Explication : Suite à la sortie du JDR Dùralas, dont vous pouvez voir les évolutions ici, cinq joueurs ont accepté -je ne donne pas les identités, à vous de deviner- d'incarner un personnage afin de tester le JDR Dùralas et de faire une aventure. Cela va permettre de tester en grandeur nature et de vous donner des idées pour ceux qui voudraient s'y mettre.

Le JDR se déroule dans un Dùralas alternatif : le contexte est le même jusqu'à l'An 800, mais diffère ensuite par rapport aux événements du forum (donc pas de retour des Calamités). Ici je partagerai les aventures vécues comme il s'agit quand même d'histoires liées à l'univers dùralassien.




Notre histoire commence un soir à la taverne de BaldorHeim,le fourré à la myrtille. Un groupe de halfelins joue de la gratte tandis que deux kazhariens surveillent l’entrée.

Ssacar est venu accepter une mission auprès d’un commanditaire inconnu, celle d’éliminer un arachnide géant. Son informateur se ferait appeler “Ikor”. Celle-ci serait récompensée près de 2500 pièces d’or (divisible par le nombre de personnes). Doté d’une peau noire atypique des Baldors, il arbore de multiples cicatrices sur les pans visibles de sa peau. Il est habillé de vêtements bariolés, plus courant dans la savane de Tzengah.

Au comptoir il est à côté d’un nain, tout ce qu’il y a de plus normal, en plus d’être assez agressif.

Au fond de la salle, dans un coin un peu à l’écart, se trouve un individu à la peau bleutée. Il a visuellement l’air d’avoir roulé sa bosse.

Proche de la cible de fléchettes, un individu dissimulant une bosse dans son dos sous une grande cape jette des regards noirs aux joueurs de musique comme de fléchettes. Il est grand et ses traits sont taillés à la serpe.

Dans son dos se trouve une stryge noire exposant ses ailes. Grande et musclée, elle est tout vêtue de noir couvrant l’essentiel de sa peau.

Interrogeant le tavernier, Ssacar réalise qu’il s’agit de son informateur, sous les quolibets de son voisin nain, visiblement pilier de comptoir. Il s’avérerait que l’arachnide serait une cryomentule, araignée des glaces, terrée près de Bradbürgh. Des organes de cette créature pourraient être collectés et utilisés par des alchimistes, ainsi et tout particulièrement son venin (s’utilise pour des potions et se revend également à bon prix). Dans son repaire se trouverait une armure, une relique soit-disant des stryges gris.

Ayant écouté la conversation, le nain propose aussitôt ses services, intéressé par une éventuelle collecte du venin de la bête.

Alors que Razzak peste contre un voisin jeteur de couteaux, Ătropos se déplace jusqu’au comptoir, ayant entendu le mot “stryge gris”.

De son côté, Razzak prend brusquement une dague dans sa chope. Aussitôt, le jeteur de couteau s’étale en excuses et lui propose de lui repayer une bière. Le stryge accepte ses excuses avant de rester au comptoir, soulagé de s’éloigner de la cible de fléchettes.

Azhagal va consulter l’abyssal isolé, lui proposant une partie de dé pour se refaire la bourse.

Ătropos réalise que le tavernier fait des ristournes aux nains, mais celui-ci l'envoie balader lorsqu’elle le lui faire remarquer.

Après s’être fait plumer par l’abyssal, le Azhagal se fait aborder par un autre nain leur proposant de jouer à trois et pour plus d’enjeux.

Engageant la conversation avec son voisin Harenien, Razzak apprend le sujet de mission de l’intéressé, cryomentule et butin stryge gris . Aussitôt il lui tire les vers du nez, apprenant du tavernier davantage d’informations. Mais les choses sont incohérentes : comment l’animal aurait pu entrer en possession d’une armure stryge gris vieille depuis plusieurs siècles dans l’antre de cet animal.

Un humain voisin, éméché, intervient alors, appuyant l’histoire d'araignée géante.

