Le minotaure retira sa griffe du corps visqueux et fumant, encore agité de quelques spasmes. Haletant, il se redressa et tituba sur quelques pas avant d'inspirer à plein poumon. L'air frais de la matinée était malheureusement emplit de l'odeur aigre dégagée par le ver. Sans parler du goût entêtant du sang emplit de fer contre son palais ou la fragrance des entrailles ouvertes le prenant à la gorge.

Doebroksh se rabroua en secouant la tête. Ce n'était pas la première fois qui affrontait une guivre, l'un de ces énormes lombrics rôdant dans les plaines nordiques. Néanmoins, il s'agissait sans aucun doute du plus imposant qu'il ai terrassé seul.

Il se passa le poignet sur le front, puis grogna en réalisant qu'il ne faisait que s'étaler de l'ichor sombre dans la fourrure. Secouant la tête d'agacement, il s'efforça de retrouver son habituelle mine impassible avant d'extraire sa lance, fichée dans la gueule du monstre. Il en extrait la pointe avec une giclée de sang.

Du regard, le rôdeur balaya l'endroit du regard. Il allait avoir besoin de bois sec. Et en grande quantité. Laisser une telle dépouille à l'abandon allait attirer les charognards et perpétuer le cycle naturel. Mais pouvait aussi devenir le foyer d'une épidémie quelconque si elle mettait trop de temps à se décomposer. Il n'était pas près à courir ce risque. Ensuite seulement, il pourrait se laver du sang souillant sa fourrure et son cuir. Et de la suie qui le maculerait à son tour. Soupirant d'avance, il fit quelques pas… puis s'immobilisa.

Quelque chose n'allait pas. Mû par quelque instinct, le minotaure reprit lance et hache en main, à l'affût. Néanmoins, il n'y avait rien pour le menacer dans ces collines. Juste le bosquet où il se dirigeait, de l'herbe et la forêt au loin, la dépouille et les trous qu'elle avait… Une secousse soudaine fit trembler le sol, menaçant de renverser l'hybride surpris.

Retenant un juron, il roula hors de portée et s'abîma l'épaule comme la terre se soulevait à quelques mètres de là. Grondant, il pointa ses armes… et s'immobilisa.

- Magnésie, murmura-t-il en levant les yeux.

La créature était plus grande que lui. Beaucoup plus grande. S'extrayant des profondeurs en rejetant des monticules de terre et de roche, la bête se pencha au-dessus du corps mort, tellement plus chétif en comparaison. La seconde guivre plongea la gueule dans la carcasse encore chaude de la première, arrachant un énorme morceau de chair sanguinolent. Sa mâchoire béante aurait pu gober la moitié du minotaure d'une seule bouchée !

Tremblant et les yeux agrandis par l'effroi, il tourna les sabots et détala, courant aussi vite qu'il le pouvait.




- Plus que la moitié du sablier, puis on retourne les beignets, chantonnait la fée en voletant gaîment.

Nyssa tournoyait autour de l'objet en question, encouragée par l'autre petit être présent dans la pièce. Confortablement assis sur le rebord du fourneau, le domovoï claquait la mesure des mains, ses pieds balançant dans le vide.

- Fourrés caramel ou confiture, à chacun sa garniture ! Les petits comme les grands, se sont tous des gourmands ! Mais qui sera le premier à goûter ? Celui qu… Doebroksh ?

Le domovoï claqua encore plusieurs fois des mains avant de réaliser que le chant de la petite pâtissière s'était interrompu. Volant jusqu'à la vitre, la fée nordique frotta la buée accumulée pour mieux voir la rue passante où se trouvait l'établissement. Son ami hybride remontait à grands pas, droit vers l'imposante salle commune marquant l'angle.

- Je reviens, déclara-t-elle à l'adresse du domovoï perplexe lui désignant le sablier.

