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     L’air quelque peu maussade, Thorek entra dans la mine de fer en trainant les pieds. Dans ses mains se baladait une pioche tout ce qu’il y avait de plus ordinaire, un emprunt à la guilde des mineurs qu’il avait réussi à arranger en échange d’une petite partie de sa récolte du jour.

     Eh oui, le nain n’avait plus sa fidèle pioche à tête de marteau en ce jour. Le « sacrifice » dudit outil était cependant nécessaire. Même si Thorek ne l’admettait qu’à moitié, son vieil outil avait vécu et il méritait d’être remplacé par un autre plus performant. De plus, au vu de la complexification rapide des rencontres et des dangers qu’il encourait, avoir une arme de meilleure qualité ne pouvait pas faire de mal.

     Ainsi, entre temps, le nain se retrouvait à piocher avec un pic basique auquel il n’était pas habitué qui plus est. En conséquence, le simple fait de terminer un filon presque épuisé lui envoya des douleurs musculaires si violentes que le nain faillit laisser tomber son outil de travail à plusieurs reprises…

     Dépité, Thorek se contenta de la mine de fer en ce jour. Il avait besoin de repos et de temps pour faire son deuil… Mais la prochaine fois, il reviendrait en force.

Alphonse Galhaad avait longtemps demeuré plus ou moins inactif. Faute à quoi, il ne saurait le dire, peut-être était-ce là une conséquence à son affection en Château-Rouge, ville plutôt tranquille à dire vrai. Et puis il préférait toujours la qualité à la quantité, phrase qu'il aimait beaucoup pour couvrir sa flemme.

Ses courants d'eau aménagés en une myriade de petits fleuves traversant toutes les habitations hors du périmètre du grand château, impérial derrière une porte d'or titanesque, rendait la localisation tout à fait bucolique. L'air montagnard aidant Spelunca avait un charme grandiose, profitant totalement aux architectures modernes des vampires qui gagnaient en la ville du Vicomte Styx tout leur prestige.
Galhaad n'était certainement plus dupe, au comble de deux années en Dùralas, mais il semblait que l'atmosphère était plus détendue en ce moment. Le fracas des lames se limitait aux tournois hebdomadaires organisés en la place publique -grande joie des paysans- et les tavernes débordaient des alcools produits localement, grâce à la connaissance viticole de la race.

Il n'y avait rien d'anormal, rien du tout, à Château-Rouge. La criminalité s'était même soudainement estompée, disparaissant dans les flammes d'un incendie dont l'incidence avait été minimisée par la presse au profit des attaques terroristes des sombres Lycanthropes. Les "Frères-Loup" ces illuminées, avaient conspiré contre la souveraineté locale et instigué des attaques civiles contre le Vicomte lui-même.
La Garde n'avait pas eu beaucoup de champ d'action, la milice locale s'occupant personnellement, et avec insistance, de la sécurité. Des Frelons, qui de prime abord pouvaient susciter un haussement de sourcil face à l'armure des plus légères qu'ils revêtaient. Des feuilles d'or et de l'ébène, deux matériaux plus décoratifs que pratiques, une hérésie aux esprits Technophiles !
Mais le casting des Frelons avait de quoi répandre l'effroi chez les plus braves des guerriers. C'étaient des mercenaires, en réalité. Des assassins payés par les connaissances, l'or, et l'influence de la maison Grey ; Alphonse n'avait jusqu'ici eut affaire qu'à Sir Nathanael Azhalred, premier Chevalier de la Rose et Paladin de Spelunca.
Et bordel que les titres de noblesse ne collaient pas au personnage.

Nathanael était une brute épaisse, haut de deux grands mètres et fort d'une centaine de kilos de muscles. Son visage, toujours dissimulé derrière un heaume titanesque -heaume rigolo, qui arborait un sourire gravé et des yeux en "U"- émettait régulièrement des râles rauques, donnant l'impression d'un colosse parmi les hommes, et si le Technophile n'était pas un combattant entrainé il en serait impressionné. Alphonse avouait penser le battre en combat singulier, mais là  n'est pas la question.
Les Frelons prenaient tout le travail, et les Gardes se retrouvaient à errer dans les tavernes, s'adonnant pour certains à la religion locale, pleine de charmes à dire pudiquement. Des orgies à parler vérité.

