Capacité magique : Redaka est un incube, il se nourrit du désir d'autrui et croît en puissance selon l'intensité qu'il évoque à ses victimes. En tant que démon, il jouit de capacités inhérentes à sa nature ; serviteur de Lassya, maîtresse de la Luxure, Redaka use de sa grande beauté pour siphonner la force d'autrui jusqu'à ce que mort s'ensuive. Le processus est néanmoins long et il préfère, à la manière des plantes carnivores, laisser mourir ses amants très lentement afin de profiter de leur vigueur. Cela prend souvent la forme de rêves érotiques déviants, et de la naissance d'une véritable obsession envers Redaka. Ses proies sombrent lentement dans la léthargie, préférant rester au lit en s'adonnant aux plaisirs charnels que procurent les visions induites par l'incube qui se montre lorsque les individus sont assez faibles pour être achevés d'un baiser fatal.
Mode hardcore : Non.
Une silhouette élancée, des courbes fines, élégantes. Une véritable leçon de verticalité et d'indécence font de Redaka un spécimen objectivement beau. Son corps est un outil de travail aussi bien que de plaisir, et l'incube se consacre longuement à l'entretien de soi ; onguents, crèmes, et bains lui ont conféré la douceur de la soie et l'attrait des lilas, sa peau mauve, si particulière pour un Djöllfulin, a le goût de groseilles à maquereau. Danseur de profession, dans les tavernes, ou les salles de Seigneurs assez fous pour succomber à ses charmes, Redaka est constamment dénudé, sans chausses, paré seulement de bijoux en or et exhibant des pagnes de soie de grande qualité qui épousent parfaitement ses formes musclées par ses prestations. Sa voix est un fleuve d'oranges et de miel qui se déverse d'un timbre doux dans les oreilles de ceux qui l'écoutent, et ses yeux sont d'allègres fentes jaunes aussi précieuses que de l'or.
Un physique atypique, à la manière des paons, savamment orchestré par un disciple de la Maîtresse de la Luxure, et un adepte de la science érotique qu'est la danse ; Redaka est toujours certain de trouver où se produire, et quelqu'un a toujours l'œil sur lui. L'inverse est tout aussi vrai.
Les démons sont en général de parfaits antisociaux, voire de cruelles personnes ; ce n'est pas exactement le cas de Redaka. Suffisamment altier et souriant pour paraître courtois, il met un point d'honneur à courtiser galamment ses victimes ; lorsqu'il se produit, son pagne volant nonchalamment autour de son bassin en V invitant à de furieuses pensées, c'est là où il se sent le plus puissant. Il aime profondément bouger, se mouvoir, varier les positions, les rythmes, pour ensorceler et constater les mines de son public se muer en quelque voyeurisme extatique.
Les apparences de Redaka ne se brisent que lorsqu'il vient pour délivrer son dernier baiser aux mouches prises dans sa toile ; insouciant de la nature humaine, qu'il n'aime ni déteste, l'incube tue sans merci. En réalité Redaka n'a d'yeux que pour lui-même et sa soif de pouvoir, il aspire à devenir un Seigneur Démon, lentement, en rassemblant le plus d'âmes possible sans éveiller les soupçons des endroits où il se livre à ses chasses sexuelles.
Au sein des Djöllfulins il est vu d'un mauvais œil, et à raison, mais ses relations avec n'importe quel peuple se limitent aux performances qu'il livre à telle auberge ou place, ainsi qu'aux chambres qu'il visite. Il n'a cure des affaires des mortels, de la politique, à nouveau, l'incube est un véritable paon ; vaniteux et égocentrique, il ne voit que ses propres intérêts.
Il va et vient comme bon lui semble et où il juge sa présence profitable. Mise à part sa collection d'âmes totalement dévouées à lui et le nourrissant de leur énergie sensuelle, il ne considère personne comme un ennemi. Comment pourrait-on rivaliser avec sa beauté ? Néanmoins, quiconque s'érige en tant qu'obstacle est susceptible de passer une nuit des plus agréables, pleine de songes qui rendrait n'importe quel Stryge Blanc capable de s'embraser. Avant de connaître une mort lente et pénible, par le plaisir, la "petite mort" comme dirait Redaka.
Fier, et dédaigneux envers la laideur, l'ego de Redaka le pousse parfois à s'emporter dévoilant ainsi sa nature perverse dans ses profondeurs les plus ignobles. L'incube est prompt à la colère et aux émotions négatives et peut garder une rancune millénaire envers quiconque heurte sa sensibilité. Il est après tout un agent démoniaque, et lorsque le sexe et ses charmes échouent, il ne lui reste qu'à sortir les griffes. Et les ailes. Et la queue fourchue.
