Le Monde de Dùralas
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Bonjour Invité, et bonne visite sur Dùralas ! Nous sommes actuellement en l'An 811 du Ve Âge. Bienvenue à notre dernier membre : ibrahim Le Monde de Dùralas a précisément 4040 jours ! Contribuez en aidant et en faisant part de vos idées pour le forum ici Dùralas, le Jeu 21 Nov 2024 - 6:51 La Spécialisation de classe s'obtient à Wystéria. Pour être à l’affût des dernières nouveautés, c'est ici qu'il faut aller ! |
| | Premier regard sur le monde - l'aube d'une chasse. | |
| | Auteur | Message |
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Gu DrustrockHabitant(e)
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| Sujet: Premier regard sur le monde - l'aube d'une chasse. Mar 23 Aoû 2022 - 16:01 | | | Une fois rétablit, c'est après quelques jours passé au camp des Qunas-Mordhër que Gu fut promptement solité par le chef de clan. La faune se faisant rare autour du campement il en avait été décidé à l'aube de son 30ème jour parmis eux que le jeune tréorc devait partir faire ses preuves au campement principal car toutes races chassant en ces terres se devait d'y poser le pied pour entreprendre leurs voyages personnels. Son départ du camp des Qunas-Mordhër fut alors marqué par la vibration intense de la corne de chasse du clan, comme un aurevoir, ses muscles se rabaissèrent alors que le son pénétra son âme faisant trembler les murs de son puits sans fond.
Gu partît donc en compagnie de quelques marchands Orcs sur les routes sableuses du désert d'Harena. Bien que ce voyage fut estimé à une dizaine de jours de marche du camp, Gu en ressentit les effet multiplié par deux, malgré sa remise en état la magie corrompue s'imprégnait de son corps toujours un peu plus loin lui demanda une concentration à toute épreuve de la fatigue qui le toucha gravement au 5ème jour. Dans la nuit à l'abri du sable & de la faune, il monta la garde avec un ancien Orc marchand de la tribu des Gronarah, comptant à travers ses mots & son accent prononcé, Gu ne faisait mine que d'écouter tant la torpeur du malin griffait les parois de son âme pendant la nuit. Presque subitement le vieil orc saisissa son poignet "Jeune tréorc, quel est donc la torpeur qui te ronge, ton visage est de marbre, mais ton poignet tremble étrangement..." Il ne put finir sa phrase que Gu retira la main du vieil orc avec force "Tes histoires "d'oasis caché" sont les seuls mots qui sortiront des sables ce soir, car ce mal ne te concerne pas." Gu se leva & entrepris une ronde autour du camp & veilla jusqu'au matin. Par la force de l'esprit, le temps s'écoula & malgré le départ de quelques marchands dont le vieil orc, Gu arriva devant les lourdes portes entourées de montagne de grès rouge & ocre, la température y avais alors baissé à l'ombre, mais le calme du désert avais été remplacé par un immense concert de voix et de métal embourbé dans la crevasse ou marchands & passant abreuvait le campement de la zone communautaire. À son approche, Gu camoufla ses avants bras avec des bandes & resserra sa cape de lin noir enfourchant sa capuche, il baissa légèrement les yeux. Dans ses prunelles, il tenta de réduire les flammes de la magie des corrompu qui vibrais telle une brume pourpre indomptable. Son arc dans le dos & sa dague à la ceinture, il passa avec les marchands dans l'enceinte & les quitta sur les berges du gigantesque oasis, les eaux turquoise presque transparente et la luxuriante végétation captiva son regard un instant avant de se reconcentrer. La jeune femelle des Qunas-Mordhër qu'il avait rencontré et qui avait pris soin de son corps meurtri lui avait également prodigué des informations sur ce campement et sa mission.
Gu s'agenouilla sur la berge, lavant ses mains & ses yeux, l'eau se mit à couler sur ses cheveux et son visage, il poussa un léger râle avant de se lever, d'autres tréorcs bien que bien moins nombreux, était présent autour de lui, il pouvait sentir leurs regards se poser sur ses cornes et sa musculature hors normes. Le reflet de son visage presque dénué d'émotion dans l'eau le ramena à la réalité "Je dois trouver un chasseur pour connaître ce désert et ramener un trophée de chasse..." Son poignet se serra faisant vriller ses veines du bleu aux pourpres comme une impulsion meurtrière qu'il s'empressa d'effacer en s'enfonçant dans la foule "trouve l'odeur du sang..." Ses paroles résonnèrent alors dans son esprit alors qu'il aperçut un antre dans la pierre ou semblait s'enfoncer des aventuriers dont les armes semblaient avoir déjà bien servi.