Ayant remarqué son intérêt vis à vis de l’artefact stryge gris, Ătropos le bouscule un peu verbalement, mais Razzak reste calme et désamorce la situation. Il propose alors de se joindre à eux, assez peu convaincu par cette histoire d’artefact et d’araignée, mais peu désireux de laisser un artefact de ses origines à une stryge noire, aussi infime soit les chances que se soit avéré.

Le groupe se trouve donc constitué de cinq aventuriers, alors que la taverne commence à se vider.


Le groupe se retrouve à la sortie de la ville à l’aube pour prendre la route de Bradbürgh. Marchant vers l’ouest, le groupe taille le bout de gras, échangeant identités et anecdotes.

Ssacar a un emblème d’oiseau en envol sur son veston, trahissant sa nature de guetteur aux yeux de l’archéologue.

Le groupe croise une patrouille kazharienne. Les interpellant, celle-ci échange principalement avec Azgar, les soupçonnant un temps d’être des brigands. La brigade des Kazhariens semble également confirmer la présence d’une grosse araignée près de BradBürgh, sans donner davantage de détails. Elle se ferait nommer “Arachné” dans le coin.

Plus tard dans la matinée, faisant halte pour le déjeuner, le groupe tombe sur une altercation gobeline. Ou plutôt gnomide.

S'ensuit une rapide échauffourée, le groupe est agressé par trois petit gnomes avides de sang malgré leur sous-nombre. De deux coups de faux, Atropos en massacra deux, à la consternation de Razzak s’efforçant de temporiser pour éviter le bain de sang injustifié. En vain. L’échauffourée se termine aussi vite qu’elle avait commencé, Azhu écharpant le dernier gnome ayant entaillé les poignets d’Azgar. Sur les dépouilles, ils identifient une potion de soin parmi leurs babioles, convenant tous de la laisser au nain, seul blessé de l’altercation.

Suite à cette sanglante rencontre après un peu de marche, le groupe tombe sur un nain arborant une banderole, se présentant être “Thorek, marchand itinérant”. Atropos, intéressée par la présence de poisons dans ses marchandises, se fait enfler et achète de la belladone trois fois sa valeur.

Le groupe poursuit son chemin, négligeant relativement les alentours. Jusqu’à ce qu’un oiseau jaillisse soudain d’un fourré, laissant tomber une missive aux pieds de Ssacar. Celle-ci portait le symbole d’un rat. Il y était indiqué, dans une orthographe douteuse, “j’Ai trOuvé des gEns pour affrOnter ArAknéa. Nous dEvons l’avoir Avant Eux.”

S’ensuivit un bref échange, cherchant à déterminer par quel curieux hasard cet oiseau messager parlait de leur cible ainsi que l’avait laissé au pied de l’un d’eux ? Simple hasard ou bien ? Et les skarniens sont-ils réels ? Le groupe convient que ce n’était probablement pas à retenir.

Quelques kilomètres plus loin, au détour d’un croisement, ils entendirent avant de voir une femme. Courant et appelant au secours. Aussitôt et n’écoutant que leur courage, le groupe vola à son secours (littéralement pour les deux stryges). En panique, la femme eut juste le temps de déclarer que sa fille était attaquée par des loups qu’ils se précipitèrent dans la direction correspondante, le toit d’une batisse se laissant entre-apercevoir entre les arbres.

Les deux stryges, planant en avant, arrivent les premiers. Après de vaines tentatives pour faucher ou effrayer l’animal, parvenant à protéger l’enfant, les aventuriers entourèrent l’animal… sans parvenir à lui arracher la moindre touffe de poils. Pire, Razzak perdit quelques plumes. L’humiliation par un simple loup s’éternisa jusqu’à ce qu’un blaireau, invoqué par les dons de l’abyssal Azhu, ne le chope par les couilles et transforme en louve, mettant fin à la rencontre.

Atropos s’empressa de la rassurer, en vain : celle-ci était bien trop choquée pour répondre. Razzak quant à lui commença à bander son aile meurtrie. C’est alors que Ssacar et Azgar réalisèrent que la mère ne les avait pas suivi, outre qu’elle ait mentionné deux loups et qu’ils n’en aient affronté qu’un.

