- Larah Cavazza (anciennement Billecart) -
(portée disparue)
Originaire de Stellaraë, Larah incarnait la beauté typique de la cité. Un teint halé éternel mettait en valeur les deux émeraudes qui lui servaient de regard. Une chevelure aussi sombre que le plumage d'un charognard embrassaient ses joues creuses. Autrefois, Larah captivait les commerçants de Stellaraë. C'est sans effort qu'elle séduisit Eric pour son or. Elle lui offrit un enfant et un second, forçant le commerçant aventurier à s'établir à Ishtar, carrefour commercial stratégique, pour l'épouser sans mettre en péril son ambition cupide. Ainsi, elle l'aida à grandir dans son art de la tapisserie pour, tout comme lui, espérer gagner en richesse mais aussi en pouvoir.
C'est auprès de sa mère que Laetitia acquit un esprit manipulateur et calculateur. Ainsi, elle aurait toujours un coup d'avance sur son interlocuteur. Et s'il était possible de jouer de ses charmes pour conclure une affaire dans une poignée de mains, sans jamais aller plus loin, il ne fallait jamais en faire tout un foin ! Le miroir est l'arme des femmes dans un monde régi par la beauté. L'arrogance de la belle incitait, parfois en mal, le chef de famille à toujours plus oser, à plus prétendre et à plus s'imposer. D'autant plus face aux pirates, qu'elle pensait plus faible qu'ils ne l'étaient.
Eric Cavazza
(porté disparu)Eric n'était pas l'homme le plus beau de Dùralas. Néanmoins, quand un homme n'est guère attrayant, il s'avère souvent charmant. Il était toujours impossible pour lui d'expliquer son passé. Laetitia ignorait toujours si c'était là pour se donner de grands airs mystérieux ou s'il ne voulait pas s'en embarasser. Cet attrait l'inspira à se protéger pour en dire le moins possible lors de ses rencontres. Le professionnalisme de son père était admirable tout comme l'impartialité rigoureuse qu'il s'employait à utiliser. Au contraire de son épouse, plus susceptible et émotive, il était bien plus doux et posé en dehors de ses négociations. C'est de là qu'il tire son charme. Rêveur, drôle et plein d'entrain, cet homme était une boule d'énergie et d'espoir avec ceux qu'il aimait. Néanmoins, porté par la cupidité, il lui arrivait d'oublier l'art de se faire discret.
Peut-être que Laetitia réussira à imiter cette énergie d'antan qu'elle admirait tant.
Ferdinand Cavazza
(porté disparu)
Il avait la beauté de sa mère et la sagesse de son père. Aîné de la famille, il était destiné à en être l'héritier. Il avait tout appris du commerce et ses jeux de séduction, même s'il en était très souvent écoeuré. Mais alors qu'il grandissait, il était souvent frappé par des hallucinations et des rêves étranges. Certains présageaient une réalité, d'autres des délires, sûrement. La famille était fortement déçue lorsqu'il voua peu à peu ses ambitions à un tout autre art ; la divination. Art qui lui aurait permis de prétendre à bien plus si ses parents n'étaient pas oppressants quant à l'entreprise familiale. C'est à travers la rancoeur et la mésentente que ce qui le liait à ses parents se brisa. Ainsi, il foula les terres dùralassiennes et disparut pour se faire oublier.
La divination, affaire familiale ou fantasme loufoque ? Laetitia s'était beaucoup inspirée de son frère pour inventer Mademoiselle Charme. Reste encore à dire si son talent divinatoire est réel ou non.