Redaka n'est ni un érudit, ni un combattant, même s'il peut devenir aussi dangereux que sa nature ne le lui permet ; d'un tempérament opportuniste et couard, il préfère éviter les conflits et les personnes trop intelligentes, en se focalisant sur les plus faibles que lui pour croître et évoluer.
Durant le Grand Exil, Redaka n'était trouvable nulle part. Avant non plus d'ailleurs. Il est simplement apparu un jour au Pavillon Hiératique. Véritable vision iconoclaste, sulfureux dans chacun de ses mouvements, érotique jusqu'à dans sa manière de soulever son torse lisse lorsqu'il respirait, Redaka commença à danser. Et les Djöllfulins commencèrent à faire de plaisants cauchemars.
Lorsqu'ils eurent terminé leur affaire, Redaka et son compagnon d'un soir se couchèrent collés l'un à l'autre. Là, au milieu de draps de soie, dans la hutte d'un Jarl du Nord, le Seigneur caressait d'un doigt tremblant les joues délicieusement rougies de son amant. Redaka lui sourit, tendrement, et emmêla une mèche des cheveux rendus collants par la sueur de son amant autour d'un de ses longs doigts fins. Ils recommencèrent, et ce jusqu'au matin, la nuit fauve.
Le Seigneur avait congédié sa femme, et même répudié ses enfants. Il ne s'occupait plus de ses troupes, ni même des doléances de son peuple, il passait ses jours au lit, ou par terre, ou à cheval sur un tabouret, mais jamais dans sa salle du trône. Tout ce qui lui importait était ce danseur exotique apparu par une soirée sans lune dans sa Cour : Redaka. Ce nom avait trouvé un formidable écho dans ses pensées, envahi son cœur et gagné sa chair jusqu'à se nicher si profondément en ses pores que quitter ses bras -et ses reins- lui semblait pire destin que la Mort.
Le Seigneur faisait déposer ses repas au pied de sa porte, pas qu'il ne mange beaucoup, il lui semblait que la nourriture était bien moins bonne que les lèvres de son amour, mais Redaka, lui, mangeait pour six. Il avalait poulets, lard, et soupes en quelques minutes à peine, ce qui faisait toujours rire le maître des lieux, puis ils se recouchaient. Ils prenaient des bains passé un temps, mais désormais même se traîner jusqu'à la baignoire et devoir mandater les servants pour accomplir cette tâche était devenu barbant. Autant rester au lit et forniquer. Encore et encore.
Le Seigneur était devenu gras, sale, mais Redaka sentait toujours bon, et lorsqu'il disparaîssait dans la salle d'eau pendant des heures, le Jarl local pleurait. Il ne l'avouerait jamais, mais il gémissait, tremblait et soupirait. Pourquoi Redaka, cruel amant, devait-il s'absenter si longtemps ? Pourquoi ne trouvait-il pas la force de se lever et le rejoindre ? Toutes ces questions et problèmes trouvaient solution lorsque le Djöllfulin ouvrait la porte, cerné de vapeurs et entièrement nu, pour revenir se lover à ses côtés. Ô Redaka, ingénu ondin, que ton corps humide est délicieux sous la langue.
Un jour, Redaka disparu. Ils s'étaient endormis après ce qui lui semblait leur première nuit ensemble -c'était en réalité la 266ème- et lorsque le seigneur ouvrit les yeux Redaka était parti.
Pour la première fois depuis des lustres, l'hôte du démon s'était alors levé, après avoir amassé et produit tous les efforts du Monde, et était parti explorer sa hutte ; moisie, délabrée, et vide. Ses serviteurs l'avaient abandonné, volé sa nourriture et pillé ses coffres, emmené dans leur fuite même ses trophées de chasse empaillés ; ne restait qu'un bouc noir à moitié mort dans la boue, le ventre ouvert et les yeux vitreux que des grosses mouches bleues fécondaient de larves grasses, grouillantes. Le Seigneur, suite à cette vision, tomba à genoux, vomissant les fins filets de ce qui lui restait dans le ventre -pas grand chose- ne sachant trop pourquoi, il rampa vers l'animal blessé et les deux moururent côte à côte.
Redaka, qui était resté dissimulé à l'ombre d'un saule, sortit alors pour aller embrasser une dernière fois son amant. Il aurait bien dit quelques mots en son honneur, car il l'avait bien rassasié, mais il constata avec une certaine stupeur de jamais lui avoir demandé son prénom.
