Rapport de récolte :

Undvik gagne 20 bois de cerisier, 5 points métier

Commentaires sur le RP : Rien à dire.

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Rapport de récolte :

Kidd gagne 60 bois de cerisier, 15 points métier et 1 minerai d'adamantium.

Commentaires sur le RP : Rien à redire !

Rapport de récolte :

Shakti gagne 25 bois de cerisier.

Commentaires sur le RP : Rien à dire.

Et les cerisiers, on en parle ? Parce que vous faites les malins à gueuler, et à dire que "ouiiiii, Undvik, tu nous prives d'avoir des bonnes cerises cet été à déraciner des arbres." Et vous avez parfaitement raison ! Mais prenez un instant pour réfléchir, oui je sais c'est difficile. A quel moment dans votre existence vous avez réellement besoin de "cerises" pour exister ? C'est un truc d'elfe, et on a déjà établi que si vous étiez un elfe, vous n'étiez de base pas intéressant. Donc votre avis ne compte pas.

Le bois de cerisier, à défaut d'en faire des clafoutis, un bon escroc en fera des jouets hors de prix, que vous pourrez sans doute acheter moyennement quelques PO. Pièces d'or potentiellement prêtées par votre papa qui a acheté le bois à Undvik. Donc arrêtez de vous plaindre maintenant.

Rapport de récolte :

Undvik gagne 20 bois de cerisier et 5 points de métier.

Commentaires sur le RP : Rien à dire.

Rapport de récolte :

Kidd gagne 40 bois de cerisier et 10 points de métier.

Commentaires sur le RP : Rien à dire.

Rapport de récolte :

Shakti gagne 25 bois de cerisier et une cerise qui se transforme en essence sylvestre.

Commentaires sur le RP : Rien à dire.

Rapport de récolte :

Undvik gagne 20 bois de cerisier et 5 points métier.

Commentaires sur le RP : Tu passes Maître !

Rapport de récolte :

Ragnör gagne 5 bois de cerisier et 5 points métier.

Commentaires sur le RP : Rien à redire !

Rapport de récolte :

Ragnör gagne 10 bois de cerisier et 5 points métier et 5 points bonus

Commentaires sur le RP : Rien à redire !

L'après-midi dans le bosquet de cerisiers était onirique. La neige tombait doucement, créant un parterre de blanc sur lequel les troncs d'argents, du bois mort, trônaient en rois squelettes. La saison, même si elle dépossédait la verdure d'autrefois, rendait tout de même justice au paysage d'Endorial en cet effet monochrome.

Le marchand s'avança, dans son armure de scarabée Garde rouge, et contempla un instant les dernières fleurs de cerisier tomber des arbres en enlevant le bâton sertie d'une lampe de son fourreau dorsale.

La voix du Lièvre s'éleva quelques secondes avant qu'il n’apparaisse, et Kānshǒu, jusque là pensif quant aux pouvoirs de son sensei devint réellement curieux à ce sujet. Le Lièvre ne laissait transparaître physiquement aucun détail qui indiquait sa spécialité ; mage ? épéiste ? Une arme pouvait aisément se camoufler dans son long manteau noir qui le recouvrait de la tête aux pieds. Ses mains, gantées de cuir épais et clouté, ne renseignaient point non plus.
Kānshǒu attendrait qu'un affrontement se déclare afin de pouvoir observer ce Maître en combat.

- Ta passivité naturelle te tuera Kānshǒu. N'y vois aucun avertissement pédagogique, mais une prophétie. Mes litanies... nombreuses, oui. Et les tiennes ? As-tu regardé les Trois en compassion ? Guide tes poings avec assurance, apprenti !

Il discernait bien le corps flottant de son mentor, au milieu des cadavres livides des arbres, il voyait sa cape flotter aux vents secs et froids avec précision, et cela ne l'empêcha pas pour autant de décocher un revers impressionnant au squelette qui s'était levé du sol pour l'attaquer.
En reculant d'un bond vif, il aperçut en se posant à l'horizontale sur un tronc blanc trois autres ennemis se lever.

- Des pantins faiblards... des cibles faciles. Autrefois pourtant glorieux, quelle tristesse que la nécromancie !

Le Garde du Cocon tira un shuriken (étoile métallique Djölfuline) de sa poche gauche et visa le réanimé le plus proche, armé d'une hachette rouillée et abîmée, qui tomba en fracas osseux mélodieux.
Puis il plongea bâton en avant, en visant le squelette qui portait une veste de cuir, détail assez hilarant. Sa cage thoracique se brisa mais il ne tomba pas, et Kānshǒu dû esquiver le coup du troisième monstre avec empressement, ne pouvant ainsi se dérober à son offensive. Fort heureusement son armure encaissa, ne recevant qu'une égratignure certes profonde du couteau que tenait le squelette en veste.

