Le jour se lève, la rosée du matin rafraichit la maisonnée. C'est agréable. Tandis que le soleil prend son envol, les fleurs fleurissent, et les abeilles commencent à butiner, et à concocter leur délicieux nectar sucré. Au vu de cette belle journée, sans crier gare, des oiseaux commencent à chanter gaiement sur leur branche bien perchée, en compagnie de leurs amis, de leurs amants. Les écureuils, range leurs glands, et parsème quelques feuilles ici et là de leur longue queue agile afin de cacher, et tromper aux yeux de malfaiteurs ou ce trouve leur précieux trésor.

Un petit moineau sort d'une petite bâtisse faite de petites planches de bois. Il a passé la nuit dedans. Après tout, elles sont faites pour ça. Lorsqu'il est arrivé la veille, il a dû se débattre avec quelques intrus sur un lit tout fait. Finalement, les intrus ont fini les pattes en l'air, entièrement mangés par le moineau dynamique. Ce débat physique afin de prouver qui avait l'extrémité la plus dure l'avait épuisé, mais son bec l'avait remporté haut et fort.
Malgré cet évènement fort sportif, le petit moineau passa une bonne nuit. Il eut un repas fort rassasiant, un lit préfait, et un toit pour la nuit. De plus, cette journée s’annonçait très revigorante.

Une fois le moineau entièrement sortie de son trou, il écarta ses ailes, s'envola et ce posa sur une magnifique branche de chêne, ou las-haut commença à chanter de tout son bonheur.

Lorsqu'il pointa le bout de son nez contre la fenêtre, le gros matou admirait le triste décor.
Les arbres fleurissaient à nouveau, la flore et la faune refaisaient leur apparition ... une fois de plus. Ce spectacle l'attristait au plus haut point.

L'hiver il pouvait se prélasser devant la cheminé, réchauffé par un bon vieux feu, il mangeait quand il le voulait de délicieuse croquettes et comme le soleil était présent moins longtemps il pouvait dormir encore plus que d'habitude.

C'est alors qu'au beau milieux des insectes et autres rongeurs il pu apercevoir un petit oiseau. Ni une ni deux il se faufila par la chatière et sauta sur le moineau.

Il avait beau se débattre comme il le pu, le pacha le maintenait bien fermement contre le sol.

- Salut toi ! Tu veux jouer avec moi ?

Jouer avec toi ? Mais je chantais voyons ! J'exultais comme chaque matin à l'heure de la rosé, et c'est alors que toi, le chat, tu m'interromps pendant mon exhibition.
Je suis sous ta patte, tu as l'ascendant sur moi. Me surplombant de toute ta grandeur, je ne puis qu'obéir à tes moindres désirs.

L'oiseau, contraint à la soumission, doit se faire plus petit afin d'atténuer l'appétit du félin. Petit adversaire, son extrémité rigide ne fera pas beaucoup de dégâts. Le petit moineau accepte de jouer, malheureusement peu enthousiaste par la position coucher.

Libère-moi, et nous pourrons chasser. Un moineau connait des endroits agréables pour la chasse, ou se trouve des vers aussi gros que mon corps. Des tentacule, ou autre insecte succulent, vagabondant dans les environs et bien rôdé à l'exercice de survie. Mais pour un chat tel que toi, tu dois en avoir peu à faire. Ce ne sont pas quelques mouches qui t'effrayeront.

Piégé sous les pattes du gros matou le petit moineau cherchait à se justifier.

- Jouer avec toi ? Mais je chantais voyons ! Je suis sous ta patte, je ne puis qu'obéir à tes moindres désirs. Libère-moi, et nous pourrons chasser. Un moineau connait des endroits agréables pour la chasse, ou se trouve des vers aussi gros que mon corps.

La proposition semblait en effet très étrange, comme s'il avait peur de ...

-Haaa... Mais ne t'en fais pas petit, je voulais pas te manger. Non, tu vois, mes maîtres me nourrissent suffisamment pour que je n'ai pas le besoin de te croquer. Tout en relâchant son étreinte il reprit de plus belle. Non, je me disais qu'on pourrait jouer les explorateurs dans le coin. Enfin, si tu as de meilleurs occupation, je ne te force pas.

Le félin s'efforçait de sourire à son interlocuteur, comme pour le convaincre, ce qui donnait à son visage animalier une expression très... étrange.

- J'en oubliais presque les bonnes manières, je suis Fridan le chat d'appartement. Fridan, comme le dentifrice mais ça s'écrit pas pareil. (sisi le clin d'oeil à la ligne verte RPZ) Et toi ?

L'oiseau toujours coincé par le chat, semblait moins apeuré, mais toujours sur la défensive. Le chat essayait de sourire tant bien que mal.

-D'accord, je veux bien te croire, mais arrête de sourire s'il-te plait, tu fais peur ainsi.

Jouer avec un chat, quelle drôle d'idée. D'habitude, c'est le chat qui joue avec l'oiseau, pour finir par le manger.
Le moineau cherchait à s'extirper de sous la patte du matou, mais n'y arrivait pas. Avec force découragement, il continua son dialogue :
-Pourrai-tu me libérer ? Je ne fuirais pas, promis.

Fridan regardait le petit moineau en doutant de le véracité de ses propos. Le chat étant le prédateur naturel de l'oiseau, pourquoi il n'essaierait pas de se faire la malle ? Et pourquoi Fridan ne se la taperait pas ?

Parce que c'est comme ça ! Fridan est un gros matou de maison qui n'a que faire de la chaine alimentaire tant qu'il reçoit sa dose de croquettes tous les jours.

Alors comme de toutes façons il n'avait pas beaucoup d'autre choix il libéra son peut-être futur compagnon de jeu et guetta sa réaction.