Baldorheim, le Fourré à la myrtille. L'ancien général ne fréquentait pas cette taverne réputée pour ses pâtisseries pour y croiser l'ami gobelin dragonnier avec qui il échange, parfois. Greil n'y était pas non plus pour les fameux fourrés à la myrtille ni pour y croiser presque accidentellement certains combattants de l'arène avec qui il aimerait quelque peu discuter de certains sujets précis. Non, cette fois Greil est dans la taverne pour y croiser un nain étrange. Un certain Thrynn, surnommé "le frappé glacé", écumerait cette taverne et aurait des informations sur le Grand Nord, en particulier sur comment y accéder et Greil avait quelque peu besoin de ses informations pour pouvoir enquêter dans le Grand Nord. Certains de ses ressortissants pourraient y avoir trouvé refuge dans une tribu ou une autre parmi ces peuplades nordiques.
Curieusement, le "frappé glacé" ne semblait pas tenir son surnom à sa résistance au froid et à sa propension à aimer cogner tout ce qui bouge, comme tous les bagarreurs me direz-vous, mais bel et bien par les boissons qu'il consommerait. Non alcoolisée, mais glacée et très particulière. On appelle cette boisson un « frappé ». Il s’agit d’un mélange de fruits et de lait. Cette boisson peut aussi être glacée et avec le climat de Baldorheim, le tavernier peut la servir ainsi. D'ailleurs, c'était ici que le fameux Thrynn passait son temps depuis quelques mois et Greil avait bien l'intention de lui soutirer les informations dont il a besoin. Cela dit l'ancien général avait entendu pas mal de rumeurs sur le Nordien et Greil savait qu'il allait devoir très probablement faire parler les poings.
Non pas que Thrynn soit une tête de mule, un homme détestable ou quoique ce soit. Non, ce nordien est plutôt un bon gros bourrin bien bagarreur ce qui ne veut pas dire que c'est un homme mauvais. Il peut être très agréable, de ce que l'ancien général avait compris, mais il semblerait qu'il aime se battre comme certains aiment collectionner les timbres ou les papillons. Un loisir en somme auquel le nordien semble aimer s'adonner contre des informations. Ce fut donc ainsi que le général partit s'adosser à une table pour en observer la taverne, cherchant son nordien armé d'une boisson au lait et aux fruits pour parler avec lui. Visiblement, ce fameux Thrynn n'était pas encore entré dans la taverne aussi notre aventurier observait surtout les nouveaux arrivants et leur commande de boissons.
Thrynn est un adversaire toujours vif et sûr de ses compétences. Il ne se laissera pas battre aussi facilement. Ses coups sont rapides et bien qu’ils ne soient pas mortels, leur accumulation pourrait l’être… Statistiques : Vitalité : 270 + (Niveau Personnage x 50) Vitesse : 315 + (Niveau Personnage x 45) Dégâts : 150 + (Niveau Personnage x 20)
Capacité spéciale : Célérité nordique : Si la vitesse de Thrynn est 4x supérieure à celle de son adversaire, il peut lancer 3 dés. Même fonctionnement pour le x5 (qui fait lancer 4 dés). Lance le dé « Humain ». Butin : Indices sur le Grand Nord
Jonché au sol, encore amoché de tous ces combats, je reprenais un peu mon souffle à la belle étoile. Visiblement j'avais encore des progrès à faire, je n'avais pas de problème à frapper, mais ma résistance était quasi-nul. Il va falloir que je puisse davantage les forces d'autrui, et pour ça il va falloir un peu de temps pour que je cicatrise du long sommeil. Petit à petit je sens pourtant mes forces me revenir, même si cela ne reste pas suffisant, mais c'est bien assez pour au moins arpenter le monde. L'arène de Baldorheim m'a vraiment plu, quel endroit formidable pour faire de la baston, je n'aurais jamais crû dire ça un jour mais jouer des poings me plaît vraiment, tellement que mon enthousiaste en déborde. Finalement, on m'a conseillé une taverne où ce genre de pratique y est souvent disputée. On dit même que certains nordiens en sont les spécialistes.
Alors mécaniquement je me rendais là-bas, j'avais encore besoin de frapper, surtout après toutes ces défaites, cela ne me faisait pas du bien à l'ego, mais qu'importe, cette époque représente un véritable challenge, loin des paysans et voleurs d'autrefois, me confronter à des guerriers était vraiment plus exaltant. Dans cette pénombre qui envahissait la ville, les lueurs des habitations me faisaient mal aux yeux, et puis j'avais aussi bu un truc appelé "alcool à 90 degré" pensant que c'était un remède... hic... c'est moi ou ça tourne là...
Dans mon escale, je croisais un type complètement étrange, son pif était rouge pas possible et il s'exprimait drôlement fort, en tout cas grâce à lui je savais désormais où était la taverne, ce lieu où les gens viennent pour sa battre, une mini-arène en somme. En foulant le seuil de cette dite taverne, je m'aperçu que la plupart des gens était en train de boire, on m'aurait menti? Non, dans la salle d'à côté je pouvais sentir du sang émerger, je me dirigeais par instinct, lorsqu'un gros bonhomme me barra la route.
-Garde- Tu veux te battre toi aussi, c'est 50Po l'entrée mon gaillard!
Hic...Je... hic... vais... hic... Oh et puis autant payer parce que j'ai mal à l'estomac là, allez hop c'est parti pour la castagne! Si j'ai de la chance, peut-être que je croiserais ce fameux nordien, héhé..... HIC!
Garràn
Parti(e) trop tôt...
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Chef d'escouade assassine (Noblesse)
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Il s’agissait là de l’un de mes derniers passages dans cette taverne, j’en étais conscient. Il était temps pour moi de quitter ces terres pour me diriger vers les plaines d’Àran. J’allais profiter de cette dernière occasion pour en apprendre plus sur ma destination finale qui n’était autre que le Grand Nord. Cela faisait déjà un moment que j’étais parti à la recherche de cet informateur. Guéguen m’avait conseillé de me rendre à Baldorheim, il y a de ça quelques mois. Il ne connaissait pas particulièrement le programme du messager, mais savait qu’il ne passerait pas chez lui de si tôt. Malgré qu’il voyage régulièrement, il avait tout de même une certaine attirance pour « le fourré à la myrtille » des Baldors. Peut-être qu’un jour, j’arriverai à me débarrasser de la gamine une bonne fois pour toute. Elle ne pourrait pas dire que je ne me démenais pas pour elle, ce n’est pas comme si j’avais traversé la moitié du continent pour retrouver sa famille. Et ce n’est pas comme s’il m’en restait au moins la moitié pour parvenir à mes fins. Sans compter le voyage retour. Décidément, j’avais du pain sur la planche.
