Nom : Mordheim

Âge : 140 ans

Sexe : Mâle

Race : Géant

Classe envisagée : Protecteur

Métier envisagé : Forgeron d'armures

Capacité magique : Aura de Protecteur

Mode hardcore : Non, pas pour l'instant.

Mordheim est un géant qui a été bâti pour la guerre. Sa stature est en effet supérieure à la moyenne avec ses 3m06 et son poids de 240 kg. Quand on a l’occasion de le voir, son visage fait apparaître des traits durs mais aussi quelque peu réfléchis. Son crâne affiche des cheveux d’un noir de geai qui concordent avec la couleur de sa barbe hirsute et de ses sourcils broussailleux. Sa coupe, évidemment jamais coiffée, est un peu dégarnie sur l’avant de la tête mais reste d’une certaine longueur derrière.  Ses yeux, de par le temps, ont adopté une couleur bleu givre. Au milieu de son visage se trouver son nez proéminent, qui est loin d’être en adéquation avec ses lèvres d’une finesse inhabituelle pour sa race. Quand il parle, on frissonne à l’écoute d’une voix caverneuse et rocailleuse provenant du fond des âges…

Son corps est recouvert d’une peau bleutée dû au temps prolongé à être congelé dans un bloc de glace. Ayant été auparavant un géant Jötunn, on devrait normalement reconnaître sur son corps les célèbres tatouages tribaux bleus, uniques aux Jötunns. Cependant, le changement de pigmentation de sa peau eu l’effet de faire presque entièrement disparaître ces marques et il est maintenant difficile de les voir ressortir. Un certain nombre de cicatrices recouvrent son corps, ses bras et ses jambes, illustrant un passé belliqueux. Il est toutefois très rare de voir son corps à nu car Mordheim ne se sépare jamais de son équipement, qui fait de lui ce qu’il a été et ce qu’il est aujourd’hui. Il porte la plupart du temps une armure lourde en acier qui le recouvre de la tête aux pieds. Son heaume particulier possède deux cornes d’un animal ancestral attachées sur chacun de ses côtés et l’on peut percevoir ses deux yeux de givre dans l’obscurité de son champs de vision. Il porte également une cape de fourrure et ses bottes en acier sont rembourrées de cette matière qui tient chaud. En termes d’armement, le géant manie une hache de guerre à une main de sa main gauche, car il est en effet gaucher, ainsi qu’ un bouclier rond en acier d’un diamètre avoisinant les deux mètres. Avec son armure et ses armes, le géant pèse presque 400 kg.
Cet équipement, il le doit à son ancienne appartenance à un groupe de Jötunns belliqueux, aujourd’hui disparus et qui avaient décidé, il y a plusieurs siècles de cela quand il y avait encore plusieurs tribus de géants Jötunn, de mener une attaque contre un clan adverse.

Mordheim n’est pas ce que l’on peut appeler de géant traditionnel. Il est ce qu’on appelle aujourd’hui un géant ancestral car il fait partie des rares êtres vivants à avoir été congelé plusieurs siècles dans un bloc de glace et à en être ressorti vivant. Il fut à peu près congelé durant 8 siècles, rendant impossible toute retrouvaille avec des anciens de sa tribu, ce dont il n’en a cure… Il faisait cependant partie auparavant des géants dits « Jötunn ». De par son histoire, il ne se considère lui-même plus comme l’un des leurs et essaye de mener une vie en solitaire. Il en a néanmoins gardé leur intelligence supérieure à la moyenne et ses capacités de métier dont il essaye de faire bon profil tous les jours. Cette intelligence unique aux Jötunns lui permet de savoir se débrouiller seul et d’avoir la possibilité de communiquer de façon normale avec les autres races constituant Duralas. En parlant de races, il est étonnant de constater que celle qui lui déplaît le plus est bien celle des géants, ce à cause d’une trahison dont il se souviendra toujours, pour le restant de sa vie. Durant sa vie de « non-congelé », il n’a pas encore pu se forger une vraie opinion des autres races car, à part des nains avec qui il collabore pour créer des armures et pour en apprendre plus sur ce métier, il n’a pas vraiment eu l’occasion d’en croiser d’autres.

Le géant ancestral peut paraître très bourru au premier abords, comme le sont la majorité des géants mais il s’avère être quelqu’un de très loyal envers ses alliés. Il a juste du mal à s’en faire…Il a une façon de penser qui demeure très paradoxale car il a un caractère très solitaire et il aimerait pourtant se faire des connaissances en Duralas pour découvrir le monde et voir ce qu’il réserve. En plus d’être loyal, il est difficile de trouver quelque chose dont le géant a peur, à part peut-être la trahison. Bien qu’il ne parle pas beaucoup et qu’il a à première vue un caractère asocial, on peut facilement remarquer dans son attitude non-verbale qu’il est prêt à en découdre pour défendre des personnes qu’il apprécie lorsqu’elles sont en danger ou pour accomplir un acte de vengeance. Le fait est que son passé ait rendu difficile sa capacité à faire confiance et que son caractère de loup solitaire n’améliore pas les choses.

