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Le Monde de Dùralas


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 Un peu de tranquilité ? [PW Dryus, Vila]

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Lokyem
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Lokyem

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MessageSujet: Un peu de tranquilité ? [PW Dryus, Vila]   Un peu de tranquilité ? [PW Dryus, Vila] EmptyMar 6 Mai 2014 - 12:44
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Tandis que se bottes claquaient sur les pavés de Baldor Heim, Lokyem se dit qu'il devait vraiment pauvre figure. Entre la démarche claudicante que sa cheville torturée lui imposait, son armure mise en lambeau par les griffes acérés des Blangos ainsi que son bras dont les blessures suintaient encore... Sans compter les traits de son visage tirés par le sommeil. Son corps comme son esprit était poussé à l'extrême complètement chamboulé par les évènements précédents. Toutes ces blessures qu'il avait reçu, il ne s'en souciait guère. Rares sont les cicatrices qui restent plus d'un siècle et, pour ce qui est de la douleur, Lokyem avait connu bien pire. Mais pour l'esprit...

Un géant. Un... Putain. De. Géant. Lokyem ne s'en était toujours pas remis. Il ne s'était même pas contenté de le voir de loin, en plus. Il lui avait parlé, il était monté sur sa main et sur son dos, il l'avait vu combattre ! (Son ventre voulu se retourner à cause de ce souvenir, d'ailleurs) Combien de personnes pouvaient se vanter d'en avoir fait autant ?

Tout ça pour dire qu'en comparaison, Baldor Heim lui semblait bien terne et souffrait de l'horrible et pesant sentiment de déjà vu. Les bâtiments de la ville étaient assez solide pour résister au temps. Autant les villages Ishtar revêtait à chaque visite de l'Abyssal une parure différente, autant Baldor Heim restait morne et austère. Et beaucoup trop pleine de vie pour Lokyem.

C'était le genre de moments où Lokyem ne souhaitait qu'une chose : plonger dans l'eau. Entendre et écouter le silence des abysses. Car la mer de monde qu'il traversait en ce moment était tout sauf à son goût. Une foule en mouvement est comme un orchestre sans chef. Tous les instruments doivent jouer ensemble et si l'un d'eux déraille, c'est un chaos infernal. Et on peut dire que Lokyem était plutôt désaccordé par rapport au reste de l'orchestre. Trop fatigué pour faire attention, il perdit rapidement le compte du nombre de fois où il se faisait bousculer, pousser... Il avait une borne à peine à faire pour rejoindre l'auberge où il ferait halte, mais se rendit rapidement rapidement compte que la tâche était bien plus difficile que ce qu'elle paraissait aux premiers abords. Pourquoi y avait-il tant de monde, sérieusement ? Un gamin courant un peu trop vite et portant bien trop peu d'attention à son entourage eut raison de l'Abyssal. Il ne le percuta même pas mais le bouscula juste assez pour lui faire perdre l'équilibre. Ca, plus sa cheville fragile, sa tête heurta violemment la pierre qui ornait les rues.

Mesdames, messieurs, notre héros !

Le seul avantage étant que sa chute avait au moins eu la bénédiction de le retirer du flux de personnes qui parcouraient les rues. Encore un peu hébété par le choc, l'Abyssal alla s'adosser sur le mur le plus proche sans trop se faire piétiner. Et puis merde; Il allait attendre là que la nuit se fasse et avec elle le calme. Puis il en profiterait pour aller à l'auberge. Et après un sommeil sans rêve, il irait chercher un guérisseur. Tiens, s'il était resté avec le druide, il se serait fait soigné en moins de deux. Comme quoi...
Le regard hagard, Lokyem regarda les gens qui passaient devant lui sans faire attention. Moui. Décidément, ce misérable repos dans une rue avec cette dégaine digne du pire malfrat, c'était bien ainsi.