Alors que je passais les battants de la taverne, je devinais à l’ambiance qu’il y avait une certaine agitation. Au premier regard, j’avais remarqué un garde tenant l’entrée de l’enseigne à cause du boucan qu’elle produisait. Il venait de laisser passer un individu qui semblait déjà bien alcoolisé avant même d’être rentré dans la taverne. Je le suivis d’un pas pressé et me rendit directement au comptoir pour commander mon due en échange d’une maigre bourse de pièce d’or. Le compte pour un petit frappé glacé. J’avais encore un peu de monnaie sur moi, certainement de quoi me faire quelques pintes, mais je préférais prendre le temps en commençant par quelque chose de doux raffinés. Chaque chose en son temps. Il ne fallait mélanger les saveurs sans prendre le temps de les déguster convenablement.
Garràn – Un frappé glacé s’il vous plaît.
C’est en étant à l’intérieur que je pu constater l’agitation qu’il y avait dans ces lieux. Il était déjà l’heure de se cogner ? Il n’était pourtant pas si tard. J’avais une certaine envie de me joindre à la mêlée, mais je n’étais pas encore suffisamment chaud pour me joindre à l’attroupement au fond de la taverne. Peut-être après quelques verres, je me joindrais à eux. La première gorgée avait ce de particulier, j’avais pu relever une légère note fruitée qui restait sur la langue. Le lait atténuait drôlement la saveur, sans pour autant y ajoutant un goût fade. Le tout servi avec des glaçons, que j’avais demandé à la va vite, cette boisson rafraîchissante était un bon moyen de décompresser sans prendre le risque de s’alcooliser trop vite. Je me sentais déjà plus serein depuis que Baël avait disparus, je n’avais plus à craindre sa bêtise. Semant la pagaille partout où il passait, il n’allait plus me mettre des bâtons dans mes roues. En contrepartie, j’avais dû troquer mon haut en cuir pour une veste à manche longue et à capuche afin de dissimuler les tatouages qui s’étaient rependues sur mon bras droit. Je ne voulais prendre aucun risque, mes ailes pouvaient déjà me causer bien du tord simplement par leur couleur. Il était inutile d’empirer mon cas en dévoilant mes marques démoniaques, surtout que je commençais à peine à les maîtriser.
En parlant de cet informateur, je me demandais à quoi pouvait-il ressembler. J’avais simplement eu vent qu’il s’agissait d’une personne plutôt petite qui avait l’habitude de commander une boisson comme celle que je venais de commander et qui se baladait de taverne en taverne. Drôle d’occupation, en tout cas, j’espérais qu’il puisse m’en dire plus sur sa région d’origine. Si j’avais bien compris, lui aussi venait du Nord. Je n’avais pas amené la gamine à la taverne, pour des raisons qui me paraissait évidentes vu son âge. Je me renseignais donc pendant son sommeil. Et moi, de mon côté, je sirotais mon petit frappé.
Notre ancien général, adossé sur sa chaise au fond de la taverne, avait déjà examiné de loin les boissons et les visages des clients. Visiblement, le fameux Thrynn n'était pas encore arrivé au vu de l'absence de boissons lactées servies actuellement. Trouvant le temps long, Greil avait, par la suite, commander un verre d'un alcool local plus proche de la liqueur que de la bière. Tapant bien plus fort que le houblon, cet alcool sucré avait un petit goût de cerises qui n'était pas désagréable en bouche. Savourant sa boisson, notre homme observait les nouveaux clients entrant dans la taverne. Parmi eux, se trouvait un Être particulier, un être à l'aspect dérangeant bien qu'il fut difficile de déterminer si c'était à cause de son teint pale, sa blancheur cadavérique jusque dans sa pilosité ou son regard sangui... Ah, mais c'est encore Naeth ! À force de se croiser, lui et Greil, les gens vont finir par croire qu'ils sont ensemble. Déjà que, comme en témoigne volontiers Elincia, l'inclinaison de l'ancien général envers les vampires n'est plus a prouvé. Mais qu'est-ce que ce type fait donc par ici ?
Visiblement titubant, il semblerait que le vampire soit clairement éméché, a moins que ce ne soit le coup du dos de la hache de l'ancien général en pleine tête lors de leur dernier combat qui ne l'ai mit dans cet état ? Se sentant quelque peu coupable, Greil délaissa sa boisson et parti suivre le vampire Naeth pour voir de quoi il en retournait. Visiblement, celui-ci se dirigeait vers une seconde salle, gardée ou des combat presque organisés avaient lieu et dont l'entrée était payante en plus. Cinquante pièces d'or ! De quoi de payer une épée, certes de mauvaises qualités, mais le prix d'entrée restait plus cher que celui d'une arme. Maugréant, l'ancien général paya pour pouvoir suivre le vampire dans la seconde salle.
Une certaine agitation et quelques combats de taverne pseudo-organisée ou pas organisée du tout avaient lieu çà et là. Au bar joignant les deux salles, posé sur le comptoir, se trouvait un frappé glacé. La boisson de Thrynn était juste sous les yeux de notre aventurier et celui-ci approchait de celle-ci histoire de voir si son consommateur n'était pas loin. En effet, il était juste à coté de celui-ci. Ce n'était visiblement pas le nordien, mais bien un stryge noir encapuchonné qui était adossé au comptoir. Déception pour notre homme qui espérait voir un nordien de l'autre coté de ce verre de frappé glacé et sans doute curiosité de la part du Stryge qui doit sans doute se sentir un peu observé. Sentant qu'il devait démêler cet air interrogatif, l'ancien général prit les devant et lança simplement au Stryge noir avant de tourner la tête pour essayer de voir ce que faisait Naeth dans la salle.
Greil : Désolé, j'espérais voir un nordien bien précis de l'autre coté de ce verre.
