" Non, je ne l'ai jamais vus, ni entendu parler "

personne, des gens qu'elle a pu rencontrer durant son voyage n'ont d'information sur ce vampire, comme s'il n'était qu'un fantôme et qu'il ne fait que la hanter, et quelle est la seule à pouvoir le voir.

" Mais j'ai entendu dire qu'un informateur serait dans le coin, plus exactement dans une taverne dont je ne me souviens plus du nom, de ce que je peux vous dire c'est que c'est aussi un barde.
Je suis sur qu'il pourra vous aider, moyennement un payement "

" merci à vous "

Son objectif était maintenant de retrouver cette personne, mais au fils de la soirée, pas l'ombre de vus de cet informateur, bien que dans tous les tavernes où elle est allée le trouver, il y avait des bardes, peut-être lui avait-elle déjà parlé, mais ne voulais se prononcer sur le fait qu'il soit un informateur.
Elle remarqua aussi que l'ambiance était bien différente des tavernes des nains, l'ambiance est plus tendues, crispante, et ça ne se gerris pas plus le temps passe, comme si la vigilance de nuit est indispensable.
Son périple se finit dans la taverne nommée  'les deux chênes', pour se reposer, assise a une table, de toute cette recherche infructueuse.

* je pars d'ici demain, je ne trouverais pas plus d'informations que dans le désert, ou j'en ai eut le plus, ironiquement *

Le barde gardait un oeil attentif sur la salle, bien qu'il donnait à tous l'impression d'être tout à fait adonné à sa musique. Il venait de reprendre son service après quelques minutes de repos, suite à une longue prestation. Son public se faisait comme toujours, plus attentif lors de la deuxième partie mais seulement deux moments lui causaient de l'intérêt : à sa pause et à la fin. C'est là que des intéressés venaient lui soumettre de curieuses requêtes... et que s'échangeaient dans une poignée de main informations et pièces d'or.
Il n'avait pour le moment repéré aucun de ses habituels clients -en tant qu'informateur. Certes, pour la plupart d'entre eux, c'était lui-même qui était venu offrir ses services en les surprenant à questionner les gens à propos de proches disparus, de criminel en cavale ou encore de légendes poussiéreuses.
Qui pourrait deviner son statut d'informateur après tout ?

Ce pensant, il songea à ces rares cas où des inconnus étaient venus lui proposer du travail... Son nom avait dû filtrer dans le flot incessant des commérages et rumeurs, qu'il s'agisse de "Wyrm" ou plus couramment, du "ménestrel du ciel". Les gens avaient le goût pour le mystères et les secrets : prétendre connaitre une personne au pseudonyme si particulier leur conférait l'illusion d'une certaine importance... Il ne leur en voulait pas. A vrai dire, cela l'amusait.

"Voici donc le crépuscule aux volutes sombres
S'immisçant entre joies et rires innocents...
Abreuve-toi sans nul égard de nos jours ambres,
Sustente-toi de nos juvéniles instants!

Embrasse le sein pur de nos âmes enfantines
Et couvre-les de tes méandres versatiles ;
Souffle tes délices en nos pensées chagrines,
Et corrompt notre cœur encore si fragile !"

Sa voix résonnait clairement dans la taverne presque calme, grave et rauque, douce et lente. Les esprits étaient fatigués et trouvaient dans ces moments musicaux le repos nécessaire, en se laissant porter par les mots, les émotions, l'histoire...

"Perversité tentatrice qui usurpa
Un bref moment ma place à sa proximité,
Tu en profitas pour distiller tes idées
En son esprit de tant de chimères peuplé !

Ne te meus, ô ma Douleur, patiente en mon sein,
Toi qui désirais l'ombre, voici le matin.
Car l'heure n'est à la peine ni aux regrets,
Repais-toi donc de ma rancœur ! J'avancerai..."

Tranquillement, le poème s'égrainait au son du luth, alors que la nuit filait. Doucement.

Sur sa chaise, elle essayait de se reposer un peu, bien que l'endroit ne lui en était pas des plus calmes, demandant à boire de l'eau, ce qui est assez rare dans une taverne, autant quelqu’un qui demande de l'eau que de trouver une taverne qui en offre.
Le bruit du brouhaha se fit peut à peut moins grand, a la venue du barde qui avait visiblement pris une pause, et il se mit à chanter avec son luth.
Ce barde lui piqua sa curiosité, car l'homme ne lui donnais pas l'impression de n’être rien qu'un barde, avec son masque. Bien qu'elle pense cela sont intuition ne l'a pas trop mener a de bon résultât jusqu’à maintenant, et ce n'est pas la première fois qu'elle a cette impression.