Après avoir de nouveau rompu distance, le Garde décida que sa vitesse serait le meilleur atout contre ces créatures. En restant en mouvement perpétuel, les squelettes par leur nature lente, ne pourraient le suivre.
La stratégie lui permit d'achever le cadavre touché précédemment, et avec un coup de poing bien placé, il fit de même avec le survivant.

Là, dans la neige, Kānshǒu se tenait en garde au milieu des fleurs de cerisier, admirant le spectacle de la nature dans lequel son souffle gelé se perdait. Les applaudissements du Lièvre parurent lui parvenir de très loin. Il n'était pas accoutumé à l'adrénaline.

- Oh... intrigant. Et si tu bûchais un peu ? J'ai à te parler a propos d'une certaine femme... il faudra aller la voir mais n'écoute rien de ce qu'elle dira. Nous n'avons rien accepté du tout, après tout, et tu lui feras comprendre ça. Elle te répétera que tout est un malentendu. Mais il n'en est rien.
Hein ?

Ce fut en hochant la tête que Kānshǒu se mit au travail, ployant trois arbres aux coups répétés de sa hache. Et durant tout ce temps, il bu les paroles de son sensei comme on siffle un bon sake. Il savait quoi faire à l'avenir, pour devenir plus fort.

Rapport de récolte :

Kanshou gagne 15 bois de cerisier et 5 points métier et 5 points bonus

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Depuis que j'étais rentré chez les kazhariens, je me tâtais à cesser mes activités de bûcheron. Si j'avais commencé à couper du bois en premier lieu, c'était pour subvenir à mes besoins, mais plus le temps passait et plus j'y prenais goût. J'essayais de couper des arbres destinés à mourir, autant que faire ce peut, car j'éprouvais beaucoup d'amour pour la Nature qui nous avait tous vu naître.
J'étais un peu le chevalier des bois, coupant les arbres morts et permettant à la nature de s'épanouir. Certes mon temps de sommeil - en cumulant le travail du bois, mon boulot de garde kazharien et mes escapades nocturnes pour laver la ville de ses vermines – était extrêmement réduit, et les rares moments où j'étais tranquille, je les passais à me reposer. Mais il était indéniable que depuis quelques mois mon travail de bûcheron faisait partie intégrante de ma vie. Je me laissai donc quelques temps pour prendre ma décision et, équipé de ma fidèle hache, je pris la route de notre prochaine destination. C'était un morceau de forêt qui avait été ravagé par un récent tremblement de terre – il m'était d'ailleurs arrivé une aventure assez cocasse lors du séisme, mais ça c'était une autre histoire – et nous devions couper et transporter les arbres qui étaient tombés.

Sur les lieux, mes collègues étaient déjà en train de ranger leur collation pour se préparer à travailler. Ils m'accueillirent comme tous les jours, avec quelques tapes sur l'épaule et un sourire aux lèvres. Mais je savais au fond qu'ils étaient toujours chamboulés, tout comme moi, par la mort de Kraig, survenu quelques jours plus tôt. Cependant, il n'y eut aucune mention de son nom au cours de la journée, mes collèges et moi préférant garder cette affaire sous silence pour ne pas rouvrir des blessures à peine cicatrisées.

Le travail se fit dans le calme et la bonne ambiance, et même si cela était une façade je prenais plaisir à sourire aux blagues et à râler sur les branches récalcitrantes. Si on m'avait un jour dit que je finirais bûcheron dans un bois de BaldorHeim, j'aurais ris. Mais je ne changerais de travail pour rien au monde. Et puis, pragmatiquement, cela était un entraînement comme un autre. Ce n'était pas mes muscles endoloris qui allaient dire le contraire.

Rapport de récolte :

Grabuge gagne 5 bois de cerisier et 5 points métier et 5 points bonus

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Aujourd'hui, c'était un jour spécial. Pour la première fois depuis que j'avais commencé à couper du bois, j'y allais pour une commande personnelle. En effet, j'avais aujourd'hui besoin de bois pour me refaire une armoire, celle de ma grotte étant de plus en plus rongée par les termites. Je n'en avais pas parlé à mes compagnons bûcherons, pour ne pas les impliquer dans un boulot qui ne les concernaient pas et qui ne leur aurait pas fait gagner de l'argent. Ils étaient bien assez occupés comme ça, et je savais en plus qu'ils auraient tous dit oui, malgré la gratuité du travail.