Dernière édition par Greil le Ven 13 Mar 2020 - 22:49, édité 1 fois
Le Juge
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Sujet: Re: Fight Club Jeu 12 Mar 2020 - 18:13
Hal devait être le nain le plus rouge à plusieurs lieues à la ronde tellement le spectacle qu'il venait de découvrir lui hérissait chaque poil de sa glorieuse et majestueuse barbe rousse. Comment pouvait-on oser lui faire un affront aussi grand ? Pourtant, on se trouvait à BaldorHeim et non à Ishtar. Certes, les Khazariens s'étaient fait un peu plus discrets les semaines précédentes, mais ce n'était certainement pas une raison pour faire n'importe quoi et insulter ainsi son nom mais surtout celui de son prestigieux établissement !
Le petit tavernier cracha sur la porte de la taverne et hésita même à y déposer un étron plus gros que son pif tellement ça lui était insupportable d’assister à une telle absurdité. C'était salir le nom du "Fourré à la myrtille", qu'il s'agisse de sa taverne comme de la délicieuse pâtisserie qu'il cuisinait toutes les semaines, ou plutôt tous les jours puisque Hal se trouvait tout de même être un minimum intègre. C'était aussi manquer de respect à la cité de roche et les choses n'allaient certainement pas se passer ainsi ! Et en plus, des combats clandestins étaient organisés dans une arrière salle, si ce n'est plus. Non, c'en était vraiment trop et il était hors de question que les choses demeurent ainsi. Les Khazariens se devaient de prendre en main leurs responsabilités et de réduire en miettes cette taverne usurpatrice.
Comment peut-on être aussi idiot de confondre MA TAVERNE avec cette BOUSE D'ORC ??!! fulmina Hal en tournant les talons pour trouver de quoi mettre un terme à cette horrible fantaisie.
Une brêle pancarte tanguait au-dessus de la porte, accrochée par deux cordes en mauvais état. Il ne faisait aucun doute que le panneau se casserait la figure dans les jours, voire même les heures à venir. Et le pire c'était que l'écriture était branlante avec un "e" dans le mauvais sens. Il fallait être aussi idiot qu'un troll pour confondre les établissements. Si les Khazariens ne réagissaient pas, Hal devrait s'armer de sa hache pour démonter cette... chose qu'on appelait taverne.
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“Je peux m’entretenir avec vous, monsieur, c’est urgent!”
Je me tournai vers la jeune humaine qui venait de m’alpaguer, me détournant donc de mon collègue du soir, Thorek, avec qui je discutais juste avant. Mon interlocutrice était une jeune femme, la vingtaine si mon oeil ne me faisaient pas défaut dans la pénombre du soir, habillée sobrement à la mode de BaldorHeim. Mais fait plus troublant, c’était une des serveuses du Fourré à la Myrtille, taverne prestigieuse que je commençais à bien connaître maintenant. Y avait-il du grabuge dans l’établissement? Si oui, il était de notre devoir d’intervenir, surtout quand il s’agissait d’un des plus grands lieux touristiques de la ville. Je lui demandai donc, la voix neutre que mon statut de kazharien imposait:
“Je vous écoutes, demoiselle.”
Dans le même temps, je fis un signe à Thorek pour qu’il s’approche et écoute lui aussi, car si c’était urgent il fallait que mon collègue soit lui aussi brieffé rapidement sur la menace qui nous attendait. La jeune serveuse ne se fit pas prier et me répondit donc, son taux de parole assez rapide montrant l’urgence de la situation:
“Une taverne a ouvert ses portes il y a pas longtemps. Elle se fait appeler elle aussi le Fourré à la Myrtille, sauf qu’elle n’a rien à voir avec notre noble établissement! Apparemment ils organisent des combats illégaux, et servent des boissons tout juste correcte pour un prix avoisinant les notres! Monsieur Hal y est allé pour en avoir le coeur net, et il m’a demandé d’aller vous chercher sans quoi il raserait lui même cette parodie de taverne. Vous savez à quel point mon patron est patient, mais là je ne l’avais jamais vu autant en pétard. Vous devriez vraiment intervenir avant que ça ne dégénère en massacre!”
Je fronçai les sourcils à mesure que la compréhension venait. Ainsi donc une taverne illégale avait ouvert ses portes, sans que personne n’en ait été averti? Intéressant, et surtout troublant. Si des combats avaient lieu là-bas, il était de notre devoir de fermer l’estaminet au plus vite, voir de briser quelques genoux s’il y avait de la résistance. Je hochai la tête en direction de Thorek, et nous acceptâmes d’un commun accord implicite d’aller voir ça de plus près. Je répondis donc à la serveuse, l’air toujours neutre:
“Je vous accompagne, demoiselle. Nous allons régler ça au plus vite.”
Si je m’attendais à ce genre d’intervention en début de soirée, alors que c’était la première fois depuis un petit moment que j’avais été assigné en patrouille! En effet, la guerre avec les skarniens nous prenait un certain temps et mobilisait un certain nombre de ressources, sans oublier les enquêtes que je menais dans mon bureau, et les quelques missions d’intervention de la B.A.K dans quelques villages reculés des montagnes du Baldor. Cela faisait quelques semaines, voir même quelques mois, que je n’avais pas eu le temps d’être assigné à une patrouille, mission somme toute assez tranquille en règle générale. Il fallait croire que ça n’allait pas être le cas ce soir. La serveuse nous remercia alors brièvement et partit vers ladite taverne, accompagnée d’un gobelin et d’un nain bien décidés à avoir le fin mot de cette étrange histoire.
Au bout d’une dizaine de minute de marche soutenue, nous arrivâmes au dit établissement, et nous nous trouvâmes nez-à-nez avec Hal, le tenancier du vrai Fourré à la Myrtille, qui semblait avoir fait l’allée retour à en juger par son essoufflement. Et je devinai de suite ce qu’il était allé chercher: il tenait à la main une belle hache en fer et un bouclier, et je lus dans ces yeux qu’il était déterminé à détruire l’établissement si rien n’était fait. Je devais avouer que je ne reconnaissais pas le tavernier sympathique du Fourré à la Myrtille, d’habitude si calme et bienveillant. Je m’approchai donc alors que les quelques soûlards à l’extérieur de la taverne nous regardait d’un air surpris, ne comprenant pas bien ce qui était en train de se tramer. Je posai une main sur l’épaule de Hal, et lui dit d’un ton diplomate, tentant de le convaincre de ne pas faire de bêtise:
“Hal, c’est moi, Grabuge. Range donc cette arme, on est là maintenant. Je ne voudrais pas avoir à t’arrêter parceque tu as laissé les émotions interférer avec la raison. Ne t’en fais pas, on s’occupe de tout. Si ta serveuse a dit vrai, cet établissement n’en a de toute façon pas pour longtemps.”