Doebroksh était parti la veille au soir retrouver les Moj'Hauk, sa tribu natale. Raison pour laquelle elle était restée en ville chez l'esprit qui… elle capta une odeur désagréable en volant dans le sillage de son ami, se pinçant le nez de ses petits doigts fins. Mais où donc avait-il été se fourrer cette fois ? Et pourquoi ne s'était-il pas lavé ?




- Une guivre ! S'écria le minotaure à bout de souffle.

Dans son élan, il manqua arracher la porte de la taverne de ses gonds. Plusieurs consommateurs et serveurs sursautèrent. Plus d'un verre éclata au sol dans la seconde qui suivit. Sans y prêter attention, Doebroksh fit quelques pas, désignant l'extérieur.

- Une guivre se trouve sur les terres de ma tribu, insista-t-il en inspirant de grandes bouffées d'air. Une bête plus grosse que toutes celles que j'ai jamais rencontré. Je n'ai vu que la partie visible de son corps, mais elle ne tiendrait pas dans le hall… le hall du pavillon des Miliciens.

Posant le poing sur la table la plus proche, il s'appuya un instant comme ses mots produisaient leur effet sur les clients, ceux attablés reculant sans oser piper mot. Les occupants des lieux représentaient un mélange totalement hétéroclite : miliciens, mercenaires, voyageurs, chasseurs… fermiers, artisans, marchands, poivrots. Leurs réactions allaient de la confusion à une peur silencieuse.

- Elle ne menace pas Kastalinn, ajouta Doebroksh en devançant certains argument qu'il devinait germer. Et je ne peux forcer personne à cavaler les plaines sur des kilomètres. Mais j'ai besoin d'aide. Seul… seul je ne pourrais pas la vaincre. Une guivre je peux la chasser seul, mais pas.. pas celle-là.

Cet aveu de faiblesse lui écorchait littéralement les lèvres, formulé à voix haute. Mais c'était un moindre mal à subir si cela pouvait préserver les siens.

- Je sais où elle se terre, pour une journée tout du moins, poursuivit-il encore en marquant un nouveau temps d'arrêt. Les meilleurs combattants de ma tribu sont hors de portée. Je n'ai pas le temps de faire une requête, à la Jarl ou au capitaine, pour quérir la Milice. Je vous donnerais… je vous donnerais cinq cents pièces d'or, milles ou ce que vous voudrez, peu importe. Le temps presse et j'ai besoin de votre aide. Cette bête est aux portes du territoire des miens. Si on ne l'arrête pas se sera un massacre !

HRP:

Cyprès, le satyre, passait un bon moment au Logis du chasseur. Il était seul, ce qui était une chose assez rare pour le souligner, mais il n'en était pas moins jovial, comme à son habitude. Les kastalinnois présents discutaient et buvaient avec entrain, et les rires succédaient aux chansons. Enfin, c'était le cas, jusqu'à ce qu'un minotaure massif entre par éruption dans la salle. Vu sa taille et son empressement, c'était un miracle que la porte tienne encore sur ses gonds.

- Une guivre se trouve sur les terres de ma tribu. Une bête plus grosse que toutes celles que j'ai jamais rencontré. Je n'ai vu que la partie visible de son corps, mais elle ne tiendrait pas dans le hall… le hall du pavillon des Miliciens.

Un murmure traversa la salle. L'ambiance n'était vraiment plus à la fête, et les présents oscillaient entre peur et consternation.

- Elle ne menace pas Kastalinn. Et je ne peux forcer personne à cavaler les plaines sur des kilomètres. Mais j'ai besoin d'aide. Seul… seul je ne pourrais pas la vaincre. Une guivre je peux la chasser seul, mais pas.. pas celle-là.

Le minotaure lui faisait de la peine. Il avait l'air d'avoir vraiment besoin d'aide. Et malheureusement, l'engouement ne semblait pas avoir gagné la foule, bien au contraire. Déjà, certains groupes commençaient à regarder ailleurs, visiblement peu intéressés par l'idée de risquer leurs vies contre une créature géante.