[HRP : moui, pas des masses d'inspirations, je vous laisse planter le reste du décors =P]
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MessageSujet: Re: Un peu de tranquilité ? [PW Dryus, Vila]   Un peu de tranquilité ? [PW Dryus, Vila] EmptyVen 9 Mai 2014 - 22:48
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Je ne savais pas ce que je faisais a BaldorHeim, mais j’étais là. Je regardai les maisons, les commerces, mal à l’aise par temps de foule mais admiratifs pour la beauté des bâtiments. La plupart étaient d’un blanc immaculé, les vitrines laissaient paraitre de superbe bijou, des vêtements resplendissant, des meubles ciselé… C’était une très belle ville.
Soudain, je sentis un regard insistant sur moi, je cherchais qui me regardait comme ça. J’eu soudent la réponse, je vis une personne, adosser à un mur, elle n’avait pas l’air bien. Je m’approchai alors et lui demandai :
-ça va ? Vous allez bien ?


[hrp]tu crois que c'est mieux moi? ^^
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Viladra Memphis
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Viladra Memphis

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MessageSujet: Re: Un peu de tranquilité ? [PW Dryus, Vila]   Un peu de tranquilité ? [PW Dryus, Vila] EmptyDim 11 Mai 2014 - 2:20
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Un trio vraiment atypique...



Quitter le domaine familial ne me demanda ni beaucoup de volonté, ni beaucoup d’efforts. J’avais depuis quelques années eu cette envie incroyable de voyager et je pus donc partir sur les routes, un petit sac à dos comportant les quelques sous que je possédais, une carte, un ou deux changes de première nécessité ainsi qu’un coutelas en acier de qualité moyenne pour les éventuels problèmes. Ne sachant pas où je voulais me rendre, je ne mis pas beaucoup de temps avant d’opter pour la première grande ville que je trouvai sur la carte et Baldor Heim s’imposa comme une évidence. Transformation faite, crocs et griffes en bonne place, je coinçai les lanières de mon sac dans ma gueule et profitai de ma nature de changeline pour partir au galop et gagner du temps là où mes pieds et ma forme de simple humaine auraient doublé la durée du trajet par deux.

« Les humains sont si faibles…
Chut. »

Encore cette satanée voix qui se croyait tout permis à interférer dans mes pensées. Elle se faisait discrète, en général, mais dès que je me transformais, elle avait une plus grande emprise sur moi et je me retrouvais avec une véritable peste qui prenait un malin plaisir à me déconcentrer et à tenter d’altérer mes  décisions. Evidemment, je ne pouvais pas vraiment en parler, on me prendrait pour une folle… Je suis pourtant persuadée d’être normale, j’ai juste un petit… problème de séparation de conscience. Mais après tout, j’ai deux aspects, ce n’est donc pas si étrange que cela, non… ?

« si, tu as un grave problème, ma fille, accepte le ! »

Levant les yeux au ciel, je continuai néanmoins ma course sans ralentir, les arbres défilant sans cesse à mes côtés mais s’espaçant régulièrement au fur et à mesure que j’avançais. Je commençais à quitter la nature sauvage, le sol était moins cahoteux et je pouvais progresser de plus en plus facilement au fur et à mesure qu’il s’aplanissait. Les routes ne devaient plus être très loin. Préférant tout de même rester discrète, je décidai de rester en marge des voies qui risquaient d’être fréquentées, considérant que si les loups-garous étaient peut-être connus, ils n’étaient pas forcément appréciés de tous. Après tout, j’avais beaucoup de choses à apprendre du monde extérieur…

J’atteignis la voie principale menant à BaldorHeim quelques temps après que le soleil eut amorcé sa descente. Reprenant forme humaine, je mis pied sur la route terreuse, commençant à croiser les premiers citoyens du monde de ma vie. Les Hommes passaient à mes côtés sans me prêter attention, me dépassant s’ils marchaient plus vite ou disparaissant peu à peu dans mon dos quand mon rythme était plus rapide que le leur. Je ne lus aucune suspicion dans leur regard mais aucune reconnaissance non plus. J’eus parfois quelques sourires, souvent aimables, parfois plus taquins, mais je compris que les des personnes ne se connaissant pas ne créaient pas des liens facilement. Cela me changeait de mon village où tout le monde s’adressait à tout le monde sans avoir pris le temps de se connaître vraiment. Ici, c’était des inconnus parmi d’autres inconnus. Cela ne me dérangeait pas, je jouissais pour la première fois d’une tranquillité qui m’avait auparavant toujours été rarement accordée.

