Généalogie
Cet article va détailler la famille proche de Marania (des ajouts seront faits au fur et à mesure). Je compte également développer des PNJ qui accompagneront la diva lors de certaines aventures, et que vous risquez donc de croiser lors de RP en communs. Tout ceci est susceptible d'être modifié en cas de besoin. Tangaroa (environ 1300 ans)L’abyssal de la Muse est l’époux de notre chanteuse des océans. Stratège militaire pour la ville de Sitlantà, il appartient à une certaine oligarchie, que cela soit grâce à ses compétences militaires, mais également grâce à la richesse de la famille de Marania.
Tangaroa rencontre Marania à l’adolescence, lors des cours que suivent tous les jeunes abyssaux pour devenir des adultes cultivés. Il trouve d’abord la demi-murène un peu trop arrogante et fantasque, mais s’habitue à ses manières extravagantes à force de la côtoyer. Lorsque celle-ci lui propose le marché d’une vie, s’allier dans un mariage platonique, il accepte avec soulagement. Tangaroa possède en secret ce qui était, il y a un millénaire de ça, considéré comme une tare sociale. Une attirance vers les abyssaux de même genre.
Depuis, l’abyssal a fait sa place au sein de l’armée. Il aime sa famille de tout son cœur, ses fils, sa fille et ses petits-enfants. Depuis que l’amphithéâtre de la ville a fermé, sa femme devient plus difficile à gérer. Il la considère comme une brave abyssale (qui aurait été capable d’une telle pugnacité pour en arriver là où elle est ?), mais ce n’est pas un cadeau pour autant (elle dramatise beaucoup trop vite). Il a beaucoup œuvré pour le bon traitement de Marania dans la guerre en cours grâce à son influence.
- Illustration de Tangaroa:
Ataahua (environ 3 000 ans)Mère de Marania, Ataahua est une Abyssale neutre, ancienne aquamancienne de Sitlantà. Très respectée au sein de la société des abyssaux, elle ne possède néanmoins plus aucun pouvoir politique ou militaire. Son instabilité psychologique la relègue à un statut d’antiquité dont les faits d’armes sont appris à l’école de la ville.
L’aquamancienne n’a pas choisi sa vie. Son mariage est organisé par sa riche famille qui la force à épouser un guerrier rustre et violent. Elle-même colérique et sanguine, ce mariage ne sera pas un grand succès. Son don d’aquamancie est utilisé pour combattre les ennemis de la ville. Pendant des centaines d’années, elle tue, pille au nom de l’honneur et de la gloire de Sitlantà, souvent à l’encontre de ses idéaux bienveillants envers les races inférieures de l’océan. Tout s’arrête le jour où son mari est tué dans une attaque de calamars géants sur la ville. Blessée durant la bataille, elle se retrouve alitée durant des mois, perdant progressivement ses repères. Depuis, elle se porte mieux physiquement, mais son esprit n’est plus le même.
Désormais, elle est un poids pour Marania et sa famille. Atteinte d’une maladie peu commune pour les abyssaux, elle oublie tout du présent, confonds ses petits-fils et ses arrières petits-fils, et prend parfois Marania pour sa sœur, disparue il y a longtemps.
- Illustration d'Ataahua:
Taaura (décédé)Le père de Marania. Abyssale de la Muse et redoutable guerrier de son vivant.
Dès sa jeunesse, Taaura se fait remarquer pour sa force et ses capacités lors des affrontements contre les créatures marines. Il attire l'œil des stratèges qui se battent pour l’avoir avec eux sur le champ de bataille. Honoré à plusieurs reprises, considéré comme citoyen exemplaire pour son patriotisme à défendre les abyssaux, il se voit remercié par un mariage arrangé avec la fille d’une des plus riches familles Sitlantéenne. La femme n’est pas docile, elle se rebelle, entre dans des colères sans fin, il n’est pas rare que le couple se frappe mutuellement lorsque la nuit sombre s’abat sur la demeure familiale. Une descendance tardive arrive finalement, une fille dénommée Marania. Lui qui voulait un garçon, un guerrier de sa trempe, sa fantasque progéniture bien trop créative ne lui apportera jamais satisfaction. Il meurt lors d’une attaque savamment planifiée par des calamars géants.
Marania honore la mémoire de son défunt paternel avec la même émotion qu’une enfant. Son regard désapprobateur la hante souvent, comme une cicatrice à l’âme qui ne peut être soignée.
- Illustration de Taaura: