Le Monde de Dùralas
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Bonjour Invité, et bonne visite sur Dùralas ! Nous sommes actuellement en l'An 811 du Ve Âge. Bienvenue à notre dernier membre : ibrahim Le Monde de Dùralas a précisément 4040 jours ! Contribuez en aidant et en faisant part de vos idées pour le forum ici Dùralas, le Jeu 21 Nov 2024 - 11:39 La Spécialisation de classe s'obtient à Wystéria. Pour être à l’affût des dernières nouveautés, c'est ici qu'il faut aller ! |
| | [Officiel]La société elfe noire | |
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Le LivrePersonnage Non Joueur
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| Sujet: [Officiel]La société elfe noire Mar 23 Mai 2017 - 2:31 | | |
Dernière édition par Le Livre le Mer 31 Aoû 2022 - 22:42, édité 5 fois |
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| Sujet: Re: [Officiel]La société elfe noire Ven 1 Avr 2022 - 16:33 | | | Préambule À l’image de mon ancien mentor, j’ai moi aussi pris pour habitude d’écrire. Lui contait ses différentes sessions d’entraînement, narrant tant ses réussites que ses échecs. Moi, après avoir appris à parler la langue commune, j'ai choisi de parler des miens, car le monde sait finalement bien peu de choses sur nous. Nous sommes des Elfes Noirs, Ombres ou bien Nîg’Elil dans notre langue. Sachez que vous êtes pour la plupart des ignorants qui nourrissent des fantasmes et des craintes à l'encontre d’êtres que vous n’êtes pas capables de comprendre, jugeant à outrance sans prendre la peine d’apprendre. L’une des premières erreurs que vous faites nous concernant est de comparer notre société aux vôtres, en exposant des faits que vous n’êtes même pas en mesure d’appréhender. Notre société se base sur un ensemble de familles puissantes que nous appelons Maisons. La hiérarchie, entre ces différentes Maisons, est des plus importantes, car elle illustre le rapport de force entre chacune d’entre elles, allant de la famille la plus oubliable à la plus renommée. Toutes ces Maisons sont dirigées par ce que l’on pourrait comparer à une Reine chez vous. Elle est une guide spirituelle, une figure d’autorité qu’aucun n’oserait contredire à moins de vouloir mourir de la manière la plus horrible qui soit. Cette “Reine”, que nous nommons Mère-Supérieure, mène une vie solitaire, ayant pour obligation d’abandonner sa Maison et tout ce qui lui appartient afin de s'élever à un rang presque divin. La chose qu’il est primordial de comprendre et que même si elles forment un tout, les différentes Maisons ne sont pas alliées pour autant, elles peuvent faire front commun un certain temps, former comme une sorte d’autre famille, mais ce genre de pacte de non-agression ne dure jamais vraiment. Les familles disposent de leurs propres forces armées et ne doivent rendre des comptes qu’à des Maisons plus importantes, ou à la Mère-Supérieure en personne, et uniquement si celle-ci pose des questions. Ainsi, les Maisons vivent dans une compétition perpétuelle dans le but d’obtenir plus de pouvoir, car si l’on prend l’exemple de la Mère-Supérieure, avant d’atteindre ce rang, elle n’était à l’origine que la maîtresse de la première maison. Toutes les familles rêvent du jour où elles verront l’une de leurs filles atteindre cette récompense ultime et en tirer des avantages non-négligeables. Même la plus puissante des familles ne peut se protéger éternellement contre la jalousie de l’une de ses semblables, même inférieure. Ceux qui ne se sont pas suffisamment méfiés des autres brillent aujourd’hui par leur absence et leurs noms sont depuis longtemps oubliés. Cette quête de pouvoir sans fin entraîne notre société et les miens dans une spirale infernale qui ne cessera jamais. Dès son premier souffle, une femelle sera conditionnée, car elle devra un jour assumer le rôle de maîtresse de Maison. De ce fait, elle devra se méfier tout au long de sa vie de sa sœur cadette ainsi que de toutes familles adverses. Il lui faudra se montrer autoritaire, cruelle pour se faire craindre et respecter. Sur ses épaules reposera la survie de sa famille et de son nom avec, au bout de ce long périple, l'infime probabilité de devenir Reine. Lorsque l’on naît mâle, on devient le plus souvent soldat, une lame qui doit défendre et abattre les ennemis qui se dressent devant sa Maison. Les ordres doivent être accomplis, qu’importe en quoi ils puissent consister, car ils ont pour objectif la survie. Si vous échouez, vous serez tués par un autre qui prendra votre place et aspirera à un meilleur avenir. Dans cette course éternelle au pouvoir et à la survie qu’est notre vie, ce que vous appelez “confiance”, “valeurs”, “honneur” ou encore “loyauté”, ne sont pour nous que des mots sans importance qui précipiteraient n’importe quelle âme dans les bras de la mort en personne. Dès notre plus jeune âge nous apprenons à nous méfier des autres, même de notre propre sang, car personne n’est à l'abri. Chez les Nîg’Elil, le pouvoir n’est pas quelque chose que l’on gagne, mais au contraire un bien que l’on arrache au corps encore chaud d’un adversaire, qu’importe le visage que celui-ci puisse avoir. Dans notre société, ne pas rechercher le pouvoir et vouloir quitter ce cercle vicieux mêlant habilement conquête et violence est synonyme d’une mort certaine.