* Pourquoi ne serait-il pas un informateur ? C'est la dernière chance et s'il ne l'est pas, je vais au pieu, chercher un fantôme pour trouver un autre fantôme commence à avoir ses limites *

Prenant son expérience personnelle, elle attendit donc que le barde finisse de chanter, ce qui prit un peu de temps, bien entendu, pour lui soumettre sa question.
L'homme portait un masque, donc avait le visage couver de tout regard, avec seulement deux trous pour laisser paraître deux intenses yeux bleus, qui étaient survolés par des cheveux de couleur blanche, ce qui n'est pas non plus commun.
Son chant finit, elle se leva de sa chaise pour aller lui parler.

" Excuser moi, seriez vous par hasard un informateur ? "

Sa prestation terminée pour ce soir-là, il rangea ses affaires. Mais alors qu’il allait remonter dans sa chambre, une voix féminine l’arrêta :

« Excusez-moi, seriez-vous par hasard un informateur ?
- Par hasard, je ne le suis pas mademoiselle, fit-il aussitôt clairement, plein de manières. Mais je crois au destin et suis un bel amant si cela puis vous réconforter. »

Ce n’était pas la première fois qu’on l’abordait aussi cavalièrement au sujet de son travail secondaire. Ou plutôt son vrai boulot. Aussi savait-il protéger son secret. Il murmura à la jeune fille nonchalamment comme le ferait un amoureux, sur un ton audible que d’eux seuls, l’air aguicheur quand ses yeux trahissaient son sérieux :

« Jouez le jeu, frappez-moi quand je vous toucherai. Demain soir, à l’arrière-cour. Vêtue tout à fait différemment.»

Puis, un ton plus haut, la voix doucement chantante :

« Une fleur rare telle que vous aurait bien le temps d’accorder un verre à un ménestrel en quête d’inspiration, ne le pensez-vous pas ? Soyez ma muse, le temps d’une soirée… »

Il leva une main et caressa tendrement la joue de la jeune fille avant de glisser un bras autour de sa taille. Il risquait de souffrir un tantinet.

- Par hasard, je ne le suis pas mademoiselle, mais je crois au destin et suis un bel amant si cela puis vous réconforter.

* Lui aussi ne l'est pas, en plus d'être un bourreau des cœurs, mieux vaut ... * eu telle le temps de penser avant qu'il continue à parler d'un ton bas, d'une voix douce.

- Jouez le jeu, frappez-moi quand je vous toucherai. Demain soir, à l’arrière-cour. Vêtue tout à fait différemment.

Croyant d'abord a une blague, les yeux de l'homme reflétaient un grand sérieux, et les yeux ne mentes jamais sur les intentions d'une personne, elle ne le sait que trop bien. Bien qu'enfin trouver, l'instant n'était pas pour l'instant à s'en réjouir, il fallait sortir de cette situation, et rien de mieux qu’une baston pour régler tout ça, comme à chaque problème rencontrer dans une taverne

- Une fleur rare telle que vous aurait bien le temps d’accorder un verre à un ménestrel en quête d’inspiration, ne le pensez-vous pas ? Soyez ma muse, le temps d’une soirée…

Jouent son jeu, elle ne le frappait qu'avec deux doigts de la main droite dans le creux de son épaule du bras avec lequel il la tenait, un endroit douloureux connu pour qui a peu un tâter son corps, ce qui lui fit lâcher prise sur elle comme une personne normale ferait. puis lui lâcha une phrase d'un ton moqueur avant de partir vers la sortie.

" Malheureusement pour vous je ne suis pas une fille facile "

Puis elle sortit de la taverne. Leur petit manège n'avait pas beaucoup de spectateur, qui reprenaient ce qu'il était en train de faire, c'est-à-dire boire. Elle prit un bon sourire en revenant à l'hôtel où elle allais dormir, elle avait réussi à trouver ce ménestrel, avec beaucoup de chance. Attendant patiemment le lendemain soir, il lui fallait trouver de quoi se changer, ce qui sera aisé dans une ville marchande comme Ishtar.