Le Naga se rendit donc aux mines pour accomplir un peu de labeur physique et ne pas négliger son physique -une petite panse de bière se formait en son bas ventre, ce qui était rigolo durant les rapports sexuels car elle sautillait gaiement au rythme des vas et viens-.

Aujourd'hui, il décida de commencer par les mines de fer, toujours synonyme de réminiscences de ses débuts en Dùralas...
Mais qu'est-ce que ? Là-bas, quelqu'un hurlait d'une façon démente, en tenue étrange... nulle doute ! Un super-méchant ! Il fallait convoquer les forces des Héros ! Alphonse déploya le Stellar-Signal en écoutant la fourberie de son ennemi ;

- MOUAHAHAHA CRAIGNEZ MON PLAN GÉNIALISSIME ET DIABOLIQUE ! JE SUIS DOCTEUR COMPLEXE ! Tout d'abord je vais altérer la constitution physique du fer dans ces mines pour créer des supersoldats de minerais qui marcheront ensuite sur Dùralas pour exploser et libérer leur roche ensorcelée sur Dùralas qui pollueront les nappes phréatiques desquelles jailliront des supersoldats d'eau qui à leur tour s’évaporeront pour ensorceler les nuages qui enfanteront des MILLIERS de gouttelettes assassines ! HAHAHAHAHAHA QUE VAS-TU FAIRE FACE A AUTANT DE RUSE STELLAR-MAN ?!!!!!!!


Sans même attendre la fin du discours de super-méchant, qui consistait à dévoiler toutes ses intentions à la simple vue du héros, Alphonse Galhaad était en armure de Stellar-Man et prêt à l'action.
Ses deux paumes technophiles émettait rapidement des faisceaux électriques qui faisaient voler en éclat la roche des Homoncules de Fer, fiers protecteurs de Docteur Complexe, mais il y en avait beaucoup, et il devrait attendre les renforts du Stellar-Signal pour espérer capturer l'horrible personnage.

Il se jeta en avant, Pistolame Némésis dégainé, et trancha net trois assaillants qui bougeaient mollement. Bien ! Les invocations semblaient peu réactives ; en une propulsion de turbobottes, le Naga pourfendait ces immondices d'un geste assuré et empli d'énergie bleue qui venait quelque fois rebondir sur les parois de la mine pour un spectacle haut en couleurs.

Mais qu'entend-t-il ? Par delà les rires du sinistre Docteur Complexe, qui s'échappait déjà en courant de ses maigres jambes dans les couloirs obscurs, une licorne déchira le silence de son hennissement cristallin, à n'en point douter la cavalerie arrivait ! C'était là la signature de Pureté, la magicienne blanche des rangs Gardiens qui assistait les super-héros de ses dons de soin sans précédent !

Pureté fit une entrée fracassante en embrochant trois des golems de fer grâce à sa monture.

- Bien joué Pureté !
- Pureté vous remercie, Stellar-Man, mais c'est moi, Jument Chatoyante qui ais fait tout le travail pour l'instant.
- Désolé Jument Chatoyante ! Bien joué à toi, tu as la plus belle robe du continent !
- Je sais.
- Allons, allons, mes amis, nous bavarderons après. Rayon d'Amour !

Le Rayon d'Amour de Pureté était une légende parmi les super-héros, tant ses effets semblaient dévastateurs selon les multiples récits que Galhaad en avait entendu. cette fois témoin de la puissante magie il demeura contemplatif face à l'agitation de baguette de l'humaine en cape blanche et armure dorée, qui déchaîna un torrent psychique sur l'armée d'homoncules.
Tous volèrent en éclat, sous les yeux totalement impressionnés d'Alphonse. Peut-être était-ce les restes d'acide de la dernière soirée, mais waaaouuuuh trop beau ! Il hurlait comme une groupie en furie, sautillant dans ses turbobottes, bientôt suivi par le rugissement euphorique de Jument Chatoyante !

- Encore une mission accomplie pour les...
- GARDIENS DE STELLARAE !
- *Hennissement héroïque*

Un nain des mines s'approcha du groupe de héros.

- J'voudrais pas jouer les rabat-joies mais vot' gus s'est échappé, vous avez saccagé le lieu de travail de centaines d'ouvriers, et en plus vous parlez à un cheval. Qui plus est Docteur Complexe est pas vraiment dans le crime, il a rien fait de mal... donc vous pouvez pas trop l'arrêter. J'crois que c'est un gars un peu foufou, mais ça s'arrête là. Il est pas dangereux... Prenez le fer des Homoncules et partez s'vouplaît, vous en avez déjà assez fait.