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| Sujet: Re: [Officiel]La société elfe noire Ven 1 Avr 2022 - 16:35 | | | Les différentes grandes familles Comme je l’ai déjà mentionné, notre société est constituée de plusieurs familles plus ou moins importantes et influentes, à l’instar de vos différentes patries. Il m’est impossible de mentionner toutes les familles car je ne les connais pas toutes moi-même. Entre ma naissance et l’heure à laquelle j’écris ces lignes, des dizaines de maisons mineures ont disparu suite à des conflits d’influence, et d'autres sont apparues. Les grandes familles ont pour habitude de se définir comme des descendants directs de certaines de nos divinités, cela renforce bien souvent leur pouvoir, mais aussi la crainte qu'elles peuvent inspirer. Le territoire de mon peuple s’étend sur différentes contrées aux paysages tous aussi divers que variés. Cette place importante permet l'existence de six maisons primordiales, auxquelles s'ajoutent d’autres familles moins renommées que l’on pourrait comparer à des vassales, bien que ce terme n’aille pas forcément de paire avec votre principe de “loyauté”. Nous considérons la Maison Relä’rys comme la première. Elle est implantée sur une partie de la Perracie et bénéficie de la plus grande influence, la Mère-Supérieure actuelle est d’ailleurs l’ancienne maîtresse de cette maison. Un tel fait renforce bien entendu la position dominante de la famille sur le territoire et sur les maisons mineures qui la composent. Il n’est pas rare qu’une Maisonnée de moindre rang fomente toutes sortes de complots pour renverser l’autorité d’une supérieure. Malgré son rang de Première Maison, Relä’rys ne déroge pas à cette règle et la famille a déjà eu à faire face à plusieurs attaques et tentatives de renversement au cours de ses longues années de vie. La miséricorde n’est pas à considérer comme une qualité naturelle de mon peuple. Aucune maison n’est adepte du pardon ou de la seconde chance ; la réponse à la trahison est des plus simple : l’anéantissement. La Maison Farën’loë est la seconde de notre peuple. Elle fut la mienne avant mon exil et est reconnue pour posséder une partie non-négligeable de la forêt des Sapins. Des années avant ma naissance, ma maisonnée était la première du royaume, jusqu’à être supplantée et vaincue par les Relä’rys. Cette défaite est sans aucun doute ce qui nous pousse à haïr la première maison. Bien sûr, des complots furent envisagés, mais une maison primordiale est bien trop importante pour ne pas risquer de s’engager de manière directe dans un conflit ouvert. Pour se préserver, il est plus intéressant pour elle d’utiliser les familles mineures facilement manipulables pour semer la discorde, et une fois l’ennemi affaibli, l’abattre pour de bon. Lorsque j’étais encore un sujet Farën’loë, nous n’avions guère le temps de nous attaquer à la première maison, car nous étions en conflit avec une autre qui siégeait à la montagne du Baldor. Ce conflit-ci est peut-être d’ailleurs toujours d’actualité. Les Verelnim vivent dans la partie Nord des montagnes du Baldor, profitant d’une zone très montagneuse et difficile d’accès. Rivale de celle qui était jadis la mienne, les sujets de cette maisonnée sont connus pour être particulièrement opiniâtres. Ils ne sortent que très rarement de leurs terres car ils sont en conflit perpétuel avec les Nains de la région. On peut aussi relater différentes escarmouches avec des clans de Gobelins et de Kobolds, mais rien de comparable avec la menace que représentent les Nains à la rencontre. Avec cette “menace” permanente sur le dos, les Verelnim ne peuvent pas envoyer de véritables forces armées sur le territoire d’autres maisons, ils se contentent ainsi de faire dépêcher des assassins dans le but de les affaiblir. Leur agressivité n’a rien de légendaire, mais leur attitude laisse planer une menace constante, en particulier sur les personnes importantes telles que les chefs militaires ou les maîtres d’armes chargés de former les jeunes recrues au combat. Une maison qui ne peut pas former