Hal, qui venait de se rendre compte de notre présence, n’hésita pas longtemps avant de ranger sa hache à la ceinture, et répondit seulement, d’un ton colérique:
“Regarde moi cette merde! Y a même un “e” à l’envers! Vous avez bien fait de venir, les gars, sinon je vous jure que je répondais plus de rien.”
Je regardai la pancarte qu’il désignait de son doigt tremblant de rage. En effet, outre l’état déplorable de la pancarte qui ne tenait plus que par une cordelette fragile, il était écrit “Fourré à la Myrtille” d’une façon assez rapide, à la va-vite, tant et si bien que l’un des “e” était à l’envers. C’était vraiment une parodie telle que me l’avait décrite la serveuse. Je tapotai l’épaule de Hal, compatissant, et lui dit d’une voix ferme:
“On va voir ce qu’il en est, mais je n’ai pas de doute sur ce qu’on va trouver là-dedans. Reste dehors, Hal, nous intervenons et il est possible que quelques coups soient distribués, si nécessaire.”
Je me tournai alors vers Thorek, m’assurant qu’il soit prêt à intervenir, et me posta alors devant la porte, lançant à mon collègue un simple:
“On suit le protocole, camarade.”
Puis je rentrai en un instant dans la taverne, ne prenant aucune précaution pour être discret, et lança d’une voix forte visant à s’élever bien au-dessus du brouhaha:
“Brigade kazharienne! Nous venons inspecter la taverne, que personne ne sorte d’ici tant que l’enquête n’est pas terminée!”
Rapidement, le brouhaha cessa et tout le monde se tut. Bien, j’étais content de voir que ma voix portait. Des regards, en majorité effrayés et surpris, se posèrent sur nous, et je repris d’une voix qui se voulait plus rassurante:
“Pas de résistance inutile, si vous restez sagement ici, vous pourrez tranquillement repartir une fois notre mission arrivée à son terme.”
Je vis le tenancier du bar - qui n’avait rien à voir avec le vrai tenancier du vrai Fourré à la Myrtille qui attendait dehors - se diriger discrètement vers un porte gardée par un solide gaillard juste derrière le bar, et je lui lançai en le pointant du doigt, de façon bien moins rassurante:
“Pas un geste! Si je vous vois quitter l’arrière du bar, nous allons devoir prendre des mesures moins cordiales!”
Se rendant compte qu’il s’était fait griller, le tenancier leva les mains en l’air et s’arrêta net, conscient qu’il ne ferait pas le poids face à deux kazhariens armés jusqu’aux dents. Le garde posté devant l’arrière-salle porta alors la main à la garde de son gourdin, prêt à intervenir si ça dégénérait. Il me jeta un regard de défi, et je m’avançai jusqu’à lui, espérant que Thorek garde l’entrée tel que le protocole le préconisait. Je levai les yeux vers lui, et planta mon regard dans le sien. Au moindre mouvement, je l’enverrais paître plus loin, sans hésiter. Dans l’arrière-salle, il me semblait entendre du bruit, des gens qui criaient, comme si un spectacle avait lieu. Probablement les combats clandestins dont il était question. Je lui dis alors, sans le quitter du regard:
“Je ne ferais pas ça, si j’étais toi. N’interfère pas avec l’enquête et sors du passage.”
Il ne tarda pas à sortir le gourdin de sa ceinture, et j’eus seulement un instant pour réagir. Je mis un énorme coup gantelé en plein dans son ventre, afin de le neutraliser, et enchaînai par une puissante mandale dans la tête, sans qu’il n’ait eu le temps de mener son action à son terme. L’homme de main s’écroula alors au sol lourdement, inconscient, et immédiatement des brouhahas se firent entendre dans la salle, qui commençait à craindre qu’il ne leur arrive le même traitement. Je repris d’une voix forte et ferme:
“Voilà ce qui arrive quand on se met en travers de la loi. Ne résistez pas inutilement comme ce pauvre hère, si vous n’avez rien à cacher, vous n’avez rien à craindre.”
Les brouhahas se turent à nouveau doucement, laissant place à quelques chuchottements dont je ne percevais pas le sens. Je jetai un regard au tenancier, qui semblait assez intimidé pour m’écouter et ne pas bouger de son poste. Bien, cela me facilitait la tâche. Je jetai un ultime coup d’oeil à Thorek, m’assurant qu’il maîtrisait la situation ici, et passai le seuil de l’arrière boutique prudemment. Ce que je vis me fit hérisser les poils.
Face à moi se tenait une foule disparate de gens de tout horizon, criant et encourageant des gens en train de se battre au centre d’une sorte d’arène improvisée avec des cordes. A ma droite se tenait une sorte de petit bar d’où un deuxième tenancier servait quelques coups, dont un frappé à la myrtille qui semblait de bien moindre qualité que celui du Fourré. Quelques pilliers de comptoir étaient d’ailleurs assis près du bar, et sirotaient de la bière ou un frappé, pas conscient de ce qui était en train de se tramer. Je cherchai alors du regard quelque chose qui pourrait attirer tous les regards vers moi, et je vis alors une sorte de cloche posée sur le bar, probablement utilisée pour signifier la fin des combats. Je m’approchai du tenancier qui remarqua de suite mon blason fièrement forgé sur mon plastron, et dont la mine se déconfit instantanément. Sans lui accorder un instant de plus, je pris sa cloche - sans qu’il n’ose intervenir - et la fit sonner bruyamment. L’effet fut instantané: les combats stoppèrent, et tout le monde se tourna vers la source du bruit, surpris que le combat se finisse aussi vite. Alors que le silence s’abattait peu à peu, et que les gens se rendaient compte de ce qu’il se passait, je lançai d’une voix aussi forte que précédemment, restant bien en place à l’entrée de l’arrière-salle et mettant mon écusson bien en évidence pour que tout le monde soupèse le sérieux de la situation:
“Brigade kazharienne! Que personne ne bouge, nous venons enquêter sur les combats illégaux. Toute résistance est inutile, nous voulons nous entretenir avec le patron de ce Fourré à la Myrtille clandestin. Si vous restez bien sagement ici, il ne vous arrivera rien.”