- Je sais où elle se terre, pour une journée tout du moins. Les meilleurs combattants de ma tribu sont hors de portée. Je n'ai pas le temps de faire une requête, à la Jarl ou au capitaine, pour quérir la Milice. Je vous donnerais… je vous donnerais cinq cents pièces d'or, mille ou ce que vous voudrez, peu importe. Le temps presse et j'ai besoin de votre aide. Cette bête est aux portes du territoire des miens. Si on ne l'arrête pas ce sera un massacre !

Un long silence s'ensuivit, entrecoupé par la respiration du minotaure essoufflé. Visiblement, il était venu ici en urgence. Après des secondes interminables, personne ne semblait disposer à venir en aide à l'hybride. Penaud, il repartit.

Après une seconde de réflexion, Cyprès paya sa consommation, et courut hors de la Loge pour rejoindre le minotaure. Par chance, une personne de sa carrure se repérait assez facilement de loin, aussi le satyre le rejoignit rapidement en sautillant.

- Hé !

Il se retourna à l'invective. Cyprès n'avait pas à rougir de sa taille, mais le minotaure était encore plus grand que lui. Aussi, cela obligeait le satyre à lever la tête pour lui parler.

- Moi je veux bien t'aider ! J'm'appelle Cyprès, dit-il en souriant. J'en ai pas l'air, mais je sais m'battre. Et puis, entre enfants de Magnésie, il faut bien qu'on s'entraide, ajouta-t-il avec un clin d'oeil. J'ai juste besoin d'aller chercher mon arme, j'n'en ai pas pour longtemps. Je te retrouve dans cinq minutes à l'entrée de la ville ?

- Hé !

Pivotant sur ses sabots, Doebroksh chercha du regard qui l'avait hélé. Puis baissa les yeux pour découvrir son interlocuteur.

- Moi je veux bien t'aider ! J'm'appelle Cyprès. J'en ai pas l'air, mais je sais m'battre. Et puis, entre enfants de Magnésie, il faut bien qu'on s'entraide. J'ai juste besoin d'aller chercher mon arme, j'n'en ai pas pour longtemps. Je te retrouve dans cinq minutes à l'entrée de la ville ?

Un peu hébété, encore sonné par le manque de réaction des nordiens et n'arrivant pas à récupérer des kilomètres parcourus, il fini par hocher la tête. Jamais il n'avait vu cet hybride auparavant, mais cela n'importait guère.

- Je... je te retrouve aux portes, répondit-il en chassant cet instant de flottement. Ah et... heu... Cyprès... Merci.

Les mots du rôdeur étaient sincères. L'absence totale de réaction du Logis avait été un vrai coup de massue. Qu'un satyre, aussi frêle soit-il en comparaison de leur proie, lui propose son aide, c'était un vrai soulagement. A aucun moment le rôdeur n'eut d'arrière pensée concernant sa carrure ou l'absence d'arme à sa hanche. Après tout, la taille ne faisait pas tout et il pouvait être doté de pouvoir dépassant la compréhension du minotaure. C'était déjà arrivé. Et d'ailleurs...

- Doe, intervint la fée en le rejoignant.

Sa mine inquiète et sa voix tremblante trahissaient sa propre angoisse. Il n'était pas passé la chercher, mais la fée avait visiblement entendu sa plaidoirie à laquelle seul le satyre avait répondu.

- Je viens avec vous, déclara-t-elle comme son visage se faisait plus résolu.

Elle avait prononcé ces mots avec fermeté. C'était une affirmation, pas une question et encore moins une requête. Aussi il se contenta de hocher la tête avec gratitude. Toute aide serait la bienvenue.

- Dans cinq minutes, confirma-t-il à Cyprès en se tournant à nouveau vers l'autre hybride.