convenablement ses sujets à la guerre est vouée à l’extinction. Les montagnes de Kanaan sont sous le contrôle de la maison Relva’nir, quatrième maison de notre société. Je n’ai jamais eu le déplaisir de rencontrer un sujet Relva’nir. Cette famille est sur le déclin depuis maintenant plusieurs années, si bien que ses membres restent tous dans leur trou montagneux. Ne parvenant pas à s’imposer comme une maison dominante, elle subit de plein fouet les crises de pouvoir des petites familles de son territoire. Dans notre société, ce manque de fermeté est une faiblesse similaire à une plaie laissée ouverte et disposée à l’air libre. Une blessure de choix dans laquelle s’engouffre la cinquième maison. Ce conflit entre les deux familles ne date pas d’hier, mais il semble approcher de son terme. Incapables d’assurer leur position, les Relva’nir sont tombés si bas qu’ils sont allés jusqu’à proposer leur terre à la première Maison dans l’espoir d’y gagner un quelconque soutien. Entre les complots et les différentes rixes militaires qui amenuisent de plus en plus les forces armées, tous les éléments sont réunis pour que la quatrième maison disparaisse définitivement. Les Adrä’nyr, quant à eux, se sont étendus jusque sur les plaines d’Aràn. Comme je l’ai mentionné auparavant, la cinquième Maison s’attèle à anéantir purement est simplement la quatrième dans le but d’étendre son territoire. Les femelles Adrä’nyr sont réputées pour leur goût du poison, un poison employé systématiquement et ayant pour but d’affaiblir des adversaires donnés. On les accuse ainsi souvent d’être responsables d’une bonne majorité de tous les empoisonnements dont sont victimes les autres Maisons, même s’il est impossible de prouver pareille chose. Les soupçons et les théories vont bon train les concernant. Lorsque je n’étais pas encore en exil, nous avions démasqué l’un de leurs espions qui œuvrait dans nos rangs depuis de longues années. À cette époque, je fus chargé d’aider le maître interrogateur qui s’occupa du traître. Au milieu des cris de douleur et des lambeaux de chair arrachés, le prisonnier laissa sous-entendre qu’il y avait des espions infiltrés dans chaque maison. Cette déclaration entraîna une purge sans précédent dans nos rangs. Nous avions cependant gardé le secret en espérant avoir l’occasion de faire usage d’une telle information, un jour. Je n’ai jamais compris le choix de la sixième maison d’aller se terrer dans le désert, non loin de la forêt de Sapins. Les Assu’menrith sont considérés comme la maison la plus étrange de notre peuple. L’on raconte que le soleil à fini par avoir raison de leur santé mentale et qu’ils passent leurs journées à manipuler des Tribus de peaux-vertes pour se divertir. La chaleur du désert les oblige à passer la journée dans leurs grottes, ne pouvant s’en extirper qu’une fois la nuit tombée. Quelques maisons mineures s'étendent le long des cours d’eau voisins afin de pouvoir survivre. Un des avantages considérables de ce territoire, c’est qu’aucune des autres familles n’a de temps à perdre avec des illuminés peuplant un endroit aussi stérile et hostile, si bien que les elfes noirs présents dans le désert ne se voient pas importunés. Que pourrait bien faire la première Maison de ce lieu de vie ? Ou la deuxième ? Personne ne songe à faire de cet endroit un foyer, ni même un avant-poste. Ce désintéressement permet à la sixième maison de vivre de manière presque paisible, car ils n’ont besoin que de s’occuper de ceux étant sous leur coupe. Il ne s’agit là que d’un bien bref résumé concernant les maisons principales. Ce registre regroupe de manière concise ce que je sais de chacune d’entre elles. Je n’ai malheureusement pas les connaissances nécessaires pour m’avancer plus avant et fournir davantage de détails. Toutefois, il faut garder à l’esprit que certains membres de mon peuple peuvent passer jusqu’à des centaines d’années à retracer l’histoire et les faits accomplis par ne serait-ce qu’une seule maison. C’est un travail complexe qui demande une grande patience, un travail que je laisse aux érudits.