Néanmoins la mère les rattrape, retrouvant son souffle. Désignant la demeure du doigt dans la confusion, avant de prendre la fuite chercher de l’aide, elle était parvenue à enfermer le second animal.

Aussitôt, les aventuriers commencèrent à tergiverser sur comment aborder la situation. Jusqu’à ce que Razzak perde patience, ouvre la porte d’un kick et entre, faux au poing. Aussitôt Azhu et son blaireau se précipitèrent derrière lui… et avec un grognement, la porte se referma derrière eux, l’animal caché leur sautant dessus.

La mêlée fut brève et sanglante, Azgar ouvrant la porte une nouvelle fois pour découvrir le cadavre en charpie de l’animal.

En remerciement, la mère proposa le gîte au groupe, bien qu’elle ne dispose pas de lits à prêter et qu’ils doivent dormir à même le sol. Après autopsie du second loup, Azgar réalisa que celui-ci présentait des teintures anormales sur sa fourrure, trahissant un animal dressé. Néanmoins, le nain présuma qu’il s’agissait d’une bête échappée de l’arène de baldorheim.

Discutant avec le duo durant la soirée, ils apprirent que le père était décédé. Également, la petite se nomme Causette. Elle proposa également un plan vers baldorheim à Razzak, se résumant à emprunter l’autre direction là où ils l’avaient rencontré à l’embranchement. Le groupe ne fait pas grand chose de la soirée, n’ayant ni jeu de carte ni dés et Ssacar étant peu loquace face aux questions posées par le groupe quand à l’origine de la quête.

Au réveil, ni Causette ni sa mère n’étaient présentes, ayant visiblement quitté les lieux très tôt. Le groupe hésita à en profiter pour fouiller l’endroit, le coffre et la trappe vers le sous-sol notamment, mais se ravisa avant de reprendre la route. Enfin, avant de partir, Razzak laissa un message de remerciement à leurs hôtes absents.

Il n’y a nulle trace de Causette ou de sa mère. Ne sachant trop que faire pour elles et peu familier des environs, le groupe décide de reprendre le chemin. Se pointe brusquement un type louche, un Luth à la main et une rapière au fourreau. Il commence à interroger le groupe sur leur destination, avant de leur indiquer que seule la mort les attend à Bradburg. Perdant patience, Azghar le charge pour lui masser les valseuses d’un coup de boule afin de lui enseigner les bonnes manières. “Aplose le virtuose”.

Il révèle que l’araignée est très prisée, qu’il a déjà croisé trois groupes ayant pour objectif de l’abattre. Il insiste également sur le fait que tout le monde se fera dévorer. Sur quoi il tente de fuir, mais se fait intercepter par Ssacar qui lui pose sa dague sur la gorge, réclamant qu’il en dise davantage sur cette créature.

Il s’avère qu’il aurait rédigé des chants en l’honneur de la bête, ce qui semble assez suspect en soi. Après discussion, probablement le virtuose louche en sait davantage que ce qu’il raconte. Aussi le pressent-ils d’en dire davantage. Mais il avait déjà confié tout ce qu’il savait, aussi finissent-ils par le laisser repartir sans demander son reste.

Marchant en suivant le chemin, au détour d’un bosquet, Razzak remarque un petit papillon violet volant près d’Atropos. Lequel disparaît soudainement. Haussant les épaules, il fait comme s’il n’avait rien vu. Après tout, les stryge noir sont des individus étranges.

Après un temps, Azhu décide de redonner sa liberté au blaireau-esclave, lequel lui fait un bras avant de disparaître dans la forêt.

Le groupe finit finalement par arriver à Bradburg, lieu-dit d’un millier d’âmes logées dans six bâtiments (incluant une église) (ou pas). Très vite, le groupe se sépare. Le nain et l’homme s’en vont picoler à la taverne, le stryge blanc faire du tourisme à l’église tandis que l’abyssal et la stryge noire vont lorgner à la boutique d’armes.

