Qui c'est que t'es en vrai?
Pseudo : MattRouq
Âge : 18 ans
Classe/métier : Étudiant en information-communication
Hobbies/activités : Sport, Internet, Jeux Vidéos, Écriture, Anime... je fais dans l'original
Couleur préférée : Rouge et Noir (par contre je suis pas fan de Stendhal)
Opinion sur le forum : Super complet à tout point de vue, que ce soit en termes de races, classes, background...
Comment as-tu connu ce forum ? Il figure en bonne place dans la section partenaire de "De Sang et De Soie", forum RP dont je fais partie.
Oh je vois... et ton personnage ?
Nom : Saigo
Âge : 22 ans
Sexe : Homme
Race : Stryge Noir
Classe envisagée : Assassin ou Corrompu... J'hésite encore.
Ce qu'il aime : Le sang. Faire souffrir les autres. Donner la mort. Les postures stylées. Les supplications de ses victimes. Utiliser son pouvoir pour faire une apparition glaçante dans le dos de ses ennemis.
Ce qu'il n'aime pas : Les Stryges Blancs, et de manière générale tout ce qui ne possède pas une paire d'ailes noires. Parler. Le travail de groupe. La défaite. Les gens qui le prenne de haut. Les gens bavards. Les gens qui sont trop dans l'efficacité. Les gens.
Situation amoureuse : Célibataire. Des relations d'un soir de temps à autre.
Code du règlement :
Dragon farci à la farce - Validé par Dilon
{Facultatif} Un pouvoir particulier ? Bien que ses ailes ne lui permettent pas de voler longtemps, elles lui permettent de voler vite. Si vite que ceux qui le voient on l'impression qu'il s'est téléporté. Dans l'idée, c'est un dash.
Et du coup, tu ressembles à quoi?
Saigo est un homme, issu la race des Stryges Noirs. Plus petit que la moyenne, il mesure 1m90 et pèse 60 kg. Ses traits son assez fins, son visage fait encore assez jeune. Ses yeux, d'un rouge sang, son souvent cachés par de longues mèches de cheveux d'un noir de jais, surtout s'il baisse légèrement la tête (par exemple lorsqu'il toise ses victimes). Si sa musculature n'est pas excessivement développée, afin de ne pas trop peser sur ses ailes, il est loin d'être une brindille! Sa silhouette est finement sculptée, mais est surtout marquée par de nombreuses cicatrices, quelques-unes auto-infligées, d'autres résultant de combats passés. Parmi les plus notables, une entaille assez profonde, verticale, sépare ses deux pectoraux. De plus petites entailles parcourent sa cage thoraciques de part en part, et une dernière grosse marque est visible au niveau du ventre. Enfin, une marque de brûlure, circulaire, faisant approximativement cinq centimètres de diamètre, est visible au niveau de sa trachée.
Et... tu penses à quoi, là, maintenant?
Jeune recrue chez les Exécuteurs, Saigo ne vit que pour la mort. Ses passe-temps principaux sont la torture, le meurtre et la guerre. Loin d'être fébrile, il est transcendé par les combats qui se présentent à lui, et aime se délecter de la souffrance qu'il inflige, quitte à prendre son temps. Il a clairement des penchants sadiques.
De nature taciturne, il ne parle que lorsqu'il le juge nécessaire. Il ne fait confiance à personne. Lorsqu'il se bat, ses mouvements sont millimétrés, et l'aura qu'il dégage instigue la peur chez l'adversaire. Même s'il ne le montre pas, Saigo adore voir ses ennemis le craindre. Les personnes qui ne le craignent pas ou pire, qui le sous-estime, s'attirent immanquablement son courroux. Les colères de Saigo sont froides, mais impitoyables. Sans un mot, et avec une efficacité redoutable, il s’attellera à dieu sait quel dessein macabres, et se délectera de chaque cris, chaque halètement, chaque gouttes de sang versées par sa cible.
Saigo est très fier de sa race. Il n'a pas d'ami, mais il serait prêt à aider un confrère en détresse, tant que ce dernier ne l'ennuie pas trop par la suite. De plus, il pense que les autres races n'ont pas leurs place, même les Nagas, pourtant censés être alliés aux siens.
Hum... Je vois... Mais dis moi, c'est quoi ton histoire?
Saigo naquit il y a de cela 22 ans, quelque part dans la Tour Noire. Aucun de ses deux parents n'occupait une place majeure dans la société des Stryge Noirs. Pire, aucun d'eux n'avait de réelle affection pour ce nouveau né, appelé à se faire sa place seul. Dès son plus jeune âge, il se distinguait de ses camarades de par son extrême froideur. Bien que les Stryges Noirs ne soient pas très amicaux de manière générale, lui était encore un cran au-dessus. Demeurant toujours seul, au fond ou dans un coin de la Tour, observant fixement la société devant lui de ses yeux qui bien que d'un rouge sang, étaient plus froid encore que les glaces de la banquise.
