Qui c'est que t'es en vrai?
Pseudo : Bastien
Âge : 23
Classe/métier : Etudiant
Hobbies/activités : La lecture, l'écriture, l'art cinématographique, les jeux vidéos, les sorties entre amis, une grosse cuite de temps en temps, les femmes.
Couleur préférée : Le gris
Opinion sur le forum : Le principe est excellent, la communauté attractive, le concept intéressant, le tout reste à peaufiner, mais vu l'âge du forum, j'en suis déjà satisfait.
Comment as-tu connu ce forum ? Un ami nommé Google.
Oh je vois... et ton personnage ?
Nom : Felicie Flame
Âge : entre 100 et 200 ans.
Sexe : Femelle
Race : abyssale de la muse.
Classe envisagée : Arlequin (désolé, mais tu auras tout de même tapé toute la liste pour rien, arlequin n'existant pas dans la liste que tu as proposée Very Happy )
Ce qu'il aime : Le rire et le silence, les farces et le calme, la compagnie des bêtes et la solitude, le jeu et la musique, le secret.
Ce qu'il n'aime pas : Les mauvais perdants, les personnes exubérantes, le bruit inutile, les abyssaux du seigneur des tempêtes.
Situation amoureuse : Veuve
Code du règlement :
Crêpe chantilly (validé par Dilon)
Et du coup, tu ressembles à quoi?
Felicie Flame est une abyssale de la muse de petite taille, ne dépassant pas le mètre 85 lorsqu'elle se redresse de toute sa hauteur. D'un blanc presque translucide, on pourrait croire que sa peau n'a jamais été caressée par les rayons du Soleil. Elle possède de longs cheveux noirs qui tombent en cascade le long de son dos, offrant un contraste saisissant avec son teint et son regard noir. Ses lèvres sont fines, presque inexistantes. Son corps est élancé, souple, mais peu voluptueux ; sa démarche gracieuse lui donne une allure féline. Felicie passe le plus clair de son temps masquée et rares sont ceux qui ont aperçu son visage. Son masque est de simple facture, de couleur blanche, avec quelques teintes de rouge sur la partie gauche de son visage. La partie droite reste, cependant, immaculée. Enfin, elle possède une longue cicatrice qui suit l'échine de son dos, et une autre sur sa joue gauche, qui s'étire de la commissure des lèvres jusqu'à l'oreille.
Et... tu penses à quoi, là, maintenant?
Felicie Flame est un tout et son contraire. D'humeur joyeuse un temps, elle peut sombrer dans une folie pure l'instant d'après. Certains prétendent qu'elle est habitée par une entité démoniaque, d'autres que c'est une âme pure dans le corps d'un démon. Aucune version ne s'accorde pour définir qui est réellement cette personne.
Néanmoins, on peut dire que généralement, son caractère est calme et d'un cynisme parfois cinglant. Son humour est souvent dérangeant de par sa propension à mettre le doigt là où ça fait mal. Elle maîtrise avec une rare habileté les mots et sait remettre à sa place une personne un peu trop effrontée. Dans un groupe, Felicie reste souvent à l'écart et évite de se mélanger aux conversations inutiles et peu intéressantes. Mais, contrairement aux apparences et à ce qu'elle veut bien faire croire, une grande timidité existe en elle, comme si elle ne s'assumait pas et n'osait pas être elle-même en public.
Sa personnalité change, lorsqu'elle est menacée, par un danger imminent ou naturel ( si elle est trop proche de mourir de faim par exemple).
Felicie a vaguement conscience de ce "deuxième moi " car elle sait que parfois elle ne se contrôle pas, mais elle pense que la colère en est la cause et que c'est uniquement lié au fait que la rage lui fait perdre ses moyens.
Hum... Je vois... Mais dis moi, c'est quoi ton histoire?
"Jour...