La portes ne vont pas tarder à se fermer, dépêchons.

Jetant un œil à la petite femme rondouillette qui pressait ses enfants devant elle, je pris son conseil pour moi bien qu’il ne me fut pas adressé et hâtai le pas en direction des remparts que j’apercevais au loin. J’avais aussi un couvre-feu chez moi où à partir d’une certaine heure, on fermait les barrières et où on évitait de sortir de l’enceinte, ça devait être la même chose ici.
Je ne tardai pas à arriver à l’entrée, gardée par deux grandes portes de bois massifs ceintes de barres métalliques. Encore ouvertes, je m’engouffrai  à travers la foule qui s’y pressait, me tortillant pour esquiver les balourds distraits, usant parfois des coudes pour éloigner ceux qui fonçaient sur moi sans me voir. Mon cœur battait la chamade. Je n’avais jamais été aussi entourée de monde, encore moins de gens que je ne connaissais absolument pas. Je ne voyais même pas à plus de dix pas, ma vue obstruée par des corps qui gigotaient autour de moi comme des poissons dans un filet. Déstabilisée, je dus bousculer une dizaine de personnes avant de gagner le mur le plus proche de moi qui bordait cette rue principale. Le souffle court, je m’y appuyai quelques instants, reprenant mes esprits avant de faire un état des lieux.

« Tu ne regrettes pas d’être partie, maintenant… ? haha. »

Entendant à peine ce que me disait ma deuxième moitié, j’étais trop occupée à contempler, ébahie, ce qui m’entourait. Les murs de certaines maisons étaient immenses, les rues étonnamment larges et je fus alors moins étonnée de voir à quel point autant de monde pouvait y circuler en même temps. Rasant la paroi, le nez en l’air, je me remis à marcher, me guidant de mes doigts qui effleuraient la pierre froide. Des vitrines dévoilaient leurs richesses et si je n’avais jamais été très matérielle, j’avouais tout de même que certaines étoffes brodées faisaient envie. Mais ce n’était rien à côté de certains artisans qui proposaient des armes aux ciselures incroyablement fines et au métal précieux. J’étais sous le charme.
Trébuchant sur une dalle mal fixée du pavé, je rattrapai mon équilibre in extremis et reportai mon attention devant moi avant de faire une bêtise. Il allait falloir que je trouve un lieu où dormir. J’avais un peu d’argent, je pouvais en profiter.
Cherchant une auberge des yeux en tentant de m’imaginer à quoi cela pouvait bien ressembler, mon regard tomba alors par hasard sur une silhouette lourdement appuyée contre le mur, à quelques pas de là. L’homme que je regardais semblait mal en point et malgré sa haute taille, son état de faiblesse évidente semblait le rapetisser. Epuisé, il jeta un œil dans ma direction sans me voir et je pus constater ses yeux très sombres, mais aussi bien fatigués, sur un visage pâle et anguleux encadrés d’un fatras de mèches noires en désordre. Honnêtement, je ne vous cacherai pas que j’hésitai à aller le voir, son apparence négligée ne me donnant pas confiance. Après tout, j’ai toujours été habituée à me battre amicalement avec mes amis, ou bien en m’entraînant contre mon père, mais jamais sérieusement. Du moins, toujours contre des animaux et non contre des êtres humains… Et on entendant de si vilaines choses sur les brigands, et parfois pire, quand il s’agissait d’agressions envers les jeunes femmes. Seulement, quelque chose me soufflait que pour l’instant, il n’était pas très dangereux.

