Je regardai mes mains calleuses, récupérant mon souffle. Le temps se rafraîchissait et je le sentais pénétrer ma peau puis atteindre mes os... Des nuages de vapeur s'échappaient de mes lèvres. Soupirant, je resserrai les pans de ma cape autour de mes épaules. Je m'attendais presque à sentir sur mon épaule un poids familier. Je me trompais.
Il me manquait...
Je repris la hachette dans mes mains. De temps en temps, la douleur qui pulsait de mon torse me rappelait avec une dérangeante vivacité ce jour là. J'avais récupéré de mes blessures -mais une absence ne pouvait jamais être oubliée. Je me demandais si tout cela avait été une épreuve imposée par mon dieu ou si ce n'était que ma bêtise.
Pardonne-moi Arwin...

Le sureau plia sous mes assauts. J'avais réuni un tas satisfaisant depuis un moment j'avais besoin de continuer pour occuper mes pensées, les empêcher de se disperser et de partager aux alentours mon désarroi. J'étais une faible, une pleutre, une couarde...
Je me détestai pour cela.
Et pourtant comment expier mes fautes autrement qu'en satisfaisant les volontés de Arwin ?

Bientôt le soir allait tomber : je devais ne pas m'attarder ici, sinon je risquais de me perdre dans ces bois sombres... Dans cette auberge d'Endorial, un petit être m'attendait encore. Arwin était si... triste. Il avait perdu ce jour là la faculté de se mouvoir. Il n'était plus que pensées et regards.
Et je savais que ne tarderait le moment où il me demandera de soulager sa douleur.
Que pourrai-je alors faire sinon accepter ? J'avais été si égoiste, je ne pouvais à cet ultime instant lui refuser cela. Mais... Mais moi qui n'avais jamais eu de remords à donner la mort, pourquoi m'était-il source de tant de peine ?
Un étrange lien nous unissait, me ravissant autant que m'effrayant...

Bladr :

Rapport de métier :

Tu remportes 15 bois de sureau et 5 points de métier.

Conseils : rien à dire !

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Silence :

Rapport de métier :

Tu remportes 10 bois de sureau et 5 points de métier.

Conseils : rien à dire !

Je me relevais contemplant mes mains un peu plus calleuses, mes bras plus musclés, et ma hache plus émoussée. Le fait de couper les sureaux devenait une routine. J'avais appris que le bois de cerisier était un peu plus rentable, bien que plus dur à couper. Je ne me sentais pas vraiment prêt à attaquer les arbres de qualité supérieure, de peur de les abîmer. "La prochaine fois, peut-être". Comme d'habitude, j'allais retrouver mes "amis" les bûcherons. J'arrivais toujours à descendre plus d'arbres. Je me poussais à bout aujourd'hui, pour vérifier que j'étais bien capable de couper du cerisier. Les effets de ce massacre furent assez rapidement rabotés, et emmenés à Stellarae.

Rapport de métier :

Tu remportes 20 bois de sureau et 5 points de métier.

Conseils : rien à dire !

Je me posais dans la clairière. J'arrivais tard, mais il n'y avait strictement personne. Je me demandais pourquoi. Je m'avançais. J'entendis un bruit ténu. M'avançant lentement, je m'approchais. Le bruit amplifiait. C'était une clameur sourde. Un chant. Mélancolique. Plus je m'approchais plus je croyais enfin comprendre les mots. Entendant enfin, je compris les paroles: une chanson en honneur des morts. Je m'approchais, voyant un corps, dans un trou, simple, nu, sans cercueil. A coté, de nombreuses silhouettes. Des bûcherons. Je reconnaissais certains de ces hommes rudes. M'approchant plus encore, je vis enfin le visage, conservé dans la mort, égal à lui-même, de Budok. Ce bûcheron qui m'avait appris de si nombreuses choses à propos du bois, des arbres, de la vie en général. Je m'effondrais, sanglotant comme un petit enfant.

