Vous voulez une description physique de Komor ? Il à une taille moyenne pour un homme, environ le mètre quatre-vingts, il arbore une barbe un peu ébouriffée qui se confonds facilement avec ses cheveux, elle est un peu comme un prolongement de ces derniers, il a le visage carré, il est musclé mais il a le ventre gras (presque autant que ses cheveux), il porte des grosses bottes de cuir marrons, un pantalon de toile renforcée noire et une veste en cuir qu'il porte surtout pour la chasse. Une cicatrice coupe son torse et son abdomen en deux (dans ce sens (/) :p). Komor n'a que 34 ans mais on pourrait facilement lui en donner dix (voir plus) de plus.
Et comment parler de Komor si on n'évoque pas Veolvus (qui se prononce Veolvus Béolbousse :p), un vieux loup lui tenant toujours compagnie, il est aussi solitaire que Komor et se tiens toujours à l'écart des autres loups, il lui manque un œil (le gauche si ça vous intéresse ), il a le poil grisonnant et semble avoir de plus en plus de mal à se déplacer (comme des douleurs dans les pattes)

Hahaha, t'as déjà essayé de savoir à quoi pense une pierre ? Bha pour Komor c'est pareil, c'est pas qu'il n'a plus de sentiments, non mais il les a enfermés au plus profond de lui, à part à son compagnon Veolvus, personne n'a put entendre le son de sa voix depuis bien des années (14 pour être précis), il à l'œil vide, ce qui rend quasiment impossible de prévoir la moindre de ses actions, c'est quelqu'un qui passe pourtant son temps à réfléchir et à analyser toutes situations (notamment en combat), il agit très calmement et prends le temps de réfléchir avant chaque coup afin de pénétrer la défense de son adversaire et causer un maximum de dégât. Comme dit plus haut, Komor n'aime pas les autres et encore moins ceux qui ne partagent pas sa race, il voue une haine profonde envers tout le monde, les actes des hommes (et autres races bien sûr, j'avais aucun adjectif qui les regroupaient toutes) le répugne, pourquoi ? Haha, petit malin, lis l'histoire et tu comprendra.

Hum... Je vois... Mais dit moi, c'est quoi ton histoire?

Justement, j'y venais. Il faut savoir que la vie de Komor pourrait être coupée en 2 :

• La première regroupant son enfance jusqu'à ses 20 ans
  
• La seconde allant de ses 20 ans à aujourd’hui
  

Il y a plusieurs années, existait un village (parmi tant d'autres) autonome dans les contrées de Dùralas, il vivait de l'artisanat local, de la chasse et de la pêche. Ce village résistait depuis toujours à l'envahisseur... Ha non merde, ça c'est Astérix ! Bref, dans ce village vivait (vous l'aurez compris) notre ami Komor, mais avant d'être une espèce d’ermite haineux, il fût un temps où c'était un gentil garçon très apprécié à Lisbrachir (Ha oui, Lisbrachir c'est le nom du village, j'ai oublié de le préciser). Nous allons donc voir comment une telle transition a pu avoir lieu dans la vie de cette personne.


On va passer les détails de la naissance de Komor (par manque d'intérêt je dirais) mais commençons tout de même par son enfance, il n'a reçu d'éducation que celle de ses parents (et non, pas d'écoles dans les bleds paumés..), ces derniers lui inculquèrent les notions fondamentales de la vie : le respect, le travail et la droiture. Mais il n'était pas le seul enfant de ce village, il y en avait quatre, Komor, les frères Gandalfr et Windalfr ainsi que Nushen, une jeune fille âgée d'un an de moins que les trois garçons. Tout quatre eurent une enfance assez banale, ils grandirent ensemble, entre travail pour le village et moments de joie partagée entre eux. Les trois garçons aimaient se battre avec des épées taillées dans du bois afin d'impressionner la jolie Nushen. Au début ces combats amicaux n'étaient que des jeux, mais devant la supériorité de Gandalfr les premières fois, Komor se mit à s'entrainer au combat, jour après jour, parfois même ses nuits, rien ne l'obsédait plus que ça, au début il se disait qu'il le faisait pour son honneur, mais on ne peut jamais se mentir à soi-même très longtemps... notre jeune Héros (alors âgé de 13 ans) ressentait des sentiments de plus en plus forts qu'une simple amitié envers celle qu'il considérait jusqu'alors comme sa soeur. Était-ce donc ça l'amour ? Pourquoi ça lui arrivait à lui ? Et si ses amis ressentaient la même chose que lui ? Et bien sûr, en devenant meilleur encore que Gandalfr le désir ne fit qu'augmenter.

(Là je vous vois déjà à prévoir une suite avec un amour entre les deux etc. non? et bah non ! (parce que ça ne suffit pas pour plaire aux dames de savoir se battre)

Comme Komor était un enfant sage et qu'il avait peur de perdre ses amis (comment réagiraient ils face à une déclaration ?) il prit la décision de ne pas en parler, bien que parfois des signes laisser paraitre son affection grandissante, des rougissements, des bégaiements, les esquives de certains sujets de discutions par exemple, supporter un si lourd fardeau était dur, mais il garda ça pour lui durant de longues années jusqu'au jour où le poids du silence devint trop lourd pour lui.