« Tue le et vole lui sa bourse, alors ! »

Me retenant de lever les yeux au ciel, comme à mon habitude à chaque remarque aussi peu réfléchie que celle-ci, je vis plutôt une personne s’approcher de lui pour l’aider. Heu… Non, pas une personne. Enfin si. A vrai dire, je fus assez surprise quand je me rendis compte que cet homme qui s’avançait vers lui possédait un buste d’humain sur un corps de cheval. J’avais déjà entendu parler des centaures, mais c’était la première fois que j’en voyais un… Les cheveux d’un blanc de neige, des yeux cristallins, j’étais contente de pouvoir ranger dans un coin de ma tête, le premier représentant de cette race dans mes souvenirs. Prenant alors mon courage à deux mains, ou combattant plutôt ma flemme, je m’avançais vers eux, atteignant ce duo sans qu’ils ne fassent attention à moi au moment où le centaure demandait à l’autre s’il se sentait bien.

De toute évidence, il ne va pas bien. Du moins, ce n’est pas un état comme le sien que je qualifierais de ‘’bien’’.

Les mots étaient sortis tout seuls de ma bouche et quand leurs yeux se posèrent sur moi, je me retins d’afficher un air gêné, préférant adopter une attitude paisible même si je n’étais pas sur de la conduite à tenir. Ils ne le savaient pas, mais depuis mon départ du village, ils étaient mes premiers interlocuteurs. J’étais assez émoustillée à l’idée de savoir ce que ça allait donner.

Navrée de vous interrompre, repris-je après une seconde de silence, je voulais juste aider. Viladra Memphis, enchantée.

« Obligée de donner ton nom de suite… ?
La moindre politesse, que de se présenter… »

Esquissant un mince sourire, j’appréhendai leur réaction respective, même si je me demandai si l’un n’allait pas tomber dans les pommes entre temps tant il semblait être totalement HS mais comme je le disais plus haut, j’étais satisfaite du début de mon tout premier échange. Sous leurs apparences originales, ça semblait être des personnes tout à fait fréquentables. Du moins, l’espérais-je…


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Lokyem
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MessageSujet: Re: Un peu de tranquilité ? [PW Dryus, Vila]   Un peu de tranquilité ? [PW Dryus, Vila] EmptyDim 11 Mai 2014 - 13:09
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Il aurait dû s'en douter. Il aurait dû le savoir. Pour oubliait-il cela à chaque fois ? Ce n'est pas le froid qu'il fuyait ou le confort qu'il cherchait en désirant si ardemment une chambre dans une auberge quelconque. Le froid, son corps d'Abyssal créé pour survivre dans le froid des fonds de l'océan n'y était pas très réceptif. Le confort, voilà quelque chose à laquelle il avait renoncé depuis longtemps. Que ce soit sur la route ou sur son petit coin de paradis sur la côte, il s'était mis très rapidement à considérer ce dernier comme un ustensile superflu dont il devrait se débarrasser au plus vite. Ainsi, que ce soit le mur qui le soutenait ou bien un lit à l'hygiène douteuse, les deux solutions étaient, devant ces deux seuls critères, équivalentes. Mais s'il préférait très largement la chambre, c'est qu'il ne risquait pas de rencontrer des gens qui venaient le déranger.
Ce qui fait que Lokyem aurait donné tout l'or qui lui restait pour une chambre, se trouvait, debout et fringuant, devant lui.

« Ça va ? Vous allez bien ? »

Misérable incipit. N'a-t-on rien vu de plus insipide babillage que ce venait de dire le nouvel arrivant ô combien peu désiré ?
Insupportable, fut le mot qui se glissa dans l'esprit agité de l'Abyssal. Les créatures de ce monde n'ont donc aucune éducation ? Ne savent-ils pas reconnaitre les gens voulant être seuls qu'il ne faut approcher à moins de vouloir recevoir un coup d'épée ? Apparemment pas. Mais... Fallait-il vraiment lui en vouloir ? Lokyem n'aurait peut-être pas agit autrement en lieu et place du centaure. Peut-être.

