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Le Monde de Dùralas


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 Il y en a toujours un pour manger l'autre [PW Le Traceur]

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Sslozmek Hann
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Sslozmek Hann

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(Seltin, corbeau de Sslozmek [Modifié], +100, v+200, - l'effet dépend du tour (voir fiche joueur))

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MessageSujet: Il y en a toujours un pour manger l'autre [PW Le Traceur]   Il y en a toujours un pour manger l'autre [PW Le Traceur] EmptyJeu 27 Juil 2023 - 0:10
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    Opale était l’une des dernières villes à avoir été érigée sur le deuxième continent le plus vaste de Dùralas IV. Ce n’était pas une cité conçue pour accueillir des colons et développer une nouvelle société mais une capitale touristique financée par des riches compagnies désireuses de créer leur coin de paradis et de luxe. L’une d’entre elle, parmi les plus florissantes de la galaxie, était spécialisée dans le tourisme et la valorisation des lieux les plus emblématiques dans le but de les préserver tout en les faisant découvrir aux plus curieux et aux plus fortunés. Afin de proposer les meilleurs services, ils construisaient des villes entières de plusieurs dizaines de milliers de travailleurs.

    La cité d’Opale se situait dans une région du monde où des dizaines d’îles sortaient de l’eau, formant l’un des plus grands archipels de la planète. Chacune d’elle possédait une faune et une flore unique où la compagnie organisait des survols ou des expéditions encadrées dans ces différentes îles. Il était en revanche interdit de s’y rendre soit même ou de construire de quelconques bâtiments au risque de dénaturer les lieux. Les volcans sous-marins et les courants favorables amenaient une température de l’eau idéale à la prolifération de milliers d’espèces de poissons aux couleurs et formes diverses et variées en plus de la rendre particulièrement prisée pour la baignade. Opale. Une cité où il faisait bon vivre. Son Océan dont la couleur lui avait donné son nom, ses plages de sables blancs et ses bâtiments construits en matériaux écologiques et dont les formes s’harmonisaient avec la nature. C’est ce petit paradis que Sholma avait choisis pour passer de brèves vacances. Une de ses dernières missions lui avait rapporté une prime conséquente et elle s’était alors offert deux jours dans cette ville en totale déconnexion avec le reste de la galaxie. Il était rare de voir des compagnies réellement soucieuses des environnements des planètes où elles s’établissaient. Généralement, celles-ci étaient rattachées à la Garde Zéphyr qui leur donnait un label en échange d’une communication très poussée sur la nécessité de préserver les planètes que les Duranautes foulaient.

    Assise à une table dans un petit restaurant en bord de mer, la reptile dégustait un plat à base de légumes cultivés localement. Le met était délicieusement assaisonnés avec quelques épices et même sans présence de poisson dans le plat, les nombreuses saveurs rappelaient la mer. Quelques algues complétaient le plat pour la décoration mais restaient comestibles. Elles apportaient une note salée et acidulées qui n’était pas désagréable aux papilles de la djöllfuline. C’était le restaurant le moins cher de la ville, mais il n’était néanmoins pas à la portée de toutes les bourses et restait très prestigieux comparé à ce qui existait dans les autres villes. Elle profita de la vue et de la légère brise tempérée en dégustant son plat. Puis, elle se surprit à écouter les conversations alentour. Une enfant rigola en s’exclamant :

-C’est drôle, la dame elle a un point vert qui bouge sur sa tête.

    Les oreilles de Sholma s’agitèrent pour en entendre plus, mais ses implants lui donnèrent la vivacité de réagir plutôt que de réfléchir. Elle se baissa, alors qu’elle sentit le souffle d’un projectile la frôler. Elle renversa la table, se cacha derrière et sortit de son petit sac ses lunettes ainsi qu’un petit pistolet qui se déploya en appuyant sur un bouton. Le cœur battant la chamade, elle ignora les clameurs autour d’elle ainsi que les remarques et les ordres des employés qui lui beuglaient de partir. Ils s’affolèrent lorsqu’une seconde balle traversa la table de Sholma et se ficha dans le sol en bois juste à côté de ses chevilles. Observant d’où venait le tir, ses lunettes et ses implants calculèrent une trajectoire et lui désignèrent un immeuble. Elle agrandit l’image grâce à ses yeux modifiés et tira, tira jusqu’à ce que son arme n’ait plus une once d’énergie. Elle sembla toucher le viseur de l’arme du tireur et espérait l’avoir tué. Mais elle n’allait pas chercher à le savoir. Elle lança à une serveuse satyre restée bouche bée un petit disque contenant suffisamment de crédits pour rembourser ce qu’elle avait brisé. Elle déchira une partie de sa robe et s’enfuit à toutes jambes dans les rues bondées de la ville pour retrouver son vaisseau.

