ça demeurera secret ! (comment finir sur une frustration niark niark ) 





Nom : Ilmarë

Âge : 34

Sexe : ♫ Voulez-vous coucher avec moi ...♪ Hein quoi? Ce n'est pas le sujet? Dommage : 34 ans. 

Race : Stryge blanc (devinez pourquoi le blanc .... trouvé? Ah mais quel génie! ^^) 

Classe envisagée : Indécise devant cette liste exhaustive diversifiée....

Ce qu'il aime : Rêver, discuter, rendre service, dormir manger, lire

Ce qu'il n'aime pas : Les chaussettes (on en perd toujours une et ça pue), les corsets (bon dieu qui est le crétin qui a inventé cette torture!), la pluie brrrrrr... 

Situation amoureuse : Je m'aime .... ça résume bien la situation  

Code du règlement : Mouette - Validé par Mohana

{Facultatif} Un pouvoir particulier ? On ne pourrait pas qualifier cette faculté de pouvoir mais elle est très utile l'heure venue... La nature a eu la bonne idée de conférer à Ilmarë le pouvoir de confondre le mensonge, ce qui est un sacré paradoxe pour l'utopiste de la condition de l'être vivant qu'elle est ! 



Le physique d'Ilmarë n'a pas la chance d'être aussi extraordinaire que celui de certaines créatures de Dùralas mais il reste cependant agréable. De plus le manque de finesse dans ses traits est compensé par les forces cachées émanant de sa personne, si bien qu'elle n'aurait pas grand-chose à envier aux canons de beauté. A sa manière, son visage est beau -non pas d'une beauté classique mais davantage de l'ordre angélique. La tête ovale, le menton avancé, et le front un peu proéminent.... autant de défauts qui lui décernent un côté assez humain absent chez ses pairs. Sa bouche bien dessinée aux lèvres fines et rosées sonnent comme un appel au baiser tandis que ses yeux tachetés de bleu ainsi que de jaune, et parsemés de nuances jaunes vous troubleraient car vous ne sauriez déterminer de quelle couleur est son véritable regard. Si son regard peut vous transpercer d'un seul coup d’œil, son sourire franc et chaleureux vous rassure quant à la bonté de ses intentions. Sa tête est auréolée d'une longue chevelure ondulée d'ébène qui ne manque pas de faire ressortir son teint de neige. Sa silhouette fine est dépourvue de grande mensurations -de celles qui déchaînent la folie des hommes- mais possède une harmonie indéniable. Grande mais non pas excessivement, elle dégage une aura qui vous prend à la gorge, et vous inculque presque systématiquement une bonne humeur (à moins d'être foncièrement mauvais). Sa personne respire la fraîcheur, l'innocence et la tendresse, ce qui ne manque pas de lui attirer la sympathie de toutes les races confondues. 





Ilmarë n'est pas de celles qui s'emportent facilement. Sa maxime est celle de garder son sang-froid quoiqu'il puisse advenir car elle voit en la colère, ce sentiment néfaste et invasif, une violence inutile que l'on s'inflige à la fois à soi-même et à autrui. Aussi ce calme est accompagné d'un esprit logique et de fait, d'une rationalité qui lui ont déjà évité bien des méandres. La stryge aime voir et croire en la bonté intrinsèque à chaque race: personne ne peut être totalement mauvais si bien que la rédemption est accessible à tous. Elle nourrit secrètement l'espoir que chaque individu prendra cette chance de changer en un être meilleur et qu'ensemble, la société serait capable de vivre en paix éternellement. Toutefois cette vision idéaliste de la condition de l'être vivant peut lui voiler la vérité et beaucoup abusent de sa gentillesse car Ilmarë est serviable et adore donner sans recevoir en retour. Consciente cependant que ceci lui joue des tours, elle entreprend d'être moins naïve sans pour autant renoncer à son utopie.

 Sa verbe éloquente rend sa discussion plaisante et la rend très sociable.  Ce que beaucoup ignorent, c'est que derrière ce rideau de l'idéaliste spontanée, la stryge cache une partie d'elle qui est étonnamment et perpétuellement triste et effrayée. Triste d'être confrontée chaque fois un peu plus à la cruauté du monde et effrayée de perdre un jour ses valeurs et ses principes. 





