Il me faut une taverne, un endroit où dormir et manger, en plus de cela il faut que je trouve de l'eau pour mon hydro-cyno, le pauvre n'a pas vu d'eau depuis longtemps.

La première que je vois fera l'affaire, je ne demande pas un palace, juste un lit et un plat.

Au bout d'un moment j'arrivais enfin devant une taverne, mon hydro-cyno me regarda comme pour dire

"aller, on va manger et boire un peut là"

Quelques instants plus tard j'étais assis à une table a déguster un pichet de stélaroise et à manger un bon plat, il y a pas à dire ça fait du bien, même pour un guérisseur qui se contente de peu.

Quand a Ulric il était à mes pieds, il avait lui aussi bu et mangé.

Tout se passait bien pour le moment, par la suite il faudrait partir de la taverne pour aller à la bibliothèque, cette fameuse bibliothèque qui est tant et tant réputé, peut-être que je pourrais apprendre de nouveaux sorts de soin.

Assis à une table un peu à l'écart, Sargas lisait le dernier Phénix Enchaîné. Se tenir au courant est important. Surtout lorsqu'on voyage beaucoup.
Cela faisait un petit bout de temps que l'armure ambulante n'était pas revenu à Stellaraë. Normalement il y passait une à deux fois par mois, mais cette fois ci, il s'était absenté presque deux mois. Il allait encore se prendre des remarques soutenues par le général de la Garde Royal, mais ce dernier savait bien, que Sargas n'était pas comme les autres. C'était plus pour la forme que le général faisait ça, histoire que les autres recrues n'y voient pas du favoritisme. Et c'était loin d'être ça, ce n'était que de la peur. La peur de voir ce géant de métal, cet ancien chef de guerre se rebeller et mettre à sac le QG.

Mais pour l'instant, Sargas n'aspirait qu'à un verre de cidre et une soupe chaude. Il posa son journal et se leva pour commander son repas au tavernier. La salle n'était pas très remplie. Il y avait quelques personnes lambda, quelques aventuriers en pause, des travailleurs, un homme avec une étrange créature et quelques poivrots appuyés sur le comptoir.

- Une soupe, du pain et un verre de cidre.

Pour une fois que tout se passait bien, Sargas était même surpris de ne pas s'être encore fait attaqué ou de voir un crime depuis son arrivé à Stellaraë..

Après avoir mangé son repas chaud et s'être reposé les pieds? Clyde examina de plus près la taverne, il avait voyagé dans tout le pays et avait vu pas mal d'endroit dans le genre, certaines étaient de vrais coupe-gorges, d'autres des tavernes a poivrot, mais celle-la n'ait rien a envier aux autres, elle était plutôt calme, peut être est-ce à cause du fait qu'elle soit dans une capitale, ou bien... à cause de l'immense armure ambulante qui venait de traverser la pièce.

Clyde écarquilla les yeux en voyant l'homme passer devant lui.

Il regarda son chien en souriant:
"Avec ce gabarit on ne doit pas souvent s'attaquer à lui" dit-il en tapotant la tête de son animal "Aller viens, on va à la bibliothèque"

A ces mots l'animal se mit sur ses quatre pattes et le suivi.

Il s'avança vers le tavernier et lui demanda vers quelle direction aller pour atteindre le bâtiment, posa quelques pièces d'or et le remercia:

"Ce repas était très bon, que la chance soit avec vous et que les puissances veillent sur vous"

De ce pas je me retournais et partais en direction de la porte, mais arriver en face de celle-ci je m'aperçus qu'Ulfric ne me suivait pas, il était resté a coté de l'homme en armure a le renifler, surement une odeur restée sur le fer de l'armure..

Je l'avais dresser à reconnaitre l'odeur du sang pour être plus réactif sur les champs de bataille, mais l'inconvénient était qu'il reniflait maintenant tout ce qui sentait le sang ou les maladies.

Quoi qu'il en soit j'espérait juste que l'homme n'allait pas se vexer, je rappelais vite l'animal et m'excusa pour cet incident:

"Désoler, il a du renifler une odeur, il sent quand les gens sont blessés, ou le sang"

Tout en attendant son plat, Sargas sentit quelque chose toucher sa jambe. En regardant celui qui était responsable de ça, il vit la créature qu'il avait vu auparavant. Un genre de chien aux teintes bleutées avec quelques écailles et une collerette autour de la tête. Ce dernier était en train de renifler l'armure, ou peut être ce qui se trouvait en dessous.

"Désolé, il a du renifler une odeur, il sent quand les gens sont blessés, ou le sang"

- Ce n'est pas grave. J'ai l'habitude d'attirer l'attention.

A ce moment là, quelqu'un d’encapuchonné entra dans la taverne, Arbalète légère à la main. A la vue de la grosse armure, il visa et tira un carreau. Sargas se prit le projectile dans entre deux plaque d'armure, au niveau du genou, ce qui l'obligea à le poser à terre. L'assassin sortit alors une dague, et fonça vers le protecteur. Il planta sa dague juste sous le casque, le lame trancha la chair juste à côté de la clavicule.

Sargas ne se découragea pas et prit l'assassin par la gorge pendant qu'il était encore à porté, et le plaqua violemment contre le sol. L'impact fut si brutal que tous les verres de la salle rebondirent sur les tables. Une fois l'homme à terre, en manque de souffle, Le protecteur enchaîna avec un terrible coup de poing dans la trachée de l'homme, coupant sa respiration et le tuant presque sur le coup.

Une fois débarrassé de son assassin, Sargas s'adossa contre le comptoir et enleva le carreau et la dague qui étaient encore planté dans son corps.

- Vous n'êtes pas blessé toi et ton chien ?