    Heureusement, elle l’avait garé dans un hangar sécurisé. Sinon, l’assassin aurait très bien pu le saboter et ne se serait pas embêté à tenter de la tuer depuis un immeuble. En tout cas, elle n’entendit plus aucun tir pendant sa course effrénée à pousser tous ceux qui entravaient sa fuite sans même avoir un regard derrière elle. Ses ailes lui donnaient les impulsions pour sauter au-dessus des gens, courir sur les murs ondulés, grimper aux arbres et s’agripper aux plantes courant sur les murs. Après plusieurs minutes de course folle, elle arriva enfin devant le hangar où son vaisseau était caché. Là, elle se dépêcha de payer la somme due pour la location de sa place avant de courir jusqu’à son vaisseau. A peine les portes du hangar furent elles ouvertes qu’elle décolla en toute hâte et fonça vers le ciel. Le vaisseau, peu habitué à autant de poussée gronda et vibra. Les moteurs, encore froids, vrombirent sous l’effort que Sholma leur demandait de fournir. Mais cela sembla payer. Elle était déjà dans l’espace et rentra tout de suite les coordonnées de la dernière planète d’où elle venait. Les moteurs atmosphériques se désactivèrent pour laisser place aux moteurs sublumuminiques avant que les réacteurs à antimatières reprennent eux même le relais pour le saut hyperspatial. Mais ceux-ci n’en firent rien. L’ordinateur avait échoué à calculer une trajectoire. Sholma frappa sur le tableau de bord, elle savait ce que cela signifiait. Quelqu’un brouillait ses signaux. Pas le choix, il faudra se battre. Comme pour corroborer ses pensées, une alarme résonna dans tout le vaisseau. Des missiles à grande vitesse, impossible à esquiver. Heureusement, le vaisseau de Sholma était peut-être un peu vieux, mais il avait quelques atouts cachés sous sa vieille carcasse. La pilote déploya des contre-mesures qui redirigèrent les missiles vers son envoyeur. Ils furent instantanément détruits. Elle poussa alors ses moteurs et consulta les retours caméras. Elle était suivie, et de près. Un intercepteur dont la forme rappelait celle d’une pointe de flèche fusait à toute allure vers elle et fit rugir ses canons. Les projectiles se heurtèrent aux boucliers mais leur résistance était fut mise à rude épreuve.

-C’est pas vrai !

    Le vaisseau roula sur lui-même et Sholma créa une trajectoire erratique pour subir le moins de coups possibles. Il lui était impossible d’échapper à l’intercepteur alors autant faire en sorte qu’il soit à cours de munition avant qu’il ne la détruise. La stratégie sembla fonctionner. Au bout de quelques minutes, les coups de feu cessèrent. Mais son adversaire était habile et son vaisseau surarmé. Deux rayons lasers vinrent traverser les boucliers et entamer la coque du vaisseau. Sholma, ne voyant aucune issues freina les machines et activa les rétros fusées. L’intercepteur passa devant elle et elle put armer tous ses missiles. Elle en lança deux, puis, quatre, puis dix, pour espérer en finir avec l’assassin qui tentait d’atteindre à sa vie. Les explosions furent nombreuses et d’une telle puissance que les ondes de chocs endommagèrent les circuits de son appareil et modifièrent sa trajectoire vers la planète. Malgré le barrage de missiles qu’elle avait fait pleuvoir sur son adversaire, elle put voir, depuis son cockpit, l’intercepteur, qui, sortant d’un nuage de fumée et de débris, activait les armes qu’il lui restait. Les lasers perforèrent la coque du cercueil spatial de la djöllfuline, laissant s’échapper le précieux oxygène.