Ma pioche tapait avec force le mur incrusté de minerais qui me faisait face. La journée d'aujourd'hui était placée sous le signe du labeur, car cela faisait un moment que je n'étais pas retourné faire mon rapport à la Tour Noire, et j'avais donc profité de mon voyage vers ma terre natale pour reprendre un peu le travail de minage. Mes bourses n'en seraient que moins lestes, et cela me convenait. Avec de la chance je trouverais une nouvelle cible avec laquelle jouer. Les nains étaient souvent plus solides que les humains, et leur résistance à la torture me donnaient souvent du fil à retordre pour les faire craquer. Mais ils craquaient toujours, et c'était une véritable extase que de voir le regard de quelqu'un qui avait perdu tout espoir de vivre.

Mais bref, quoi qu'il en soit on m'avait aujourd'hui envoyé dans une des mines récemment trouvées par les mineurs de BaldorHeim. Elles contenaient un grand gisement de fer, utile à leur technophiles et à ma bourse bien trop vide. Ma vie d'hédonisme ne laissait que peu de place à l'enrichissement, mais les contrats de la Congrégation palliait souvent à mes dépenses excessives. Enfin excessive pour les autres, moi je ne voyaient pas où était le mal de s'acheter une couverture en peau de tigre wystérien. Leur pelage était si doux, parfait pour les froides nuits à Lédéhi. Quoi que les nuits étaient rarement froides pour moi, car je les passais aussi rarement seul.

Ma pioche frappa violemment le filon qui peinait un peu à venir. Il fallait de la force pour ce genre de boulot, et j'avais un peu perdu l'habitude à force de le délaisser au profit des contrats. C'est pourquoi j'étais en nage à la fin de cette journée de travail, la peau noircie par le charbon et les poumons emplis de poussière. Je n'étais plus habitué au travail dans les profondeurs, mais j'allais y remédier. Après tout, j'avais toujours apprécié le calme des mines, qui me permettait souvent de méditer à la prochaine oeuvre d'art que j'allais exécutée. Oui, exécutée était le mot.

En passant sur un ancien site de guerre, la jeune naga se rendit compte de tout ce que une bataille pouvait laisser derrière elle.
Il avait remarqué des lances, épées, des plastrons, des écus ravagés par l'effort de guerre.

En tapant rigoureusement sur la paroi, il se demandait si ce futur minerai de fer, serait lui aussi un jour sur le champ de bataille.
Peut-être que la ferveur des combats, entrainerait ce petit minerai transformé, dans l'oubli éternel sur un sol désolé et délabré par le sang, la sueur, les cadavres et la boue.

Décidément le jeune naga contribuerait presque à tout ce désastre, s'arrêtait-il pour autant?
C'était mal le connaître...

Le naga avait récemment acquis de l'expérience, cette montée d'adréaline il pouvait le ressentir jusque dans ses veines. Il fallait donc, pour ce nouveau corps (avec une jolie mue), de nouvelles armes et protections.
Conséquence sine qua non, il fallait pour cela une bourse bien remplie.

Alors, aujourd'hui le serpentaire alimente sa bourse, les futures batailles, l'ardeur de futurs combats, et le travail des forgerons et sculpteurs.
Quel atruisme! On en verserait presque une larmichette!

Rapport de récolte :

Thorek Sveresson remporte 40 minerais de fer.

Commentaires sur le RP : Rien à redire !

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Rapport de récolte :

Le Voyageur remporte 30 minerais de fer et 10 points métier et 5 points bonus.

Commentaires sur le RP : Rien à redire ! Tu passes Apprenti !

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Rapport de récolte :

Alphonse Galhaad ne remporte rien puisqu'il est mort MDR

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Rapport de récolte :

Valphégas remporte 15 minerais de fer et 5 points métier ainsi que 5 points métier bonus

Commentaires sur le RP : Rien à redire ! Tu passes Apprenti !

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Rapport de récolte :

Equinoxe remporte 20 minerais.

Commentaires sur le RP : Rien à redire !

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     Revenant vers les mines pour ramener son gagne-pain, Thorek entra dans les souterrains crasseux et mal aéré d’un pas plus assuré que la dernière fois. Il fallait dire qu’en comparaison à son précédent passage, il se sentait bien plus en confiance. Et la raison derrière cela se tenait sur son épaule sous la forme d’une pioche flambante neuve.

