Salutations !

Si vous lisez ceci, c'est que vous voulez faire parti des Régulateurs. Pour cela, j'aimerais bien un petit RP de 15 lignes, à la suite de ce post, histoire de marquer le coup. (Genre décrire le vieux fort, expliquez la lettre que vous avez reçu, vos sentiments, etc)

Une fois le RP fait, vous serez considéré comme "prêt" à boire la Zahn Dunkel. Cette potion réduira de 50% votre vie sur la totalité de votre prochain RP. (Mettez "Sous l'effet de la Zahn Dunkel : -50% de vie sur le RP : BLALBALBA[PW ONCHE]" dans votre signature, pour ne pas que le Juge l'oublie. (vous pouvez aussi faire un RP sans combat, ça compte aussi, mais il faut qu'il fasse au moins une page.)

Une fois votre RP fini, envoyez moi un MP pour que je vous donne votre récompense, et votre marque d'affiliation aux Régulateurs !

Bon courage !

(si vous avez besoin de moi comme PNJ, envoyez moi un MP de votre RP, je verrais si le dialogue ou les actes me conviennent ^.^)

Cela faisait quelques jours que Sargas marchait, et il n'avais rien vu de particulier. Quelques animaux, des marchands, des voyageurs.. Rien de bien intéressant. La vie suivait son cours. Mais s'il y a bien quelque chose qu'il n'attendait pas, c'était de trouver ce vieux fort abandonné non loin de la ville d'Ishtar.

La bâtisse ressemblait à une vieille cargaison abandonnée. Peut être une caserne de l'époque ou Ishtar avait encore une armée ? Malgré tout, Sargas était curieux et décida d'avancer prudemment.

Pour quelque chose d'abandonné, le fort semblait bien utilisé, même de nos jours. Des traces de pas étaient visibles près de la porte d'entrée et certaines fissures dans les murs avait été colmatées. Et vu qu'aucune herbe ne pousse sur le fort, des gens doivent s'en occuper assez souvent. Sargas s'avança et frappa à la porte.

Aucune réponse.

Le protecteur décida alors de pousser la porte et tomba sur un hall d'entrée éclairé avec des torches et des bougies. Même si le manque de vie se faisait sentir, c'était une pièce chaleureuse et bien décoré. Des peaux de bêtes, des tapis, des présentoirs d'armes.. C'était presque aussi bien présenté que les salles d'entrainement de la Garde Royale. De plus en plus curieux, Sargas continua sa visite. Il ouvra alors une autre porte du hall et tomba alors sur une pièce plus petite. Ce n'était qu'un simple bureau, avec une table, un encrier, des plumes, de la paperasse et..

Sans même s'en rendre compte, Sargas avait les yeux rivés sur un bureau occupé par un homme en toge.

- Bonjour !

Sargas, décontenancé, salua a son tour.

- Euh, Bonjour.. Que.. Quel est cet endroit ?

- Vous êtes chez les Régulateurs mon cher ami !

L'homme en toge semblait presque sympathique, malgré ses potions et ses dents trop longues et pointues.

- Nous sommes des tueurs de monstres, d'abominations. Enfin nous sommes que deux pour l'instant. Mais j'ai envoyé des lettres aux personnes qui font parler d'elles.

- Des tueurs de monstres..

Sargas venait d'être assez violemment emballé par cette idée. Lui qui rêvait de rendre ce monde plus propre..

- Comment en faire partie ?

L'homme en toge jeta une potion en direction du protecteur, qui l'attrapa au vol.

- Boit ça, et tu auras une marque qui prouve que tu es prêt à nous rejoindre.

Le protecteur, bravant la peur, engloutit le contenu de la potion. Elle avait bon gout, mais après quelques secondes, se sentait étrangement faible, comme s'il avait perdu la moitié de sa force vitale.

- Je sais, c'est désagréable. Mais au moins tu ne t'es pas évanoui ! Ton corps réagit bien, donc le processus se fera assez vite. Mais reviens dans une petite semaine l'ami. Mon nom est Dragnizzo.

Avant même que Sargas réagisse, il se rendit compte qu'il était dehors, devant les portes du fort.

Ese se demandait si elle avait fait le bon choix au final.

Elle contemplait depuis près d'une heure la haute bâtisse de pierre à la grandeur passée. Derrière l'impression d'antiquité qui se dégageait du fort, on devinait par divers détails qu'autrefois, il s'agissait d'un lieu prestigieux ou du moins, très fréquenté. Les moulures discrètes ornant les quelques fenêtres, les vestiges de statues ci et là, la diversité des plantes… Tout cela trahissait un souci de beauté. Mais aujourd’hui, la mousse était venue verdir la pierre tandis que le vent et la pluie l’avaient rongée. Et pourtant, on devinait par l’absence de poussière sur les fenêtres et l’herbe coupée que le fort était encore occupé.