Ma voix était plus acerbe, car le spectacle auquel j’assistais ici me mettait hors de moi. Déjà le lieu volait le nom d’une enseigne réputée, mais en plus ils organisaient des combats clandestins? C’était inadmissible et le patron allait devoir répondre de ses actes devant le tribunal kazharien.
. La journée de patrouille avait pris un tour intéressant quand Thorek avait appris qu’il ferait sa ronde avec Grabuge aujourd’hui. Le gobelin était un camarade plus agréable qu’il ne laissait paraître quand on apprenait à le connaître… Et le compliment venait d’un nain.
En tout cas, l’explorateur ne fut pas bien surpris quand on vint les chercher à propos d’un bar clandestin. Grabuge, comme son nom l’indiquait, avait le chic pour débusquer le crime dans cette cité, volontairement ou non. Mais quand Thorek appris qu’il s’agissait d’une copie du respectable « Fourré à la myrtille », disons qu’il se mit à voir rouge. Et voir l’état de Hal, le tavernier, ne fit pas grand-chose pour aider le khazarien à garder son calme.
Ce fut donc un Thorek furibard qui entra avec Grabuge à l’intérieur de l’insulte faite demeure qu’était le lieu en question. Laissant son collègue parler – Grabuge était le plus diplomate des deux – Thorek se contenta d’incendier du regard les clients pendant que l’ordre et la loi étaient appliqués à l’ancienne par le gobelin.
Alors que son collègue séchait un malotru trop entreprenant, le nain prit le temps de se positionner dans l’entrée de la porte, pioche bien en évidence, regard accusateur à l’appui. Après un signe commun, le gobelin alla vers l’arrière-salle pour vérifier les accusations de combat illégaux, laissant ainsi Thorek s’occuper de la salle principale.
Les occupants désabusés et plus ou moins alcoolisés du lieu se jetèrent quelques regards en biais, calculant leurs chances de s’en sortir sans un passage gratuit par une cellule. L’un d’entre eux, se sentant plus chanceux que les autres, tenta de tailler le bout de gras avec le khazarien qui se tenait, littéralement, devant sa porte de sortie.
En voyant s’approcher le poivrot empestant l’hérésie liquide que devait être la bière de l’établissement, Thorek haussa un sourcil.
« Hum… hey, maître nain, lança-t-il vaguement. Moi et mes amis, on est juste des clients, rien d’illégal quoi… — C’est encore à voir, retourne à ta place. — … Du coup, est-ce qu’on pourrait sortir sans que ça fasse, disons, trop de vague ? »
Et au poivrot de sortir une petite bourse de pièces sonnantes et trébuchantes. Le regard de Thorek se releva.
« J’vais t’la faire simple. Tu ranges ton argent, j’oublies que tu as tenté de corrompre un khazarien, tu te rassois, et peut-être que ce soir tu rentreras sur autre chose que des moignons. »
Après avoir frappé le sol d’un coup sec avec la hampe de sa pioche, Thorek vit que le message était passé. Un « Compris ? » rhétorique suffit à s’en assurer.
Tandis que l'effronté d'umgi retournait tout penaud à sa place, Thorek entendit le doux son d'une brigade en train d'arriver. Un rapide coup d'oeil indiqua à l'explorateur que cinq de leurs camarades avait été envoyé en renfort. Bien. Ils ne seraient pas de trop pour calmer et/ou arrêter tout ce beau monde.
-Naeth : Jeuh .... je crois que j'ai envie de vomir... dis-je l'estomac noué.
-Hé, ne me gerbes pas dessus, dehors le pâle!
C'est normal là, que tout tournes autour de moi? Oh, là j'ai vraiment envie de vomir, du genre vraiment, vraiment. Par la force des choses, je me retrouva expulser dehors, eh mollo je suis pas un sac de farine qu'on balance, tout ça parce que je suis blanc! J'ai l'estomac en feu, et je sens résonner en moi une force mystérieuse, c'est vraiment désagréable. En regardant le paysage, je vois des déformations, du genre moustique géant... oué pourtant c'est pas la saison... et me relever ne servait à rien, je retomba presque immédiatement. La poisse.
Je resta donc quelques minutes au sol, espérant vainement que ça finisse par passer, ma chance de me battre au pugilat venait de me passer sous le nez, mais qu'est-ce c'est que ce remède à la con? Alors que je m'adossa à un tonneau, dans le froid dont les feux de la cité peinaient à contrebalancer, je vis un semi-homme pas plus grand que .... euh oulà il a grandit d'un coup.... et il y en a trois euh non quatre.... CINQ? Ils sont nombreux et ils se ressemblent tous en plus... Ahaha c'est à mourir de rire.... HIC!
Ils ont l'air furieux, je les voient qui dévisagent maussadement la pancarte de l'établissement, curieux je le regarde moi aussi , je lis..... je lis.... Furrré miiiirtillleuuuuh .... ça doit être ça je suppose..... Qu'est ce qu'il a dit? Bourse d'orques??? C'est quoi ça, une spécialité du coin?
Eh jeuhhh , je suis totalement bien, hein, je suis capable de combattre... c'est pas bien de pas me prendre au sérieux, je vais t'en coller une moi, HIC , eh bah il est où? Je parle tout seul, j'ai l'air malin moi.... HIC!
Il y a comme un acide qui remonte, ah il m'est déjà arrivé de vomir quand je buvais du sang impur, mais là ... c'est pire, ahhh, c'est quoi cette douleur à l'estomac? Pour essayer d'atténuer la douleur, je me plia en deux en serrant mon estomac, mais rien n'y faisait, MAUDITE soigneuse, tu me le payeras!
