Qui c'est que t'es en vrai?
Pseudo : Groubar
Âge : 25 ans
Classe/métier : A nouveau chercheur d'emplois depuis 3 jours.
Hobbies/activités : J'aime bien les jeu de rôle sur table, ou je prends souvent le rôle de MJ.
Couleur préférée : Vert
Opinion sur le forum : Graphiquement beau, j'ai hâte de la découvrir plus en profondeur.
Comment as-tu connu ce forum ? Google
Oh je vois... et ton personnage ?
Nom : Timofey
Âge : 218 ans
Sexe : Masculin
Race : Abyssal de la muse.
Classe envisagée : Rôdeur rien de certain.
Ce qu'il aime : L'ordre, la musique, qu'on le félicite pour son travail.
Ce qu'il n'aime pas : La violence.
Situation amoureuse : Célibataire
Code du règlement :
Envides rouges Powaaaaa (validé par Dilon)
{Facultatif} Un pouvoir particulier ? Non, ce crétin la est même pas au courant de son don de télépathie.
Et du coup, tu ressembles à quoi?
Si ce n'est l’extrême blancheur de sa peau et sa taille avoisinant les deux mètres, on pourrai facilement le prendre pour un jeune humain. Comme tout abyssal de la muse ses yeux sont noir comme les abysses et il a les cheveux noirs. De part son habillement et sa gestuelle stricts, il reflète sa fonction de majordome. Généralement souriant, il inspire plutôt la sympathie et en aucun cas la crainte. Il cache des main légèrement écailleuses sous des gant blancs qui vont bien à sa fonction. D'une carrure plutôt légère pour un abyssal, voir efféminé, il n'a pas la physique d'un guerrier.
Et... tu penses à quoi, là, maintenant?
Il as toujours servit, il ne vit que pour cela. Et la satisfaction de son maître et sa principale préoccupation. Bien qu'il soit loin d'être idiot, il se sent une du sans personne à servir et n'aime pas porter la responsabilités de son libre arbitre. D'une politesse irréprochable il tache en général de toujours éviter les ennuis et la violence. Cela ne le rend pas hypocrite, il parle peu mais est toujours franc si on lui demande son avis. Il sais jouer de la harpe et est très éduqué. Il attache une grande importance à ne pas décevoir les personnes qui lui font confiance.
Hum... Je vois... Mais dis moi, c'est quoi ton histoire?
Hans Beling, pécheur de son état venait de faire une prise étrange, un grosse gaffe se disait t-il sur le moment. Dans le filet en compagnie de trois malheureux poissons un jeune garçon sanglotait.
-Ne me faite pas mal monsieur, je suis perdu.Le pêcheur regardait sa prise hébété, un peu effrayé lui même. Il se trouvait là un être de l'apparence d'un garçonnet de quatre ans, très maigre, aux cheveux longs, noir et salles et surtout à la peau très blanche. Hans qui n'avait jamais vu un abyssal de sa vie mit un moment à se rendre compte que sa prise n'était pas humaine. Il savait par contre que garçon avait dérivé bien loin de chez lui. Bien loin de se presser pour le libérer, Hans prit son temps pour réfléchir et se dit qu'une prise de cette rareté pourrait bien se vendre. Ainsi fut-il confié à un marchand d'esclave, qui lui coupa les cheveux, le nourris asse convenablement pour qu'il ne paraisse plus mourant et lui appris à jouer de la harpe afin qu'il gagne en valeur. Les abyssaux était des musiciens, un esclave musicien se vendrai mieux.
Une année passa, l'enfant oublia ses parents, il oublia ses origine, trop jeune pour s'en souvenir. Il ne lui restait plus que sa harpe, sur laquelle il jouait tout de fois les berceuse de sa mère sans savoir d’où elle venait et son éducation d’esclave : fait tout ce qu'on te demande, dit « oui maître », ne regarde pas les gens dans les yeux et tu seras nourris. On lui donna même un nouveau nom : Timofey.
Il fut vendu une petite fortune, à la richissime famille Edson. Une famille d'humain qui venait d'avoir leur premier enfant. Il fut chargé de jouer des berceuses au poupon, ainsi que d'accomplir diverses tâches ménagères. Comme il était docile, il fut de moins en moins surveillé, on lui confia de plus en plus de responsabilités. On lui appris à lire et à compter, afin de pouvoir l'envoyer faire des couses. Il faisait presque tout et surtout s'occuper de l'enfant, Nikolay Edson. Seule la cuisine restait du domaine de Gordon, le maître coq attitré de la famille. Les années passèrent, son jeune maître, devenus adulte pris son indépendance et eue la faveur d’emmener Timofey comme majordome. Il devient égalment le comptable du jeune homme qui lui faisait entièrement confiance. Timofey gerrait l'agent de son maître prêtant son argent a fort intérêts pour faire fructifier sa fortune.