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| Sujet: Re: [Officiel]La société elfe noire Ven 1 Avr 2022 - 16:36 | | | Les Divinités Malgré leurs différences plus ou moins importantes, toutes les maisons vénèrent les mêmes dieux avec la même ferveur. Dès l’enfance, nous apprenons à respecter, honorer et craindre nos divinités, car si leur bonté peut être sans limite, elles excellent en matière de cruauté. La religion est un pan très important de notre société. Les dieux sont représentés par des hautes-prêtresses choisies elles-mêmes dans les rangs des prêtresses. Chez les miens, la religion n’est pas qu’une affaire de femmes, certains hommes peuvent aussi avoir la chance de choisir la voie des temples et d’avoir ainsi l’honneur de murmurer à l’oreille des dieux. Cependant, aucun d’entre eux ne pourra jamais prétendre à la hauteur d’une haute-prêtresse. Je vais donc tenter de vous faire part de mes connaissances en ce qui concerne nos croyances. Irilith est sans nul doute la divinité la plus vénérée de notre panthéon, certains fidèles préfèrent l’appeler par son titre de Maîtresse de l’Avidité, car elle est l’incarnation même de la convoitise et du pouvoir. Lorsqu’un Nîg’Elil pousse un soupir en pensant à son destin, lorsqu’un autre tue un rival pour prendre sa place, lorsqu’une maison en extermine une autre pour asseoir son pouvoir, Irilith tire les ficelles et se nourrit du chaos que la convoitise provoque. La maîtresse actuelle de la maison Relä’rys pense et se vante d’être une descendante directe d’Irilith. Tout cela à bien sûr pour but de marquer les mentalités. Nel’drys est tout simplement l’incarnation de la guerre et des conflits sous toutes ses formes. Lorsque les soldats partent au combat, c’est à Nel’drys qu’ils confient leurs dernières paroles et la justesse de leur lame. Il est généralement le Dieu favori des soldats, dont la fonction est principalement de mourir pour leur Maison. À l’instar d’Irilith, Nel’drys se nourrit lui aussi du chaos et des conflits qu’il provoque, on peut donc considérer qu’aucune de ces deux divinités ne pourrait vivre sans l’autre. Nydrine est la déesse de la fertilité. Je ne pourrais malheureusement pas dire beaucoup de choses sur elle, si ce n’est qu’elle est généralement adorée par les maîtresses de maisons dont le but est d’avoir une descendance digne d’elles. Certains pourraient dire qu’elle est aussi la déesse de l’amour, même si cette notion reste assez floue pour les membres de mon peuple. Une maîtresse de maison ne se lie à un homme que pour les gènes qu’il peut transmettre à sa descendance. Je n’irais pas jusqu’à dire que nous ne pouvons pas tomber amoureux, simplement qu’il s’agit d’une chose peu probable entre nous. Aëldra est une déesse assez particulière de notre peuple car elle est la divinité de la luxure. La recherche perpétuelle de nouvelles expériences n’est pas exclusive à mon peuple, mais je pense que seuls les miens sont capables d’en faire une divinité. La luxure n’est pas pour autant quelque chose de très courant chez les miens malgré l’ouverture d’esprit dont ils font preuve sur certains sujets. En vérité, le principe de luxure est plutôt réservé à l’élite de notre société, une élite suffisamment haut placée pour ne pas risquer d’être abattue sur un champ de bataille, ni en pleine rue. Seules les plus fortes personnalités des Maisons primordiales peuvent prendre le temps pour ce genre de choses. Farel’Oth incarne à lui seul la malice. Aucune autre Déité n’est en mesure de rivaliser avec lui en termes de perfidie. Vicieux au combat, il est respecté par tous ceux qui usent de stratagèmes pour blesser ou tuer leurs adversaires. Les êtres qui le révèrent s’abaissent à toutes sortes d'actes impies tant qu’ils permettent d’amener l’ennemi à sa perte. Lames ou flèches empoisonnées, menaces, tortures… Qu’importe le chemin seul le résultat compte. Il est courant d’entendre dire qu’il faut se méfier des représentants de mon espèce, et c’est tout à fait vrai, mais un tel adage est encore plus vrai lorsqu’il s’agit d’elfes noirs affiliés à Farel’Oth. De tous, ils sont bien les plus dangereux, car ils ne reculent devant rien pour accomplir leurs objectifs. Il existe aussi un certain nombre de Déesses et de Dieux mineurs dont je ne parlerai pas, tel que Thylmadriss que certains considèrent comme la Déesse de l'Oublie, ou encore Vyr'ëiss... Ces divinités sont si nombreuses que je ne pourrais toutes les citer même si j'en avais l'envie.
