4L1C3 : 555
Vitesse : 339
Dégâts : 377
Capacités spéciales : Utilise les partitions magiques.

Partitions:

Sholma : 1140
Vitesse : 830
Dégâts : 590
Capacités spéciales :

Sholma commence le combat

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    Cela faisait bien longtemps qu’elle n’avait pas combattu autrement que par le biais d’un simulateur. Sholma avait proposé ses services auprès d’un laboratoire qui menait des expériences dans le but de créer des supers-soldats pour probablement les vendre à prix d’or à des agences de mercenaires. Elle était missionnée pour tester les compétences de leurs spécimens. Evidemment, contre rémunération. Cela lui permettrait d’en savoir plus sur cette entreprise peu scrupuleuse et de collecter des données sur eux. Il y avait peu de chance que dans ce genre de laboratoire, l’éthique soit respectée. Mais malheureusement, s’ils existaient sans vraiment se cacher, c’est qu’ils n’étaient pas hors des cadres de la légalité. Avant de rentrer dans le dôme où elle allait affronter son premier adversaire, elle fit une chose qu’elle avait appris il y a bien longtemps. Un biologiste au sein des Enfants de la Lune lui avait enseigné des techniques de méditation et de préparation mentale. Ses créations plus ou moins contre-nature, qui n’étaient pas toutes vouées à la guerre, pouvaient se connecter mentalement avec les esprits biologiques et les aider à se détendre. D’habitude, l’hybride utilisait plutôt une cigarette pour cela. Mais étant interdites dans bien des endroits et en particulier dans ce laboratoire, elle se contenta de s’assoir en tailleur et de se concentrer sur sa respiration. Elle créa alors des images dans son esprit, représentant alors toutes sortes de guerriers sur-modifiés pour le combat. Des implants, des membres en plus, des hybrides de plusieurs mètres de haut, d’autres beaucoup plus petits avec des capacités pour se rendre invisibles. Mais qu’importait leurs spécificités, dans son esprit, elle les vainquait tous.

-kzzt. Sholma, veuillez vous présenter au dôme.

    La méditation n’eut pas l’effet escompté : Elle n’était pas détendue mais surexcitée. Elle se releva, chargea son lance grenade avec des munitions incapacitantes, remplaça les batteries de ses targes énergétiques, dissimula un couteau électrique dans sa combinaison et ajusta ses lunettes haute technologie reliées à ses implants cérébraux qui lui permettaient de ne quasiment jamais rater sa cible. Elle sautilla sur place, impatiente d’en découdre et se remémora une par une toutes les techniques qu’elle avait apprises pour parer à toutes éventualités. Une fois entrée dans le dôme, elle observa la pièce, intégralement blanche. « ça n’allait pas durer » pensa-t-elle en s’imaginant démembrer les bras mécaniques d’un humain-machine. Il n’y avait pas grand-chose à voir mis à part une petite porte au fond de la salle, quatre caméras et un drone  de la forme d’une sphère, utilisant les dernières technologies anti-gravités pour se mouvoir et suivre les combattants de près. Il afficha un holoécran où les données de santé de Sholma apparaissaient. Son poult rapide trahissait son envie pressante de tester les redoutables combattants du laboratoire.

-Kzzt. Calmez-vous mercenaire.

    Elle entendit ensuite une autre voix, voulant probablement se faire discrète mais captée par les micros de la salle de contrôle se trouvant juste au-dessus.  

-Elle va nous la massacrer.  

    Si elle avait des sourcils, la djöllfuline en aurait arqué un. A la place, elle plissa des yeux devant la petite porte qui s’ouvrit comme un sas pour faire entrer une demoiselle aux cheveux roses, chétive et apeurée. Sholma hésita un instant mais cela devait faire partie du test. C’était plutôt une bonne stratégie de créer quelque chose avec une apparence qui ne suscitait aucune méfiance avant de se retrouver avec une dague plantée dans le dos. Sholma braqua alors son arme, mais ce qu’elle n’avait pas prévu c’est que la jeune femme déploya d’immenses ailes de papillon, diaphanes, aussi fragiles que des voiles de tissus violets et voleta dans le dôme, telle une abeille prisonnière d’une pièce fermée dont elle ne trouvait pas la sortie. « Elle n’a rien d’une combattante. » pensa la djöllfuline. Elle ne cessa de la regarder, subjuguée par ce que la science avait pu créer. On aurait dit une créature issue des histoires fantastiques, bien que son plastron d’acier contrastait avec ses ailes magnifiques. Mais le drone à côté d’elle afficha en rouge les battements de la super-soldate qui commençaient à devenir critiques. Alors Sholma devait prendre une décision. Elle visa, ajusta sa cible et tira son projectile qui explosa sur le plafond, libérant un gaz incolore qui endormi instantanément le papillon. Alors que l'humaine modifiée chutait, Sholma la rattrapa en s’aidant de sa queue pour comme d'un ressort pour se stabiliser et amortir le choc. Le corps inerte reposant entre ses bras, elle s’attarda sur son visage paisible, doux et innocent. Pourquoi diable vouloir faire combattre une telle créature ? Ils devraient la libérer, la laisser vivre pleinement sa vie. Deux scientifiques débarquèrent par la petite entrée, dont un qui semblait particulièrement en colère.