     L’outil fit tourner quelques têtes sur son passage, un détail que le nain remarqua bien vite d’ailleurs. Il fallait dire que les diverses runes et décorations d’inspirations naines qui la recouvraient ne pouvaient pas vraiment passer inaperçues. Et pour le coup, Thorek s’en sentait fier. C’est qu’il avait travaillé dur pour pouvoir se payer le luxe de sa création, alors il savourait chaque instant en sa possession.

      Mais assez pavané, se dit-il en arrivant sur le filon qu’il avait laissé en plan la dernière fois. Il était l’heure de voir ce que Marguerite, de son doux nom, avait dans le ventre. Le nain pris ses appuis, leva la pioche après avoir jeté un dernier coup d’œil et l’envoya fracasser la roche devant lui. Le coup fut net, précis… et il ricocha.

     Clignant des yeux plusieurs fois, Thorek resta sur place alors que son cerveau essayait de comprendre où est-ce qu’il avait bien pu foirer son approche. Il approcha la tête de sa pioche de son visage pour tenter de vérifier l’aiguisage de la pointe ou l’alignement, mais tout était en place. Avec un grommellement rageur, le nain reprit l’outil en main et envoya un deuxième coup, en prenant plus son temps cette fois-ci.

     La pioche entra dans la roche comme dans du beurre, s’enfonçant profondément dans la paroi. Et, forcément, elle s’y coinça. Thorek dû se retenir de jurer quand il s’en rendit compte. Décidément, sa nouvelle arme de travail avait un maniement bien plus complexe que sa précédente pioche ! Auparavant, il lui suffisait de frapper la roche, maintenant il fallait qu’il gère l’angle au millimètre près sous peine d’en faire trop ou pas assez… En somme, c‘était un outil de précision, voilà bien sa veine, lui qui n’était pas un mineur professionnel comme d’autres ici.

     Il fallut une bonne quinzaine d’essais supplémentaires à massacrer la paroi pour arriver à extirper assez de minerais pour rentabiliser son passage. Un résultat peu concluant, mais malgré cela, Thorek sentait le potentiel de sa nouvelle pioche. Une fois maîtrisée, il arriverait bien à en faire quelque chose.

Rapport de récolte :

Le Voyageur remporte 20 minerais de fer et 5 points métier.

Commentaires sur le RP : Rien à redire !

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Rapport de récolte :

Thorek Sveresson remporte 20 minerais de fer et 1 saphir.

Commentaires sur le RP : Rien à redire !

Chercher dans ces boyaux obscurs un filon de minerai, frapper de sa pioche pour l'extraire, ressortir. C'était le plan de chacune de ses expéditions dans ces mines qu'il abhorrait, mais qui constituaient son seul gagne-pain. Sa force légèrement supérieure à celle d'un humain lambda lui permettait de miner assez facilement, mais il n'aimait pas être confiné, notamment pour ses ailes qu'il ne pouvait pas déployer à sa guise.

Mais cette fois, il avait mis la main sur le plus gros filon qu'il n'avait jamais vu, il allait se faire un paquet d'argent avec tout ce minerai, tellement qu'il doutait de pouvoir tout remonter en une seule fois. Alors qu'il chargeait son sac, il entendit un bruit désagréable. Le crissement de la roche, avant que celle-ci ne tombe. Il avait tellement creusé au plafond qu'il avait fragilisé le couloir, et une partie de la roche menaçait de se détacher du plafond et de tomber sur lui. Il se dépêcha, mais il était trop tard, les pierres commençaient à tomber. D'abord petits cailloux et poussière, jusqu'à ce qu'un pan entier de la voûte ne commence à se détacher, puis un autre, et encore un. La voie se fermait, mais surtout Harzhan était en danger. Finalement, avant de finir écrasé, il ouvrit un portail dans les ombres pour se téléporter hors du couloir, avec seulement ce qu'il avait pu prendre sur lui. Tant pis pour tout le minerai qui était désormais enseveli, mieux valait qu'il ne finisse pas avec sous deux tonnes de rocher...

Il prit le chemin de la surface, en pensant à tout l'argent supplémentaire qu'il aurait pu acquérir...

Le serpent rouge ondula vers la mine de fer, il repensait aux dires et à l'initiative pris par le comité.
Le jeune serpentaire, n'a pas pour habitude d'apprécier les commentaires, et surtout quand cela cite un échec ou un manque de motivation.