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| Sujet: Re: [Officiel]La société elfe noire Ven 1 Avr 2022 - 16:45 | | | La société Nîg’Elil Dans cette partie, je vais revenir plus en détail sur notre société et, plus précisément, sur la place que chacun y occupe, les choses évoquées plus haut n’étant que des bases à connaître afin de mieux appréhender mon peuple. Dans notre société, les places les plus importantes sont tenues par les maîtresses de Maison. Les femelles jouent donc un rôle prépondérant dans notre société. Si les tâches qu’elles doivent accomplir peuvent sembler simples, il n’en est rien. Tenir une maison et protéger ses intérêts face aux autres se révèle être une véritable guerre insidieuse qui ne cesse jamais. Une sœur, un frère, un sujet… N’importe qui peut se montrer une menace. Une maîtresse de maison ne peut réellement avoir confiance en personne, car même son propre sang pourrait comploter contre elle et nourrir Irilith de ses ambitions funestes. Outre cette charge colossale que celle de maintenir sa maison à flots et de conserver une politique agressive face aux autres, la femme doit aussi penser à sa future descendance. Pour y parvenir, elle devra s’unir avec un mâle respecté et en excellente condition physique afin d’avoir la meilleure progéniture possible - à noter qu’il n'existe pas vraiment de cérémonie officielle telle que le mariage comme il est coutume chez certains peuples. Une maîtresse de Maison peut d’ailleurs avoir plusieurs compagnons ; certaines ont un amant dit “officiel” mais peuvent tout aussi bien posséder quelques concubins. Si les autres peuvent se contenter d’un seul amant, elles n’hésitent jamais à le remplacer lorsqu’il ne fait plus l’affaire ou qu’il décède dans des circonstances mystérieuses. N’importe quel elfe noir mâle respectera une femelle de sa maisonnée car telle est la mission qui lui incombe, pourtant, tout homme serait plus honoré encore de pouvoir partager la couche de l’une d’elles. À tout cela, il faut cependant ajouter la pression que représente le fait potentiel de devenir la nouvelle Mère-Supérieure. Si son destin n’est pas de servir sa maison en tant que maîtresse, une femelle peut aussi choisir de son plein gré (ou être vivement encouragée) la voie des temples et devenir prêtresse. Les prêtresses sont les seules à pouvoir communiquer avec les dieux une fois le rang de Haute-prêtresse atteint. Durant leur formation, elles apprennent l’art de notre magie ancestrale que peu sont capables de maîtriser. Les prêtresses, au même titre que les maîtresses de maison, peuvent enfanter et choisir un ou plusieurs compagnons. Dans leur cas, le rang du compagnon importe peu car la descendance de deux amants pourra, au mieux, venir garnir les rangs de leur mère, au pire servir leur Maison en tant que soldat. La grande majorité des elfes noirs sont issus de l’union d’une prêtresse et d’un inconnu. Les fils de grandes familles qui sont légitimes, tels que je l’étais autrefois, ne représentent qu’une infime partie de notre population. Il existe également une dernière branche, bien plus rare, que nous appelons les “sang-mêlés”. Il existe bel et bien des demis elfes-noirs, plus généralement issus d’un croisement entre un humain et une femelle de mon peuple. Ce genre de pratiques est directement lié au culte d’Aëldra mais ces unions ne sont que peu représentatives de ce qui constitue mon peuple. Les sang-mêlés, qu’ils soient mâles comme femelles, ne sont pas reconnus comme étant de véritables membres des Nîg’Elil car ils n'occupent pas de postes importants et ne peuvent pas prétendre à de hautes distinctions, ni dans l’armée, ni au sein du temple. La plupart d’entre eux choisissent donc l’exil, sans se trouver menacés d’ailleurs par quiconque, car les miens considèrent ces êtres comme de la vermine. Pour vous, lecteurs, tous issus de communautés et de peuples aux mœurs tous aussi divers que variés, les propos qui vont suivre vous sembleront sans doute réducteurs, mais