Il y a de cela un millénaire, les tribus de géants Jötunn se disputaient le Mont Tagne. Elles étaient plus nombreuses qu’à l’heure d’aujourd’hui et avaient toutes comme objectif commun d’agrandir leur territoire. Mordheim naquit dans l’un de ces tribus. Il ne put pas choisir de destin, ce dernier lui fût imposé dès qu’il ouvrit les yeux. Il allait être entraîné dès son plus jeune âge à manier les armes, pour pouvoir servir plus tard sa tribu dans sa conquête de territoires. La tribu Mjolnir, dont Mordheim faisait partie, avait à ses commandes un chef cruel et très partial. Valgar ne favorisait que les membres de sa famille proche et les autres membres de la tribu étaient considérés soit comme des serviteurs, soit comme de la chair à canon. Toute idée de rébellion était exclue, tellement ce chef était fort et persuasif pour recruter des alliés. Mordheim comprit rapidement le dilemme qui se posait devant lui. Il allait devoir tuer pour son chef, car dans le cas contraire, il serait exilé ou pire, tué par les membres de sa propre tribu.

A part l’entraînement intense qui lui était imposé pour faire de lui un guerrier, son enfance et son adolescence ne furent pas trop problématiques. En effet, Mordheim avait eu la brillante idée (ou la chance) de se lier d’amitié avec Egvar, le fils du chef qui était né seulement 3 ans après lui. Cette relation amicale fut bénéfique à Mordheim car cela le rapprocha un peu de Valgar. Ce rapprochement lui permis d’apprendre le langage courant de Duralas, en plus des dialectes traditionnels des géants. En effet, dans les tribus Jötunn, leur intelligence leur permettait d’enseigner le langage courant à certains chanceux, parmi lesquels se trouvaient généralement les membres proches des chefs de tribu. La maitrise du langage courant permettait de faciliter les relations avec les autres races de Duralas et de rendre certains « marchandages » plus aisés. Mordheim pu bénéficier de cet enseignement aux côtés d’Egvar.

Des dizaines d’années passèrent ensuite. Mordheim termina inexorablement son entraînement guerrier et ne put éviter le conflit avec les autres tribus. Bien malgré lui, il se vit tuer et pourfendre d’autres Jötunn, il le faisait parce qu’il s’y sentait obligé et parce qu’il ne voulait pas subir les conséquences d’une désobéissance. A se comporter ainsi, il se vit aussi petit à petit s’éloigner d’Egvar. Ce dernier, qui prenait grand plaisir à tuer et commençait à déteindre fortement sur son paternel, remarqua la réticence que pouvait avoir Mordheim à tuer les autres géants et décida d’en informer son père. Valgar, prenant cela comme un signe de trahison, infligea l’exil à Mordheim qui dû s’en aller vers le nord. Dans sa fuite et son désespoir, il parcouru les terres sans jamais s’arrêter et sans vraiment savoir où il allait. Il alla finalement se perdre dans la banquise, le lieu où il se vit partir, probablement à jamais.

Et pourtant, huit siècles plus tard, il rouvrit les yeux. Etait-il mort ou vivant? A en croire le froid qu’il ressentait dans ses pieds toujours coincés dans la glace, il opta pour la seconde option. Il réussit finalement à se dégager et à pouvoir bouger. C’était étrange, les souvenirs qu’il avait étaient encore très nets dans sa mémoire et pourtant, quand il était arrivé dans cette région glacée, il aurait juré qu’elle avait une autre conformation…Il se mit en route vers le sud cette fois-ci et il eu la chance de rencontrer un nain du nom d’Harald Frappe-Rune. Dans une région reculée près de Fimbulvetr, Harald vivait ses derniers jours et avait pris le géant en sympathie lorsque ce dernier lui avait raconté son histoire. D’abord fort impressionné de la manière de parler de Mordheim, puis touché par son expression perdue quand il lui avait révélé à quelle époque ils se trouvaient à présent, Harald décida d’aider Mordheim et de lui donner une chance de s’en sortir dans ce « nouveau monde ».Il décida de lui enseigner son métier de fabriquant d’armure. Ce serait une passation de connaissances avant qu’il ne rende son dernier soupir et cela permettrait au géant de ne pas être laissé sans rien dans ce monde difficile. Le géant apprit donc la fabrication d’armures auprès de son maître de métier durant plusieurs années. Harald finit par partir et Mordheim décida de se diriger plus vers le sud, en quête de réponses à ses innombrables questions.

Mordheim a comme premier objectif d’essayer de comprendre le monde d’aujourd’hui. Il aimerait se faire un groupe de connaissances avec qui il aurait la possibilité d’évoluer. Une chose également très important pour Mordheim est le fait qu’il a apprécie beaucoup avoir une cause pour laquelle se battre. Pouvoir donner une raison à sa violence et à ses combats afin d’assouvir son instinct belliqueux de géant sans avoir de remords est un des objectifs principaux du géant.