A la taverne. Azghar s’étonne que le tenancier (experts en ragoûts de lapin) ait de la bière naine. Qu’il fait importer de Baldorheim selon ses dires. Ssacar, interrogeant le tavernier, apprend que l’araignée n’est pas tapie très loin et que le virtuose croisé n’est qu’une grande gueule bien connue. La grotte se trouverait a cinq heures au Nord, à la frontière entre la forêt de sapins et la perracie. Tout le monde dans la région semble connaître cette terrible cryomantule dont le venin et le trésor sont inestimables.

Au marchand d’armes, Atropos ne fait que du lèche-vitrine, étant fauchée. Azhu revendique la dague trouvée dans les affaires des gnomes et quelques rations pour pouvoir s’offrir un bâton arcanique de combat.

Sur les vitraux de l’église, Razzak découvre un homme et un nain, dans une main une hache et dans l’autre un fagot. Son tourisme tourne court, il s’avère qu’il n’y a rien de bien intéressant et que l’église est dédiée à un obscur dieu quelconque du panthéon nain.

A la sortie, il va interroger un garde random à la sortie d’une tour de garde, surprit que tout le monde partout connaisse l’araignée. Il s’avère cependant que c’est une nouvelle recrue qui ne connaît pas la cryomantule…

Ressortant de la boutique d’armes, Atropos voit passer un type louche en capuche violette, lequel va rejoindre un autre type avec le même capuchon, échangeant des fioles suspectes. Ca sent les sincères rodeurs.

Légèrement éméché, Azghar s’en va à son tour à la boutique d'armes, escroquer le marchand pour une arbalète neuve.

Échangeant avec le groupe sur ce qu’elle a vu des encapuchonnés louche, il s’avère que Atropos a vu du viole de venin d’Acromentule, cousine de la cryomantule qu’ils traquent.


C’est avec de nouvelles informations et un équipement tout neuf que le groupe se remet en chemin, partant à 14h pour 5h de route, en direction de la grotte connue de la cryomantule.

Après avoir étudié un pissenlit et quelques échanges concernant leurs peregrinations respectives. Azaghal du côté d’Ishtar et Razzak dans la savane.

Ils marchèrent jusqu’à une intersection où un garde de Bradbhurg en poste, armé d’une arbalète, se faisait chier fermement. Toutefois, il ne semble pas savoir vers où se trouve la cryomantule. Puis, comme saisi du syndrome de la tourette, braille “cinq !”.

Comme Azhu, Atropos et Razzak échangent avec ce garde un peu branque et dont la tunique n’est pas ajustée, Azaghal dégaine son arbalète et fait feu, plantant son carreau dans le plastron sans blesser l’individu.

Choqué, Razzak intime Azaghal d’expliquer son geste et le garde suspect de parler, soit confesser être un bandit soit la direction de la grotte aux araignées que tout le monde dans la région connais. Néanmoins, alors qu’il tente vainement de s’expliquer, le nain l’abbat d’un second carreau en plein poitrail.

Tandis que Razzak et Azhu tergiversent de la direction à suivre à la patte d’oie, Atropos et Azaghal se disputent déjà les possession du défunt soit-disant garde de Bradburg. Des carreaux, une bourse et un rubis. Ils laisseront son cadavre derrière un buisson.

Contestation du nain qui réclame de l’xp pour cet assassinat de sang froids.

Finalement, le groupe prit la direction centrale au niveau de la patte d’oie pour se faire bien voir de la joueuse stryge et lui permettre de remporter sa quête secrète.

Après quelques mètres seulement, Ssacar prenant la tangente pour ramasser les champignons, un gus au cimeterre lui tombe dessus. L’embuscade des camarades du faux garde dans laquelle l’homme du désert s’est jeté !

Comme Razzak et Azaghal viennent vite à son secours, faisant pleuvoir sortilèges et carreaux sur l'agresseur, un second brigand sort des fourrés plus avant. Mais il se fait sniper par l’hydromancien, n’ayant pas le temps d’effectuer le moindre tir d’arbalète.