Je m'éloigna, je pensais que marcher allait m'aider, sur le chemin, un giga truc vert en armure du genre..... giga truc vert, je peux pas être plus explicite, c'est ... un colosse le truc... je... suis pas ... dans un état .... normal.... mais tout ..... va bien.... Allez , va t-en espèce de douleur à la noix.... j'ai mal moi.... et puis... il est passé où le truc vert?
Alors c'est moi ou ce cheval à deux têtes? Et ça c'est quoi une auberge... voyons ... Furré miirtille.... Hé c'est marrant, comme l'autre, héhéhé, eh eh eh , ça tombe c'est deux frères ils pouvaient pas se blairer ... et paf.... deux toverneuh....
Ah .... et Greil keske ... keske tu fous là? .... Attends il est passé où l'humain là?
Je suis en pleine hallucination ou quoi? Il faut que je me calmes, voilà assis à la belle étoile, avec un maudit mal de ventre, et mes sens qui me trahissent... c'est pas ma jour... euh pas ma soirée!
Garràn
Parti(e) trop tôt...
Messages : 1644 Expérience : 6214 Âge RP : 24 ans
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Titres:
Chef d'escouade assassine (Noblesse)
Bras-droit & trésorier (Faction)
Dieu du Stadium (1ère édition)
Pourfendeur de Skarniens (Event)
Chasseur de poules (Event)
Jack'o'Piñata (Event)
Héros de l'Est (Event)
L’ambiance s’annonçait plutôt salée au fond de la pièce. Plus le temps passait et plus l’agitation se faisait entendre du fond de la pièce. Un homme semblait garder la pièce du fond où la baston battait son plein. Cependant, je n’avais ni l’envi, ni l’alcoolémie pour m’y rendre maintenant, continuant de siroter la boisson emplie de fraîcheur que l’on m’avait servi. Le barman s’approcha après m’avoir vu déguster quelques gorgées de sa boisson puis tendit la main en annonçant le prix de la boisson. J’eue un léger haut-le-cœur avant de pousser au fond de mon gosier la gorgée que je venais de prendre. Le prix était tout simplement insensé ! Cent pièces d’or pour cette boisson ? Il devait sans doute s’agir d’une vulgaire blague, je croisais le tavernier du regard qui semblait insister en agitant sa petite main frêle devant mon minois. Si nous avions été à Ishtar, je me serai fait un plaisir de lui coller mon poing sur son petit nez retroussé, mais je n’étais pas chez moi. Il valait mieux que je m’abstienne et que j’obtempère sans faire de vague. Il venait de perdre un client, je n’étais pas prêt de remettre les pieds ici ! Je déposais sur le comptoir une bourse plutôt bien garni sans cacher mon mécontentement avant qu’il ne la récupère et range son contenu dans sa caisse. Baldorheim était tombé bien bas pour permettre ce genre de taverne, le fourré avait vraiment perdu de son prestige.
Garràn – Et l’fourré il est à mille pièces d’or ou bien ? Maugréais-je.
De toute manière, une fois mon verre terminé, je n’allais pas rester ici plus longtemps. Ça sentait l’embrouille à plein nez et si ce n’était pas moi qui le provoquais je n’en voyais aucun intérêt, encore moins s’il s’agissait de vulgaire pilleur de taverne. Pourtant, d’autre continuait de réclamer à boire malgré les prix exorbitant proposé par l’enseigne. Il y en avait qui n’avait pas froid aux yeux ici, au risque de perdre tout ce qu’il possède. Je me demandais comment cela se passait si certain préférais refuser de payer et prendre leur jambes à leur cou. La racaille BaldorHeimois ne valait vraiment pas un clou. Alors que je continuais de foudroyer mon verre du regard, un autre client s’était approché du comptoir sans prendre commande, s’asseyant à mes côtés. Un humain plutôt âgé dont la couleur de ses poils semblait se teinter petit à petit vers la couleur neige. A sa carrure, je pouvais aisément deviner qu’il devait s’exercer régulièrement, entretenant son physique tel un combattant. Je n’apprécie pas cette espèce qui pullule sur le continent, parfois hautaine, parfois tyrannique, parfois méprisable, les humains ont un caractère plutôt aléatoire selon les individus. Avec le temps, j’ai appris à m’en méfier, je ne comptais plus les mésaventures qu’ils avaient pus me faire vivre plus jeunes et même aujourd’hui, certains d’entre eux ne reculent devant rien pour obtenir ce qu’ils désirent. Mais comme on dit, l'habit ne fait pas le moine. Je restais toutefois sur mes gardes.
Humain – Désolé, j'espérais voir un nordien bien précis de l'autre coté de ce verre.
Étrangement, il semblerait que nous attendions tout deux un homme du Nord. J’haussais un sourcil en sa direction puis, saisi ma boisson afin de satisfaire ma soif. Cent pièces d’or, ça assécheraient n’importe qui ! Se pourrait-il que nous soyons à la recherche du même informateur ? Ce serait vraiment un sacré hasard, mais peut-être qu’il pourrait m’en apprendre plus à son sujet …
Garràn – Désole de ne pas correspondre à vos attentes. Je soupirais un instant avant de lever la tête vers le plafond. Moi-même, j’espérais trouver un homme du Nord dans cette taverne…
Alors que le brouhaha continuait à s’intensifier avec le temps, la porte du fond s’ouvrit un court instant pour laisser sortir un jeune homme à la peau bien pâle, laissant s’échapper par la même occasion un bruit sourd de fracas et de bastonnade jusqu’à ce que la porte se referme pour atténuer tout ce bordel. A sa démarche, le jeune homme paraissait complètement ivre et titubait dangereusement jusqu’à la sortie de la taverne. Il avait dû en avoir pour son compte ce soir. L’humain sembla le suivre un instant du regard avant qu’il ne passe le pas de la porte. Quelques minutes plus tard, ce dernier rentra à nouveau dans la taverne et s’approcha de l’Humain en s’installant à ses côtés. Il n’était même pas à côté de moi que je pouvais sentir ses relents alcoolisés même en me pinçant le nez. Pour être ivre, il devait saoul comme un tonneau ! Il sembla reconnaître mon nouveau compagnon de comptoir au vu de l’expression de son visage, mais aucun son ne parvenait à sortir de sa bouche, bien trop anesthésié actuellement. L’instant d’après, un nouveau fracas se fit entendre, bien plus proche que la bagarre qui se déroulait dans la salle du fond puis, plusieurs garde Kazharien entrèrent avec vigueur dans la taverne.