L'enfance de Saigo n'a pas grand intérêt à être contée dans les détails. Le jeune homme passait le plus clair de son temps seul, à déambuler dans les bas étages de la Tour, observant avec dédain ses congénères et les représentants des autres races, venues s'aventurer dans le QG des siens. Ses besoins en nourriture étaient assurés par ses parents, bien que ceux-ci ne lui montraient toujours pas la moindre marque d'affection. Et à chaque jour qui passait, les regards du jeune solitaire se faisaient de plus en plus insistant, dans la direction des cachots. Il le savait, les sous-sols de la Tour étaient le domaine des Exécuteurs. Un groupe d'homme et de femmes sans peur, sans morale, impitoyable au combat. Rien que mentionner cette caste du système des Stryges inspirait la crainte dans tous les esprits. Mais étrangement, lorsque Saigo en parlait ou en entendait parler, ce n'était pas de la peur qu'il ressentait, mais plutôt une forme d'exaltation. Il se sentait attiré par ces êtres cruels. Le jour fatidique arriva peu après ses six ans, alors que ses ailes, apparues un an plus tôt, s'étaient solidifiées. Le garçon poussa la porte, et descendit dans les cachots. Ce qu'il y vit le cloua sur place. Devant ses yeux écarquillés, de nombreux Stryges s'adonnaient à un entraînement des plus impressionnant. Au loin, des cris atroces résonnaient dans les allées sombre du sous-sol. Des cris de douleur extrême, et même le pire des fous n'aurait su imaginer ce qui se tramait. Avançant un peu plus, s'imprégnant de l'atmosphère des lieux, Saigo croisa soudainement la route d'un homme. Un adulte, ruisselant de sueur, les armes à la main, des cicatrices sur le visage. Ce dernier l'interpella:
Gamin! Ce n'est pas un endroit pour toi, remonte tout de suite. Le ton de l'inconnu était dur, sans appel. Dans un premier temps pourtant, Saigo ne bougea pas. Demeurant muet, tel qu'il en avait l'habitude. Il fixa son interlocuteur avec un regard empli d'admiration, et un large sourire. Ce n'était pas un sourire innocent, enfantin, tel qu'on aurait pu l'attendre de la part d'un enfant de six ans. Non, il s'agissait plutôt d'un rictus mauvais, alors que plus loin, les cris de douleurs redoublaient d'intensité. Saigo aimait ce qu'il voyait, ce qu'il entendait. Cependant, il s'exécuta, tournant les talons et regagnant la surface d'un pas léger.
Cette nouvelle découverte avait changé le jeune garçon. Ses visites sur le territoire des Exécuteurs s'étaient répétées au fil du temps, jusqu'à devenir quotidienne quelques années plus tard. Le temps avait passé, les parents de Saigo avaient finis par définitivement le laisser seul, arrivé à l'âge de quinze ans. Face à la nécessité de se nourrir lui-même, le Stryge avait découvert un nouveau lieu: l'extérieur. Chassant maladroitement le petit gibier, il réussissait tant bien que mal à survivre. Sans le sou, sans équipements, ses escapades aux abords du lac Fresha ressemblaient parfois à des opérations suicides. Hiver comme été, le jeune Saigo se déplaçait torse nu, un pantalon de qualité médiocre recouvrant ses membres inférieurs, des ustensiles de chasse rudimentaires dans les mains. Plusieurs fois, alors qu'il s'attelait à récupérer une maigre pitance, il avait été attaqué par des bêtes bien plus dangereuses. C'est à cette époque que le stryge apprit à faire usage de ses ailes. Les siennes semblaient plus solides que celles des autres, et à force d'entraînement, qu'il soit volontaire ou forcé par un cas de force majeure, les membranes plumées avaient atteint un niveau de puissance rare. Saigo gagnait en force, en endurance, tant et si bien que ses ailes lui permettait de parcourir une demi-douzaine de mètre en moins d'une seconde. Plus il grandissait, et plus il parvenait à répéter l'opération consécutivement. Âgé de seize ans, il était devenu capable d'utiliser cette capacité spéciale trois fois de suite, bondissant avec agilité avant de fendre l'air d'un puissant coup d'aile. Cette possibilité de parcourir près de vingt mètre en moins de deux secondes lui avait plusieurs fois sauvé la vie, même si ses rencontres avec diverses formes de vie lui avait donné bon nombre de cicatrices. Cicatrices qui demeuraient en toute circonstances visibles à la face du monde, puisque Saigo ne portait pas de haut, le dernier qu'il avait eu étant devenu trop petit, en plus d'avoir souffert du poids des ans et des coups de griffes. Sans argent pour en racheter, le jeune homme s'était résolu à faire sans.