Mais cette pensée n'empêcha pas l'Abyssal de décocher un regard quelque peu assassin au nouvel arrivant. Il n'avait ni l'humeur ni la force de cacher son hostilité et à quel point le centaure n'était PAS le bienvenue dans l'espace vital qu'il était en train de violer par sa seule présence. Dans son flot de pensées éparses rendues incohérentes par la fatigue, l'une d'entre elle l'empêcha de mettre la main à son épée. Hostilité, certes. Agressivité... Ce n'était peut-être pas une bonne idée. Il n'avait pas le loisir de détailler celui qui le dérangeait, mais même le moindre pèquenot présenterait un défi digne de ce nom dans l'état d'épuisement où il se trouvait.

« De toute évidence, il ne va pas bien. Du moins, ce n’est pas un état comme le sien que je qualifierais de ‘’bien’’. »

Une nouvelle voix.
Encore quelqu'un d'autre ?
Bordel.

« Navrée de vous interrompre, je voulais juste aider. Viladra Memphis, enchantée. »

Interrompre ? Aider ? Enchantée ? Il y avait bien trop de non-sens dans trop peu de phrases pour que Lokyem puisse les relever d'un coup. Alors il ne releva que la tête vers la dite Memphis.
Deux gamins.
C'étaient deux gamins qui venaient le déranger. S'ils avaient été aussi haut en couleur que ses précédentes rencontres, sans doute l'Abyssal aurait conçu moins de rancœur envers eux. Un centaure et une humaine... Lokyem avait déjà donné. Il n'avait même pas le cœur de leur dire de partir. Il se servit de son épée au fourreau comme d'un bâton pour se relever doucement sur ses jambes encore flageolantes, dominant les deux étrangers de sa hauteur... abyssale.

« Qu'est-ce que vous foutez là ? » dit-il d'une voix qu'il aurait voulu forte mais qui demeurait pâteuse par la fatigue et sa sieste tout juste dérangée.
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MessageSujet: Re: Un peu de tranquilité ? [PW Dryus, Vila]   Un peu de tranquilité ? [PW Dryus, Vila] EmptyDim 11 Mai 2014 - 14:30
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« Qu'est-ce que vous foutez là ? »

Sympas l’accueil. En plus du regard noir… Non, il n’était pas du genre très accueillant, mais ma bienveillance de centaure m’obligeai à l’aider. Lok sortit de ma sacoche et fonça vers Viladra Memphis pour lui donner un coup de crocs.
Je pris Lok par les écailles du cou et le remis dans sa sacoche où on ne vis que la tête dépassé.
-Caractère de cochon… Encore désolé, je ne sais pas ce que mon Hydro Cyno avait dans la tête, c’est la deuxième fois qu’il agresse quelqu’un sans raison… Enfin là, il en a peut-être une, vous avez des chiens chez vous ? Sans vous offenser bien sûr. Demandai-je. J’ai oublié de me présenter, je m’appelle Dryusdan.
Puis je me tournai vers l’inconnu grognon.
-J’ai quelque plante médicinal qui pourrai vous aider, vous en voulez ? Ça soulagera surement tous vos maux. Désolé de vous avoir importuné avec ma question qui semblait sotte, il est vrai que quand quelqu’un se fait mal, la phrase à ne pas dire est : « Vous allez bien ? ». Encore désolé, mais votre réponse m’aurait permis de vous aider. Vous préférez une paumade ou une potion. Personnellement je choisirai la pommade, même si elle ne sent pas très bon, elle s’adapte à tous les types de peaux, humain, elfes, animal… Après je ne sais pas si Lok pourrai en prendre… La potion quant as elle, peut être administré à toute les êtres vivants sur cette planète, mais elle n’a pas bon goût.
Je sortis mes plantes médicinale, attendant son approbation pour le soigner
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Viladra Memphis
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MessageSujet: Re: Un peu de tranquilité ? [PW Dryus, Vila]   Un peu de tranquilité ? [PW Dryus, Vila] EmptyLun 12 Mai 2014 - 23:12
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Un trio vraiment atypique...