Comme il ne connus jamais ni soucis d'argent, ni l'effort du travail Nikolay devint un excentrique, cet homme ayant au moins la décence d'être heureux. Timofey s'était souvent demandé comment il aurai gérer son argent et plus tard son héritage sans lui. Les années passèrent encore et ne marquèrent pas Timofey alors que son maître victime des injustices de la nature prenait de l'age.
Sa véritable aventure commença par une journée de travail ordinaire, où comme d'habitude Timofey suppliait son maître d'être raisonnable sur ses dépenses impulsives, son métier de comptable aurai plutôt consisté savoir lui dire "non", mais il devait trouver une solution pour assouvir ses frasques sans trop de dégâts.
-Monsieur je vous assure qu'il n'est pas raisonnable de vouloir acheter cette résidence secondaire nous sommes dans le rouge, laissez-moi le temps de revendre votre petit manoir au nord par exemple vous n'y êtes jamais allé depuis l'acquisition.
-Mon bon Timofey j'aurai voulu pouvoir y aller au plus vite, c'est à côté des sources thermales mes os commencent à se faire vieux tu sais ? Trouve moi une solution, ce sera un achat rentabilisé. Le temps de revendre autre-chose l'affaire me sera passée sous le nez, puis je comptais en faire cadeau de ce manoir. Je compte sur toi.Il lui demandait l'impossible, encore... Mais comment ne pas se démener pour son maître qui avait fois en lui ? Un peu plus tard dans l'après midi, Timofey se présenta avec une solution et en poussant sur une petite table surmontée service à thé. Monsieur Edson ne pensait pas à se faire un thé lui-même où à en demander un, mais il appréciait toujours un thé à cette heure. Le vieil homme l'accueillit avec un air d'enfant jovial.
-Mon bon Timofey ? Tu m'as trouvé une solution ? J'espère que tu as fait du thé pour deux! Assieds toi et dis moi donc.En servant le thé puis en s'installant lui-même comme demandé par son maître le comptable expliqua:
-Et bien il y a une de vos débitrices, Natalia Trukev, qui vous doit une très forte somme. Et qui aurait dû vous rembourser depuis longtemps. Elle n'a pas répondu à mes relances et je pourrais lui envoyer les huissiers mais...Il s’interrompit pour prendre une gorgée de thé, son maître, joueur, aimait ce genre de petit suspens aussi Timofey jouait d'effets de scène avec lui.
-Mais si je peux négocier en personne, pour qu'elle nous paye à l'amiable nous aurons l'argent bien plus vite, j'ai enquêté, elle a encore beaucoup de richesses et un bon train de vie.
-J'aurai ma résidence pour le mois prochain ?
-Je ferai au plus vite, mais je dois faire un voyage relativement long, en Perracie. Mademoiselle Trukev vit pratiquement recluse.
-Ho je vais devoir me passer de mon serviteur préféré durant ton voyage.
Il n'était plus esclave désormais son maître ayant décidé de lui donner un salaire. Mais c'était surtout la distinction « préféré » qui lui faisait plaisir.
-Je laisserai des consignes aux domestiques, à part les mélodies du soir et du réveil, vous ne remarquerez même pas mon absence.Le voyage allé fut long et il lui fallut le finir à pied. Il trouva le petit manoir qu'il cherchait, ce dernier tombait littéralement en ruine. Tous ses sens disaient à Timofey de faire demi-tour, tous sauf son sens du devoir. Saisissant l'anneau métallique pour frapper à la porte d'entré, il constata que même ce dernier était rouillé. Il frappa une première fois. Attendit, un peu, frappa encore, puis en l'absence de réponse appela, criant pour couvrir de cris de rage du vent mordant.
-Mademoiselle Trukev !Réponse immédiate de l'autre côté de la porte, une voix de femme, sur un ton pincé:
-Qui la demande ?
-Je suis Timofey, je viens au sujet de votre dette envers Monsieur Edson.
-Vous êtes huissier?
-Non, je suis son comptable, j'aurai préféré pour mon maître un arrangement à l'amiable.Dans un terrible grincement la porte s'ouvrit, elle ne recelait aucun mécanisme et la jeune demoiselle qui se tenait là ne semblait pas avoir fait d'effort. Beaucoup plus jeune en apparence que ce à quoi Tim s'attendait, il croyait encore qu'il avait affaire à une humaine. Le comptable ne se fit pas prier pour faire un pas en avant et être enfin à l'abri du vent. A l’intérieur, l'endroit était poussiéreux et mal éclairé. Elle huma l'air et sembla deviner à l'odeur.
-Vous n'êtes pas humain... Est-ce courant pour un comptable mortel de faire toute cette distance à pied? J’espère au moins qu'il vous paie une fortune!
