On m'a annoncé hier que mes parents étaient mort. J'ai demandé comment, ils ne m'ont pas dit. Ils ne le savaient pas.

J'ai décidé de partir, plus de restrictions. Plus d’engueulades débiles sur l'honneur, le travail et autres... Je fais mes affaires, il reste un peu de viande sèche. Je tiendrais quelques jours, cinq tout au plus si je rationne. Le sac est fait, j'ai mes vêtements habituels. Je préfère voyager léger, surtout si je pars loin.

Une fois arrivé à la sortie de la tour noire, une caravane me bloque le passage. Un vieux stryge arrive par la droite.
-Hoy ! Coucou, ça va mon p'tit ! Prêt à partir à l'aventure ? Ou à la chasse ? Tu as besoin d'un truc ?

Et d'autres questions aussi chiantes. Pourquoi m'adresse-t-il la parole ? Il n'a pas mieux à faire ? Il veut passer son temps sans doute, à s'ennuyer chez lui. Je commence à contourner son véhicule, puis il s'empresse de me bloquer le passage de sa personne.
-Qu'y a t-il vieil homme ?

-Vieil homme !? J'arrive à la limite d'un stryge oui, mais pas si vieux que ça ! Je sens que tu vas faire un connerie mon gars, je veux t'aider.

-Pas besoin, je ne fais que m'en aller vivre.

-Justement, tu vas faire des conneries. Alors écoute moi mon petit.

Là, il est parti dans un sermon sur l'aventure, la vie, la famille, la patrie et plein d'autres trucs bizarres sur ses expériences... Puis il m'a posé des questions sur moi, on aurait dit un entretien d'embauche, voir si je suis fiable ou pas. Questions psychologiques, physiques, historiques. La totale !
-Bon voilà vieil homme, je t'ai tout dit à mon sujet. Tu n'as plus de questions !?

Il a fait la moue. Un vieux qui fait la moue lorsque l'on monte le ton ! Il ne bougeait pas, je l'ai renversé, j'ai entendu le bruit de ses vêtements au contact du sol. J'ai passé les portes, et me voilà à l'extérieur.


Maintenant, où vais-je ?

En me rendant je ne sais où, en voyageant de manière aléatoire, je suis tombé sur deux individus quelques peut amusant. L’un ressemblait à un chiot, et l’autre à une folle. Le premier parlait vulgairement, et avait des manières familières très rapidement. La seconde parlait d’elle à la troisième personne, et jouait avec nous un peu comme un chat joue avec sa proie. Tous deux ont des capacités non humaines, et pourtant leur apparence est bien à la figure de ces êtres.

Cette rencontre n’était pas désagréable, au contraire, elle a été plutôt divertissante. Nous nous sommes fait attaquer par des sangliers, ce qui m’a un peu fait peur au début. C’était la première fois que j’affrontais de vraies bêtes, sans quelqu’un pour me coacher. À chaque moment je pouvais me prendre une défense dans la jambe, et marcher avec une canne tout du reste de ma vie. Mais il n’en a pas été ainsi. Je me sens bien, et je suis prêt à aller ailleurs. Mais avant, je vais devoir quitter ces gens. Je compte revenir à BaldorHeim afin de me faire un peu plus d’argent, pour être vraiment équipé. Cette confrontation avec les sangliers m’a prouvé que je n’étais pas bien préparé, et qu’il me fallait encore apprendre.

Ma blessure est enfin guérie. En attendant, j'ai travaillé un peu pour l'aubergiste comme plongeur la plupart du temps. Sale bonhomme. Même blessé, il me tuait à la tâche : je nettoyais la vaisselle de l'aube jusqu'au crépuscule. C'est incroyable le nombre de clients qu'il y a, même très tôt le matin.
Aucune pitié pour les blessés, même le lieu m'en faisait baver. Dans la même pièce est stocké caisses de nourriture, vaisselles, et seulement une porte trouée la sépare des ordures. Ce magnifique mélange des odeurs me donnait des sensations divinement nauséabondes, avec ce mélange de fruit et de viande pourrie venant s'assimiler à la chaleur des cuisines, ou de merveilleux plats préparés à l'avance par l'aubergiste gisent un meuble aussi propre et sain que la semelle des chaussures des mineurs. À cela vient ramper quelques cafards et punaises qui ont l'air tous aussi croustillants que les détritus nasaux du dis cuisinier.

Avec tous ces sublimes artifices, j'ai failli déglutir plusieurs fois. Je n'achetais plus que de la viande séchée au boucher du coin, et vérifiait chaque bout avant de l'ingurgiter.
M'enfin, me voici refait, et j'ai réussi à être logé gratuitement, enfin, au vu de mes efforts.

Maintenant, je vais reprendre ma route. Je ne suis pas encore allé bien loin pour l'instant.

En voulant sortir de la ville, je pris un chemin différent. Finalement, je me suis perdu dans un dédale de pierres créées par les habitations. J'ai eu peur dedans. J'ai rencontré un homme bien suspect. Je ne pouvais voir son visage. Mais contrairement à ce que je pensais, ce sont deux ivrognes qui nous ont attaqués. Oui, je me suis retrouvé à combattre aux côtés de l'individu étrange.

Le voyage fut long. Je ne sais pas combien de temps il a duré. Je descendis des montagnes afin de rattraper la forêt de Sapins, je la longeai jusqu'à la mer, puis me déplaça vers l'est à travers les Terres désolées, et Red Sun Belt. Au bout d'un moment, j’atteignis un port derrière un petit massif montagneux.
Je n'ai pas grand-chose à dire sur mon voyage. À vrai dire, je déplaçais observant les paysages. Je ne parlais aux gens que pour me nourrir. J'ai traversé quelques régions qui me plairaient de visite.

Las bas, sur le port une femme m'aborda d'un signe. Après quelques mots, je continuais mon voyage en bateau avec elle. Pas très bavarde, mais ça m'allait. Elle disait vouloir chasser le Kelpi. Cet animal est en faite un cheval aquatique. La rencontre avec l'animal était intéressante.
Rien de plus à dire sur cette traversé maritime. J'ai sans doute oublié des choses, mais voilà ce dont je me rappelle.

Une fois la chasse finie, je quittai cette femme, pour aller plus au nord voir ce que j'y trouverais.