"Je vais leur en donner moi de la motivation" dit-il en se concentrant, il avait avec lui dix pioches, qu'il faisait léviter, et par intermittence, celles-ci venaient se heurter aux parois.
C'était la première fois qu'il mina de cette façon, et malgré ce qu'on pourrait croire, c'était bien plus fatiguant d'utiliser la magie, que les muscles.

L'ensorcelleur resemblait à un chef d'orchestre, il dictait la cadence et la sonorIté de chaque pioche, parfois deux d'entre-elles combinaient leur force, parfois elles étaient toutes à la suite, toutes soumises et portées par une magie invisible à l'oeil nu.

On ne saurait pas dire, mais le naga considérait presque ce mur comme un ennemi, et les pioches étaient alors devenues pour lui des épées, dans une antique légende, on raconte l'histoire d'une naga aux quatres bras et mains maniant avec dextérité quatres sabres; celle-ci avait une vitesse d'attaque impressionnante, mais surtout deux épées paraient les coups tandis que les deux autres pouvaient frapper l'ennemi, et vice-versa.

Le naga avait donc cette image en tête, en se battant...euh en minant contre cette paroi rocheuse, qui se fracturait à chaque coup portée. Le naga continua si longtemps, qu'il avait fait un trou de plus de trois kilomètres dans le mur.
Son coeur s'était tellement accéléré, son souffle était irrégulier, et il avait la tête qui tourne.
Il haleta plusieurs fois, tentant veinement de retrouver son équilibre, il avait l'impression d'avoir subi un sort de confusion.
Dans ses veines, qui ressortaient sur son corps reptilien, on pouvait ressentir le flux et le hausse d'apport d'oxygène, la magie du vide demande beaucoup d'efforts, fallait mieux de pas sauter de repas lors de son utilisation.
Epuisé mentalement, il devait faire un petit somme avant de remonter à la surface.

Rapport de récolte :

Le Voyageur remporte 20 minerais de fer et 5 points métier.

Commentaires sur le RP : Rien à redire !

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Rapport de récolte :

Equinoxe remporte 20 minerais de fer.

Commentaires sur le RP : Rien à redire !

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Rapport de récolte :

Harzhan remporte 20 minerais de fer et 5 points métier.

Commentaires sur le RP : Rien à redire !

Pendant que le rouge serpent miner dans son dur labeur, le jeune serviteur strygien vient l'interrompre en lui montrant un artefact digne d'intérêt.
Dans le livre si bien illustré, l'obtention de cet artefact permettait d'améliorer les récoltes, en somme un gagne temps et d'énergie et une meilleure performance en prime.

Justement le voyage vers cette destination était pour bientôt, le naga était impatient de pouvoir se rendre à cet endroit si mystérieux, dont parle un peu près tout le monde. Entre la grotte de diamant et les villages secrets, l'appel de l'aventure était très fort.

En parlant de mystère, récemment des rumeurs concernant la Savane étaient parvenues, jusqu'au oreilles de notre jeune naga.
Le monde semble si vaste et rempli de mystères, qu'il faut absolument découvrir, alors autant avoir une bourse pleine d'or pour acheter les objets indispensables à l'ascension du dieu rouge.
Un coup de pioche, et il fallait déjà se rendre à la prochaine mine.

Rapport de récolte :

Equinoxe remporte 20 minerais de fer.

Commentaires sur le RP : Rien à redire !

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Rapport de récolte :

Garzvorgh remporte 20 minerais de fer et 5 points métier.

Commentaires sur le RP : Rien à redire !

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     Cela faisait quelques semaines que Thorek n’était pas passé par les mines de fer. Un fait frustrant pour un nain qui aimait autant crapahuter dans les souterrains que lui. Certes, la partie où il devait miner n’était pas là plus, disons, enrichissante qui soit. Mais l’explorateur s’était en quelque sorte habitué à ces sorties.

     Ainsi, maintenant qu’il avait réussi à dégager une petite journée de libre, le nain avait bien l’intention de rattraper son retard avec une petite razzia dans divers tunnels qu’il avait préalablement répertorié.

     Quand il sortit sa carte de la zone de son sac, le nain lâcha presque un soupir de soulagement. Pouvoir enfin poser les yeux sur une carte minière, après avoir tant travaillé sur l’archivage des almanachs et autres atlas de la bibliothèque du QG Khazarien, lui faisait l’effet d’une bouffée d’air frais.

