Qui c'est que t'es en vrai?
Pseudo : J'en ai pas! Si si, en vrai!
Âge : 12 ans (Je crois que tout le monde à grillé mon identité secrète)
Classe/métier : Je glande en cours. Plus précisément en 4ème.
Hobbies/activités : J'aime rien.
Couleur préférée : Parce que quoi?
Opinion sur le forum : Négative
Comment as-tu connu ce forum ? DC d'un moins de quinze ans...
Oh je vois... et ton personnage ?
Nom : Lôngloeqi, cependant, il se fait souvent appeler Loeqi, parce que son nom entier est juste imprononçable.
Âge :
Un an! Quatre-cent soixante dix sept.
Sexe :
Gigantesque! Un mâle, un vrai!
Race : Naga...sssss
Classe envisagée : Technophile ou Assassin.
Ce qu'il aime : Dilon
Ce qu'il n'aime pas : Excel
Situation amoureuse : Qui sait?
Code du règlement : J'ai une flemme abyssale de lire votre règlement tout pourri!
{Facultatif} Un pouvoir particulier ? Ce ne sont pas vraiment des pouvoirs magiques, cependant, il a une certaine capacité à créer poisons et potions, mais peu puissants.
Et du coup, tu ressembles à quoi?
Lôngloeqi est un naga, comme dit plus tôt. Un Naga que l'on pourrait décrire en deux couleurs: le noir et le vert. Ayant physiquement plus ou moins vingt-cinq ans, il est assez séduisant. Son visage aux cheveux ébouriffés et orné d'un tatouage en forme d'arabesque est mis en valeur par des yeux vairons, noirs et verts, surmonte un cou large. Ses épaules sont assez musclées. Il porte des vêtements de cuir verts et rouges qui laissent voir ses muscles saillants. Il porte des brassard de la même couleur que ses autres vêtements. Il porte une courte cape grise. Sa queue verte est assez longue, et porte un renforcement en cuir à son bout. A sa ceinture pend une petite besace avec la place pour deux fioles, héritage de ses parents, le seul qui lui reste. Ses gestes, avant son "accident" étaient fluides, presque félins. Cependant, depuis sa sortie du lac, il se meut presque comme un vieillard malade, engourdi. Il est gaucher, ce qui, parfois peut surprendre plus d'un ennemi. Sa voix grave est parfois un peu rauque, surtout le soir.
Et... tu penses à quoi, là, maintenant?
On pourrait tomber dans la facilité de décrire Lôngloeqi en quelques mots: Rage, calme et solitude. Certes, la rage d'avoir perdu tous ceux qu'il aimait est forte. Cependant, ce n'est pas un monstre qui tuera sans discernement juste parce qu'il hait certaines personnes. Le calme est une vertu qu'il a réussi à acquérir après quatre cent-cinquante années sous la glace. Il n'est solitaire qu'à cause des multiples morts parmi les personnes qu'il aimait.
Mais son caractère est infiniment plus complexe. Se perdre dans les méandres tortueux de ses choix et autres actions. Il n'éprouve que peu de pitié, à part pour les enfants, cependant, il ne prend pas de plaisir à tuer les personnes qu'il ne connait pas. Les autres races lui sont assez indifférentes. Il n'a que peu de peur du danger, aimant énoncer la phrase:
Le danger, c'est moi. Il a tendance à vivre un peu au jour le jour, tant que ça respecte ses projets à long terme.
Hum... Je vois... Mais dis moi, c'est quoi ton histoire?
Un jour, dans une ville naine nommée Baldor'Heim naquit un naga, un naga constrictor. Fils d'herboristes nagas, ses parents décidèrent de lui donner le nom de Lôngloeqi. Moi. Revenons donc sur ses parents. Des nagas pacifiques, presque pacifistes. Leur savoir de l'herboristerie ne leur servait qu'aux antidotes. Ils faisaient le bien. Celui des autres, comme le leur. De ce fait, ils avaient été rejetés par toute leur famille, proche ou éloignée. Pendant les premières années de ma vie, comme l'aurait dit mon père, un naga grand et rassurant, je coulait donc mes jours, dans la joie. Certes, les temps étaient durs, mais, aimé de ma famille, je commençait à apprendre l'art subtil des potions. En deux ans, à terme d'un apprentissage quotidien, je savait soigner les plaies les moins graves, créer les potions les mois puissantes. La vie coulait tranquillement son cours.