il est nécessaire de vous expliquer certaines choses assez sombres. Dans notre société, la place que détient une femelle n’est assurée que par sa capacité à diriger, couplée à celle de pouvoir enfanter. Cependant, donner la vie n’est pas un don offert à toutes les femelles. En effet, Nydrine se réserve le choix de sélectionner celles qui auront la “chance” de donner la vie, et donc d’accéder aux places les plus importantes. Les pauvresses qui ne bénéficient pas du Don de Nydrine héritent alors d’un avenir des plus incertains. Les plus chanceuses sont généralement issues des Maisons primordiales, la voie de prêtresse “classique” et de maîtresse de maison ne leur sont plus possibles, mais plutôt que de tomber en disgrâce, elles peuvent choisir la voie militaire. Une femme incapable d’enfanter perdra le nom de sa maison et les privilèges qui allaient avec, toutefois, elle continuera d’œuvrer pour la grandeur des siens grâce aux armes. Lorsqu’elles sont issues de familles mineures, la situation s’avère beaucoup plus critique car elles sont souvent éliminées. Sans possibilité de descendance, l’avenir d’une maison n’est plus assurée et il est plus arrangeant de remplacer un chaînon défectueux par un autre, bien plus jeune et apte. Dans le meilleur des cas, une femme incapable de procréer sera relayée à un rang de service, ce que vos peuplades nomment “esclaves”. Qu’importe leurs familles, ces femmes ont aussi la possibilité de rejoindre un Ordre religieux : L’Ordre des Sombraë. Cet ordre se compose en exclusivité de femelles de leur sorte. Ainsi, lorsqu’une elfe noire décide de rejoindre l’Ordre, elle abandonne jusqu’à son propre prénom afin de devenir quelque chose de plus grand. Une Sombraë voue sa vie aux cultes des Dieux, priant pour que notre société perdure et pour que d'autres puissent bénéficier du Don qui leur a été refusé. Je ne sais que peu de choses sur elles, les informations à leur sujet son même rares, car celles que l’on appelle parfois “Sœurs de l’Ombre” vivent recluses, dans un lieu tenu secret et seulement connu d’elles. Il est dit qu’elles œuvrent pour accomplir ce dont nous n’avons même pas conscience car, dans leur dévotion somme toute fanatique, elles seraient parvenues à entrevoir la voie de la divinité. Cependant, il est important de signaler que les pratiques de cet Ordre ne sont pas toujours du goût des prêtresses, pour ne pas dire jamais. L’exil se montre là aussi une éventualité à ne pas négliger, qu’il soit de gré ou de force. Il n’est pas rare qu’une grande maison incite l’une de ses filles à tout quitter, en ne leur laissant que le choix d’une vie loin de tout ou d’une mort rapide. Dans le cas où l’elfe noire déciderait de partir d’elle-même, tout comme moi, elle devra en assumer les conséquences pour le restant de ses jours. *** La place des mâles est d’une certaine manière moins complexe. Nous sommes conditionnés dès notre plus jeune âge à servir notre maison quel qu’en soit le prix, à respecter tout comme à craindre nos sœurs et nos matrones. Une majorité des mâles finissent dans la voie militaire, les autres choisissent bien souvent l’artisanat, l’administration ou pour les chanceux la religion en tant que prêtre. Qu’importe la voie qu’il choisit, un mâle passera obligatoirement par une formation militaire qui s’étendra sur plusieurs dizaines d’années s’il choisit de devenir un soldat. De nombreux elfes ne survivent pas à l’apprentissage pour devenir soldat, car il existe de nombreuses épreuves de sélection dont le but est d'épurer les rangs afin de ne garder qu’une élite martiale. Chaque maison dispense ses épreuves comme elle le souhaite, je parlerai donc de ce que je sais à propos de celle qui était la mienne il y a de cela de nombreuses années. À titre d’exemple, l’une de nos épreuves est nommée officieusement : frère de sang. Il s’agit d’une épreuve de combat à mort où deux soldats qui ne se connaissent pas doivent coopérer ensemble pour affronter d’autres équipes afin d’en