Wyrm se tenait sous le couvert du porche en bois, invisible silhouette drapée d'ombres. L'arrière cour était comme d'habitude silencieuse à cette heure de la nuit : on y percevait encore toutefois la clameur de la taverne où les clients se vidaient l'esprit à coup de choppes.
Le ménestrel avait en effet soigné son absence. Il savait depuis des années jouer des esprits avec sa musique et n'avait eu aucun scrupule à favoriser une petite bagarre afin de s'éclipser tranquillement. C'était habituel pour les gens de son métier d'agir ainsi dans ce genre de situations ; donc si quelqu'un notait sa disparition, celle-ci s'en verrait toute justifiée.

Il n'avait pas donné d'heure à la jeune fille du soir précédent : il n'avait après tout aucune certitude sur le moment précis où il serait libre. Cela ne le dérangeait donc pas d'attendre un long moment. Il utiliserait ce temps pour faire le tri de ses informations et revoir ses priorités parmi les contrats.
Wyrm s'adossa à une poutre de l'écurie vide dans un coin de l'arrière cour. Et attendit.

* Le soleil à fini par tomber, il est temps d'y aller * pensa-t-elle, car l'informateur avait bien dit dans l'arrière-cour le lendemain soir, mais il ne lui avait pas dit exactement l'heure à laquelle ils devaient se rencontrer. Elle en conclut donc que partir à la tombée de la nuit était la meilleure chose à faire, le jour n'étant pas le soir pour elle.
À sa demande, elle avait changé de tenue vestimentaire, optant pour des habits en peau, de couleur marron qui ne lui a pas couté très cher sur le marché, ainsi des chaussures en cuir, et pour finir c'est attaché les cheveux vers l'arrière, elle qui a toujours une capuche sur la tête. elle prit une dague au cas où et a bien entendu laisser sa faux dans l’hôtel, ce n'est pas avec une faux qu'elle va être discrète.
Elle arriva assez rapidement au point de rendez-vous qui était étrangement très calme, par rapport a ce qui se faisait dans la taverne, me silence était maître des lieux.
Regardant autour du soi, elle mis un peut de temps à distinguer une personne sous le porche, avec la même corpulence que la personne cherchée. Elle se positionna donc a côté de lui, pris un instant et se lança.

" La douleur vous est-elle passé ? je suis désolé de mon indiscrétion d'hier, mais quand une personne vous dit juste qu'un informateur est aussi un ménestrel, dont il ne se souvient plus de rien et que vous commencer écumer les bars à sa recherche, j'en étais à renoncer après vous avoir demandé si vous étiez celui que je cherchais "

« J'ai enduré plus douloureux, mais merci de vous en inquiéter » fit le stryge avec un rire dans la voix.

Il apprécia que la jeune fille ait tenu compte de ses conseils ; personne ne ferait le rapprochement avec la mystérieuse de rouge vêtue de la veille.

« Et ne vous inquiétez pas. Votre cavalerie m'est assez coutumière : difficile d'aborder un informateur avec qui on n'a jamais traité. Cela se comprend. »

Ce disant, il changea de pied d'appui, tout en observant la dague qu'avait amenée la jeune fille. Bien prudente dites donc. Ce genre de personnes était souvent peu innocent, et le ménestrel la supposait volontiers capable du pire. Ce qui ne lui inspirait pas la moindre peur toutefois. Il laissa à sa cliente le soin d'aborder d'elle-même le pourquoi de cette rencontre à la faveur de la nuit.

" Ça me fait plaisir de voir que je ne suis pas la seule empotée de ce genre, et a vous mettre dans des situations pas possible " Rapporta-elle avec le sourire, mais elle n'était pas là pour tailler la bavette, mais pour ce type. c'était peut-être le moment où elle allait enfin pouvoir en apprendre plus sur lui, et qu'il ne soit plus aussi transparent. Elle repris progressivement un air plus sérieux pour ne pas se laisser aller.