Simor :
Rapport de métier :

Tu remportes 5 bois de sureau et 5 points de métier.

Conseils : rien à dire !

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Bladr :
Rapport de métier :

Tu remportes 20 bois de sureau et 5 points de métier. Tu passes apprenti !

Conseils : rien à dire !

Wyrm soupirait.
Autant il adorait la neige et le ciel d'hiver -il n'y avait paysage plus propice à l'écriture- autant cela l'agaçait prodigieusement quand il s'agissait de travailler. Mais il ne pouvait faire son difficile. Son salaire avait été méchamment entamé à cause de son achat : sa nouvelle mandoline était de qualité et sculptée avec quelques unes de ses directives après tout. AH ! Il avait foutrement envie de se poser et de l'essayer.

Le bois craqua.
Cesse de faire ton enfant, ce n'est pas un jouet mais ton gagne pain. D'ici à ce que tu réussisses à en tirer quelque chose d'appréciable, tu devras contenter sa panse et ta libido par le bûcheronnage.
Il soupira.
Ah solitude...

La pensée de revenir dans les terres elfiques pour couper du bois n'avait vraiment pas enchanté le pirate. Il avait longuement pesé les arguments pour et contre, dans un débat assez vain, jusqu'à admettre que c'était la meilleure alternative. Il avait besoin d'argent, pour son propre équipement, mais aussi pour subvenir aux besoins de l'équipage. C'était les pillages qui, en tant normal, renflouaient assez les caisses et les bourses pour se charger de cela, mais les récoltes avaient été bien pauvres. Qui plus est, Loky n'aurait pas dit non à remplacer son attirail qui lui semblait tomber en ruine.
Il s'attendait à être morose, à regretter amèrement son océan chérit. Et pourtant...

Cela faisait si longtemps... Loky parcourait lentement le bosquet. Savourant avec un sourire presque idiot le moindre de ses pas. La forêt n'était pas comparable à la vie sur la mer, mais n'en était pas moins belle. Et il faut avouer que, après tant de temps passé un sol tanguant sans arrêt, un peu de changement n'était de refus. Le sol mousseux et un peu neigeux, même s'il était ancré à la terre, restait agréable à parcourir. Le léger crissement des bottes de Lokyem sur la neige accompagné de celui du cuir lui était particulièrement délicieux. L'air n'était pas saturé de sel et d'iode mais délicatement parfumé par le froid et l'humidité. C'était... à la fois fin, presque scrupuleux... Comme si quelqu'un avait placé chacun des éléments de la forêt avec une précision divine pour réaliser ce pur chef-d'oeuvre. C'était... très elfique, en somme.
Et si minutieux que Loky ne pouvait qu'apprécier.

Même quand il se mit à couper du bois - il ne fallait tout de même perdre de vue son objectif premier, le bruit de sa hache ne brisait pas la méticuleuse alchimie qui l'environnait. Il faut dire aussi qu'il la maniait avec bien plus de facilité qu'avant. Porter des amarres, tendre des cordes, grimper sur des mats, sautiller de partout toute la journée, tel était son quotidien. Alors ce n'était pas le maniement d'une pauvre hache qui allait lui faire peur.

C'était toujours agréable, de se rendre compte de ses progrès physiques. La plupart du temps, ce n'était que pour des choses triviales, une pirouette grotesque avec une pièce d'or, un lancer de fléchette un peu moins excentré... D'autres étaient bien plus impressionnantes, comme grimper l'échelle de corde jusqu'au mat de misaine à la seule force des bras. Là, c'était surtout une question d'aisance. Le manche de l'outil ne faisait pas souffrir ses mains calleuses, son bras ne semblait même pas se rendre compte de l'effort qu'il faisait. C'en était presque aérien, tellement c'était aisé.