Quelle histoire peut bien transporter une stryge telle qu’Ilmarë ? Aurait-elle un lourd passé rempli de souffrances ? Une amnésie chronique ? Rien de tout cela. Ilmarë est probablement une de ces personnes que vous pourriez croiser dans les rues mal pavées en train de marcher furtivement, une de celle que vous considèreriez tout à fait banale. Vous n’auriez pas tort : Ilmarë a grandi avec ses parents à Stellaraë et à l’âge de ses 19 ans sa mère mourut, emportée par la maladie. Bien qu’ayant soif d’aventures, Ilmarë contint ses ambitions pour épauler et tenir compagnie à son père qui se faisait vieux.  Ilmarë adorait son père. Il lui disait souvent qu’en chacun de nous subsistait la lumière que si l’on se détournait du bien, il suffisait de suivre la lumière pour atteindre sa rédemption… Il lui apprenait à voir le bon côté de toute chose, mais chose plus importante encore, il lui inculquait l’espoir et la foi en l’être vivant.
Mais son père n’était pas la seule raison pour laquelle elle restait : elle se plaisait à Stellaraë. La ville était dynamique, les voyageurs nombreux à se bousculer dans les rues…. La stryge adorait utiliser ses ailes pour voler jusqu’au point culminant  de la ville et observer la masse qui grouillait sous elle semblable à une fourmilière.
Les années défilèrent lentement et Ilmarë s’était peu à peu embourbée dans la routine : la maison et son père. Voilà les seules choses qui donnaient du sens à sa vie, qui paraissait bien monotone comparée à ses rêves de péripéties qui avaient bercé son enfance. Quatre ans après le décès de sa mère, Ilmarë dut surmonter celle de son père. Cela fut un épisode éprouvant de sa vie qui la bouleversa. Sans lui, elle n’avait plus de but, plus d’attaches. La dépression ne tarda pas à s’emparer peu à peu d’elle, obscurcissant le reste de joie de vivre qui lui restait et il lui fallu beaucoup de temps pour s’en remettre.
Le « départ » de son père marqua l’effondrement de sa vision idéaliste du monde. Elle se retrouvait soudainement démunie, hors du cocon familial, face à la cruauté du monde auquel ne l’avaient pas préparé ses parents. Combien d’enfants des rues avait-elle vu voler à l’étalage sur les marchés pour ne pas mourir de faim ? Ou de voyageurs agressés que pour quelques malheureuses pièces ?
 Ses débuts en société furent hésitants. Innocente et naïve, la stryge essaya d’intégrer cette société ; Essais qui se soldèrent en échecs cuisants car tous se moquaient de l’idéalisme dont elle faisait preuve, avançant que ce monde dont elle rêvait n’était qu’une utopie. Rejetée brutalement, elle renonça à s’intégrer et préféra aux relations  l’individualisme.  Mais Ilmarë n’était pas faite pour la solitude, elle qui avait coutume de discuter à tout va. Un cercle vicieux s’empara d’elle.  Elle perdit tant de poids que son teint devint diaphane, et des cernes s’étaient logés sous ses yeux tels des parasites.
Vous pourriez vous imaginer que ses rêves  et son histoire s’achèvent là. Vous auriez tort. La vie de la jeune fille prit un tournant le jour où celle-ci décida de sortir se promener en ville :
 
Ilmarë regardait par la fenêtre ce jour-là. Il commençait tout juste à pleuvoir. Dieu ce qu’elle détestait la pluie ! Les gens sous sa fenêtre s’activaient pour rentrer chez eux ou s’abriter sous les porches. Comme toujours, la pluie la ramena à ce jour où elle avait découvert une main inanimée pendante. Elle se souvenait d’avoir hurlé, puis pleuré de chagrin, d’avoir maudit la vie de lui avoir retiré les deux êtres les plus chers à ses yeux et de s’être effondrée à côté du corps inerte de son père, le visage ravagé par les larmes. Elle frissonna. Elle s’était pourtant promis de ne pas y repenser. Jetant un coup d’œil à la fenêtre, et remarqua que la rue était presque déserte… ce qui lui procura une idée. Empoignant son manteau et ses bottes, elle sortit de la maison.  Ilmarë n’aimait pas les foules. Surtout celle-ci où les gens se retournaient sur son passage et la regardait avec pitié – pitié inspirée par les rumeurs selon lesquelles elle serait simple d’esprit.  Bravant la pluie qui s’était désormais transformée en torrent, elle se faufila dans les rues : Sortir de la ville. C’est tout ce qu’elle désirait. Ce besoin de s'extraire à ce monde l'opprimait intérieurement: Elle avait l’impression de suffoquer continuellement dans cette ville qui autrefois fut son havre de paix. La stryge remarqua alors qu’elle courait presque.
 BOUM. C’est le bruit sourd qu’elle fit en trébuchant et tombant la tête la première. Cherchant l’objet de sa chute, elle trouva un vieillard, probablement un mendiant. Celui-ci était assis. 

-Excusez-moi ! Je vous ai fait mal ? demanda-t-elle anxieuse en s’asseyant à ses côtés. 

Le vieillard releva la tête. Des rides envahissaient son front et le coin de ses yeux, mais sous ses haillons, il transpirait toute la sagesse du monde. Ilmarë ressentit aussitôt du respect pour cet homme à l’aspect pourtant si faible. Sa voix éraillée s’éleva :

La stryge ne dit mot. Elle fixa le regard bienveillant du vieil homme. C’est alors que sans trop savoir le comment ni le pourquoi, Ilmarë ferma les yeux et débita tout ce qui lui tenait à cœur. Ses tourments, la mort de son père, la cruauté du monde… C’était tellement plus facile de se confier à un inconnu !  Elle ne craignait pas d’être jugée, et exprimer à voix haute tout ce qui l’avait plongée dans le désespoir lui procura un bien incroyable ! Après avoir écouté attentivement son monologue et lui avoir tendu un mouchoir pour sécher les larmes, il lui murmura :
-Savez-vous ma chère amie, ne perdez jamais espoir, la lumière sommeille en chacun de nous, il nous suffit d’y croire pour retourner dans le droit chemin…
Incrédule, elle le fixa sans dire mot. L’espace d’un court instant, elle aurait pu jurer que son père lui avait parlé à travers la bouche de ce sage. Le message était clair : elle ne devait pas renoncer. En y repensant, elle éclata de rire… Deux années de perdues, jamais elle n’aurait dû abandonner. Son fléau n’avait pas été les gens mais sa conscience intérieure.  Le plus bel hommage qu’elle aurait pu faire à ses parents était de s’accrocher à l’éducation qu’ils lui avaient prodiguée. Elle se rendit compte qu’au cours de ces deux dernières années, elle avait perdu une notion fondamentale : l’espoir. Elle se tourna vers le vieillard, lui sourit chaleureusement, et prit son envol ce jour-là....
 






Mon rêve c'est de mettre la fessée à tout Dùralas !  Plus sérieusement, Ilmarë rêve d'explorer tout Dùralas...