Il pénétra dans l'antre de pierre, les parois avaient été renforcées avec de larges piliers de bois trônant au milieu de la pièce creusé dans la roche, un immense tableau de bois sur lequel des affiches écrites en Haranien quémandaient l'aide de guerrier ou de chasseurs pour vaincre ou repousser la faune du désert rocheux. Gu se dirigea vers le comptoir avec assurance, malgré les regards douteux qu'on lui transmis de ci et la de l'antre. Il s'avança vers le patron de cette beuverie & demanda "Comment chasser ici ?" Le patron esquissa un regard tout en nettoyant une corne d'Épineux de lave sculpté en verre à gnôle. "Vous m'avez l'air nouveau, je vous ai jamais vu ici ? Si vous voulez chasser, il vous faut du courage & un compagnon, mais l'information se paye par ici." Il avança sa main et décrivit quelques petits bonds en silence avec celle ci "de - l'ar - gent" il murmura.
"Le sang montre la voie du guerrier, la ou l'arme grave son art dans le combat, un cycle perpétuel, chassé ou être chassé..." |
| | | Sielk MorkmaneTechnophile
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| Sujet: Re: Premier regard sur le monde - l'aube d'une chasse. Mer 24 Aoû 2022 - 20:27 | | | Rufus claqua du poing sur la table. Aussitôt, Sielk sursauta. Son oncle était un homme de grande taille à la musculature imposante. Tout l'inverse du jeune thérianthrope. Il avait de longs cheveux et une barbe hirsute. Lorsqu'on ne connaissait pas l'homme, il était plutôt impressionnant. Toutefois, même s'il savait très bien ce servir de son marteau, il préférait l'utiliser pour construire plutôt que détruire. Sielk était rentré au village depuis quelques années et savait qu'il n'avait rien à craindre de son oncle mais, il était si rare que celui-ci se montre rude, encore plus avec lui qu'il sursautait à chaque fois que cela arrivait. Rufus rit et dit alors:
"Allons gamin, ne sursaute pas ainsi! Il est vrai que je vais te pousser une soufflante mais, t'es plus un chiard, tu vas pas pleurer. En plus, je t'engueule pas parce que tu as échoué. Cela arrive à tout le monde. En plus, je ne vois pas comment tu aurais pu te lier d'amitié avec un poiscaille qui parle même pas notre langue, pour peu qu'il en parle une...
-C'était un Abyssal, pas un poiscaille! Si ça avait été un poisson, je me serais d'avantage inquiété du fait qu'il parle plutôt que d'une absence de réponse.
-Tu marques un point. Bref, toujours est-il qu'à trop traîner avec les poissons, ces Abyssaux en ont pris l'odeur. C'est pas forcément plus mal que tu ne l'aies pas ramené.
-En parlant d'odeur, c'est quand la dernière fois que tu t'es lavé?"
Rufus se renifla alors l'aisselle et recula aussitôt la tête. Le gamin marquait un point supplémentaire. Il commençait à se débrouiller. Mais, l'heure n'était pas à la plaisanterie. Leur village était paisible ces temps ci et Rufus ne voulait pas affoler Sielk plus que nécessaire, aussi, il se tut sur les menaces potentielles. D'autant qu'aucune n'était imminente et si envoyer son neveu à travers Dùralas pouvait les aider à les prévenir, le vieux loup cherchait surtout à ce que son filleul se décide à endosser pleinement son rôle de chef de clan. Il reprit donc en lui parlant de la raison qui l'avait fait venir.
"Fiston, si je suis venu te voir, c'est parce que tu ne dois pas rester sur un échec. Tu diriges le clan désormais et ton plan est bon. On ne peut pas rester reclus à s'apitoyer sur notre sort. Mais, si tu veux que les autres acceptent de se tourner vers le monde extérieur, il va falloir leur montrer l'exemple. Ils t'ont accepté, à toi de faire en sorte qu'ils te suivent! J'ai entendu parler d'un campement dans le désert d'Harena. Il parait que des chasseurs s'y retrouvent. Tu devrais aller y faire un tour. Après tout, tu es un excellent chasseur.
-Je n'ai plus d'arme... Je n'ai pas les pièces pour en fabriquer une nouvelle et je suis nul au tir à l'arc. L'épée...
-Laisse les épées et les arcs à ceux qui en ont besoin. Tu as des crocs et des griffes. Tes membres te permettent de courir bien plus vite que la plupart des gens et ton odorat, de traquer ta proie sans difficulté. N'est-ce pas suffisant?
-Tu me demandes d'utiliser mes atouts de loup-garou? Tu...
-Sielk, oublie les anciens préceptes du clan! C'est toi qui le dirige aujourd'hui et je te fais confiance. En plus, nous tous ici présent n'avons jamais été humains. Pourquoi s'acharner à préserver cette image? Lorsque tu as dit que la lycanthropie n'était pas une malédiction mais un don, tu en as choqué plus d'un, moi le premier. Mais, avec le temps, rares sont ceux qui n'ont pas suivi ton conseil. Bien sûr, personne n'ose l'avouer car on a tellement réprimé cette force qu'on a parfois encore du mal à se contrôler mais, force est de constater que c'est un atout plus qu'une tare.