S’ensuivit deux autres brigands qui sortirent des fourrés, un peu tardivement puisqu’ils virent Ssacar se venger et égorger son propre adversaire. Et après une rapide échauffourée incluant Razzak, Atropos et Azghal, la stryge noire découpa les deux derniers brigands de sa faux.

Désireux de se procurer du loot et suite au départ d’Azhu (R.I.P Dranosh) pour retrouver son compagnon blaireau, le groupe resta fouiller les dépouilles des bandits déguisés en gardes les ayant pris en embuscade. Ssacar obtint notamment un peu d'or et une dague. Azaghal lui trouva de l’or, des carreaux d’arbalète, partageant l’or découvert à la différence de l’humain. Razzak lui s'abstient de fouiller les cadavres, dégoûté par ces derniers. Pas Atropos toutefois, trouvant elle aussi de l’or et une lame émoussée, mettant les premiers de côté et proposant l’arme à qui la voudrait.

Revenant à la patte d’oie, Razzak prit le temps d’étudier les deux autres chemins afin de déterminer le plus emprunté.Sur la droite, une grande foulée semble être passée là, de géant voire de troll, tandis qu’une multitude de pas auraient récemment emprunté le chemin de gauche.

Après rapide concertation, le stryge blanc et le nain s’orientèrent vers le chemin de gauche afin de ne pas se frotter à un potentiel troll. Très vite, ils tombèrent sur une aventurière humaine aux cheveux écarlate en armure et armée d’un maul de guerre. Plus loin gisaient des flèches plantées dans le sol, sous les frondes des arbres. Marchant en tête, Razzak l'interpella pour demander leur chemin. Mais, perplexe, elle l’ignora pour se tourner vers Azgar et lui parler en KazharSprak, lui répondant dans la même langue après un moment de réflexion.

Puis en commun, elle répond à Razzak lui demandant s’ils sont à la recherche de la cryomantule. Elle les avertit des risques et demande s’ils sont payés pour cette quête. Avant de vite proposer ses services contre rémunération. Après négociation, il fut convenu de l’enrôler dans leur mission. La guerrière porte le nom de Molly Pioche-d’Acier.

Il s’avère que de précédents groupes se sont frottés à la créature, mal payés et probablement mal équipés, sans succès.

En marchant, il s’avère que Molly est native de BaldorHeim, revenait d’une quête à la traque de bandits et a combattu dans l’arène de BaldorHeim il y a des années. Avançant toujours, ils perçurent des bruissements dans les arbres alentours. Alors que Razzak sommait quiconque se trouvait dans les arbres de se montrer, trois araignées géantes surgirent et attaquèrent les aventuriers. Molly, Ssacar et Atropos se font empoisonner dans la mêlée.

C’est au final non pas trois mais cinq araignées qui furent massacrées par le groupe, Molly prouvant au passage sa valeur (et son niveau supérieur). Après quoi, à court d’antidotes, Razzak entreprit d’ensorceler le nain empoisonné afin de neutraliser les effets de toxine lui brûlant les veines. Avec succès.

Les aventuriers sont en train de s’épousseter et recouvrer leurs esprits lorsqu’un nouvel individu, un satyre, vient à leur rencontre et signale qu’ils ont l’air mal en point. Le satyre s’appelle Enok, il s’agit d’un guérisseur qui habite la forêt de sapins et qui propose son aide pour les soigner. L’équipe accepte (stryge blanc absent) et ils décident tous de continuer le chemin.

Ils ont un premier événement inattendu : des araignées coincées dans les arbres qui descendent en file indienne et semblent fuir quelque chose. Puis une étoffe/cape violette de mauvaise qualité est trouvée (mais c’est une bien cape malgré les dires du nain). Enok décide de s’en emparer. Azgar essaye de la lui négocier et le satyre répond “peut-être”.

Les cinq aventuriers (Molly (PNJ) + les 4 autres) arrivent à la fin du chemin et tombent sur l’entrée de la grotte. Ils voient devant des cadavres d’hommes mais aussi d’araignées joncher le sol. Ils sont pris par surprise par un trio de brigands. Ils arrivent facilement à s’en défaire, et trouvent divers objets pendant les fouilles.