Depuis quelques mois, Redaka était en proie aux mêmes visions ; le feu se propageait, des cendres voletaient autour de lui, et les cuisses de Maîtresse Lassya l'accueillaient avec grand entrain. Sa queue fourchue battait l'air et dispersait les braises. Il devait aller à Stellarae. Son périple serait long, et périlleux, et cela l'excitait grandement.
Redaka était tombé sur le cabanon d'un couple en périphérie de la Perracie, alors qu'il avait quitté le village Djöllfulin à pied avec pour seul bagage un sac à dos dans lequel il renfermait ses bijoux et ses crèmes. Il sut avoir dévié de son itinéraire, mais tout ceux qui errent n'étant pas perdus, il sut aussi se trouver au bon endroit.
Il épia longuement, pendant deux nuits très exactement, les deux humains ; l'homme et la femme tentaient de concevoir progéniture. Sans succès. Lorsqu'une dispute éclata, Redaka comprit que le problème ne datait pas d'aujourd'hui. Ni d'hier. Ni même de l'année dernière. Il alla sécher les larmes de la femme qui couinait à l'orée des bois de sa main de velours, et la prit contre l'arbre où elle s'était accroupie pour chialer.
Ensuite, la laissant tout sourire par terre, sa bedaine décrivant une véritable colline où se lovait une poitrine tombante, il entra dans leur demeure -car en l'invitant en elle, l'humaine avait tacitement ouvert sa porte à Redaka- et écarta des mains de son époux la bouteille de gnôle qu'il tétait avidement en maudissant sa bien aimée et la terre entière. Il souleva son pagne, ôta le pantalon de son hôte, et s'assit sur ses genoux. Sans rien dire.
Lorsqu'il reparti, l'humaine était enceinte. Ce furent les neufs mois les plus heureux des deux créatures. Elle enfanterait neuf mois plus tard d'un nourrisson qui était le portrait parfait de leur couple ; hideux, avec une jambe atrophiée et un sexe indéterminé, l'enfant ne parlerait jamais et sa tête grossirait jusqu'à ce qu'un des deux parents ne trouve la force de lui ôter la vie. Telle fut la prophétie que Redaka susurra aux deux époux alors qu'ils jouissaient respectivement ce jour là.
Redaka avait moult amants en Dùralas, des gueux édentés aux seigneurs de guerre orcs en passant par les elfes les plus sages. Aucun être, aucun genre ne résistait longtemps à ses charmes. Et il n'avait pas besoin de faire grand chose, à part exister. Une fois qu'on goûtait à ses lèvres, on était à jamais épris de Redaka. Pour le meilleur, et pour le pire.
Redaka était parvenu au désert de Harena, où il croisa la route d'un campement Orc. Après de courtes présentations à leur chef, on lui accorda de se produire pour eux en échange d'un repas, et de provisions pour sa route ; le Djöllfulin fut sincèrement touché de leur hospitalité.
Lorsque le soleil céda sa place à l'astre lunaire, et que le douzième glas sonnait dans les hauteurs de Spelunca, son pagne se mit à onduler pour le plus grand plaisir de la tribu. On l'accompagnait avec tambours et percussions, et tandis qu'il tournoyait autour du feu pour la cinquantaine d'individus ces derniers ressentirent le besoin irrépressible de se toucher. De toucher n'importe quelle peau.
Les flammes renvoyaient des reflets féroces, courroucés, endiablés, d'extases épicuriennes sans précédents, et dans chaque bas-ventre un incendie s'était propagé. Redaka, quant à lui, continuait ses danses ; tantôt en faisant onduler ses hanches au rythme des tam-tam, tantôt en serpentant au rythme des percussions, mais toujours face au feu, les yeux clos et un sourire infernal rivé sur ses lèvres. Sa peau bleue gagnait une lueur mauve rayonnante de santé, et tandis qu'une orgie s'était déclarée tout autour de lui, et que les Orcs rendus fous forniquaient à en perdre raison, Redaka n'arrêta pas de danser jusqu'à ce que le Soleil repointe le bout de son nez. On dénombrerait moult viols, et nombreux couples s'entredéchireraient par la suite, des frères d'armes autrefois fidèles amis s'ouvriraient la gorge pour l'affront qu'était celui de posséder la femme d'autrui, mais pour l'heure, et lorsque Redaka se remit en route pour la Capitale, tous étaient couchés avec un sourire béat peint sur le visage.
Sa traversée du désert se ferait avec le ventre plein et une énergie certaine. Mais elle serait longue, et dure.
Les projets de Redaka ne le concernent que lui. Peut-être vous les soufflera-t-ils au creux de l'oreille, adossé les bras derrière la tête sur un oreiller, tandis qu'il vous promet d'être à vos côtés jusqu'à ce que la mort vous sépare.
