Une orque, voilà ce qu'on lui propose comme adversaire, et une nouvelle race à observer, pour comparer les différences avec toutes les autres. Mais si c'était le seul souci... Pour sûr qu'elle en impose juste par sa taille, ça doit en faire fuir plus d'un lors de grabuge en dehors de l'arène. Ici, pas question de se carapater, il faut garder la tête haute et aller de l'avant. C'est lors d'affrontements difficiles que l'on en apprend le plus, parait-il. Melhyndil se dit qu'il va en apprendre beaucoup pour le coup.
Toujours est-il qu'il voit un espoir dans la masse de son adversaire, se disant qu'il y a des chances qu'elle soit lente vu son accoutrement, et sa corpulence. C'est pour cela que dès que le combat est lancé, il est vigilant, prêt à reculer pour éviter le plus possible le contact alors qu'il sort une flèche de son carquois avec dextérité. Il encoche la flèche qu'il relâche aussitôt que possible avant d'en saisir une nouvelle qui suit la même trajectoire. Enfin pas tout à fait puisqu'il a agi dans la précipitation, c'est pour cela que la première, qu'il a ajustée, touche sa cible, là ou la seconde, relâchée trop tôt, la loupe de loin. Il se mordille les lèvres, honteux, en se morigénant intérieurement sur le fait qu'il doit rester concentré.