J'ai décidé d'écrire. Ecrire m'aidera à comprendre ce qui m'entoure. Ecrire m'aidera à me souvenir. Ecrire m'aidera à me reconstruire. Je ne compte même plus les jours, les mois, ni les années. Je ne saurai me rappeler mon propre âge. Hier... Ou bien était-ce avant-hier, j'ai chassé un faisan, que j'ai plumé et fait rôtir sur une pique. Le goût de sa chair reste encore présent sur mes papilles et je me surprend parfois à saliver encore à l'idée que son goût fumé remplisse mon ventre une seconde fois. Depuis, je n'ai rien mangé. Enfin, je crois. Mon estomac hurle de douleur, comme à son habitude. Je ne suis plus sûr de rien. Est-il faible, ou est-ce que le temps n'a plus d'emprise sur moi ? Peut-être que cela fait une semaine que j'ai mangé ce faisan, en fin de compte. Je n'ai aucun souvenir de ce qu'il s'est déroulé depuis. Je crois que je me suis endormi en jouant de ma lyre. Peu importe, il faut que je retourne chasser, ou bien je risque de fermer les yeux pour un temps infini. J'entends un animal trotter près de moi. La chasse (re)commence.
F."
"Jour...
Ce matin, j'ai trouvé un petit journal posé près du feu. Il ne m'appartient pas. Cela signifie donc que quelqu'un est passé près de moi et que je ne m'en suis pas aperçu. Les premières pages sont remplies d'un petit texte parlant d'un faisan et de chasse. Il est signé "F".
F, comme la première lettre de mon prénom. Alors, je me présente à toi, petit journal. Je me nomme Felicie, et je suis une abyssale de la muse. Mes parents sont décédés très tôt alors je ne connais pas ma date de naissance. Sache cependant que j'ai déjà terminé mon premier siècle sur cette terre. J'ai passé le plus clair de mon temps dans l'océan, à vivre parmi mon peuple. Je ne me souviens pas de mes vrais parents, ils ont été tués quand j'étais jeune. Mon histoire est parfois floue, comme rongée par les vers. Mon premier souvenir est une longue marche pour rejoindre l'océan. Ensuite, c'est quand je suis arrivée dans une nouvelle famille. J'ai fait la connaissance d'un abyssal de mon âge. Il s'appelait Ignis. Il était d'une force rare, possédait une longue crinière de feu, éclatante même dans les grands fonds marins. Nous étions promis l'un à l'autre. C'était une période faste de mon histoire. Son sourire me met encore du baume au cœur. Je me surprends encore à penser à lui après tout ce temps.
La nuit tombe, je poursuivrai cette histoire demain.
Felicie."
"Jour...
Aujourd'hui, je dois continuer mon histoire. Il faut que j'arrive à me remémorer mon passé. C'est un exercice difficile, mais cela peut m'aider à comprendre qui je suis.
Ignis était le meilleur combattant du village. Parfois, lorsque nous étions à la surface, nous nous entrainions tous les deux aux armes. Il m'enseignait des mouvements, des parades et des esquives. Je n'étais pas très douée. Cela le faisait rire. Un jour, des pirates ont attaqué notre village. Ils étaient beaucoup plus nombreux que nous. Une fois par an, avec chaque membre du village, nous faisions un grand feu en surface. Nous priions les Dieux en espérant que la fumée emporte nos souhaits jusqu'au ciel. Sauf que ce soir-là, cela vira au cauchemar. Des hommes sont arrivés et nous ont attaqués sans sommation. Ignis m'a dit de fuir vers les bois qui longeaient la plage. J'ai couru, couru aussi vite que possible pour pouvoir me cacher dans les ténèbres. Mes poumons me brûlaient, je n'y étais pas habituée. Je me suis retournée. Une seule fois. J'ai vu d'autres personnes essayer de me suivre en hurlant. Tous ont été plus lents que moi. Tous ont reçu une flèche en plein cœur. Mes amis combattaient avec hargne, mais les ennemis étaient trop forts, trop nombreux, trop préparés. Cette embuscade était préméditée, cela ne faisait aucun doute.