Il avait eu peur, aussi, que les quelques réflexes qu'il avait acquis avait disparu. Au niveau de la précision ou de l'efficacité de son geste. C'était sans doute le cas, mais c'était si peu fatiguant qu'il pouvait se concentrer à loisir sur la marche à suivre.

Bien plus rapidement que ce qu'il l'aurait cru, il avait amassé une quantité de sureau telle qui ne pouvait les transporter qu'à grande peine. Finalement, il en laissa une partie sur le sol pour rentre son trajet plus plaisant. Cela n'importait peu, il reviendrait bien assez vite pour en avoir plus.

Wyrm :
Tu remportes 15 bois de sureau et 5 points de métier.

Conseils : rien à dire !

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Lokyem :
Tu remportes 15 bois de sureau et 5 points de métier, ainsi que 1 essence
sylvestre pour un bon RP !

Conseils : rien à dire !

Je soupirai, quelque peu fatiguée ces derniers temps par mes nouvelles activités. J'avais profité d'une escale afin de trouver un petit travail : mon salaire de matelot était très maigre, étant donné que je n'étais pas des plus utiles. Pas que la volonté me manquât, mais... que pouvais-je faire ? Quoiqu'il en soit, je me donnais deux mois afin d'en apprendre plus sur l'équipage. Peut-être qu'ainsi me ferai-je une place.

Le bois craqua sous mes assauts.
Mes bras étaient lourds... Papillonnant des yeux, je luttais pour rester éveillée.

Peut-être que la vie de pirate n'était pas faite pour moi. Mais je ne savais pourquoi, je me sentais... comme attirée. Par l'action, la camaraderie que je ne pouvais qu'observer de loin pour le moment. Puis l'air de la mer. Et quelques personnes aussi.
Je soufflai un nuage de vapeur dans la nuit froide. Depuis qu'Arwin était mort, j'avais tant de doutes.

RAPPORT DE RECOLTE

Silence : Tu remportes 10 bois de sureau et 5 points de métier.

Conseils : rien à dire !

L'hiver avait décidé de montrer sa toute puissance ce jour là. La neige était partout. Sur sol, bien entendu, mais surtout dans les airs. D'habitude, le couvert des arbres était suffisant pour calmer les ardeurs du vent. Mais là, la tempête était suffisante pour que toute la forêt soit victime de ce déversement de flocons. Lokyem en avait partout. Dans les yeux, dans le cou, il était même persuadé qu'une couche de neige s'était immiscée entre son corps et ses vêtements. Le froid ne le dérangeait pas tant que ça - après tout, il était censé pouvoir vivre dans la froideur de l'océan, mortelle pour toute autre race. Néanmoins, ne pas pouvoir voir à plus de trois mètres, voilà qui l'embêtait bien plus.

Tout était rendu plus difficile. Repérer un arbre adéquat, garder ses appuis en l'abattant... A deux reprises, le pauvre pirate faillit se rétamer dans la neige ! Mais bon... A la fin de la journée, il avait son bois correctement coupé, c'était l'essentiel.

HRP:

Pour la première fois, Lokyem fut frappé par la vieillesse des arbres qu'il allait victimiser. Il regardait d'un air un peu circonspect les plus gros, se disant qu'ils avaient peut-être connu le commencement des âges. Était-ce que les autres ressentaient quand ils le rencontrait ? Si seulement ces arbres pouvaient parler... Ils auraient tant à raconter, dénoncer, énumérer...
Le pirate se souvenait avec une légère nostalgie de sa rencontre avec Hypérion Chronus, le géant millénaire. Béni des dieux, créé par ces derniers...
Quelques elfes lui avaient parlé des esprits de la forêt, comme des consciences englobant tout les arbres. C'étaient de parfaits spectateurs, en quelque sorte.