" pour en venir au but de vous rencontrer, je cherche une personne en particulier, et précisément un vampire, qui sur deux ans de recherches n'a pas montré de signe de vie, personne ne l'aurait vus, en outre il serait comme un fantôme dans ce monde que seul moi connaitrais.
De tout ce que je sais, c'est qu'il mesure dans le 1m90, des cheveux noirs, une cicatrice au niveau de la main et sous l'arcade, et surtout un trait qui normalement dont on ne peut que se souvenir de lui " elle marqua une petite pause, se souvenant de ce trait qui lui a fait perdre toute chose " Une vitesse qui dépasse l'entendement, ou plutôt qui brise l'entendement, comme si le temps arrêtais et qu'il était le seul a bouger "

Wyrm prit un air songeur, balayant en ces quelques secondes la foule d'informations résidant dans son esprit. Des vampires de sa connaissance, il y en avait bien plusieurs, mais qui soient dignes d'intérêt, seulement une poignée. Quant à ce que l'un corresponde à la description de la jeune fille...

"Désolé, je n'ai entendu parler d'un tel vampire, ou du moins, ne puis le reconnaître d'après vos dires. Toutefois... Au vu de cette fameuse caractéristique, cela ne m'étonnerait guère qu'il soit mercenaire ou bien de la congrégation de l'ombre."

Il fit une pause. Une vitesse extraordinaire... Il avait entendu parler de nombreux cas de ce genre là, mais rien qui soit de source sûre : or, Wyrm jouissait de sa bonne réputation par la solidité de ses affirmations. Il n'avancerait donc aucune information pour le moment.

"Auriez-vous un nom, ou bien quelque chose de précis quant à ses activités ? Un trait de caractère peut-être ? Si vous n'avez pu le trouver en deux ans, il est certain qu'il a modifié ses habitudes : mort, caché ou bien déguisé qui sait."

Tout en l'interrogeant, le ménestrel continuait de brasser ses connaissances.

cette fois, aucune information, sur ce vampire fantôme, mais bon, une petite habitude s'installait à force de voir que personne ne sait rien sur lui, mais une piste, pour la première fois lui était ouverte lui est ouverte, celle de la congrégation de l'ombre, dont-elle vient d'en entendre parler pour la première fois, et l’intriguais un peu.

- Auriez-vous un nom, ou bien quelque chose de précis quant à ses activités ? Un trait de caractère peut-être ? Si vous n'avez pu le trouver en deux ans, il est certain qu'il a modifié ses habitudes : mort, caché ou bien déguisé qui sait.

" D'autres information sur lui ? je n'en ai pas, et j'en aurais bien voulu d'autres, mais quand quelqu’un ne vous apparaît que 10 secondes devant vous avant de partir, vos faites avec ce que vous avez, c'est-à-dire presque rien.
Quand où il est actuellement, cacher ou déguiser, je n'en sais rien, mais pas mort, surtout pas lui, il ne m'a pas mise dans cet état pour ne pas me laisser au moins une vengeance.
Sinon, vous parlier de confrérie de l'ombre, qu'est-ce ? "

"Congrégation, corrigea le ménestrel avant de poursuivre. Vous devez être bien innocente pour ignorer jusqu'à l'existence de cette faction noire..."

Il regarda pensivement la jeune fille. Devait-il la mêler à tout cela ? Car si son chemin croisait la Congrégation, sa vie serait remise aux mains de dame Fortune... Que pense-je. Elle lui avait demandé des informations. C'était là son seul et unique travail : se préoccuper des conséquences n'entrait pas en compte.

"La Congrégation de l'Ombre, reprit-il, ou encore la Faction Noire fait partie des six factions de Dùralas. Mais contrairement à la Garde Zéphyr ou bien la Milice de Kastallin, il s'agit d'un groupe essentiellement constitué de mercenaires. On y compte autant d'assassins que de guerriers sans morale, la grande majorité de leurs activités étant motivées par l'argent. Aussi, si cet homme que vous recherchez est un criminel, il y a de fortes chances pour qu'il soit en lien avec ces gens de peu foi."

Il savait bien plus que cela mais sans question précise, ne livrerait pas ces informations. Surtout que la conversation s'aventurait sur un terrain peu rentable ; il n'avait toujours pas vu les aboutissants matériels de ce rendez-vous...

"D'autres questions ? Au delà, songez que le prix à payer puisse vous devenir quelque peu... élevé, mademoiselle."

Il avait dit cela avec complaisance dans la voix. Selon sa réponse, il envisageait la suite des évènements.