Comme je le disais précédemment, je fus toujours une personne polie et respectueuse. Si je passai trop de temps au sein de ma famille et que je n’avais aucune sociabilité dès que cela sortait de mon village natal, je savais globalement comment me comporter pour ne pas me faire remarquer et ne pas attirer d’animosité. Autant vous dire qu’avec cette part aussi sombre qu’exaspérante qui vivait en moi, ce n’était pas chose aisée ; mais j’avais durement travaillée et je pouvais conserver mon calme en toutes circonstances. Ou presque.
Ne me demandez pas pourquoi j’ai eu cette idée saugrenue de m’avancer vers ces deux individus, mais je commençais sérieusement à la regretter. Après tout, je perdais mon temps peut-être… Mais il fallait bien que j’apprenne, et quoi de mieux qu’un centaure et un humain à l’article de la mort… ?

« Autant l’achever de suite… »

Il se leva alors, son visage émacié s’étant levé vers moi. Il avait l’air usé par la vie, épuisé et l’âge semblait ne pas avoir de valeur dans son regard. Pourtant, c’était presque une fragilité enfantine qui se dégageait de lui et quand je sentis son aura belliqueux se dégager de son corps, j’eus presque envie de sourire. Se redressant du mieux qu’il pouvait et bien que, par courtoisie, je m’évitai de fixer ses gambettes branlantes, je dus lever un peu la tête pour le fixer dans les yeux. J’étais grande, pour une femme comparée aux humaines. Disons que je dépassais le mètre quatre-vingt et je n’étais pas souvent gênée par mon voisin de devant quand je regardais un spectacle. Lui, par contre, il était encore plus grand que moi et je dirais même qu’il avait une taille élevée comparé à la moyenne que l’on pouvait voir aux alentours. En attendant, il ne semblait pas très sympathique et il me rappelait même les périodes où mes petits cousins, capricieux, se renfrognaient et lâchaient des paroles désagréables. Quand il nous répondit, d’une voix qui se voulait sans doute puissante et agressive, ce fut des mots lâchés difficilement qui passèrent ses lèvres et qui n’eurent sans doute pas l’effet qu’il escomptait.

Qu’est-ce que vous foutez là ?

« Bon, si tu l’achèves pas, c’est moi qui m’en occupe. »

Refoulant les pensées négatives que ma conscience bestiale diffusait dans mon esprit, je reportai mon attention sur le centaure, ne répondant pas à la remarque de mon autre interlocuteur. Une créature jaillit alors de sa sacoche et se jeta vers moi, crocs en avant. Ma main glissée sous les pans de ma tunique, mes doigts avaient déjà commencé à se changer en griffes mais je les résorbai aussitôt, rassurée de savoir cette infime transformation dissimulée sous mes vêtements. L’hybride mi-homme, mi-cheval, rattrapa sa créature et la fourra à sa place, s’excusant de son comportement. Me demandant si j’avais un chien, je haussai légèrement les épaules, retenant mon sourire de s’agrandir.

J’ai pu fréquenter quelques créatures du genre. Répondis-je. Un peu plus imposantes, néanmoins.

Un loup de plus de quatre-vingt kilos était ce que l’on pouvait appeler ‘’imposant’’. Ma fierté de femme portée sur sa ligne du-t-elle en pâtir.
Se présentant comme étant Dryusdan, j’hochai légèrement la tête pour acquiescer et l’écoutai silencieusement déblatérer sur les divers moyens de soins qu’il pouvait apporter au blessé dont je ne connaissais toujours pas l’identité. Et dont je doutais de vouloir la savoir, dit en passant.
Enumérant les nombreuses potions, plantes ou cataplasmes qu’il abritait dans sa grande besace, j’étais étonnée de voir à quel point tout ce fatras pouvait tenir dans ce bout de tissu en plus de cette créature reptilienne qui s’y dissimulait et je pensai à mes propres biens qui se comptaient sur les doigts d’une main. A vrai dire, si j’avais un problème et que j’étais blessée, ça ne serait pas toujours évident de trouver un guérisseur sous la main, encore moins aussi patient et altruiste que le centaure qui tentait d’aider son patient improvisé. En vain, je le craignais, car la tête brûlée qui bringuebalait sur ses jambes était loin d’être le type de personne qui acceptait avec joie une main amie. Avait-il des amis, d’ailleurs ? Avec le peu de son caractère aperçu, j’en doutais fort mais j’étais trop bien élevée, ou du moins discrète, pour oser faire des conclusions hâtives avec aussi peu d’éléments que ceux qu’il avait daignés nous donner. Enfin, nous jeter à la figure, à vrai dire.