Chose que Lokyem n'avait pas fait depuis une éternité, il se remit à jalouser ces êtres, certes peu vivaces mais pourtant bien vivants, qui étaient là dans la plus parfaite Harmonie. Les rêves d'Harmonie de l'Abyssal, il les avait abandonné depuis longtemps, ayant compris la vanité de ces derniers. Mais cela ne l'empêchait pas d'éprouver une pointe d'envie tenace en voyant ce qu'il avait rêvé réaliser. Néanmoins, enviait-il vraiment la vie des arbres ?

Ce que ça devait être chiant de ne pas pouvoir bouger...
Certes, ayant passé des siècles planté dans une cabane au bord de l'océan, le pirate n'était pas trop en droit de critiquer le sédentarisme des arbres. Il n'empêchait que ce rôle de pur spectateur ou d'acteur passif de l'harmonie, il pouvait s'en passer.
Peut-être était-ce pourquoi il ne pourrait jamais atteindre l'Harmonie parfaite ? Car sa volonté d'agir l'en empêchait ? S'il fallait choisir entre l'Harmonie et l'Action, la Perfection et le Choix, l'Appartenance ou l'Identité...

Presque rageusement, l'Abyssal commença à couper cette forêt qui l'emportait bien trop loin dans des débats philosophiques. Bordel, pourquoi se mettait-il soudainement à penser à ça ?
Sa rencontre avec Alrun, sans aucun doute. Tout ces souvenirs à peine embrumés par le temps... Ce moment de la vie où il essayait de rentrer dans l'Harmonie, coûte que coûte... Apprenant le chant, quelques instruments de musique... Et un peu n'importe quoi, comme claquer des doigts. C'en était presque amusant, avec le recul.
Lokyem se surprit à sourire en maniant sa hache. Peut-être qu'avec le temps il arriverait à maîtriser assez son outil pour arriver à l'utiliser aussi parfaitement qu'il claquerait des doigts.

C'était la deuxième fois que Laora s'aventurait dans ce bosquet. Il y a avait un peu plus de monde que la dernière fois et les brutes qui l'avait embêtée étaient toujours là. Il ne se rappelait certainement pas d'elle, bizarrement. Son apparence ne s'oubliait pourtant pas facilement mais la dernière fois, ils étaient si ivres qu'ils auraient pu oublier leur propre nom. Quoi qu'il en soit, Laora ignora leurs remarques déplacée et ramassa une hache avant de se lancer vers les arbustes. Elle avait une meilleure technique que la dernière fois et elle finit le travail plus rapidement. Et maintenant, elle savait même où emmener ces ressources.

Rapport de récolte :
Lokyem gagne 15 bois de sureau, 5 points de métier + 20 bois de sureau, 5 points de métier

Conseils pour le RP : Rien à redire !

Rapport de récolte :
Laora gagne 5 bois de sureau, 5 points de métier

Conseils pour le RP : Rien à redire !

Bon courage pour de nouveaux bûcheronnages et à la semaine prochaine !

Assez étrangement, parfois, quand Lokyem était sur la terre ferme, il essayait de se mouvoir comme s'il était sur son navire. Il était à l’affût du moindre changement dans la force ou la direction du vent. Il plaçait ses pas comme il placerait sa voile. Il s'efforçait à ne pas trop marcher face au vent, de marcher avec une fluidité qui n'était pas sans rappeler le glissement de la coque sur l'onde.
Même quand il coupait du bois, il cherchait à retrouver la monotonie des vagues dans la simplicité de son maniement de la hache.
Ce n'était rien, mais c'était suffisant pour laisser sur son visage le petit sourire idiot qu'il n'était capable de sortir qu'au large des côtes.

Rapport de récolte :

Lokyem gagne 20 bois de sureau et 5 points de métier. TU PASSES APPRENTI.

Gardien ...
En voila un métier qui ne manquait pas d'action, entre les entrainements, les patrouilles et les réunions et les défilés Komor n'avait pas le temps de s'ennuyer.
Il n'avait pas eu non plus le temps de s'adonner à ses activités habituelles, bien plus intéressantes quand même étant donné qu'on mettait de côté les contacts humains au profit de celui de la nature, bien moins contraignante pour un homme ayant passé sa vie isolé du monde.
C'est donc à grands coups de hache qu'il frappa sans relâche tous les arbres passant à sa portée.