Jusqu'à mes dix ans. Mes parents allaient souvent assez loin de la ville, dans les montagnes, pour donner des soins. Ce jour là, Loeqi leur avait dit de ne pas y aller. Il y avait un orage terrible, et des éboulements retentissaient partout dans la montagne. Cependant, ils devaient y aller. Ils n'étaient jamais arrivés à la ferme. Le jour après, jour de mon anniversaire, on m'apporta leurs corps, cadeau macabre. J'avais dix ans. Notre propriétaire me chassa. A partir de ce moment là, pendant des années, ma vie tourna au calvaire. Même les plus fidèles amis de mes parents n'étaient plus là, quand il fallait s'occuper d'un enfant à plein temps. Je devins ce que la rue fit de moi. La première nuit, j'étais triste, apeuré, j'avais froid, faim. J'appris à voler, dans les boutiques, dans les tavernes, et aussi, parfois à quémander un morceau de pain, un haillon, une couverture. Solitaire, je vivais à l'écart des bandes d'enfants qui, comme des chiens, se regroupaient pour dormir, voler, manger. Je grandissais, me musclais, prenais des forces. Petit et trapu, j'étais fort comme un garçon d'une quinzaine d'années, après seulement un an de ce régime de rue. J'avais appris à me débrouiller seul. A quinze ans, j'avais déjà été mercenaire, cambrioleur, assassin. J'étais ce que la rue faisait, chaque jour, de moi.
La congrégation me prit alors sous son aile. L'aile d'un corbeau. En fait, l'aile prit la forme d'un vieil homme à la bourse bien remplie. Il était entré dans une taverne. Je l'avais repéré depuis une heure. Je m'étais arrangé pour trouver sa chambre, avec l'aide d'une serveuse un peu bavarde, et j'avais attendu. J'avais attendu jusqu'à la a nuit noire, j'avais attendu son sommeil. J'avais escaladé, ombre noire et verte sur un mur. L'escalade était un exercice difficile, à cause de mes difficultés à muer. Ma queue étant très encombrante. Enfin, l'escalade était difficile, du moins les premiers temps. Petit à petit, ma queue était devenue mon alliée. Elle me permettait de monter par reptation, en silence. Je rentrais. En silence comme tout bon voleur. La fenêtre était ouverte, comme si l'homme ne craignait rien. Je vérifiais d'un coup d’œil l'absence de gardes à coté du vieillard. Je me mis à ramper, les mains à terre. Près du lit, je sortis ma dague, me redressant d'un coup et frappais, à la gorge, une seule fois. Le vieux serait mort avant d'avoir le temps de crier. Il serait mort, si mon bras daignait bouger. D'un seul coup, il l'avait totalement paralysée. Ma queue avait été balayée d'un coup de pied dans la hanche. J'étais par terre, un couteau, enfin, plutôt une sorte de dague de lancer, sur la gorge. Je savais que ma dernière heure était arrivée. J'avais joué, et j'avais perdu. Je le savais. Un sourire se dessina sur son visage. Alors que je ne m'y attendais pas, il se leva et me tendit la main, pour m'aider à me relever.
Tu as de la chance que je soie de bonne humeur. Il m'avait bien regardé, comme s'il me jaugeait. Puis, avec une voix claire, me demanda:
Connais-tu la Congrégation de l'ombre? C'est ainsi que je m'étais abrité sous l'aile noire du corbeau.
Mon admission avait été facile. J'étais fort, souple, et le vieillard, Brâkmar, était respecté. J'avais donc été confié à ses bons soins pour que je puisse commencer mon apprentissage. Il me dressa à l'art du combat avec deux armes: de la patience, et de la force Ce n'était pas un homme bon. Pourtant, je l'appréciais. Il était comme un second père. Il m'entraîna à manier l'Orthos, un bâton doté d'une lame d'épée à chaque bout; une sorte de double lance, et les Kunai, les dagues de lancer que j'avais vu dans ses mains quand il avait failli me tuer. Il m'apprenait pas que ce combat, mais aussi l'inflexibilité, le calme, le flegme et la rapidité d'analyse du bon assassin. Pendant six ans, je me pliais à son implacable entraînement. Puis, un jour, je passais du rang d'apprenti à celui d'assassin, de vrai. Brâkmar était affaibli. Toujours incroyablement fort, mais affaibli. Je le sentais, malgré le fait que je le voyais de moins en moins, du fait de mes missions. Je me savais promis à une certaine ascension dans les rangs de la Congrégation.