    Elle colla alors un masque sur son museau qu’elle gardait toujours à portée de main, alors que certains de ses systèmes défaillaient. Finalement, ce fut un missile qui mit fin à la mobilité du vaisseau, touchant les moteur subluminiques. Sholma n’avait plus le choix. Elle se dirigea vers la planète grâce aux retro fusées et se laissa entrainer par la gravité. Elle envoya une dernière salve de missiles vers son adversaire pour l’occuper. Le vaisseau chuta et pénétra dans l’épaisse atmosphère de la planète. Chutant à une vitesse qu’elle n’avait jamais atteinte en chute libre, La température montait dangereusement. Sa vision se brouilla, des gouttes perlaient sur son visage, tout le vaisseau tremblait, les alarmes résonnaient. Lorsqu’enfin elle rentra dans la troposphère, son vaisseau visible à des kilomètres avec le nuage de fumée noirâtre qui émanait de ses moteurs, déploya de grandes ailes, tandis que les moteurs atmosphériques encore fonctionnels prirent le relais sur la propulsion.

    Elle survola le continent nommé Afheika. Lorsqu’elle voulut faire la constatation des dégâts, elle entendit une autre alarme, celle d’un missile en approche. Ses radars fonctionnels l’aidèrent à l’éviter au dernier moment. Le projectile continua sa course et heurta une montagne au loin. Sholma se glissa alors dans un canyon pour espérer échapper à l’intercepteur, mais c’était peine perdue. Les lasers fusèrent, découpaient la roche autour d’elle. Un autre missile fut lancé et explosa juste devant elle, envoya des milliers de morceaux de roches à grande vitesse sur son cockpit qui se fissura sous les impacts. Plaquant par réflexe sa main devant elle, elle ne vit pas une excroissance rocheuse que l’aile de son vaisseau percuta, le déséquilibrant. Il sortit des gorges, et un dernier tir de laser acheva de découper l’une de ses ailes. Après un tonneau, le vaisseau s’écrasa dans le désert du Sarara en soulevant une immense nappe de fumée, de roche calcinée et d’acier.

    La pilote malchanceuse qui se trouvait en son sein, avait sa tête plaquée sur le tableau de bord. Son siège s’était décroché de son support et les ceintures avaient cédées. Elle ouvrit un œil, puis l’autre, une forte douleur à la poitrine et à la tête. Elle s’était écrasée. Encore. Mais sa vie était toujours en jeu. A peine eut-elle le temps de reprendre ses esprits qu’elle entendit les moteurs de l’intercepteur. Par réflexe, elle appuya sur un bouton qui déploya des leurres lumineux. Elle eut raison. Deux énormes explosions se produisirent juste au-dessus d’elle. L’onde de choc termina de briser les verrières du cockpit alors que ses oreillettes émirent un son puissant et strident. Elle les retira dans un cri de douleur avant de se détacher de son fauteuil. Lorsqu’elle se retourna, elle eut la vision d’horreur de son vaisseau ravagé. Tout était sans dessus dessous, des armes plus ou moins endommagées trainaient, des câbles sectionnés pendaient du plafond et la petite salle des machines, au loin, semblait avoir commencé à brûler au vu de l’odeur. Quelques systèmes fonctionnaient encore et elle activa les protections anti incendies qui émirent une mousse épaisse pour étouffer les flammes. Elle fit un soupir de soulagement mais elle n’était pas au bout de ses peines. L’intercepteur faisait demi-tour en effectuant un virage si serré que n’importe quel être vivant se serait probablement évanouis. L’assassin voulait en terminer rapidement. Sholma balaya son vaisseau du regard et chercha son arme la plus dévastatrice. Elle la trouva, démontée. La Djöllfuline se précipita pour emboiter tous les éléments ensembles, les mains tremblantes. Cela ne lui prit que quelques secondes. Elle connaissait son arme par cœur et s’était déjà entraînée à la monter et à la démonter les yeux bandés.  Il ne manquait plus que la cellule d’énergie jetable. Elle farfouilla dans ses affaires avec une angoisse montante et en lâchant quelques jurons.