Un jour, disais-je donc, il décida de parler de ses sentiments à la douce Nushen, il la prit à partie et se dit que sa vie allait forcément prendre un nouveau tournant aujourd'hui, peut importe la réponse qu'il obtiendra, le soleil frappait et il faisait lourd. Les deux amis allèrent donc se promener dans les champs alentour tout en discutant. Nushen avait bien remarquée que Komor semblait bizarre, elle ne savait ce qu'il voulait lui dire, mais peu importe le sujet, cela avait l'air de beaucoup le tracasser, ce qui angoissait un peu la donzelle. Au bout d'une heure de marche et de discutions sur des sujets aussi divers que futiles le jeune homme hésitait encore, mais il fallait bien se lancer, ils s'arrêtèrent dans une clairière, de longues secondes s'écoulèrent sans aucun geste, aucune parole, ils se regardèrent longuement dans les yeux, mais aucun ne su quoi dire, lentement, la main de Komor glissa dans celle de la jeune femme, le silence régnait dans la prairie, il se sentit chaud, après d'interminables secondes il se lança :
_Je.. Si je t'ai amenée ici c'est que.. heu..


Son cœur s'emballait, les mots s’emmêlaient, il ne savait comment le lui dire mais il devait le faire. De son côté Nushen semblait se douter de la chose mais ne savait quoi répondre, elle commença à rougir quand tout à coup....

Windalfr vint les interrompre, il était essoufflé, il avait du courir. Il reprit rapidement son souffle et hurla ces mots :
_HÉ KOMOR ?! LE VILLAGE EST ATTAQUÉ, GANDALFR EST RESTÉ SUR PLACE À LE DÉFENDRE, TU DEVRAIT Y ALLER, TU EST LE PLUS FORT D'ENTRE NOUS !

_Comment ? Le village ? Pars te réfugier vers la ville (il fait référence à Stellaraë) et emmène Nushen avec toi

_Non ! Je ne veux pas fuir alors que ma famille se fait massacrer, je vous accompagne vers Lisbrachir, et ce n'est pas négociable !

Komor ne savait quoi répondre à son amie mais se dit qu'il ne pourrait pas l'empêcher de les suivre de toutes façons, les trois compagnons se mirent en route vers Lisbrachir, arrivé sur place, le spéctacle était bien plus désastreux que ce qu'il était au départ de Windalfr, les quelques sentinelles étaient devenues des centaines, les maisons brûlaient, les enfants et les femmes criaient et pleuraient, des cadavres gisaient par terre, ce spectacle était horrible. Il ne fallait pas perdre de temps, Komor brandit son épée en l'air et couru vers le village et fu suivi de près par Windalfr, Nushen quand à elle avait choisis la voie de la sagesse (il n'y a que les imbéciles qui ne changes pas d'avis), elle fuit vers la forêt (et c'est la dernière fois que vous aurez des nouvelles d'elle).
Quand à la lutte, elle était terrible, les pauvres villageois étaient moins nombreux, moins bien armés et moins bien protégés. Les hommes tombaient, le sang coulait, au milieu du champ de bataille les trois amis résistaient du mieux qu'ils pouvaient, ils résistaient mais faiblissaient bien plus vite que les autres, au bout de plusieurs heures de combat les frères furent capturés et Komor, qui a préféré tenir tête à l'armée fut laissé pour mort.

Après trois jours passé dans le coma au milieu du village dévasté Komor fini par se réveiller au milieu d'une flaque de sang séché, son corps était parsemé de cicatrices et il se sentait faible, il eu des vertiges en essayant de se relever, à ses côtés était couché un loup, lorsque l'homme ouvrit les yeux l'animal se leva et alla tranquillement dans une maison pour en ressortir quelques minutes plus tard avec un morceau de gibier piqué dans une cave qu'il déposa à côté de la tête de l'homme. Komor qui se voyait déjà dévoré se rendit compte que l'animal était là pour prendre soin de lui. Une fois remis sur pied Komor se jura de retrouver Nushen, il partit pour la foret et tomba justement sur un corps qui s'avérait être la jolie Nushen(j'avais menti :p), elle avait été battu, ses vêtement avaient étés retirés, surement avait elle été violée, elle avait fini par être éventrée, ses viscères avaient étés mangés par des animaux sauvages, le spectacle était atroce, Komor poussa un hurlement de douleur et de désespoir, à partir de ce moment toute sa vie sortie de son corps, il perdit le sens des émotions et s'installa au milieu de cette foret, depuis il vit indépendamment du reste du monde avec son fidèle compagnon qu'il a nomé Veolvus, dont il ignore l'origine mais qui la suivi depuis tout ce temps.

Mais... A-t-il un but ? un rêve?