J'avais déjà pris rendez vous avec un ébéniste pour qu'il prenne mon bois et en fasse une armoire. Bien sûr, il la monterait lui même, dans ma grotte, et de ce fait j'avais pris un ébéniste kazharien pour effectuer ce boulot. Ca ne courrait pas les rues, c'était certain, mais j'avais réussi à dégoter un collègue fils d'ébéniste qui savait bien travailler le bois, et dont le père avait les outils appropriés. On avait conclu un accord, et je le payais moitié moins cher que chez un ébéniste de la ville. Cela m'arrangeait, et lui aussi car les payes de garde n'étaient pas des plus mirobolantes. Je n'en voulais pas à l'administration kazharienne, c'était une faction en plein développement, et j'avais remarqué que nous nous installions de plus en plus aux alentours de BaldorHeim. Nous renforcions petit à petit notre position sur l'Est de Dùralas, et cela avait un prix en ressource.

Quoi qu'il en soit, j'arrivai rapidement sur le petit coin de bois que j'avais remarqué la veille. Les arbres étaient jeunes, et j'avais bien fait en sorte jusqu'alors de replanter les graines que je trouvais, au grand dam de mes collègues bûcherons qui y allaient de leur remarque: "Oh ça va, la nature peut s'occuper d'elle même toute seule..."
Ce n'était pas ma vision des choses. Si la nature n'avait pas un coup de pouce extérieur, je pense qu'ici quelques siècles les créatures pensantes auront tôt fait de détruire complètement toute trace de verdure sur Dùralas. Et ça, moi vivant je ne le permettrais pas.

Je ne mis pas longtemps à récolter le bois nécessaire. Pour faire une armoire, deux ou trois arbres suffisaient. J'empilai donc les rondins que j'avais découpés dans la charrette prévue à cet effet, et fit avancer le boeuf vers BaldorHeim. Une pensée me vint d'ailleurs en tête: je n'avais jamais vu personne s'occuper des boeufs que l'on utilisait pour le transport. Je me promis de vérifier ça la prochaine fois que je le déposerais à son enclos.

Rapport de récolte :

Grabuge gagne 10 bois de cerisier et 5 points métier.

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J'ouvris les yeux sur des visages familiers. Deux de mes collègues étaient là, et je fronçai les sourcils alors que les souvenirs affluaient peu à peu dans mon esprit.

"Tu nous as fait peur, Grabuge!" dit le premier, Garth, quand il vit que j'étais réveillé.

"On a bien cru que tu étais mort..." enchaîna le deuxième, un humain du nom de Tyäre.

Ma mémoire était embrumée mais je parvins à me souvenir de ce qu'il s'était passé, tout doucement.
C'était une journée de boulot ordinaire. Nous avions pour mission de couper une partie de la forêt, dont les arbres commençaient à pourrir. Je m'étais donc positionné en haut d'un arbre à l'aide d'une échelle, prêt à scier une des branches, mais à partir de là c'est le trou noir.
Je demandai donc à mes interlocuteurs, curieux:

"Que s'est-il passé?"

Ils se regardèrent un instant, puis Garth prit la parole:

"Le guérisseur dit que tu t'es évanoui de fatigue. Tu te surmènes Grabuge. C'est pas atypique dans notre profession, mais toi tu es aussi garde. Tu cumules deux métiers, et si tu continues sur cette voie, tu vas te tuer à la tâche. Heureusement que le feuillage a amorti ta chute, sinon tu serais mort cette fois-ci.

-Tu as une chance de cocu pour t'en être tiré qu'avec quelques bleus, l'ami." affirma Tyäre.

Alors comme ça je m'étais tout bonnement évanoui? Bah, j'aurais dû m'en douter. Ce n'était pas si délirant que ça, vu mon train de vie. Et même si j'avais souvent cotoyé la mort de près, je devais avouer que penser que j'aurais pû mourir aujourd'hui, d'une chute, me fit relativiser. Notamment avec le récent décès de Kraig.

Je remerciai mes collègues de m'avoir escorté jusqu'au dispensaire, les saluai et partit en direction du quartier général où Feriel m'attendait sûrement. En effet, avec tout ce "surmenage", j'avais de moins en moins de temps à lui accorder, et cela me chagrinait. Pour la fin de cette journée, j'allais donc m'occuper de ma fougueuse compagne à plumes. Cela compterait comme du repos... même si vu son caractère se reposer ça n'était pas gagné.

Rapport de récolte :

Grabuge gagne 15 bois de cerisier et 5 points métier.

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