Comment s'était-il retrouvé ici? Par un hasard, une nécessité ou le destin peut-être? Qu'importe la raison, le vampire n'était pas soucieux de sa destination, ni du temps qui passait. Il appréciait sa clandestinité sur ces terres, et le jeune suceur de sang était souvent confondu avec les elfes lorsqu'il était habillé, était-ce parce que la longévité était aussi présente chez cette race? On l'avait convié ici, où bons nombres de chasseurs apprécient ramener leur gibier, se reposer de leurs parties de chasse et reprendre la route par la suite. Naeth, avait apprécié chasser, et le faire avec l'aval des clans lui avait au moins permis de ne pas être constamment sur la défensive, en ce moment il apprécié le simple fait de vivre. Oui pour un éternel, qui n'a pourtant pas connue une longue existence jusqu'à présent, le simple fait de respirer et sentir ses sens en éveil donne un sens à son âme. Et ces terres nordiques sont vraiment appréciables, il aime ce froid intense! Il aime se perdre dans la brume du matin, ou sentir la neige recouvrir son corps.

Il était donc assis, écoutant calmement l'un des chasseurs de sa troupe racontait ses exploits en matière de chasse, évidemment il fabulait quelque peu sur ses prouesses, mais cela rendait l'histoire plus intéressante à suivre, le vampire se demandait si réellement il y avait pareilles bêtes dans la nature.

Et puis, un fracas, la porte s'ouvrit en grand laissant passée une bête énorme, Naeth en perdit son verre, quelle aubaine il n'était pas capable d'avaler le contenu de toute façon. Cette hybride-taureau, visiblement déblatéré tout un tas de mots, qui étaient-ce ces gens dont il parlait? Après sa longue requête, un silence lourd plana dans le logis du chasseur, Naeth qui n'avait absolument rien compris, suivit avec attention le discours de son groupe.

-Tu as entendu? / C'est de la folie, n'y songe même pas/ Il doit parler d'une Grande Guivre/ Elles sont de retour, ces sales bêtes/ Mon cousin s'est fait estropié par une de ces sales bêtes/ On raconte qu'elle dévore les bétails et les montures sont leurs plats favoris/ M'en parle pas, tout une cargaison des Miliciens a été englouti par ces abominations/ Et puis cela ne nous concerne pas/ On va pas risquer notre peau pour ça/ C'est trop dangereux/ C'est un minotaure, c'est solide ça, mais nous on est pas comme lui/ J'ai toujours eu horreur de ça, il sente mauvais surtout quand il pleut/ On est des chasseurs de gibiers, pas de Guivre nous/

-Poltron! dit soudainement Naeth en se relevant du comptoir, laissant ses yeux rouges brillaient d’excitation.

Il sortit, rejoignant le Minotaure qui devait se sentir assez mal au vue de sa prestation, en tout cas quand il parlait personne n'avait osé bronché, "Elle est grosse ta bête? Dans ce cas je veux être de la partie!"

Naeth avait la dégaine d'un chasseur, et appréciait ce style d'un mélange entre 'Assassin, Rôdeur et Explorateur. Et puis pour qu'un hybride de ce gabarie demande de l'aide, c'est que la chasse va être périlleuse. Naeth jeta néanmoins un coup d’œil vers le ciel... pourvu que le soleil continu d'être cacher par les nuages.

- Elle est grosse ta bête? l'interpella une voix comme Cyprès allait tourner les sabots. Dans ce cas je veux être de la partie !

Se tournant vers son nouvel interlocuteur, le minotaure dû à nouveau baisser la tête pour découvrir cet... humain ? Il avait un teint particulièrement pâle, les pupilles écarlate et... une odeur de fleurs ? Confus, il étudia une seconde cet énergumène sorti de nulle part. Derrière lui, il perçut Nyssa qui inspirait à plein poumons, signe qu'elle aussi avait perçu la fragrance.

- Plus grosse encore que tu l'imagines, argua-t-il avec un hochement de la tête de reconnaissance. Le satyre nous rejoint à l'entrée, puis on file.

Le ton employé transpirait la confiance excessive. Toutefois, au vu de son regard particulier ou le reste de son apparence, ce n'était peut-être pas usurpé. Probablement cet inconnu était doué de facultés particulières. Cela n'aurait nullement surprit l'hybride. Toutefois, ils n'avaient pas le temps de parler chiffon. Chaque instant comptait. Dès que Cyprès serait revenu, ils fileraient à l'Est retrouver la guivre. Sur le trajet il aurait bien le temps de cerner ses capacités.