Garde Kazharien - Brigade kazharienne! Nous venons inspecter la taverne, que personne ne sorte d’ici tant que l’enquête n’est pas terminée! Tout le monde sembla se tourner vers les nouveaux arrivants, surpris de leur apparition. Je jetais un sourire malicieux au tavernier qui semblait connaître la raison de leur venu. Pour lui, il était temps de payer. Pas de résistance inutile, si vous restez sagement ici, vous pourrez tranquillement repartir une fois notre mission arrivée à son terme. Le tenancier, conscient de se qu’il risquait, commença à s’éclipser discrètement vers la salle où se déroulait les combats de taverne avant de se faire rattraper rapidement par les paroles du Garde entré en scène. Pas un geste! Si je vous vois quitter l’arrière du bar, nous allons devoir prendre des mesures moins cordiales!
La situation s’envenimait petit à petit, d’autres clients cherchèrent à s’éclipser discrètement par la porte d’entrée pendant que l’autre garde défiait du regard le garde posté devant l’arrière salle de la taverne. Erreur, un pot-de-vin à ses fidèles guerriers ? Ils devaient vraiment sortir d’une grotte pour espérer passer au travers des mailles du filet. A ce niveau là, ce n’était pas un filet, mais une véritable cage ! Il n’y avait que deux gardes qui étaient entrés ici, mais d’autres devaient attendre à l’extérieur, bouclant le périmètre. De l’autre côté, le garde peau-verte neutralisa tout simplement le garde du tenancier d’un direct dans le ventre suivi d’un crochet au visage. Sacrément habile le gaillard ! La torpeur prit la plupart des clients lorsque le colosse tomba au sol, mais s’était compréhensible. Ce genre de diplomatie ne plaît pas spécialement à tout le monde, alors il se voulut rassurant en expliquant à tout le monde que tout se passerait bien si personne ne s’opposait à la garde.
Une fois tout ceci clarifié, le garde entra dans l’arrière salle et ne prit pas de gants. On put entendre le tintement d’une cloche depuis le bar et la même réplique de gardien que précédemment dédié aux combattants éméchés. J’imaginais déjà le garde rameuter tout les occupants de l’arrière salle dans la salle principal où nous nous trouvions, sous l’œil avisé du Nain gardant l’entrée. C’est dommage, le principe était plutôt sympa, de la baston, de l’ivresse, de la virilité. A Ishtar, ce genre de bar aurait du succès sans aucun doute ! Mais tout le monde n’est pas de cet avis, je l’entends bien. Attendant que le garde peau-verte fasse son état des lieux et prononce ses directives, je continuais de boire le frappé coûteux que l’on m’avait servi un peu plutôt. Le jeune homme à la peau pâle n’avait pas l’air dans son assiette avant ça, mais ça pâleur livide empirait, accoudé avec difficulté au comptoir. Malheureusement, il y avait peu de chance que l’informateur ne se pointe ici s’il y a autant de grabuge …
L'ancien général discutait calmement avec l'étranger encapuchonné. Visiblement, il cherchait lui aussi un nordien et il espérait le trouver en ces lieux. Peut-être, est-ce le même nordien après tout, en tout cas cela serait une question à poser à l'étrange étranger. Quoiqu'il en soit, outre son air lassé, l'étranger montait ses yeux au ciel, espérant sans doute un peu de tranquillité pendant qu'il buvait son frappé glacé et cherchait son nordien absent des lieux.
Garràn : Désolé de ne pas correspondre à vos attentes. Moi-même, j’espérais trouver un homme du Nord dans cette taverne…
Notre aventurier allait poser la question du nom du Nordien quand quelque chose vint le couper dans la petite discussion qui s'amorçait. Et il s'agit là d'un quelque chose plutôt bruyant et agité par la colère. En effet, depuis la pièce a coté nous pouvions entendre Hal, le tenancier du fourré que Greil avait l'habitude de voir, hurler depuis la porte d'entrée du bar d'une manière totalement non amicale. Visiblement près a en découdre. Avec des khazariens en renfort peu de temps après, le tenancier en avait fait appel aux autorités pour régler cette affaire.
Ce fut donc normal que pendant que le tenancier reste à la porte, les kahzariens entrent. Il s'agissait de deux personnes de taille assez réduite. Un nain bryuant apparement et qui reste devant la porte tandis qu'une peau-verte entre pour parler à la populace des lieux au nom des khazariens à en juger par le timbre de voix et les bruits de pas lourds. Une voix forte venant de ce qui semblait être un go... Ah, mais c'est Grabuge. Mais qu'est-ce qu'il fout là ? Il vocifère à propos d'une mission et s'en prend oralement, rapidement auprès du tenancier du bar qui essaie de se faire la malle derrière le comptoir avant de se rendre compte qu'il était repéré et qui leva ses mains pour les laisser bien en évidence.
Grabuge : Brigade kazharienne! Nous venons inspecter la taverne, que personne ne sorte d’ici tant que l’enquête n’est pas terminée ! Pas de résistance inutile, si vous restez sagement ici, vous pourrez tranquillement repartir une fois notre mission arrivée à son terme. Pas un geste ! Si je vous vois quitter l’arrière du bar, nous allons devoir prendre des mesures moins cordiales !
Si Arkos était la, une petite phrase du style "ça va chier des bulles, on dirait" aurait sans doute été lancée, mais Greil n'est pas vraiment comme son ancien colonel et notre homme se contentait de rester sagement à son comptoir à côté de l'homme encapuchonné et de son frappé glacé qui lui avait visiblement coûté une blinde au vu de son râlage plus qu'évident et sans doute très justifié. L'ancien général posera la question à Grabuge quand il sera à portée, histoire de savoir ce qui se passait exactement. Après tout notre homme voulait juste trouver Thrynn, rien de plus. Cela dit Arkos aurait eu raison, car à voir la leçon que le gobelin venait de donner au vigile gardant l'entrée de la seconde salle, il était clair qu'il ne plaisantait pas. Cela dit, devant la crainte inspirée, le gobelin se voulait rassurant et expliquait le pourquoi de sa présence.