Ssacar découvre un papier sur l’un d’eux sur lequel il est écrit “"NouS Som arrivay. Subi day perteuh. Attendon lé renfor". S’agit-il d’un message reçu ou d’un message envoyé ? Question à déterminer.

Et décident finalement de faire un campement parmi les arbres, dissimulés mais en capacité de voir qui passe sur la route principale.

La soirée se déroule bien, elle est notamment marquée par un départ avec le nain sur les effets gazificateurs de sa nourriture. Les aventuriers dînent et se reposent en prenant un tour de garde à tour de rôle. Chacun passe une bonne nuit de sommeil. L’un d’eux a cru apercevoir du mouvement dans la nuit, comme une grosse araignée qui déambulerait sur la route principale, mais elle ne les détecte pas. On entend aussi des flatulences, dont on taira les origines (Azgar).

Les cinq dùralassiens décident finalement de rentrer dans l’antre de la cryomentule. Ils croisent un des membres de la guilde étrange tué dans la première salle. Ils la passent sans encombre (excepté un ou deux dispositifs piégeux…), puis ils avancent dans la deuxième salle. Tel le célèbre Indiano Jaune, ils sont confrontés à une énorme boule qui leur bloque la route et leur fonce dessus. Mais ils arrivent miraculeusement à s’en sortir. La troisième salle est assez tranquille, la quatrième fait souffrir l’esprit…. Ils déambulent finalement dans la salle finale, en attendant le combat final. Que vont-ils trouver dans cette pièce ? Réponse bientôt.

S’étant égaré après un besoin naturel, Razzak mit du temps à retrouver son chemin, pour constater avec stupéfaction avoir été abandonné. Mais pour quelle raison ? S’approprier le butin ? L’artefact ? Affronter seuls la cryomantule ? Ont-ils été attaqués et forcés de quitter les lieux plutôt que partir à sa recherche.

Déployant ses ailes, il plane à toute allure pour aller dans la direction qu’ils suivaient. Rapidement, il tombe sur les restes d’un champ de bataille. Des araignées. Des individus en capes violettes. Celles-là même à priori évoquées par Atropos, concurrent au leur.

Les corps ont été sérieusement abimés, trahissant une bataille. Pour trois individus du moins, les trois autres étant morts depuis plus longtemps et ayant commencé à se décomposer.

Examinant les premiers corps, le stryge découvre un document à proximité, vraisemblablement abandonné par un de ses prédécesseurs. "NouS Som arrivay. Subi day perteuh. Attendon lé renfor". Razzak identifie également une fiole qui, avec assez de certitude, il identifie être du soin. Dont il s’empare.

Il remarque ensuite des engelures sur certains corps, laissant penser que la cryomentule existe bien. Puis, remarquant de la matière verte, s’en approche et suppose qu’il s’agit d’acide. Il en récolte dans une fiole vide, sait-on jamais.

Razzak identifie également des traces de sabots. Une chèvre aurait rejoint le groupe ? Ou un hybride ? Il s’agirait là d’un argument en faveur de la théorie que quelqu’un(s) les a incité.

Après s’être assuré d’être seul, il entre dans l’antre, écartant les toiles à l’aide de sa magie. Il a ensuite la surprise de non pas découvrir une grotte et l’antre d’un animal mais un couloir de dalles éclairé de torches. Un cadavre git plus loin, rendant le Stryge suspect. Avançant avec précautions, il fini par identifier une dalle piégée en avançant. Il l’évite en sautant par-dessus et progresse sans encombres.

S’ensuit un autre piège à boules de flippers, qui causera quelques bosses au stryge n’ayant pas vu le vide des deux côtés lui permettant de voler en toute sécurité. Ce qu’il fera dans la zone suivante, évitant sans souci un arachnide géant embusqué.

Il fait ensuite face à des crânes disposés autour de cinq socles, le chemin plus en avant étant bloqué par une herse. Néanmoins, fort d’un intellect affûté par des années d’étude et d’expériences souterraines, il résout celle-ci avant de conclure qu’il s’agit de l'œuvre d’une espèce ni naine ni stryge, assurément pas dotée d’un esprit cartésien.