Après l'avoir repris sur son erreur, le ménestrel mit un petit temps avant de répondre a au vampire, un petit moment d'hésitation, mais qu'elle ne souligna pas vraiment.
Il lui donna donc des informations sur la congrégation, qui est en quelque sorte une faction de mercenaire, qui agissent dans l'ombre, près a tout pour un peu d'argent, et dont rien n'est impossible en genre de contras. Le fait que ce ne soit pas vraiment de bonne fréquentation ne lui faisait guère peur, si elle pouvait retrouver sa trace dans cette organisation, elle ne laisserait pas cette chance s'envoler, quel qu'en soit le prix.

- D'autres questions ? Au delà, songez que le prix à payer puisse vous devenir quelque peu... élevé, mademoiselle.

Elle en oubliait presque avec tout ça que ses renseignements ne sont pas gratuits, et qu'elle ne croule pas sur l'or non plus. Se mettre des dettes n'est vraiment pas non plus une bonne idée, surtout avec des marchands de ce genre. Le plus sage est donc d’arrêter la pour l'instant. Le fait qu'il lui dise sa maintenant lui fait penser que cette information n'est pas très secrète, donc la faction ne doit pas être trop cachée au monde, mais bien garder en interne, en clair difficile d’accès pour une personne lambda, la recherche d'autre information utile ne va pas être de tout repos pour ses nerfs.

" Je pense que ses informations vont me suffire, ou du moins ma bourse ne me le permettrait pas, et à part s'il y a d'autre moyen d'échanger vos services, bien entendu. Je n'ai surtout pas envie de m'attirer les foudres d'une personne qui m'est inconnue. On ne sait pas comment des fois les gents on le bras long "

"Pas tant que cela." fit ironiquement le ménestrel conscient de son statut d'informateur.

Pour qui était d'avoir le bras long, les gens de son métier étaient indéniablement les plus favorisés -sans compter qu'il était également ménestrel, cela incluant nombre relations avec la populace des tavernes. Pour la énième fois, son regard s'attarda sur la jeune fille, tandis que son esprit réfléchissait. Il savait bien des choses, mais avec cette cliente peu fiable, quelle part de sécurité serait-il prêt à parier ?
Un sourire lui vint sous son masque blanc. Il avait toujours été un joueur.

"Je peux vous mettre en relation avec un membre de la Congrégation. Ou bien mener mes recherches et vous communiquer d'éventuelles avancées lors d'un prochain rendez-vous..."

Mordrait-elle à l'hameçon ?

- Pas tant que cela.

* Cette phrase sonne faux, et d'un ton trop vrai *

- Je peux vous mettre en relation avec un membre de la Congrégation. Ou bien mener mes recherches et vous communiquer d'éventuelles avancées lors d'un prochain rendez-vous...

À ce moment, elle vit se penser se réaliser, ou plutôt se confirmer. Un sourire se mit sur ses lèvres et eut un petit rire, au vus de la faute du ménestrel quant à la véracité de ses paroles.

" vous dites que vu n'avez pas le bras long et vous me proposer de me mettre en relation avec un membre de la conf-Congrégation . Vos propos ne semble être un tantinet incohérents, voire contradictoires . Réfléchissez un peu avant de mentir, vous vous piégez tout seul ! " toujours avec son sourire
" bon, a part ça, je suis prête à tout pour retrouver cet homme, et par la même occasion lui faire payer pour ses pêchers, même si je doit en mourir. Je prendrais donc volontiers toutes propositions que vous auriez à me faire, du moins quand mon argent me le permettra, couper du bois n'est pas une activité qui paye des masses. L'argent est toujours un problème ici "

Le ménestrel ne pipa mot, se demandant si cette jeune fille était simple d'esprit.

"Je vois que le sarcasme est une chose qui vous échappe..."

Il pencha la tête. Non, décidément, il ne se trompait pas. Le ton triomphant qu'elle avait employé et son sourire en étaient de loin des preuves. Enfin peu importait. Cette enfant ne serait pas de ceux qui lui faisaient vraiment gagner sa vie ; il ne perdrait pas son temps à se justifier quelque chose de pourtant aussi évident que l'ironie à une personne le pensant idiot. Car s'il l'était, le pauvre serait mort depuis bien longtemps...
Quoiqu'il en soit la chose se confirmait. Il avait pris ses manières cavalières de la veille pour de la simple méconnaissance -et un manque de prudence- mais avec ces paroles, le portrait que brossait la jeune fille finissait de prendre forme.