     Ce petit instant de passé, Thorek épaula Marguerite, sa fidèle pioche, et entra dans les mines avec un léger sourire aux lèvres.

Rapport de récolte :

Thorek Sveresson gagne 20 minerais de fer.

Commentaires sur le RP : Il ne te reste plus qu'à reprendre du service !

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     Ayant retrouvé son rythme habituel, Thorek se retrouvait devant la mine de fer alors que l’aurore pointait le bout de son rayon depuis les cimes environnantes. Cette escapade minière s’annonçait plutôt bien. Le dos du mineur était dans un état acceptable – ce qui implique qu’il n’avait pas l’impression que ses vertèbres jouaient à la ‘scoliose endiablée’ – et il était plutôt en forme. Le dernier point, il le devait à son nouveau lit du QG Khazarien. Pouvoir dormir proprement sur un peu de paille faisait des miracles pour les articulations.

     Le nain entra donc dans le premier boyau venu, sortit une carte minière qui tenait de la fresque avec ses multiples révisions faites à la mine de charbon, et entreprit de nettoyer quelques filons qu’il avait vu passer. Être méticuleux, voilà une habitude à prendre quand on explorait les souterrains. Il ne fallait rien laisser au hasard, sous peine de passer à côté du magot... Heum, de l’opportunité commerciale.

     Et comme ces derniers temps, le fer manquait considérablement, autant ne pas lésiner sur les moyens. Tout était bon à prendre et sa pioche allait avoir du travail pendant un moment.

Les ténèbres l’entouraient. Une faible lumière éclairait les roches sombres et humide, donnant ainsi une atmosphère particulière à cet endroit. L'atmosphère sombre était accompagnée d’un silence pesant entrecoupé de quelque bruit résonnant dans les longs tunnels, créés par tous les mineurs qui sont passer par là. Il semble qu'aujourd'hui, il n'y ait pas beaucoup de monde si on se réfère au peu de bruits qui arrivaient aux oreilles de Shaoni. Ses pas s’ajoutaient aux rares bruits, sa queue se secouant doucement. Elle avançait rapidement, n’ayant rien d’autre à faire, pour atteindre un bon endroit pour commencer à miner.

Ses heures d’entraînement avec son clan lui servaient bien ici, sa force et son endurance lui permettait de miner pendant plusieurs heures. Mais le fer n’allait pas lui rapporter énormément, de plus trouvé quelque chose de plus précieux dans une mine de fer que du fer relevait simplement de la chance pure. Seule la quantité pouvait remplir son porte-monnaie.
La pioche appuyée contre son épaule, Shaoni arriva enfin à un bon endroit pour creuser selon elle, là où elle avait assez d’espace pour son aise et lever sa pioche. Trouver un endroit pour son mètre soixante-dix-huit n'était pas si facile qui y parait, surtout quand elle ne connaissait pas beaucoup l'endroit. Prenant sa pioche bien en main, elle fit une prière aux Dieux avant de commencer.

"Puisse Kar'Magûl, m'aider dans ma tâche et qu'Urgaal'Mar m'apporte la richesse de sa ruse !"

Et le premier coup de pioche résonna le long du tunnel pour être répété par beaucoup d’autre. Shaoni n’avait pas beaucoup d’expérience dans cette activité, cependant cela ne l’empêchait pas de montrer de la vigueur dans son œuvre.

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     Tout en amenant tranquillement ce qui lui servait de corps devant les tunnels de la mine de fer, Thorek ruminait. Les stocks de fer restaient franchement bas, mais les commandes aussi avaient régressé. Il en résultait un statu quo fragile où personne ne savait vraiment quand est-ce que les achats allaient reprendre. Et forcément, comme les gérants du marché étaient quelque peu mis sur les nerfs par cette inactivé, ils voulaient assurer leur arrière tant qu’il en était encore temps.

     En somme, on avait clairement fait comprendre aux mineurs habitués qu’ils avaient intérêt à redoubler d’effort pour rattraper le coup… Du moins, c’était l’impression que le nain avait après avoir reçu l’ordre de se concentrer sur les mines de fer durant les prochains jours.

     Thorek s’était contenté d’hausser les épaules et faire un vague oui de la tête avant de continuer son chemin. Ce n’était pas comme s’il allait commencer à suivre à la lettre les instructions hasardeuses des marchands du coin. Ils n’étaient même pas capables de faire la différence entre lui, un explorateur, et un mineur assermenté ! Alors, flûte.