« Tu devrais le laisser tuer le canasson et t’occuper de lui après ! »

Encore une bonne idée de ma consœur de cervelle. Retenant un soupir, je compris un peu qu’elle n’aimait pas les caractères belliqueux et désagréables comme on venait d’en voir un, mais n’étant pas mieux non plus, si c’était pire, je me sentis obligée d’être du camp moral de l’homme dépenaillé devant moi que de celui de ce brin de conscience baladeuse.

« Vu son état, s’il reste comme ça, il n’a pas besoin de moi pour mourir !
Réplique de faible ! »

Le centaure avait déjà sorti ses plantes médicinales, attendant sans doute que l’étranger accepte son aide. Je doutais fort qu’il le fasse même si n’importe quelle personne dotée d’un peu de bon sens l’aurait fait mais avec ce que j’avais pu entrevoir de ce personnage, ça risquait de le mettre plus en rogne. S’il avait été en bonne santé, je pense même que tout cela aurait pu dégénérer. En même temps, s’il avait été au meilleur de sa forme, aucune raison n’aurait été là pour que nous nous croisions tous les trois…
Curieuse, et légèrement amusée je l’avoue, de voir sa réaction, je restai muette, fixant d’un air neutre le visage blafard dont les yeux sombres semblaient me transpercer de mille haines.

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Lokyem
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MessageSujet: Re: Un peu de tranquilité ? [PW Dryus, Vila]   Un peu de tranquilité ? [PW Dryus, Vila] EmptyJeu 15 Mai 2014 - 21:30
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La moitié de canasson sembla rebiffé par la réponse de l'Abyssal. Il s'attendait donc à ce que Lokyem l'ait accueillit comme un sauveur le délivrant de ses peines ? Le blessé se permit un rictus moqueur malgré son état tandis que le Centaure optait pour reprendre contenance en adoptant un masque de complaisance. Si Lokyem avait été en pleine possession de ses moyens et d'une humeur semblable, il aurait sans aucun doute frappé son interlocuteur pour lui faire ravaler la gentillesse qui avait dérangé sa convalescence.

Soudain, une bestiole sortit de la sacoche du Centaure et fonça droit sur la femme - fille ? - qui s'était immiscée dans la « conversation ». Ses réflexes trop inhibés par la fatigue, l'Abyssal ne réagit pas, puis écarquilla les yeux en voyant la nature de la créature. Un Hydro Cino ?? Il se permit un sourire rêveur. Ces dragons des mers faisaient partie de l'enfance de Lokyem dont le peuple aquatique côtoyait n'importe quelle race qui ne leur soit pas hostile, les Hydro Cinos en faisait partie. Le nombre de fois où il avait joué avec ces gentilles bêtes dans l'océan était incalculable. C'était d'autant plus drôle et exceptionnel que les dragons, pour peu qu'on soit fatigué de leurs jeux, était capable de donner un peu de leur énergie pour continuer. Les Hydro Cino faisaient partie des créatures de Dùralas les plus gentilles et les plus espiègles que l'Abyssal connaisse.
Bien qu'étonné par l'agressivité du petit Dragon, Lokyem était tellement stupéfait d'en voir un en ces lieux qu'il ne releva même pas cette étrangeté. Il ressentit un certain pincement au cœur quand le centaure le rangea, sans plus de formalité, dans sa besace.