    En même temps, dans sa tête, elle comptait les secondes où le vaisseau ennemi serait à portée de missiles. Elle se précipita à nouveau vers son cockpit et appuya sur le même bouton. Une nouvelle fois, elle entendit deux, trois, déflagrations qui furent encore plus proches. La carlingue endommagée du vaisseau grinça sous la pression tandis que le son produit par les explosions fut si puissant qu’elle le ressentit dans tout son être. Son cœur rata un battement et ses tympans furent percés. Les oreilles de Sholma ne lui transmirent plus qu’un fin son strident. Elle ne pouvait plus entendre que son propre cœur battre et ce nouvel acouphène agaçant. Des gouttes de sang commencèrent à couler de ses grandes oreilles en ajoutant des tâches rouges sur sa robe ocre. Ne se laissant pas décontenancée par la douleur, c’est en grimaçant et en geignant qu’elle parvint enfin à trouver la cellule d’énergie. Elle l‘attacha non sans mal, à cause de ses tremblements, sur l’énorme fusil rail. Elle sortit en chancelant de son vaisseau, portant l’arme lourde sur son épaule. Le vaisseau ennemi passa à toute allure au-dessus d’elle. Le son des moteurs accompagna son passage quelques secondes après lui, dans un vacarme qui aurait rendu la reptile à nouveau sourde, avant qu’il n’effectue un autre demi-tour défiant les lois de la physique atmosphérique. C’est ce moment que choisit Sholma pour frapper. Elle pressa la détente de l’arme. Un rayon bleuté, chargé en particules de vide s’échappa du long canon de l’arme et intercepta le vaisseau, coupant net l’une de ses ailes. L’aéronef tomba comme une pierre à plusieurs centaines de mètres de là, dans un torrent de flammes et d’acier fondu. La djöllfuline lâcha alors son fusil et tomba sur le sable brûlant du désert.

    Elle contempla le vaisseau en train de brûler au loin. Impossible que quiconque survive à ça. Pourtant, elle aperçut une silhouette bondir de la carcasse, atterrir et courir à toutes jambes vers elle. Sholma n’était pas en état de combattre, mais elle se devait d’essayer. Ses muscles protestèrent lorsqu’elle se releva. Elle s’était jurée de ne jamais abandonner, de toujours se raccrocher à la vie et à l’espoir, même si le combat était perdu d’avance. La silhouette grandit, laissant apparaître un corps féminin muni de deux immenses ailes métalliques reflétant les rayons du Soleil de plomb. Une stryge noire. Elle n’en connaissait qu’une seule autant modifiée et ne pensait pas qu’un jour elle viendrait en personne l’assassiner. Le corps de la stryge heurta le siens de plein fouet, la projetant contre la carlingue de son vaisseau. L’une des pattes de la djollfüline frappa l’antagoniste dans l’abdomen alors que, comme à son habitude, elle tenta de l’enserrer avec sa queue pour l’immobiliser dans ses mouvements et prendre le dessus. Mais elle sentit deux lames se déployer des avant-bras de la cyborg ce qui la fit lâcher prise in extremis. Les lames frôlèrent sa queue, arrachant des lambeaux de peau tandis que Sholma poussa un cri de douleur. Les deux lames étaient en réalité des pinces tranchantes en acier qui lui saisirent les deux bras et se plantèrent dans la carlingue du vaisseau. L’assassine la regarda avec un large sourire. Elle sembla jubiler tandis qu’elle resserrait l’emprise de ses pinces sur les bras de la djöllfuline sans équipement pour combattre. Hormis ses lunettes et ses oreillettes qui avaient grillées. Elle sembla alors lui adresser la parole mais Sholma n’entendit qu’un faible grondement. Avisant ses oreilles ensanglantées, la stryge colla à l’une des tempes de sa proie une oreillette agissant par conduction osseuse.

-j’aurais préféré t’offrir une mort rapide, mais les autres voulaient te voir souffrir.

    Sa voix grave était générée par une enceinte grésillante située au creux de son cou. Au vu de toute la technologie qu’elle semblait posséder, il était étonnant qu’elle ne l’ait pas faite changer depuis le temps. Sholma, immobilisée des bras, blessée et épuisée, lâcha d’une voix éraillée :

-Mais je vous ai fait quoi à la fin ?!!

-Tu nous a humilié. A de nombreuses reprises. Trop pour que tu puisses être épargnée.

    Son œil projeta un rayon de lumière sur le visage de Sholma puis s’éteignit. Au creux de sa poitrine, apparut un petit objectif.

-Allez tous vous faire foutre ! Cracha-t-elle entre ses dents.