-Bien... Je fais un peu de zèle mais pour lui je tiens a trouver un arrangement.Éclat de rire aigus et cristallin de la "jeune femme" auquel répondait le regard désappointé de l’abyssal encore en train de se frictionner. Tachant de retrouver son sérieux, elle reprit ma parole.
-Je ne sais pas ce qu'il y a de plus drôle entre ton dévouement stupide et le fait que tu ne comprennes rien du tout à ta situation. Que les choses soient claires, tu n'es pas mon créancier, mortel, tu es un repas en sursit. Enfin je n'ai jamais gouté ton espèce.Elle dévoila des crocs, avant même qu'il ait le temps de se remémorer ce qu'il savait sur les vampires, le comptable était tenue par la gorge, par une poigne d'airain glaciale et satinée, implacable et délicate.
-Ton dévouement me touche, mortel, c'est pourquoi je ne te tue pas sur-le-champ, tu vas faire les démarches immédiatement, pour que des huissiers viennent réclamer la dette, ça m'évitera d'avoir à chasser, je suis las. Tant que tu me seras utile et que je n'en déciderai pas autrement tu vivras.Elle relâcha son emprise.
Haletant, il n'exprima qu'une seule protestation :
-Mr Edson sera inquiet...
-Je lui enverrai un faire part de décès, tâches de le faire mentir en restant en vie. Si ça peut te motiver dis toi que tu prolonges aussi sa vie en étant venue à sa place.Ainsi fut fait. Quelques missives bien tournée, des huissiers en uniformes livrée à domicile. Natalia aimait les hommes forts d'environ 25 ans, propres sur eux. Timotey n'avait qu'à conduire les invités dans le salon, elle s'entretenait seule avec son repas, parfois elle jouait à séduire ses proies avant. Car il ne s'arrêta pas aux huissiers, un vendeur de tapis artisanaux est convoqué pour discuter affaire avec la riche femme, puis quelques missives pour des acheteurs de pièces rares. L'homme qui a enfin pus repartir avec n'était pas au goût de Natalia, dommage ce n'est pas lui qui proposa le meilleur prix pour la collection. Il débordait d'imagination pour éviter à sa maîtresse de chasser lorsqu'elle n'a pas envie. La réputation de richesse aidait à faire venir toute sorte de "clients" et leurs escortes. Parfois avec d'autres richesses... Si d'aventure un curieux enquêtait sur des disparitions, il le convoquait ayant des informations à lui donner, un curieux en moins, un sursis en plus.
Les missives n'occupaient que très peu de son temps, et elle n'avait que faire de la musique. Très vite il redonna au manoir un nouvel éclat. Il se sentit à nouveau indispensable. Cruelle, Natalia jouait parfois à lui faire peur ou à lui a lui donner foule d'ordres stupides ou qu'elle pensait impossibles. Jamais il ne perdit patience ni ne fut pris en défaut. De serviteur, il était redevenus esclave et portant il ne pouvait imaginer vivre autrement. Ce nouveau « bonheur » dura près de 150 ans.
Un jour, en plein milieu de la journée, un Lycan défonça la porte d'un coup de marteau. Et se rua vers celle qui était responsable de tant de mort. Il était payé pour ça, sans doute par des familles des victimes ayant enquêtées. Lorsque Timofey accouru, un combat qui le dépassait était à son paroxysme, les deux adversaires blessés se faisaient face, d'une mains le lycan au marteau couvrait une plaie béante au ventre, retenant ses tripes. En face Natalia bien consciente que son adversaire pouvait la terrasser d'un coup gardait ses distances et tentait de ne pas laisser d'ouverture espérant que son adversaire se vide de son sang.
Le chasseur jeta une poudre blanche sur le sol et y lança un silex. Le phosphore s’embrasa en un grand flash. Natalia hurla de douleur, aveuglée, puis un grand choc faisant trembler les murs clôtura magistralement le combat. Lorsque Timofey y vit à nouveau, Natalia n'était plus, son assaillant lui tentait de reprendre son souffle assis à côté de son marteau. Il ne l’aperçut qu'à ce moment là.
-Qui es-tu ?
-Un simple esclave Monsieur.Le lycan paru soulagé.
-Et bien tu es libre... J'aurai bien besoin d'aide.-Oui, bien-sur. Je vais regarder cette plaie...
Timofey alla chercher une bouteille d’absinthe.
-Allongez vous, ça va piquer.Le Lycan s'exécuta en précisant à Timofey qu'il y avait des bandage sans ses affaires.
Timofey s'agenouilla, près du blessé, lui pria de retirer sa main, et rapidement cassa la bouteille au sol et enfonça le tesson dans la plaie. Pour répondre à l’incompréhension du Lycan qui s’éteignait il lui dit dans un sanglot de rage:
-Je n'ai jamais voulut être libre. Mais... A-t-il un rêve?
Pour l'instant trouver un autre maitre et le combler. Je sais ce n'est pas ambitieux.