Depuis plusieurs années, je voyais Brâkmar rongé de l'intérieur par la maladie, et par toutes les intrigues politiques de l'assemblée de la Congrégation. Je m'étais absenté depuis plusieurs semaines, et rentrais au bercail quand je constatais l'impossible. Rentré chez lui, en plein cœur d'une tour en plein cœur des quartiers de la congrégation, allongé sur son lit, il était mort. Une dague en plein milieu de la poitrine. Je voyais des traces de sang qui menaient de sa fenêtre jusqu'à son lit. Il avait été trainé. Par quelqu’un qui avait escaladé toute la tour. Je savais parfaitement que c'était un autre membre de l'Ombre qui m'avait arraché mon second père. Ils n'avaient pas le droit. Un assassin ne tuait pas un autre assassin. Une partie de ce que je croyais inscrit dans une sorte de code d'honneur, aussi vil soit-il, des assassin venait de mourir avec celui que j'avais considéré comme mon père, et comme mon maître. La salle du conseil n'était qu'à moins de cent mètres. Je tombais littéralement des escaliers, ma queue ne touchant presque pas terre. La porte de la salle du conseil était fermée. C'était une porte de chêne de plusieurs mètres de haut, et d'une dizaine de centimètres d'épaisseur. Elle sauta de ses gonds; s'écroulant à moins de vingt centimètres des assassins les plus proches de l'entrée. Tuer ne me dérangeait pas. Mais tuer dans le dos celui qui tue avec vous était indigne.
Vous n'aviez pas le droit de le tuer, il était affaibli, presque mort.Nous sommes des assassins, tu invoques un droit, mais ne tues pas toi-même tous les jours? L'Ombre fit signe aux deux colosses qui se tenaient à sa droite et à sa gauche. D'un même élan, ils coururent vers moi, d'un même élan, ils me sautèrent dessus. D'un même élan, ils moururent, une dague dans le ventre. Entraînés à être coordonnés jusque dans la mort. Sachant, malgré ma colère que je ne pourrais pas tenir tête à toute l'assemblée, je fuis. Il me fallait m'éloigner, vite.
Les carreaux sifflèrent à mes oreilles lorsque il passa les murs du fortin. Je savais qu'une chasse à l'homme (enfin, au Naga) serait organisée. Je fuyais tout droit. Le fortin était à quelques centaines de mètres d'une falaise surplombant d'une certaine hauteur le lac Ishtar. Le lac était gelé. Cependant, si je sautais suffisamment droit, je survivrais, mal en point, mais je survivrais. C'est en m'approchant du bord qu'une terrible douleur se fit sentir dans mon dos. Un carreau, tiré par un arbalétrier à quelques mètres. Entre deux côtes. Je tombait de la pire façon possible, tout droit et chutais dans le lac. Dans le bris de la glace, le carreau sortit de mon corps. Sombrant dans le lac lentement, toujours plus lentement. Je lâchais mon Orthos. Je ne voyais plus que ma main. La lumière faiblissait peu à peu. Juste un rayon doré. Mon corps s'engourdit dans cette position. Il était gelé. Le petit rayon faiblit, puis revint, signe qu'une nuit était probablement passée. Et je ne semblait pas mourir. La seule chose sur laquelle pouvait se concentrer mon esprit ralenti était ce rayon. Et il se concentra dessus, contant les jours.
Cent soixante mille quatre cent soixante jours. Cela faisait plus de quatre cent cinquante deux ans que j'étais dans cet état... Je fêtais ainsi mon quatre cent soixante-dix-septième anniversaire. C'est alors que le sol autour de moi trembla, et que l'incroyable se produisit: le bloc de glace se détacha, flottant jusqu'à la surface. "Joyeux anniversaire". Je revis ainsi, à travers la glace, le soleil. La glace me libérait enfin, après plusieurs centaines d'années. Malgré le fait que j'ai été libre, le fait d'arriver jusqu'à la terre me couta un tel effort que je crus en mourir. Lentement, je rassemblais du bois et réussis à faire un feu, me réchauffant un peu les os.
Mais... A-t-il un rêve?
"
Les rêves brisés sont le terreau des rêves à venir". Pierre Bottero.