sortir vainqueur. En tout, trois duos doivent s'affronter dans un environnement spécifique et clos. Mais sur les six elfes participants, seul un peut être sélectionné. Cela veut donc dire qu’à un moment ou un autre, l'on est obligé de trahir ou d’être trahi par son duo. Bien que cela puisse paraître extrêmement dur et cruel pour le commun des mortels, cette épreuve est des plus importantes durant notre formation militaire. Elle nous inculque que même un frère d’armes peut nous planter sa lame dans les flancs si cela lui permet de vivre. Certaines épreuves se basent sur la force brute, d'autres sue la logique ou bien encore sur l'intelligence. Une fois que l’on est soldat, les évolutions au sein de l’armée sont possibles, un simple soldat peut prendre du grade, jusqu'à intégrer la caste des officiers puis des généraux, et les plus "chanceux" ont même parfois la chance de partager la couche d’une maîtresse pour lui donner une lignée. Malgré cela, la prise de grade n’en est pas autant une chose appréciée. Un grade attire les convoitises, tout comme les craintes si vous êtes trop influent et respecté. Combien de généraux sont morts mystérieusement après avoir fait preuve d’un peu trop de zèle à l’encontre de leur Maisons ? Suffisamment pour que je puisse vous assurer que peu nombreux sont les elfes noirs à accepter un grade de bon cœur. Même après le rang de général, il est encore possible d’évoluer une dernière fois. En effet, il existe une caste guerrière très influente nommée des Fils de Nel’drys. À l’échelle de l’entièreté de mon peuple cela représente tout au plus une dizaine d’individus. Les Fils de Nel’drys sont une force militaire d’élite, des assassins maniant leur lame courbe à la perfection, et capable d’utiliser la magie comme le ferait une de nos prêtresses, il est dit que dans leurs regards brillent les flammes de la guerre éternelle. *** Vous êtes à présent plus à même d'appréhender mon peuple et ses nombreux défauts. Notre société gravite et gravitera toujours autour des conflits internes, c’est ainsi depuis l’aube des temps. Personne ne pourra jamais changer cela, car il s’agit là de notre identité. Je me battais déjà pour ma survie et pour ma Maison alors que vos parents n’étaient même pas encore nés. Si j’ai beaucoup de choses à apprendre sur votre monde, vous êtes encore loin de connaître le mien. Cette oeuvre rapporte 50 points d'expérience, 1 capuche sombre et 1 wakizachi à Divayth
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| Sujet: Re: [Officiel]La société elfe noire Mer 31 Aoû 2022 - 22:40 | | | Filles de Farel'Oth Farel’Oth est un dieu que mon peuple considère comme très ancien, pour les Nîg’Elil, il a vu la naissance du monde et des races qui le parcourt aujourd’hui. Même s’il n’est pas considéré comme la divinité majeure de mon peuple, pour une majorité d’entre nous, il s'agit d'un dieu qui se tiendra éternellement dans l’ombre d’un autre, la dague au poing prêt à frapper au moment opportun pour abattre un rival qui se dresse sur son chemin. Les filles de Farel’Oth ne sont ni plus ni moins qu’une secte fanatique très fermée vouant un culte maladif au dieu du même nom. Il est difficile pour mon peuple de se positionner lorsque des questions se posent sur l’influence de ce groupe au sein des différentes Maisons. Pour certains il s’agit d’un formidable atout, une arme que l’on peut brandir à tout moment à condition d’en connaître la portée, la dangerosité, mais aussi le prix, et pour d'autres c’est un fléau dont on ne souhaite pas attirer l’attention. Plus qu’un simple mouvement religieux à la dévotion sans limite, les filles de Farel’Oth sont particulièrement connues pour leur talent martial, leur affinité avec la magie et de ce fait leur « capacité » singulière à régler les problèmes des personnes les plus aisées de notre société. Toutes les grandes maisons ont au moins une fois faites appel aux rejetons de Farel’Oth. L’efficacité de ses guerrières pénitentes n’est plus une chose à