-Bien, puisque vous y mettez du votre, à mon tour de mettre les bouchées double! Je vais partir pour ce campement et leur proposer mon aide."
Les deux compères continuèrent leur discussion sur un ton joyeux. Ils en vinrent à des sujets plus triviaux que Rufus accommodait de plaisanteries grivoise. Finalement, le sommeil commença à pointer le bout de son nez et chacun regagna sa cabane afin de profiter d'un repos salvateur.
Sielk se leva à l'aube. Il empaqueta le strict minimum et le chargea à l'arrière d'un cheval puis, se tourna vers la hutte de son oncle. Celui-ci avait beaucoup bu quand le poids des mots s'était allégé. Il dormait encore et le jeune homme ne voulait pas le réveiller. Pas que Rufus ait le réveil mauvais mais, Sielk n'avait aucune envie de respirer les relents d'alcool de si bon matin. Il fallait dire que la sobriété lui avait toujours mieux convenu. Il monta donc sur la monture et s'élança jusqu'au désert.
Lorsque Sielk arriva au campement, la première chose qui l'interpella était la vie qui s'en dégageait. Ils avaient beau se trouver dans le désert, l'agitation se faisait sentir. Il se souvint alors que son arrière arrière grand père y venait quelques fois. C'était il y avait bien longtemps. Les lieux n'avaient guère changé mais, les marchands si. Bah, il fallait dire que le temps passait. Sielk s'était fait à son Héritage mais, c'était parfois difficile de s'imaginer que tout ça n'existait plus. Le thérianthrope parcourait les étals, jetant des regard furtifs au marchandises jusqu'à arriver là où autrefois se tenait une sorte de taverne. Quelques fûts étaient posés ça et là et un vieil Orc remplissait les godets de tous ceux qui alignaient les pièces. Aujourd'hui, le tavernier et ses fûts avaient dû retrouver l'ancêtre de Sielk dans l'autre monde. Enfin, ce n'était qu'une façon de parler. Sielk n'y connaissait pas grand chose en religion. En fait, il n'y connaissait même absolument rien. Il savait seulement que diverses croyances parsemaient les terres dùralassiennes. Pour lui, aucune n'était foncièrement fausse. De là à dire qu'elles étaient vraies... Il devrait en apprendre d'avantage à ce sujet pour se forger une idée. Toujours était il que les mortels s'accrochaient à la vie comme une puce à son chien. Sielk n'échappait pas à la règle. Aussi, cette vision des morts qui se retrouvaient et faisaient la fête en compagnie de leurs anciens amis le réconfortait. Mais, on s'égare. A la place du vieil Orc et de ses fûts, se trouvait une antre de pierre. Enfin pas exactement à la place. En effet, cet emplacement était vite afin de ne pas gêner l'entrée. En effet, le bâtiment était directement taillé dans la pierre. Et vu l'âge du bâtiment, on pouvait probablement rajouter plusieurs arrières devant le grand-père. Ce n'était pas le genre de détails qui importait réellement Sielk.
Curieux de visiter cette bâtisse qui n'était pas là autrefois, il entra et fut agréablement étonné par son architecture. Tout semblait si solide. Il n'y avait aucune fioritures mais, aussi brut que cela puisse être, il en émanait quelque chose de majestueux. Pas dans le sens royal, non, plutôt comme de fiers guerriers qui ne pliaient devant rien. C'est alors qu'il surprit une conversation. Un Tréorc causait avec le gérant et celui-ci semblait réclamer de l'argent pour que le peau-verte puisse aller chasser. Sielk fut quelque peu surpris et décida de s'en mêler. Il s'installa au comptoir et héla le tenancier:
"Bonjour mon brave, j'ai pas coutume de traîner dans le coin mais, en entendant vos mots, j'ai été intrigué. Excusez la façon dont je m'exprime mais, habituellement, je suis d'un naturel solitaire et faire la conversation n'est donc pas mon fort. Bref, j'en viens aux faits. Vous dites que pour chasser, il faut un compagnon et de l'argent. Il semblerait que je puisse à la fois lui servir de compagnon et lui faire économiser son or. Toutefois, je suis curieux de savoir ce qui aurait justifié qu'il vous paye. Pouvez vous m'expliquer?"
Sielk avait conscience d'avoir utilisé un langage plus soutenu que son interlocuteur toutefois, vu qu'il s'apprêtait à lui couper l'herbe sous le pied, il avait préféré se montrer courtois. Cependant, le fait qu'il n'avait pas l'habitude d'échanger avec autrui était vrai. Aussi, il n'était pas sûr que son choix soit judicieux. Bah, il aviserait. Pour l'instant, il tentait de préserver le Tréorc d'une possible escroquerie. De plus, même si ce dernier venait à payer, le loup-garou s'était proposé de l'accompagner. Ainsi, rien n'était totalement perdu.
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