La lycan soupira. Qu’elle eût fait le bon choix ou non, elle ne pouvait plus reculer. Elle sentait encore son ventre se tordre de façon peu plaisante en son sein…

Elle avait été conviée au fort il y a de cela un mois : mais fort de ses occupations avec la Garde Zéphyr, elle n’avait pu honorer l’invitation que ce jour. Elle avait profité d’un congé à la suite d’une expédition pour reprendre un peu son commerce et se rendre à Isthar. Après tout, la ville côtière offrait une clientèle agréable et à la recherche d’exotisme. De ce fait, il n’était guère mal aisé de faire de bons chiffres d’affaire –pour peu que l’on sache se distinguer de la foule de marchands.
Elle était donc venue avec son attirail d’herboriste, soit un chariot rempli de plantes diverses et variées. Comme elle arrivait de la capitale elfique, la plupart de ses produits les plus intéressants étaient des herbes magiques, choisis sur les bons conseils de son ancien maitre.

Ainsi, entre deux ventes, elle s’était éclipsée en direction du fort mystérieux. Peu soucieuse d’un éventuel risque à encourir, elle avait franchi le seuil et s’était laissé guider par son instinct. Ou plutôt son nez. Le fort sentait le lycan, indéniablement.
Et elle avait retrouvé Dragnnizzo.
Les deux s’étaient rencontrés pour la première fois lors de ladite expédition et déjà l’ensorceleur lui avait fait forte impression : son assurance et son naturel avaient su éveiller l’empathie de la lycan. Un peu comme NéoLéo, il y a plusieurs années de cela.

Quoiqu’il en soit, il lui avait expliqué la raison de sa venue, ses aspirations futures.
Puis il lui avait demandé de boire cet étrange breuvage.

Elle étouffa un juron alors qu’elle revenait vers Istar. Si elle avait su les conséquences de son choix, elle y aurait sans doute réfléchi à deux fois : mais comme à son habitude, elle agissait, plus réfléchissait, et enfin se perdait en injures.

Lokyem avait reçu une étrange invitation, quelques semaines auparavant. Une lettre un peu mystérieuse, avec un air un peu flottant et flou que l'on sentait choisi avec un certain soin, si bien que le bras-droit s'était longuement demandé si cette dernière lui était vraiment destinée. Après tout, un piaf qui se trompe de bateau ou de membre d'équipage, c'était courant... Quand il en avait parlé à son capitaine, ce dernier s‘était esclaffé, comme souvent quand il s‘agissait de son bras-droit (sa tendance à trouver Lokyem hilarant irritait d‘ailleurs parfois ce dernier), avant de dire, tout simplement : « T‘as juste peur de ce que ça peut être et donc pour ne pas y aller, tu dis que l‘invitation ne te concernait pas ? »
L‘abyssal avait rechigné à l‘admettre, mais fut forcé, au bout d‘un moment, de concéder que le capitaine Nilo n‘avait pas tord... Il faut dire que s‘il était curieux de tous les mystères de la nature, les mystères des confréries humaines le répugnaient presque. Mais bon, à force de discussions, de sous-entendus à peine dissimulés, de remarque ci et là, Nilo avait fini par convaincre son bras-droit qu‘il ne serait pas si mal que Lokyem y jette un coup d‘oeil. Sait-on jamais qui et ce qu‘il pouvait trouver, côtoyer des puissants et combattre à leur côté, il ne fallait jamais cracher dessus. Le sous-jacent classique du « ce sera important, quand tu seras capitaine... » ne fut pas formulé mais était palpable.

Alors, un beau jour, tandis que le navire pirate avait mouillé l‘ancrage dans un port pas très légal près d‘Ishtar, Lokyem avait quitté le navire pour se rendre dans le vieux fort mentionné dans la fameuse invitation. Il l‘avait déjà souvent vu, de loin. Après tout, ce dernier n‘était pas loin des côtés, son territoire séculaire. Mais il ne s‘en était jamais vraiment approché, alors pour la première fois, l‘abyssal eu l‘occasion de voir de plus près ces fortifications rendues bancales sous le joug du temps. Il trouva sans mal les portes. Qui étaient closes. Lokyem chercha à les ouvrir, en vain. Puis relu rapidement le parchemin pour être sûr de ne pas faire erreur... et quand il releva la tête pour de nouveau regarder l‘obstacle, celui-ci avait tout bonnement disparu.

Lokyem soupira. Il n‘aimait pas trop ce genre de choses mystérico-magiques. A force d‘explorer les dédales du fort, qui semblait bien occupé pour une bâtisse abandonnée, l‘abyssal fini par tomber sur un bureau. Avec un gars à l‘intérieur, en toge. Un lycan, sûrement, vu ses dents et l‘affect télépathique que Lokyem avait avec lui - son esprit arrivait toujours plus à se rapprocher de celui des bêtes que de celui des humains. Ils parlèrent un peu. De ces fameux « régulateurs », de leurs actions, leurs origines... Et un peu plus tard, Lokyem se retrouva devant le fort, une sorte de fiole à la main. Zahn Dunkel, hein ?
Au moment où il aura ingéré ce liquide, il n‘y aura plus aucune marche arrière possible, et il ferait partie des régulateurs... Abattre les monstres qui perturbent l‘Harmonie, nulle tâche ne pouvait mieux convenir à l‘abyssal, après tout.