prouver et elles sont à l’origine de nombreuses disparitions de personnes plus ou moins influentes et gênantes dans notre société. Les filles de Farel’Oth n’ont pas d’apparence particulière, elles peuvent revêtir une tenue de combattante, parfois similaire à celle d’une prêtresse ou encore être simplement vêtue de guenilles. Leur apparence ne reflète aucunement leur véritable nature, parmi les miens il serait impossible de faire la différence entre une fille en mission et une domestique au travail. Néanmoins, malgré les rumeurs qu'il est parfois possible d'entendre à leur sujet, les filles de Farel’Oth n’ont pas seulement agi à l'intérieur de nos frontières, certaines n’ont aucun mal à causer des ravages en dehors de nos murs. Nous arrivons sur un point que je ne suis pas en mesure d’affirmer totalement malgré le nombre d'informations que j’ai pu obtenir sur ce culte. Il se pourrait bien que ces “faiseuses de veuves” louent parfois leurs services à d'autres peuples. Il est vrai que certains conflits entre deux factions ont pu profiter à mon peuple, généralement dans le but d’une expansion en territoire adverse. Cependant, il est à noter au fil des années certaines disparitions plus ou moins étranges concernant des représentants de différents peuples, des morts plus que certaines qui n’apportèrent strictement rien à mon peuple. Ces quelques faits m’ont donc fait supposer que les filles de Farel’Oth ont pu être et sont toujours employées par des personnes influentes et qui ne font aucunement partie de mon peuple. Quelles que soient ces personnes, elles ont sans aucun doute dû parvenir à leur fin, du moins le temps que les hautes représentantes viennent réclamer leur tribut… En effet, au sein de mon peuple, le prix est assez simple. Contre toute besogne accomplie, le culte prélève une fille à la Maison qui a fait appel à lui. Qu’importe l’importance de la Maison, celle-ci n’a pas le choix, refuser de se soumettre au paiement serait similaire à cracher au visage du Dieu fourbe en personne, et ça, même un fou ne s’y risquerait pas. La Maison n’a pas non plus la possibilité de choisir quelle fille offrir, c’est le culte qui fait ce choix. Pour ce faire, une membre d’élite que l’on nomme Première Fille est envoyée, celles que l’on nomme ainsi s'occupent du recrutement et de la formation des futures filles. Mais lorsque le commanditaire est issu d’une autre race que la nôtre, j’imagine que le prix est tout autre… L’on raconte d’ailleurs des tas de choses à ce sujet, lorsque j’étais encore un noble héritier de ma Maison, il n’était pas rare que j’entende parler du culte et de ses agissements, toujours de manière détournée bien entendu. Il était majoritairement question de réunion secrète, de rites plus ou moins douteux incluant parfois jusqu’à des sacrifices à la gloire du Dieu Fourbe afin d’obtenir ses faveurs. Là encore, je ne serais pas capable de dire si tout cela est vrai, beaucoup de mystère entoure le culte, toutes ces questions sans réponse le rendent plus mystique qu’il ne l’est sans doute réellement. Malgré tout cela, je suis néanmoins sûr d’une chose. Pour avoir été une cible à abattre, la Fille de Farel’Oth qui me pourchassait était de loin la meilleure combattante que j’ai pu voir. Malgré mes qualités certaines d'épéiste je n’étais tout simplement pas capable de rivaliser avec sa maîtrise de la lame et de la magie noire. Je dois ma survie à la chance, et non à mes capacités de combattant. Je pense sincèrement que très peu de personnes seraient en mesure de combattre l’une d’elles et de gagner sans une once de chance, vu l’adresse dont faisait preuve celle qu’on avait missionnée pour me tuer, je n’ose pas imaginer les talents d’une Première fille… Il ne serait pas mentir de dire qu’il est moins risqué de défier une Maîtresse de Maison folle de rage, que d’être la proie d’une Fille de Farel’Oth. Cette oeuvre rapporte 1 potion de rajeunissement éphémère à Divayth
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