Lorsque les cris se turent, j'attendis encore un peu avant d'oser sortir de ma cachette. J'étais jeune, j'avais honte de ma faiblesse et de ma couardise. Mais je ne savais pas me battre. Je ne savais pas me défendre. Je ne voulais pas être un poids dans cette bataille, et diminuer le talent d'Ignis. Je suis partie le chercher parmi les corps.
Lorsque je suis arrivée, un carnage sans nom se présentait devant mes yeux. Des membres sans corps jonchaient le sol, des éclats d'épée et de lances baignaient dans du sang des deux races. Partout, des corps, et encore des corps. Ses images hantent encore mes nuits. J'entendis alors quelqu'un tousser et cracher. Un son que j'aurai pu reconnaître entre mille. Je me suis précipitée afin de retrouver mon amour que je pensais déjà mort. Lorsque je le découvris, plusieurs corps décapités entouraient le sien. Il avait dû combattre avec bravoure. Seules quelques écorchures apparaissaient sur son corps. Ainsi qu'une flèche, traversant son ventre de part en part. Du sang suintait de la blessure.
J'entrepris de l'éloigner du champ de bataille et de nettoyer sa blessure. Il était encore vivant, c'était là l'essentiel. Il chuchotait des mots inintelligibles, car trop faibles pour être entendus. Mais j'apercevais dans son regard que mon promis luttait encore pour survivre, et qu'il savait que je faisais tout mon possible pour l'aider. Il remettait sa vie entre les miennes.
Pendant une semaine, il oscilla entre la vie et la mort, dormant beaucoup d'un sommeil agité, souvent en proie à des hallucinations dues à la fièvre. La blessure s'infecta et l'entraîna dans des abîmes de douleurs que je ne pouvais même pas appréhender. Les deux semaines qui suivirent, il lutta contre ce mal qui rongeait son corps. Je l'aidais, j'étais à ses côtés durant tout ce temps. Je le voyais maigrir à vue d'œil, perdre ses muscles qui faisaient sa force.
Ses cheveux n'avaient plus ce blond flamboyant, et son sourire ne montrait plus aucune chaleur. Cette période fut l'une des pires de ma vie. Après ces deux semaines de lutte, il revint peu à peu à lui. Il était devenu faible, maigre, et triste, mais il avait survécu. Malheureusement, il ne fut plus jamais le même. Il dormait peu, bougeait peu, et restait cloîtré dans un silence de mort. Mais je sentais sa gratitude envers moi. Je sentais qu'il avait encore besoin de temps. Je pouvais encore attendre.
Felicie."
"Jour...
Ma vraie histoire débute après ce passage. Trop affectés par le massacre de nos proches, nous décidâmes de quitter la zone. Nous partîmes pour explorer le monde et chercher un endroit plus propice à la vie et au bonheur que cet endroit dont les souvenirs nous accablaient chaque jour un peu plus. Nous découvrîmes des endroits incroyables, sauvages et libres de toute vie corrompue par le vice, l'arrogance et la cupidité.
Cependant, Ignis restait très faible. Sa blessure l'avait brisé à tout jamais. Lorsque nous croisions des étrangers lors de notre voyage, il se cachait, restait loin de leur vue, et ne souhaitait pas montrer que nous étions diminués. Je me faisais alors passer pour un vagabond, je portais des vêtements amples pour cacher mes formes et une épée restait constamment à ma ceinture. Mais ce n'était que du bluff. Quand nous étions seuls, Ignis m'entrainait au combat. Bien qu'il ne pouvait plus échanger des passes d'armes avec moi, il m'enseignait les mouvements justes, les parades à utiliser face à telle ou telle attaque, m'apprenait à esquiver correctement. Petit à petit, mon corps se formait pour le combat. Un jour, nous croisâmes un groupe de trois bandits humains, aux abords d'un village. Ils reconnurent aux traits de mon visage que j'étais une femme. Ils essayèrent de me violer. Ils faillirent y arriver. Mais je ne me suis pas laissé faire, je les ai combattus avec hargne, et j'ai triomphé. Je garde encore la marque de ce combat sur mon dos. Une longue cicatrice qui parfois me lance encore lorsque, dans un mouvement, la peau de mon dos s'étire un peu trop.