Derrière l'écran
Prénom ou pseudo : S T Y X Âge : 25 ans. Pays/Région : Mordor Tes occupations préférées : Cette fiche devrait déjà vous en dire long sur mes occupations. Code : Citrouille. Je crois ?
Dernière édition par Redaka le Mer 13 Juil 2022 - 8:46, édité 1 fois
Holy
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Bienvenue à toi, Redaka ! L'amant... En voilà un personnage devergondé que je suis pas pressée de croiser Blague à part j'ai adoré, non que dis-je j'ai surkiffé ta fiche, encore une fois tu nous sors un personnage super original qui a une personnalité de fou et une écriture toute en dentelle et en velours. Trop cool. Perso pour moi, cet incube à tout à fait sa place sur Dúralas, surtout connaissant le joueur derrière ^^
Que sa vie soir longue et pleine de plaisir charnel (je suppose que c'est la meilleur chose qu'on puisse souhaiter à un incube )
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Bonjour @Redaka et officiellement bienvenue à cet incube, digne successeur de Ziggy Zolero.
Je rejoins Holy, comme à ton habitude tu nous sors une fiche de présentation à mille lieues de ce que l'on peut lire habituellement, mais qui pourtant permet encore et toujours d'être intégré à Dùralas car tu t'en remets au lore avec brio.
Je ne sais pas si c'est voulu mais l'avatar et le nom font très hindous. Si c'est le cas gg, car c'est l'une des inspirations culturelles de cette race.
Les Djollfulins ne sont pas forcément des "démons" réellement, ils n'en ont que le physique... Mais qui nous dit que Redaka est vraiment un Djollfulin ? Il s'en rapproche, mais peut-être que...
En tout cas ton écriture est très raffinée et stylisée. Ta fiche prouve qu'il est possible de raconter des obscénités (dans le bon sens du terme) sans être vulgaire, et aussi qu'il est possible de jouer un être issu d'un panthéon et des récits démoniaques, il suffit seulement de bien le formuler.
J'ai adoré le passage avec l'histoire, le Jarl qui devient fou à en être ivre, ou encore la femme qui devient enceinte. C'est diablement bien pensé !
Grande réussite qui plus est : le retour de l'arlequinerie !
Il faudra trouver un élément soulignant pourquoi certains membres sont insensibles à ton charme, comme la pnjisation n'est pas possible, mais c'est vraiment de l'ordre du détail et à mon avis facilement adaptable.
Sinon tout est bon pour moi tu as ta couleur et ta feuille, et je passerai dans quelques jours si pas de validation par Le Tribun !
Longue vie à l'Amant, facette qui ne m'étonne guère !
Je dois avouer que lire ça au réveil me met une petite larme à l'œil ; je tiens néanmoins à évoquer des points qui en effet sont d'une importance capitale au niveau du RP. Vous me connaissez désormais, mes fiches sont toujours plutôt courtes, je préfère élaborer le RP au fur et à mesure de l'évolution du personnage au contact des autres. Mais là on parle en effet d'un sujet plutôt touchy à savoir ; qui est affecté par Redaka ?
L'histoire ici est bien sûr écrite pour montrer ses capacités dans des contextes qui lui sont favorables, il rencontre trois types de personnes qui sont déjà enclines à la luxure. On notera que rien n'est arrivé dans le village pieu des Djöllfulins -même si certains ont sûrement goûté à l'expérience Redaka-.
Pour te répondre Dilon, je reviendrais sur le point des inspirations hindous ; c'est totalement vrai. (En même temps, j'en ai bouffé du lore passé un certain moment à Nantes, autour de plusieurs mojitos, en charmante compagnie.) Mais pas tout à fait exact, que ce soit la bannière ou les inspirations derrière Redaka on tape plutôt -dans le fond- sur la boétie judaïque, et la culture portugaise, méditerranéenne de laquelle je viens. (Djinns/Satyres/Incubes) Je voulais que Redaka soit un Djöllfulin à mon image, car il en est bien un, simplement il est également un démon.
Je vois le côté démoniaque comme exemplifié dans les textes bibliques, ou, de manière plus moderne dans Devilman Crybaby ; l'incube exacerbe les pulsions déviantes et agis sur les individus déjà prompts à la sexualité débridée. Le Jarl ici est sûrement un homosexuel refoulé, le couple ne conçois pas parce qu'il se déteste, les Orcs succombent à la sauvagerie. InRP un personnage comme Holy, Baldwin, ou encore Saigo ne seraient que peu affectés par Redaka, ses pouvoirs sont insidieux, mais si on a pas envie de faire quelque chose, on ne le fait pas, et c'est aussi simple que ça.