Et le centaure se remit à parler. Beaucoup. Beaucoup trop, pour être exact. L'Abyssal hésita un instant à répondre d'un ton rageur et de déverser toute sa colère et sa mauvaise humeur sur le pauvre humaniste plein de bonne volonté... Puis une idée lui vint, bien plus alléchante car, il fallait bien l'avouer, son état laissait tout de même à désirer.

« Ce ne sera pas nécessaire. » fit-il, un peu sèchement, le voyant s'approcher avec ses médecines douteuses. Il ne savait pas d'où elles provenaient il ne savait pas qui était cet homme qui disait pouvoir le soigner, alors il n'en voulait pas. Qui plus est, Lokyem n'était pas spécialement le genre de personne à accepter ainsi de l'aide, ne serait-ce que par fierté.
Mobilisant au maximum son esprit exténué, il tendit sa conscience vers le dragon et, sans l'invoquer pour autant, il s'en approcha assez pour que l'Hydro Cino sente sa présence. Intrigué, ce dernier sorti un bout de sa tête et sorti de sa cachette pour se rapprocher, bien plus pacifiquement qu'à sa dernière sortie, de l'Abyssal.

Lokyem leva son bras devant lui pour que la bestiole puisse s'y placer. Avec une conscience un peu moins embrumée, il se serait bien essayé à des prouesses mentales pour faire comprendre à la créature aquatique ses intentions et ce qu'il voulait de lui. Mais, éreinté comme il l'était, il n'avait guère le cœur à ce genre de gymnastiques. Aussi s'adressa-t-il à l'Hydro Cino directement, sans autre artifices.

« Ô toi Dragon des Mers, tu vois que je suis blessé. Et ton maitre ne court aucun danger en ces lieux. »

Il caressa la petite tête écailleuse du Dragon tandis que ce dernier lui donna un coup de museau affectueux. Puis il sentit le transfert opérer et les forces lui revenir peu à peu. La transition était un peu brutale. Sentir soudain une énergie nouvelle parcourir ses veines comme une brise glaciale, voir soudain plus clair et entendre sans confusion, ne plus être abasourdi par la fatigue... Il sentait déjà ses blessures commencer à se refermer quand il signifia d'une petite tape sur le dos de la brave bête que c'était assez et qu'il n'avait pas à s'épuiser pour finir le travail. Le temps finirait cela à un prix bien moindre. Il lui signifia sa gratitude d'un bref coup mental puis regarda la bestiole regagner la besace de son maitre avec une pointe de regret.
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MessageSujet: Re: Un peu de tranquilité ? [PW Dryus, Vila]   Un peu de tranquilité ? [PW Dryus, Vila] EmptyJeu 15 Mai 2014 - 23:09
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« Ô toi Dragon des Mers, tu vois que je suis blessé. Et ton maitre ne court aucun danger en ces lieux. »
Mais qu’est-ce qu’il faisait à Lok ? Je n’en savais rien, tout ce que je savais, c’est que quelques minutes plus tard, l’humain allait mieux, et Lok retourna dans mon sac.
-Mais tu es franchement bizarre toi, fis-je en m’adressant à mon animal, tu agresses les gens et juste après, tu en soigne d’autre…
Puis je me tournai vers l’ex victime.
-Vous vous y connaissez drôlement bien en Hydro Cyno, vous venez d’où ? Car je ne pense pas qu’un simple humain puisse échanger avec cet animal.
Je regardai l’humain, je me retournai aussi vers l’humaine cette fois ci.
-Et vous ? Qu’êtes-vous ? Ce n’est pas pour vous agresser, vous blesser, mais juste pour comprendre la réaction de Lok.
Oui, je suis curieux, et alors ? Ça pose un problème ? J’adore la nature, j’adore le monde et j’aime savoir avec qui je suis. Surtout aussi des personnes agréables…. J’attendais leurs réponses.


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