Le combat vient à peine de commencer sous l’écho des cors de l’arène que le jeune humain qui fait face à Cyrus se jette sur ce dernier dans l’optique de porter un coup fatal. Dans un vif réflexe le lycanthrope, qui avait espéré saluer son adversaire avant le combat, se saisit du bras armé du jeune humain.

Malgré sa fâcheuse posture, le jeune guerrier n’avait pas encore dit son dernier mot. D’un habile et fluide mouvement, il porte au museau du lycanthrope, un puissant coup de botte. Le coup était assez remarquable qu’il sonna un instant le loup et laissa Varnas prendre le dessus en grimpant sur son dos pour y porter un coup.

Cyrus pousse alors un rugissement de rage mêlé à la douleur alors qu’il sent la vive chaleur d’une lame érafler son dos. Tout en grognant bestialemant, le loup au pelage noir montre alors ce dont il est capable en se projetant lui et son passager clandestin contre les solide parois d’un obstacle de l’arène, dos le premier. éclatant alors l’humain contre la grès et la masse d’un loup-garou. Profitant de cet impacte étourdissant, il vient attraper la jambe de son adversaire avant de le jeter lourdement à quelque mètres de là. Sa respiration haletante, son regard ambré fixé sur son adversaire au sol, le loup sait que ce n’est pas fini.

Cyrus garde son adversaire en vue alors que celui-ci charge à nouveau en sa direction. Il était surpris que malgré la force de l’impact et de ses blessures apparentes, le jeune homme ait fait le choix de poursuivre son assaut. Qu’importe, il faudra donc l’incapacité, se dit le loup. Lorsque Varnas fut assez proche pour ses griffes, le lycan tenta d’arrêter le courageux humain. Mais c'est avec une esquive prodigieuse pour son état qu’il parvient à passer et porter un coup de poignard sur ses flancs. Le loup hurle alors de douleur et de rage alors que la lame s’enfonce profondément dans sa chair. Un acte qui enragea suffisamment Cyrus pour qu’il vienne attraper le jeune homme à la gorge, le soulevant jusqu’à ce que ses pieds ne touchent plus terre. Dans un grognement canin, la bête vient attraper entre ses redoutables crocs l’épaule du jeune homme avant d’y appliquer une redoutable pression. Injectant à profusion de rouge sa gueule avant de venir secouer sa prise pour provoquer de redoutables dégâts à la chair. Lorsqu’il en eut fini, il donna un peu de force et de vitesse à son dernier mouvement de tête pour projeter l’humain hors de sa gueule et de le laisser s’écrouler lourdement au sol.