     En entrant dans la mine, le nain fut surpris de voir passer une nouvelle tête. Cela faisait un moment qu’il n’y avait point eu de nouveaux par ici. Là encore, sa réaction fut la même que d’habitude : un hochement de tête rapide au passage, salut du métier en somme. Puis, le nain continua sa route dans les sous-sols, pioche dans une main, carte dans l’autre et lanterne à la ceinture.

     Aujourd’hui encore, il allait s’esquinter le dos à gratter du fer des parois pour quelques piécettes. Mais bon, il l’avait choisi ce train de vie. Et après plus d’un siècle, il était un peu tard pour s’en plaindre. Ce qui fait qu’il chantonna plutôt durant son travail. Au moins, ça remontait le moral.

Les coups résonnaient à travers les longs tunnels. Une jeune djollfuline donnait des coups de pioche contre la roche à intervalles régulier depuis un certain temps déjà, ce qui expliquait la transpiration de Shaoni. Les rochers se fissuraient avant de casser sous la pioche de la djollfuline. Cette dernière était entièrement consacrée à sa tâche. Sa queue fourchue se levant et descendant en rythme avec la pioche tandis que ses longs cheveux étaient attachés en une tresse pour ne pas la gêner.

Tous ses muscles étaient tendus pour répondre à l’effort demandé. Répétez le même geste pendant des heures pouvait être ennuyant, lassant, et pouvait promettre des courbatures le lendemain, mais grâce à cela, l’argent affluait progressivement dans son porte-monnaie. Permettant à Shaoni, de s'acheter un meilleur équipement et donc de peut-être survivre face à une grande menace. Dans un monde comme celui-ci, il y avait toujours besoin d’un meilleur équipement.


Son esprit n'était pas concentré sur le présent. En essayant d'éviter de sentir sa fatigue musculaire, la disciple deKar'Magûl, pensait à son parcours et par quel chemin allait-elle passer pour visiter ce monde. D'abord, elle visitera la forêt de Sylfaën pour voir simplement la nature suivre son cours. Puis elle visitera Stellaraë, surtout pour sa grande bibliothèque. Par la suite elle fera route vers le sud, pour voir la grande étendue d'eau, elle n'avait jamais vu la mer dans sa mémoire pourtant elle l'a traverser pour fuir le grand cataclysme. Pour finir elle visitera les grandes montagnes de l'est, avec les paysages blanc magnifique et le froid mordant. À la pensée du froid qui l'accompagnera là-bas, Shaoni frissonna, elle n'avait jamais vraiment apprécié le froid et préférant la douce chaleur.


À ce frisson, la pioche racla la pierre au lieu de cogner parfaitement dessus. Son rythme régulier s'arrêta net, son esprit revint au présent. Shaoni se concentra sur sa tache et décida de faire le vide dans son esprit pour se consacrer sur sa tache au lieu d'esquiver le présent. Le rythme reprit, cette fois avec plus de rigueur. Le corps et l'esprit en harmonie pour accomplir la tâche.

Cette douce odeur de roche et de métal cassé me rappelle mes jours en Baldor. Je ne dirais pas non, d'y retourner un de ces jours.

Warton, poussait le chariot de métal sur les railles. À l'intérieur de ce dernier, il y avait quelques rations, une couverture et une pioche. La seule chose que l'on entendait était les coups de pioches des autres mineures et le cri du métal qui frottait contre le métal.

-L'ardent mineur, dès que l'aurore

A l'horizon, vient resplendir,

A sa famille qu'il adore,

Dit adieu ,car il faut partir.

Prenant son pain, son pic, sa lampe,

Au pays noir, il va sans peur

Et vers sa taille, il marche, il rampe,

Toujours vaillant, en son labeur.

Fredonnait-il en marchant lentement.

Arrivé au bout, il sortit tous de son chariot. Il prit sa pioche, enleva le haut de ses vêtements. Malgré la solitude de la noirceur, il la préférait à se faire narguer par les flammes d'une lampe. Tranquillement, Warton s'attelait à la tâche, tout en fredonnant le même couplait de chanson.

Un coup de pioche, deux coups de pioche, plus les coups s'accumulaient plus Warton lassais place à la rage. Des cris pouvaient se faire entendre du fond du tunnel. Ensuite, le silence, puis de nouveaux le sont du chariot sur les railles se fit entendre.