    Elle faisait la dure, se débattait, mais en réalité, elle était terrorisée. Une peur qui la prenait aux tripes. Si de nombreuses fois elle avait frôlé la mort ou avait risqué sa vie, ici, elle semblait l’affronter de face pour un dernier combat dont l’issus serait probablement funeste. Trop longtemps la djöllfuline l’avait défiée et maintenant elle devait lui rendre des comptes. Sa vie défila devant ses yeux. Son enfance  peu enviable, son adolescence dans les rues de Dùralas II ainsi que toutes ses missions effectuées avec le Enfants de la Lune. Les regrets étaient nombreux. Elle sentait qu’elle n’avait pas assez profité de la courte existence qui lui avait été offerte. Elle avait passé sa vie à gagner de l’argent pour s’acheter de l’équipement pour son vaisseau dans le but de faire des missions de plus en plus difficiles et rémunérées. Tout ça pour le perdre et repartir à zéro avec un vaisseau veilleur obsolète. Il s’était bien défendu mais avec son précédent, le combat aurait été largement en sa faveur. Qu’importait, elle allait mourir, affichée sur des holo-écrans à l’autre bout du système par des Enfants de la Lune jubilant devant sa mort. Elle aussi allait être humiliée et c’était la dernière et probablement la seule trace qu’elle laisserait sur ce Monde. La bouche de la stryge s’ouvrit, dévoilant des dents d’acier et des mécanismes complexes remplaçant son ancienne mâchoire. Sa bouche s’agrandit dans un angle surnaturel, tel un serpent ouvrant grand la gueule pour avaler une proie plus grosse que lui. Sauf que ce ne fut pas le cas. Au lieu de cela, une petite tige amovible terminée par un tricône d’acier se déploya du fond de sa gorge. Il se mit à tournoyer tandis qu’il avançait lentement, très lentement vers son visage. Une des mains de la stryge cyborg agrippa le cou de sa victime pour maintenir son visage dans l’axe tandis que la foreuse tournoyait en direction de son œil. Elle s’approchait, inexorablement, avec un léger bruit et cette odeur d’huile et d’acier chaud. Les battements du cœur de la condamnée s’accélérèrent de plus belle. Ne pouvait elle pas en terminer maintenant ?  Si elle devait mourir alors autant que ce soit rapide. Les enfants de la Lune étaient des assassins, des mercenaires, pas des tortionnaires. Mais non, une simple humiliation valait sans doute une longue agonie.

    Plus qu’une vingtaine de centimètres. Elle tremblait, elle savait que la mèche s’enfoncerait, petit à petit en écrasant son œil avant de le réduire en bouillie sanguinolente et de s’enfoncer d’avantage dans sa tête. Peut-être s’arrêteraient-ils avant le cerveau ? Peut-être  prolongeraient ils le supplice sur encore des heures et des heures jusqu’à ce que finalement son cœur lâche ? A moins qu’ils ne la réaniment pour la faire souffrir encore plus longtemps, remplaçant chacun des organes abîmés par un autre, mécanique, avant d’entamer une autre partie de chair encore sensible à la douleur. Continuant, jusqu’à ce qu’ils n’en fassent plus qu’un vulgaire pantin sans âme, condamné à subir une existence sans émotion, jusqu’à ce qu’enfin, ils ne se lassent d’elle et la jettent dans une décharge comme un vulgaire droïde au rebus. C’était cela qu’elle s’imaginait. Mais elle était prisonnière. Prisonnière de son destin, de la volonté des autres qu’elle avait fui mais qui avaient fini par la retrouver pour lui faire payer. La foreuse s’arrêta net, à quelques centimètres de son œil.

-Tu es si faible, parla le communicateur vocal de l’un des protagonistes à l’autre bout du système. Comment as-tu pus grimper aussi vite en grade ? Comment as-tu pus nous laisser en bas de l’échelle alors que nous t’avions accompagné dans tes débuts ? Tu n’es qu’une sale ingrate, une égoïste et opportuniste. Pas une seule fois tu n’as parlé de nous lors de tes exploits en mission. Pas une seule fois tu ne t’es dit que c’était grâce à ton équipe que tu avais réussis tes contrats. Maintenant ma belle, on va montrer à tout le monde comment tu couine. Comment tu nous supplie.