C'était une siple habitude, finalement. Se lever le matin, à Endorial, parcourir la floppée de Kilomètres qui le séparait du bosquet de Sureau, trouver le bon arbre, le juger, longuement. Apprécier ses courbes, anticiper les problèmes qu'on rencontrera lors de la coupe. Puis couper. Abattre la hache. Un mouvement ample mais précis. Un mouvement devenu de plus en plus efficace au gré de la répétition. Un mouvement optimisé. Un mouvement qui ne fatiguait même plus l'Abyssal. Un mouvement très répétitif, très loin de la subtilité dont il fallait faire preuve lors d'un combat.

Et puis, à la fin, récupérer le fruit de son travail. Quelques bûches, à transporter péniblement, avec les muscles endoloris par la tâche.
Une habitude bien conne, ouais.

Du bois. Une ressource en quantité inépuisable dans la forêt enchantée des elfes.
Il ne savait pourquoi il en avait besoin. Le temps où il avait besoin d'un sceptre était révolu. Il utilisait désormais des bagues. De l'acier. Du métal. Une matière tellement plus puissante que du simple bois.
Il ressentait cependant le besoin d'en avoir. Peut-être n'était-ce que simple nostalgie par rapport à ses années précédentes, où, faible alors, il s'était escrimé à taillader le moindre arbustre dans le simple but de gagner sa vie.
Peut-être.
Il était tellement plus fort maintenant.
D'un mouvement de la main, une lame d'un rouge crystallin se dessina au bout de son bras. Sa magie était tellement plus forte. Plus noire. Plus rouge. Plus forte.
Les arbres tombèrent.

Rapport de récolte :
Lokyem gagne 20 bois de sureau, 5 points de métier

Conseils pour le RP : Rien à redire !

Rapport de récolte :
Komor gagne 20 bois de sureau, 5 points de métier

Conseils pour le RP : Rien à redire !

Rapport de récolte :
Excelsior gagne 20 bois de sureau, 5 points de métier + Passe apprenti

Conseils pour le RP : Rien à redire !

Bon courage pour de nouveaux bûcheronnages et à la semaine prochaine !

Au milieu du bois de sureaux, entre les arbres, Excelsior, debout, semblait méditer. Les yeux fermés, il tentait d'aiguiser ses compétences nouvellement acquises de magie corrompue afin de visualiser la vie, de pouvoir la sentir, la voir venir. Et toutes ses tentatives, depuis plusieurs heures, étaient un échec. Toutes.
De rage, il frappa un arbre, qui n'eut d'autre choix que de tomber. Les sureaux étaient bien trop fragiles.
A peine quelques minutes plus tard, un autre arbre, de rage, chuta près de son congénère. La colère d'Excelsior envers son échec ne se calmait pas. Et puisqu'il avait envie de se défouler...

Rapport de récolte :
Excelsior gagne 20 bois de sureau et 5 points de métier

Conseil pour le RP : Rien à dire !

Excelsior marchait, forme de mort entre les arbres, qui semblaient frissonner d'effroi sur son passage. Sa démarche était noble, mais lente et lourde. Pour la première fois depuis son nouveau réveil, il remarqua sa lenteur, ses mouvements ralentis, comme s'il se mouvait dans de l'eau.
Il ne comprit pas toute de suite que s'il pouvait se permettre cette comparaison avec son "lui" d'avant,  c'est que sa mémoire lui revenait. Cette pensée ne lui traversa l'esprit que plus tard. Beaucoup plus tard.
En attendant, il coupait du bois. Comme si ls mouvements amples lui permettaient de s'habituer à sa condition nouvelle. Le bois de sureau l'aiderait.
Peu, mais tout de même.