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     La mine de fer s’animait à nouveau. En voilà une surprise, se disait Thorek alors qu’il tentait de déambuler dans un tunnel sans marcher sur les pieds d’un mineur. Lui qui s’était habitué à ne voir passer que quelques collègues ces temps-ci, le changement était plutôt abrupt. Non, en fait, il s’agissait plutôt d’un retour à la normale. Après tout, il y avait quelques mois seulement, ce genre d’animation était tout à fait habituelle. Bon, eh bien, il allait devoir s’y faire de toute manière.

     Tentant alors de retrouver ses réflexes d’esquive de foule dans un lieu exigu, Thorek se tortilla quelque peu avant d’enfin arriver vers des boyaux plus calmes. Là seulement, il sortit sa carte pour s’apercevoir qu’en fait, il s’était perdu en chemin. D’un coup du plat de la main sur le front, le nain se punit pour sa négligence et tenta de retrouver son emplacement.

     Il goûta un morceau de roche non loin, observa les reflets de sa torche sur du granit rosé, tapota une paroi pour en tester la texture et le son… Et c’était bon. Il n’était pas un explorateur minier pour rien après tout.

     Ce désagrément passager terminé, le nain s’attela à régler son sort à un gisement de fer qu’il avait marqué dans la zone. Ceci fait, il se dirigea alors vers la mine de cuivre.

Un dernier coup de pioche fut entendu avant que le rythme répétitif s’arrête pour laisser place à un soupir satisfait d’un bon travail. La sueur recouvrait tout le corps de Shaoni, cependant, elle était satisfaite. De gros morceaux de fer étaient éparpillés sur le sol. Elle n’avait plus qu’à tout ramasser et à mettre dans un chariot le tout pour ramener le fruit de son travail à l’entrée de la mine.

Pousser un chariot bien remplit n’était pas si facile. Cela lui prit du temps pour remonter tout le tunnel jusqu’à la sortie. En chemin, la djollfuline rencontrait quelques mineurs, surtout des nains. À chaque fois, elle saluait rapidement d’un hochement de tête ses compatriotes mineurs. Quelques coups résonnaient ici et là, témoignant de la présence d’autres personnes.

Au bout d’un certain temps, elle vit enfin la lumière au bout du tunnel. Ses yeux eurent du mal à s’habituer à la lumière ambiante après des heures dans les ténébreuses mines. À l’extérieur, un groupe de mineur se préparait à entrer. Elle les laissa passa et parti vendre son fer, fruit d’un dur travail et de beaucoup de sueur.

Après des heures passer dans la chaleur émise par la terre, elle eut soudainement froid en sortant. Les montagnes ayant comme toujours leur température froide, ce n’était pas facile de passer d’une atmosphère chaude et sombre à un milieu lumineux et froid. Toutefois, elle dut faire avec.

Ah ! Les mines de fer, quel charmant endroit ! Un beau repère pour la noirceur et les âmes meurtries. Cette bonne odeur de gaz mélangé à la sueur et aux particules de fer dans l'air ! Je ne m'en lasserais jamais. Bon, où est mon tunnel ? Hahahaha ! Bienvenue chez toi !

Warton, qui poussait son chariot, se sentait ''frais et dispo.'' pour attaquer ce dur labeur. Le bruit des autres mineures qui attaquaient sauvagement la pierre, pour découvrir un filon, était bien présent. Arrivez au bout du tunnel, il sortit tous ces attirails et les disposèrent soigneusement. Il troqua son marteau contre une pioche et s'attela à la tâche.

Chantait-il.

Un par un, chaque coup qu'il donnait faisait tomber un peu plus de pierre. Le filon de fer était loin aujourd'hui. L'heure du repos sonna au moment où il n'avait plus aucune force. Agrippant son repas copieux, son livre, coucher dans sa mince couverture qui le protégeait de la saleté du sol et du froid, il contemplait la noirceur. Les autres mineures qui repartaient chez eux, saluait tous les tunnels un à un et Warton les saluaient tous.

Une semaine passa avant qu'il puisse apercevoir un filon, mais lorsqu'il le vu, l'euphorie s'empara de son corps. La pioche s'abattait à un rythme effréné. Le métal non raffiné, sous les coups perpétuels de la pioche, laissait apparaître les petites étincelles qui brillaient de mille feux dans le noir. Sont chariot plein et un filon encore bien remplis, il savait qu'à son retour, il n'aurait pas besoin de chercher longtemps.