-Je…je ne vous l’ai pas trop abîmée j’espère.

    Après mûre réflexion, « blessée » aurait été un terme plus adéquat étant donné le nombre limité de modifications mécaniques.  

-Non. Vous au moins, vous avez été parfaite. Grommela-t-il.

Le membre 'Sslozmek Hann' a effectué l'action suivante : Actions

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'Djöll. - Kar'Magûl' :

« Je ne veux pas y retourner... »

Les scientifiques étaient visiblement passés à la vitesse supérieure. Aurais-je droit tous les jours à ce dôme blanc ? On m'avait dit que je devais éveiller le programme de combat présent dans mon logiciel. Que le meilleur moyen de l'activer était de me confronter à des guerriers...

« Je ne veux pas me battre. »

Ils m'ont dit que je n'étais qu'une machine. Que j'étais programmé au combat. Que mon seul but dans la vie était d'obéir aux ordres que mon futur propriétaire me donnerait.

« Je ne suis pas une machine. Je suis Alice ! »

Mais cette fois on me traîna de force. Xénara avait disparu, emmené par Olme loin de moi. Je me suis débattu, mais les hommes en blouse blanche étaient trop forts. Ils me poussèrent dans le dôme et refermèrent la porte derrière eux.

« Ouvrez ! Laissez-moi sortir ! » Tambourinant de toutes mes forces, personne ne répondit. Mon problème était derrière moi à présent. Quelle était cette créature ? Elle avait des ailes, elle aussi. Un instant fasciné, je n'avais jamais vu d'autres personnes que les docteurs du laboratoire, je pâlis lorsqu'elle pointa une arme sur moi. Je devais trouver un moyen de sortir...

Alors une nouvelle fois je pris mon envol, suivis de près par un drone qui clignotait de rouge. "Le combat est commencé, combattez, combattez, état critique..." Il ne cessait de donner des informations. Je voletais en tous sens, jusqu'à voir que l'arme ne me lâchait pas d'une semelle. Mon cœur tambourinait dans ma poitrine et je ne trouvais plus ma respiration. Quelque chose crépita dans l'air autour de moi et une étrange poussière rose apparut au rythme de mes battements d'ailes saccadées. On pourrait croire que les lumières du dôme clignotèrent un instant. Puis un bruit assourdissant me fit mal à la tête. Mes oreilles sifflèrent. Puis je me sentis fatigué tout à coup. Je me sentis tombé, sans rien pouvoir faire.

« Sortir... Laissez... Moi... Sortir... » Marmonnais-je encore avant de sombrer dans le sommeil.

...

« Elle n'est bonne à rien ! S'écria le scientifique de la Hiérarchie une fois descendu dans le dôme. Vous m'aviez dit qu'elle faisait des progrès !

-Et c'est le cas, monsieur. Elle est simplement un peu récalcitrante. Dit le docteur Olme à son supérieur qui pour la première fois semblait un peu inquiét. Elle s'en remettra, rassura-t-il la djolfulin. Vous autres, ramenez là dans sa cellule, et qu'elle n'ait rien à manger ce soir. Ça l'aidera sûrement à réfléchir à ses agissements.

Aussitôt les hommes en blouse blanche attrapèrent le sujet 4L1C3 sans grande délicatesse et l'emportèrent hors du dôme.

-C'est une gentille fille ! S'écria le docteur Xénara arrivant en dernier. La Hiérarchie ne peut pas la désactiver !

-Xénara ! Tenez votre langue, bon sang ! Nous ne sommes pas seuls ici. »

Le scientifique de la Hiérarchie se tourna vers la combattante, il lui tendit une disquette verte.

« Il y a plus que la somme convenue, pour la piètre qualité de ce combat, et je m'en excuse sincèrement. Ainsi que pour votre silence. Rien de ce que vous avez entendu ici ne doit être divulgué. J'espère pour vous que vous respecterez cet accord. Sur ce, messieurs dames, je n’ai pas de temps à perdre avec un cyborg défectueux. Bonne soirée. »

L'homme au grand manteau noir s'en alla sur ces paroles. Que de mystère...