    Sholma n’en croyait pas ses oreilles, ou du moins, ses nouveaux écouteurs. C’était eux les ingrats, les bons à rien. S’ils étaient restés en bas de l’échelle ils ne le devaient qu’à eux même. Ils ne voulaient que de l’argent facile et des missions peu complexes. Sholma, encore plus jeune, ne rêvait que d’évoluer et d’apprendre de nouvelles techniques. Alors qu’ils la tiraient vers le bas, elle, s’était intéressée à d’autres équipiers plus prometteurs et surtout plus compétents. Elle ne répondit pas. A quoi bon ? Elle n’avait pas le cœur à faire un débat qui de toute façon n’allait rien changer. Elle allait mourir, elle n’allait donc pas rentrer dans leur jeu. Il n’y avait personne à convaincre de quoi que ce soit.

    Le métal se rapprocha à nouveau. Elle hurla. Dans ce cri, elle déversa toute sa rage, toute sa haine, toute sa frustration et sa terreur. Elle ferma les yeux, continua de hurler, de se débattre inutilement alors que l’emprise sur ses bras se resserrait. Elle crut que l’assassine allait refermer ses pinces d’un coup sec et les lui trancher, mais elle n’en fit rien. Du sang s’échappa tout de même des plaies que causaient les lames. Elle pleura de douleur, malgré ses paupières closes qu’elle resserra d’avantage en ressentant la tiédeur du métal de la foreuse. Tout son visage se crispa. Elle se débattit des bras, des jambes, de la queue. Mais rien à faire, la cyborg l’avait à sa merci. Ses ennemis jurés riaient aux éclats. Elle voulait les tuer, les tuer tous, les faire souffrir comme ils s‘apprêtaient à le faire avec elle. Mais elle se sentait si impuissante. Non, elle ne pouvait pas mourir comme ça. Avant, elle devait leur faire payer. Elle rouvrit les yeux, décidée, mais la foreuse était là. Son œil ne voyait plus qu’elle. Son estomac se noua et elle céda à la panique en lâchant un nouveau cri à s’en arracher la gorge, empli de haine et de désespoir. Son cou se tordit, à moitié étranglé par la main mécanique de la cyborg. Ses membres s’agitèrent de plus belle, dans un dernier élan d’espoir étouffé par la poigne de l’assassine stryge qui empêcha un bref instant la djöllfuline de respirer pour calmer ses ardeurs. Mais rien à faire. Elle ne se résoudrait jamais à vivre les tourments qui l’attendaient sans se battre jusqu’au bout avec ténacité.




TOUR 1

Khàlik (khàli avec quelques (très grosses) modifs) : 1575
Vitesse : 814
Dégâts : 543
Capacités spéciales :
Autoréparation cyborg : Régénère 20% de sa vitalité par tour (275)
Haine viscérale : Attaque Sholma en priorité quel que soit son nombre de points de vie restants. De plus, ses dégâts contre Sholma augmentent de 50%(272) par tour.


CONTRE


Sholma : 1420
Vitesse : 855
Dégâts : 845
Capacités spéciales :


  • (Arrivée au 2eme tour)

    Le Traceur : 885
    Vitesse : 953
    Dégâts : 360
    Capacités spéciales :

    Sholma commence le combat




    Slots RP 3/3



    Fiche combat


    Dernière édition par Sslozmek Hann le Jeu 27 Juil 2023 - 0:13, édité 2 fois
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    MessageSujet: Il y en a toujours un pour manger l'autre [PW Le Traceur]   Il y en a toujours un pour manger l'autre [PW Le Traceur] EmptyJeu 27 Juil 2023 - 0:10
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    #1 'Djöll. - Urgaal'Mar' :
    Il y en a toujours un pour manger l'autre [PW Le Traceur] 1507757710-3-sournoiserie

    --------------------------------

    #2 'Dé - droïde et cybor' :
    Il y en a toujours un pour manger l'autre [PW Le Traceur] B8p5
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    MessageSujet: Re: Il y en a toujours un pour manger l'autre [PW Le Traceur]   Il y en a toujours un pour manger l'autre [PW Le Traceur] EmptyDim 24 Sep 2023 - 8:18
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    Rp en cours : I - II - III

    Spécial : I - II

    ►► :jedifight: ◄◄


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    MessageSujet: Re: Il y en a toujours un pour manger l'autre [PW Le Traceur]   Il y en a toujours un pour manger l'autre [PW Le Traceur] EmptyDim 24 Sep 2023 - 8:18
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    'Attaque - Vampire' :
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