Un autre exemple serait celui de l'utilisation de l'incube en psychanalyse ; il représente les névroses freudiennes. Ce n'est pas une perversion qu'il exerce, mais la révélation de problèmes déjà présents.
Redaka est simplement beau, le reste vient de l'envie des personnes qu'il rencontre. De même que les RP -18 me rebutent un peu, je ne souhaite nullement exercer le pouvoir de Redaka sur vous, on baise pas sa famille même par écrit.
Bravo pour cette très belle fiche et bienvenue à ce terrible Redaka !
L'histoire est très crédible, c'est très bien écrit, l'atmosphère qui se dégage de la présentation est très belle, franchement c'est clair que tu assures ! Bon, on le savait déjà avec tes autres personnages :p
Un personnage de ce type risque d'être intéressant sur Dùralas, néanmoins, j'aimerais revenir sur cette histoire de djöllfulin. Cela fait très plaisir de voir un autre compère émerger, seulement il ne s'agit pas réellement de ça dans cette histoire. Quid du Grand Exil ? de ses origines ? des traditions et de la philosophie djöllfuline ? des trois divinités ? En effet, j'aurais apprécié qu'il y ait des liens plus concrets avec ce peuple pour pouvoir le qualifier de "djöllfulin". En ce sens je comprend l'interrogation de Dilon sur la nature du personnage. Le point le plus important, selon moi, reste le trithéisme, car cela me paraît peu concevable de faire un djöllfulin sans l'aborder. Surtout qu'il y a des choses à faire !
Voilà, c'est juste la cohérence avec cette race que je trouve dommage d'écarter, sinon ça ne remet pas en cause la qualité du personnage et de son histoire, que j'ai adoré.
La personnalité est très en phase avec le pouvoir. L'histoire nous montre l'étendue de celui-ci, tout en épaississant le mystère sur ses objectifs et ses pensées. Je suis curieux de voir comment la psyché de ce démon évoluera au fil des aventures.
Oops, ton commentaire m'avait échappé l'ami. Il est pourtant fort intéressant, car ce sont des questions auxquelles j'ai longuement réfléchi durant la création de Redaka.
Tout d'abord, c'est une approche plutôt personnelle que de considérer que les Djöllfulins, même si axés et bâtis autour de la religion, ne sont pas intrinsèquement religieux. Ils restent des êtres vivants avec un certain degré de libre arbitre -encore que ce concept est contestable hinhin- et Redaka s'insère dans une vision plutôt en périphérie de ses Dieux. Il est évident que son affiliation démoniaque l'éloignerait immédiatement des principes classiques de sa race, mais est-ce que tous les cornus se lèvent le matin pour prier les Trois ? N'y a-t-il donc pas de scepticisme chez eux ? Des interrogations ouvertes, auxquelles j'ai décidé d'apporter une réponse personnelle. Redaka croît d'abord en le Panthéon noir, et possède bien sur quelques affinités avec Urgaal'Mar.
J'aurais surement dû développer ce point, en effet, mais ça me fera plus de matière à RP. Des bisouuuus.
Dilon Deraborne
♦ Guerrier ♦
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Parce que tu as déjà les connaissances du monde : 200 points d'expérience
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Bracelet doré : Ce bracelet doré a été distribué lors de la première énigme du Père Tungstène. Il s'agit d'un simple anneau doré auquel le Père Tungstène a rajouté un petit sort de sa connaissance. Effet : En cas de défaite contre un monstre, ou pendant une quête d'assassin/pirate, vous évitez la prison... Pour cette fois. Donne le titre de "Chanceux/se".
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Comme toujours, ton texte est fluide et frôle presque la poésie par moments. Pour les influences de l'Amant, je plussoie fortement les influences que tu cites, que ça soit l'essence de l'Incube dans sa mythologie mais aussi l'explication psy. J'adore l'avatar, l'en-tête et les thèmes couleur. Je me demande si Shakti ne serait pas une adepte de Lassya qui s'ignore...
Ce personnage est à ton fantasme, il était en dormance et il a éclot. Tu me connais, tu connais mes goûts, tu sauras forcément ce que j'en pense. Le seul point qui me faisait tiquer était effectivement l'ampleur de son pouvoir sur tes partenaires de jeu (lowl, qui voudrait ba*ser certains persos de Dudu n'est-ce-pas) mais tu as parfaitement répondu à ce point. Toutes tes réponses aux questions de toute façon sont extrèmement réfléchies et pertinentes.