Plus en avant encore, furtivement en percevant des bruits, Razzak approche et découvre son groupe, accompagné de Molly et d’un hybride comme il l’avait soupçonné. Se trouve également dans le lieu d’autres arachnides et des objets de mobilier divers.

Si l’hybride semble tiquer, le reste du groupe ne remarque rien de particulier, de toute évidence focalisé sur les arachnides. Molly notamment semble échauffée à l’idée de savater l’une des araignées.

Curieux d’en apprendre davantage sur l’inconnu à cornes, Razzak tente de percevoir s’il maîtrise les arcanes. Mais il échoue, tout comme sa cible à percevoir sa tentative de percevoir son aura, de toute évidence.

S’avançant plus loin dans les couloirs, Ssacar découvre une seconde araignée immobile, passive, ainsi qu’un corps, ce qui est inhabituel. Celle-ci et celle proche de Molly semblent retenues. Comme si elles attendaient quelque chose. Puis il réalise qu’une troisième araignée, bien plus grande, se trouve dans un troisième boyau. Il juge le couloir cependant trop étroit : elle serait emprisonnée ? Cela signifierait qu’ils sont en sécurité là où il se trouve. Échange qui n’échappe pas à Razzak, toujours embusqué et surveillant le groupe.

Après discussion, Azgar et Atropos décochent un carreau sur la première araignée avant qu’Atropos ne lui assène un coup de faux. Néanmoins l'arachnide réplique, mords et empoisonne la stryge noire. S’ensuit une mêlée avec les deux araignées, s’efforçant de mordre et empoisonner les aventuriers tandis que, de sa position cachée, Razzak s’efforcer de dissimuler sa présence en annulant les effets de poisons.

Le combat se poursuit et, en essayant de furtivement assister le groupe, Razzak se trahit et révèle sa présence au moment où Ssacar achève la seconde araignée d’un coup de dague entre les huit yeux.

Après que Razzak et Anok se défient du regard, il interroge sur la raison de son abandon. C’est Atropos qui indique que, ne revenant pas, ils sont partis avancer leur mission. Plutôt que partir à sa recherche. S’agirait-il que la stryge noire ai tenté de se débarrasser de lui pour mettre la main sur l’artefact, si celui-ci existe ? Également, il souligne que ce lieu ne paraît pas convenir à l’antre d’un monstre, au vu des dalles et pièges. Ce que le groupe lui indique être normal, les cadavres ici et là semblant vouer un culte aux arachnides et avoir en réalité placé la cryomantule là.Mais pourquoi ? Garder quelque chose peut-être ?

Explorant l’endroit sans s’approcher de la créature bloquée dans sa cavité, Ssacar découvre une coiffe feuillue, magique, dont il se pare sans attendre, ainsi que des cestus.

Puis les six individus se regroupent, observant l’imposante araignée prisonnière de sa cage de roche. Ils prennent grossièrement le temps de se mettre en ordre de bataille puis PINNAGE !
Après s’être débarrassé de la cryomantule et malgré l’intervention d’une quatrième araignée, le groupe s’empresse de fouiller les différents coffres. Ils en obtiennent différents coffres, mais également un set d’armure grise usé par le temps, qui est réparti encore Razzak et Ssacar, ce dernier s’emparant des bottes et le casque. Atropos renonça aux guenilles, mais pas le cupide Ssacar, soucieux de rapporter les potentiels objets à son commanditaire pour récolter la moula (alors que, s’il s’agit des bons objets, leur place est dans un musé !)

La tension monta un instant quand Molly tenta d’arnaquer le groupe et réclamer une part d’or plus importante, mais accepta de refuser l’or à condition de recevoir le casque de diamant. Dans son coin, Enok découvrit un bâton canalisateur. Ce dernier et Azgar, utilisant des fioles, recueillirent un peu de venin aux crochets de la cryomantule.

Puis le groupe poursuivit plus en avant, remarquant deux braseros encadrant un escalier taillé dans la roche et disparaissant dans les profondeurs…