"Abrégeons. Pour la gratuité, je vous conseillerai simplement d'aller vous balader du coté des Terres Désolées."

Sous son masque, Wyrm souriait.
Elle n'avait visiblement pas l'habitude de traiter avec les joueurs de secrets car tout autre client aurait depuis longtemps montré en pièces sonnantes l'étendue de leur ambition.

Au mot de l'homme, elle comprit que plaisanter ne servait à rien, Juste à se faire envoyer au rose. Cela enleva son sourire, pour prendre une expression neutre, un peut désenchanter, et ne lui donna plus envie de faire la maligne, elle comprit qu'elle ne faisait pas un jeu, mais à une conversation des plus importantes, et réagit en conséquences.

" ce n'est pas que cela m’échappe, mais que je fais comme si ds remarqué de ce genre n'existait plus, j'en ai trop entendu pour que j'en supporte davantage, et vous êtes la première personne à me donner quelque chose de concret, j'aime mieux me réjouir un peu dans ses moments là que rester sérieuse et de me dire que je n'ai rien sur lui en personne, ce qui m’insupporte au plus au point "

elle se décolla du mur pour se déplacer un peu, et se mettre devant le ménestrel, avant de continuer sa parole.

" Combien vous dois-je pour l'information sur la congrégation de l'ombre, vu que je semble la seule à ne pas avoir eu vent d'elle, et que ça ne semble pas être un des secrets des mieux garder, ce ne doit pas être un prix d'or.
Je vous remercie pour la précision du lieu ou je pourrais trouver la congrégation, mais je ne pense aussi plus trop vous importuner avec ma bourse vide, vous avez dit vous-même que pour des informations plus en profondeur, c'est-à-dire des informations qui me seraient vraiment utiles sur la congrégation, le prix n'est pas de quelque pièce d'or, je pense donc que je vous fait tous simplement un peut perdre votre temps. "

Wyrm ne releva pas, gardant pour lui ses réflexions salées. Au lieu de quoi il s’esclaffa.

"Vous sautez aussi vite aux conclusions que vous faites de bien longues phrases aux idées désordonnées, mademoiselle ! Toutefois j'admettrai dans votre discours une vérité : je perds mon temps avec vous."

Ce disant, il se redressa sans fuir le regard de l'effrontée. Mais avant de s'en retourner au joyeux bordel de la taverne, il lui souffla à l'oreille, d'une voix grave :

"J'ai trouvé cela fort divertissant de vous entendre associer les parcelles de vérité que je vous offrais à vos propres désirs. Sur ce, à jamais."

Il la dépassa sans un bruit, un large sourire dissimulé sous son masque. S'il n'avait exigé aucun payement, c'était pour la simple raison qu'elle l'avait d'elle-même sans s'en rendre compte. Elle lui avait livré des informations nouvelles qui devrait sans doute prendre leur importance avec plus d'amples recherches tandis que lui n'avait offert en échange ce que toute personne un minimum instruite savait...
Une perte de temps ? Pas tant que cela au final. Wyrm ne s'en sentait pas plus désolé d'avoir ainsi utilisé la petite : il ne lui avait menti qu'une seule et unique fois après tout.

il lui passa à côté, sans faire ne serait-ce qu’un bruit, avant de lui dire adieux et de répartir dans la taverne, ce qui perturba un peu, puis se ressaisit.

*Il est partie sans me demander quoique se soit, c'est bizarre. Enfin bon, je ne vais pas m'en peindre, vu que je ne paye rien et que sais par où commencer, par cette congrégation de l'ombre.
Le fait qu'il ne me prend par d'argent et, que tout cela ne vaut pas un clou, soit mon histoire l'a intéressé, et il veut en apprendre plus sur l'autre vampire. dans les deux cas je m'en contrefiche, surtout avec ce que lui et décris, qui ne sont que pure invention, à par pour la vitesse.
J'irais le retrouver un de ses jour, au pire pour lui dire bonjours *

Elle repartit dans l’hôtel où elle avait loué, avec se résout avec certitude, d'après son dialogue avec l'informateur :
l'heure n'était plus à la rigolade, le sérieux prenait place, l’échec n'est plus une option, et là sa vie d’immature derrière elle

[Fin rp]