Lorsqu'il n'était pas dehors à risquer sa vie pour un morceau de viande ou quelque baies, Saigo vivait dans les sous-sols de la Tour Noire. Il avait officieusement intégré les Exécuteurs, et s'entraînait en leur compagnie. La dureté de leurs sessions, combiné à leurs cruauté et leur noirceur légendaire, en avait déjà rebuté plus d'un, mais pas lui. En grandissant, le Stryge solitaire avait développé une certaine aura de froideur, qui se faisait ressentir lorsqu'il remontait à la surface. Désormais, les autres stryges l'évitait, détournait le regard, lui tournait le dos. Il s'en accommodait, n'étant de toute manière pas très porté sur les relations humaines. Chez les Exécuteurs, il pouvait être lui-même, et se former à l'art de la guerre. Il aimait beaucoup faire crier ses adversaires, pour certains bien plus âgés que lui. Sûrement un vestige des cris qu'il avait entendu lors de sa première incursion dans les cachots. Voir le sang couler le rendait également heureux, même lorsqu'il s'agissait du sien. Sa vie passée à survivre seul l'avait rendu assez tolérant à la douleur. Il adorait combattre, qu'importe les circonstances. Pour lui, un duel équilibré ou un combat gagné d'avance, aucune importance. Les premiers excitaient sa fibre guerrière, et une certaine avidité d'actions épiques, tandis que les seconds faisaient ressortir son côté sadique, et sa volonté d'infliger la douleur.
En revanche, une fois remonté au rez-de-chaussée, Saigo redevenait impassible, fixant froidement quiconque osait croiser son regard. Demeurant souvent immobile, reclus dans un coin sombre, le stryge solitaire observait calmement les aller et venues de tous. Il aurait pu se mêler à la foule, et ce depuis longtemps. Il aurait pu se faire des amis, et qui sait, peut-être aurait-il eu la chance de croiser quelqu'un qui l'aurait aidé, l'empêchant ainsi de vivre cette vie de danger et de précarité. Mais il se sentait mieux seul. D'une, il n'avait aucun regret concernant ce que sa vie avait été jusqu'alors. Pour dire, il en était presque à remercier ses parents d'avoir eu si peu d'attention à son égard. De deux, il détestait parler, et ce depuis toujours. Son caractère indépendant l'avait également poussé à se détacher des autres. De trois, se mêler à la société aurait signifié accepter la compagnie de Nagas ou d'Abyssaux. Du peu d'éducation que Saigo avait reçu, il avait retenu que les siens étaient en paix avec ces deux peuples. Mais cela ne signifiait pas qu'ils étaient amis. Le stryge solitaire ne voyait pas l'intérêt de ces deux races. Après tout, les siens, les Stryges Noirs, étaient les plus puissant êtres de cette terre, pourquoi auraient-ils besoin de ces deux espèces à l'utilité variable. Tel était le fond de sa pensée: élitiste. Saigo était (et est toujours) très fier d'être un Stryge Noir, qu'importe ce qu'on pouvait dire sur eux à l'extérieur de la Tour Noire. Sa vie chez les Exécuteurs lui avait aussi enseigné, à la dure, la loi de la jungle, à laquelle il avait désormais complètement adhéré. Et dans ce monde où seul les plus forts survive, il ne voyait pas l'intérêt des autres peuples. Si ça n'avait tenu qu'à lui, il aurait tenté de les éradiquer. Mais il y avait sûrement autre chose, une raison plus grande. La volonté du Dragon Blanc peut-être?
Aujourd'hui âgé de 22 ans, Saigo est désormais un membre à part entière des Exécuteurs. Son point de vue élitiste n'a pas changé, et il ne parle toujours que très peu. Ses compétences guerrières se sont encore améliorées, de même que son usage de ses ailes. Ainsi, il manie la faux avec aisance, et est capable de répéter ses coups d'ailes rapides cinq fois de suite, portant ainsi la distance potentielle qu'il peut parcourir à trente mètre en à peine deux secondes. Désormais homme, il peut entreprendre la découverte du monde avec confiance. Ce que le destin lui réserve, il n'en a cure, mais ce qui est sûr, c'est qu'il n'a pas beaucoup de bonnes intentions.
Mais... A-t-il un rêve?
Saigo n'a pas de but ultime dans la vie. Toutefois, à son entrée chez les Exécuteurs, et même avant cela, il s'est fixé quelques objectifs. Le premier est d'obtenir la possibilité de monter les étages de la Tour Noire, et pourquoi pas rencontrer la Matriarche Noire, dont on dit qu'elle est d'une habileté sans égal au maniement de la faux.
De plus, Saigo se révèle être assez élitiste. Combinez cela avec son sadisme, et vous obtenez une volonté d'éradiquer toutes formes de vie autres que la sienne. Toutefois, le jeune homme à conscience de l'ampleur de ce souhait, et parvient à se contenir... pour l'instant.