Toutefois, Doebroksh ne se faisait pas d'illusion. Si personne n'avait réagit parmi les chasseurs, miliciens et mercenaires de la taverne, il n'aurait pas davantage de renfort. Bien qu'il aurait préféré repartir vers ses terres à la tête d'un régiment, ce groupe devrait suffire. Un satyre plein de bonne volonté, un humain présomptueux au teint décolorée et une fée plus petite que sa main. Face à un monstre capable de forer le sol plus vite qu'il ne put courir ou gober un aranien d'une seule bouchée. Cela paraissait dérisoire.

Et pourtant.

Il aurait pu devoir repartir seul, certain de mourir face à cette force de la nature. Il était mince, mais il y avait de l'espoir à présent.

---

Le satyre fouillait dans un coffre qu'il utilisait pour stocker ses affaires. Il s'était équipé de son arc, qu'il avait mis en bandoulière, ainsi que d'un carquois qui pendait à sa hanche. Mais il n'arrivait pas à retrouver un troisième lot de flèches, qu'il avait conservé en cas de nécessité. Et vu la taille supposée de la bête, on était en plein dedans. Que Magnésie le maudisse d'être aussi peu ordonné...

Finalement, il finit par tomber dessus. Il enleva le lien qui retenait les flèches ensemble, et les mis dans son carquois avec les autres. Il claqua la porte de sa chambre, et sortit en quatrième vitesse. Il espérait que le Minotaure n'était pas parti sans lui.

Il courut/cavala/sautilla dans les rues de la ville, avant de finalement retrouver Doebroksh qui attendait encore à l'entrée de la ville.

- Désolé, ça a pris... plus de temps que prévu, dit-il essoufflé. C'est bon, j'ai tout ce qu'il me faut, ajouta-t-il en désignant son arc.

Le Minotaure était accompagné de quelqu'un d'autre, qui visiblement allait se joindre à eux. Il avait une drôle d'allure, avec son visage tout blanc et ses yeux rouges. Mais il se dit que compte tenu de la situation, il n'était pas en mesure de faire le difficile. Et puis au fond, ce n'était pas à lui de décider. Donc si Doe était d'accord, Cyprès l'était aussi.

- Bonjour ! Je m'appelle Cyprès.

La bête serait encore plus grosse? Cela ne semble pas déranger Naeth qui attend impatiemment que le groupe se dirige vers la bête, apparemment un autre chasseur était au rendez-vous, content de voir que tout ce qui viennent ici ne sont pas tous des froussards, préférant cuvés des bières plutôt que partir à la chasse. La chasse, la vraie, la dure, la pure, tuer du gibier facile, quel intérêt?

De ses yeux rubis, Naeth regardait au loin, il s'imaginait un peu à quoi il allait devoir faire face, était-il effrayé? La peur il n'avait jamais connu ça, ses armes? Il n'avait que ses paumes, avait-il retrouvé assez de force pour se confronter à une créature de la terre? La chose n'était pas certaine, au moins il avait une forme de courage ou de hardiesse pour se rendre ainsi en expédition punitive. Il se laissait dévorer par ses pulsions et son instinct, il aimait bien cette région et pour l'heure il s'adonnait à ce qu'il avait envie de faire.

Finalement, le retardataire "satyre" rejoint le groupe tout essoufflé de sa cavale, le groupe allait pouvoir rejoindre les plaines nordiques du nord, normalement c'est là que se terre la bête, en regardant cet étranger qui venait de le saluer, un je ne sais-quoi titilla l'attention du vampire. Il y avait quelque chose d'étrange pour lui, mais il ne saurait dire quoi.

-"Tu as une drôle d'aura, toi!"balança t-il en guise de bonjour, il se détourna ensuite du nouveau venu, puis interrogea le minotaure "On te suit, mènes-nous à ta bête!"