Depuis ce jour, je porte un masque, pour cacher aux hommes trop avides que je suis une femme.
Je me sens plus en sécurité ainsi. Mon identité peut rester secrète. Et puis une abyssale si loin dans les terres attire l'attention, n'est-ce pas ?
Felicie"
"Jour...
La suite de mon histoire est la plus floue. Je n'arrive pas à comprendre l'élément déclencheur qui a déclenché ces absences répétées.
C'était un matin frais, le lendemain du combat. Je me réveillai, et Ignis avait disparu. Aucun message, aucune trace de lui. Plus rien. Il m'avait dit la veille qu'il savait qu'il était un poids. Qu'il m'obligeait à chasser plus, à faire deux fois plus de corvées, à subir sa présence plus qu'à l'apprécier. Cet idiot n'a jamais rien compris à l'amour véritable. Je crois qu'il n'a même pas écouté le monologue que je lui ai présenté ensuite. Les hommes manquent parfois tellement de sensibilité !
Felicie"
"Jour...
Je ne me souviens pas des jours qui ont suivi son départ. Je sais que je me suis dirigée vers l'est à la recherche d'un village. J'étais trop hébétée pour réagir logiquement. Je ne mangeai plus, je ne vivais plus. J'étais devenu comme une âme en peine, errant sans but précis. Un long moment s'est passé de cette manière avant que je ne reprenne confiance en moi, conscience de moi. J'en garde encore des cicatrices, dont une sur la joue gauche. Je crois que je suis tombée et que je me suis ouverte avec mon propre coutelas. Quelle ironie.
Felicie"
"Jour...
Quelqu'un a osé écrire dans mon journal. Si je mets la main sur cette effrontée, elle aura affaire à moi. De quel droit les gens s'approprient-ils les biens d'autrui ? Je tordrai bien le cou de chaque personne que je croise jusqu'à obtenir la réponse. J'ai l'impression que cela a été écrit sur plusieurs jours. Qu'ai-je donc fait pendant ce temps ?
J'ai encore faim, comme d'habitude. J'ai attrapé un lièvre, je vais le manger cru et boire son sang. Je n'ai pas la patience d'attendre, et le goût du sang renforcera ma détermination pour la suite. Il faut que je reste conscient de mes faits et gestes si je veux pouvoir les relater dans MON journal.
A toi, femme abyssale, tout comme moi. Si tu es Felicie, sache que je suis Flame. Redoute-moi, car ardente sera ma colère !
F.
Mais... A-t-il un rêve?
Felicie cherche à explorer le monde dans son ensemble et à se l'approprier. Pas par la force ou le pouvoir, simplement par le fait d'être libre au point de pouvoir se déplacer dans toutes les zones du monde sans être menacé par quoi que ce soit. Ainsi, même un seigneur ou un roi ne devraient pouvoir l'empêcher d'aller où bon lui semble. Elle veut montrer à Ignis, dont elle pense qu'il continue à l'observer de loin, tout le monde et poursuivre leur quête qu'ils ont commencée à deux.
Cependant, elle n'est pas une simple vagabonde, elle prendra du pouvoir si cela peut lui permettre de voyager où bon lui semble.
Flame a plus d'ambition que Felicie et cherchera toujours à tirer avantage de chaque situation. Elle est égocentrique et ne cherche que sa propre satisfaction, même si cela signifie devoir passer outre les droits d'autrui. De plus, elle est avide et aime le pouvoir. Elle ne se satisfait donc pas de sa situation actuelle de vagabond et cherchera toujours à s'approprier des biens, des richesses, ou un territoire. Son rêve est le même que celui de Felicie, mais elle emploiera la force et la menace pour parvenir à ses fins..