Grabuge : Voilà ce qui arrive quand on se met en travers de la loi. Ne résistez pas inutilement comme ce pauvre hère, si vous n’avez rien à cacher, vous n’avez rien à craindre. Brigade kazharienne ! Que personne ne bouge, nous venons enquêter sur les combats illégaux. Toute résistance est inutile, nous voulons nous entretenir avec le patron de ce Fourré à la Myrtille clandestin. Si vous restez bien sagement ici, il ne vous arrivera rien.
Pendant ce laps de temps, il semblerait que Naeth ait perdu son combat clandestin et ai été jeté sans ménagement par la fenêtre. À voir la tronche de son adversaire, il a sans doute été disqualifié pour lui avoir dégueulé sur la tête. Greil ne put s'empêcher d'esquisser un sourire devant le comique de la situation même si finalement, l'instigateur de tout ce tintouin s'en tirait à bon compte, étant dehors alors que les forces de l'ordre sont dans la salle. Du moins, c'est ce que l'ancien général pensait jusqu'à ce qu'il voit le vampire entrer de nouveau dans le même bar et venir directement à lui. Au vu de son odeur, il est évident que Naeth n'a pas subit de traumatismes crâniens suite à la violence du dernier coup porté lors de leurs combats. Le vampire est simplement complètement ivre. Qu'est-ce qu'il a bien pu boire pour être dans cet état ? Un alcool spécial nain ?
Quoiqu'il en soit, l'ancien général allait laisser Naeth accoudé comme il pouvait au comptoir et l'étranger avec son frappé glacé pour gens fortunés. Allant voir Grabuge, Greil voulait avoir plus d'informations et allait tout simplement les poser à son ami gobelin. Approchant de lui, Greil lui fit signe une fois suffisamment prêt pour être vu et reconnu avant de le rejoindre et de l'aborder le plus simplement du monde.
Greil : Grabuge, mon ami, qu'est-ce qui se passe ? Je suis venu au fourré, car on m'a dit que je pourrais trouver Thrynn, histoire de discuter un accès au Grand Nord. Je ne m'attendais pas à voir une descente de Khazariens.
Dernière édition par Greil le Ven 27 Mar 2020 - 15:36, édité 1 fois
Grabuge
"Justicier brutal"
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Alors que j'avais intimé l'ordre, et que la directive était plus ou moins suivi avec quelques chuchotements interrogatifs, je vis un humanoïde rentrer par une fenêtre ouverte, complètement saoul. Il semblait presque délirer, et plusieurs regards se posèrent sur lui, tantôt étonnés, tantôt amusés. Celui que j'identifiais comme le gérant des combats d'arène le fusillai du regard, et j'en déduisais donc qu'il devait être soit un ancien combattant, soit un casse-pied qui avait été mis à la porte. En somme, une personne parfaite à interroger. Alors que je me dirigeais vers lui d'un pas inquisiteur, quelqu'un m'interpela, et je me retournai pour tomber nez à nez avec le Général Greil. Mais que faisait-il dans ce lieu de perdition? Il me dit, l'air aussi surpris que tout le monde dans la salle:
"Grabuge, mon ami, qu'est-ce qui se passe ? Je suis venu au fourré, car on m'a dit que je pourrais trouver Thrynn, histoire de discuter un accès au Grand Nord. Je ne m'attendais pas à voir une descente de Khazariens."
Je haussai un sourcil, me demandant ce que j'allais bien pouvoir faire. En ma qualité de kazharien, je l'aurais fait se rasseoir sans ménagement, mais d'un autre côté je le connaissais et préférais qu'il donne l'exemple aux autres en restant à sa place. Je lui dis donc, le ton neutre et professionel:
"Greil, je suis en service actuellement, je vais donc vous demander de vous rasseoir et d'attendre la fin de l'enquête. Néanmoins, pour répondre à vos interrogations, vous êtes ici dans une parodie du vrai Fourré à la Myrtille, et les tenanciers ont du soucis à se faire pour avoir volé l'image d'une prestigieuse taverne balderheimoise. Quant à Thrynn, une fois l'enquête fini, vous aurez probablement plus de chance de le trouver au vrai Fourré, je pense. Maintenant, rassoyez-vous je vous prie."
Je n'étais pas aggressif dans ma façon de parler, mais assez professionnel et stoïque pour lui faire comprendre que je ne pouvais me permettre de répondre aux interrogations de tout le monde, mes amis comme les clients que je ne connaissais pas. Je me retournai donc vers le pauvre humanoïde à l'état second, et me plantai devant lui avec le même air neutre et professionel:
"Citoyen, j'ai quelques questions à vous poser. Déjà, comment cela se fait-il que vous venez de rentrer par la fenêtre?"
Dans le même temps, j'allai femer les volets de la dite fenêtre, dans l'espoir qu'aucun poivrot ne rerentre de la même façon - certes originales - que celui à qui je m'adressais.
. Depuis l’entrée du bâtiment, Thorek se contentait de toiser la salle principale d’un regard qu’il espérait peu avenant. Il n’était pas là pour échanger des gâteaux avec les clients fautifs de ce trou à rat miteux. Heureusement, entre Grabuge dans l’arrière-salle et les gardes qui venaient d’arriver à l’entrée, la situation semblait sous contrôle.
Le nain indiqua alors à un de ses collègues qu’il pouvait prendre sa place un instant alors qu’il allait s’assurer que Hal ne faisait pas n’importe quoi. Le tavernier du véritable fourré s’était un peu calmé depuis ses éclats précédents, mais maintenant, il s’agissait de le faire rentrer chez lui en bonne et due forme. S’il était encore ici quand le « tenancier » de l’endroit allait sortir, la situation pourrait s’envenimer autrement plus.
Thorek prit donc le temps de calmer son congénère à grands coups de « Il paiera selon les lois naines » et de « son bâtiment sera très probablement rasé après le procès », ce qui fit son effet. Hal accepta donc d’enfin rengainer sa hache et fut promptement accompagné par un garde kazharien jusqu’à son domicile. L’explorateur, pour sa part, rentra à nouveau dans le bâtiment et posa Marguerite bien en vue des poivrots.
La tentative avait été audacieuse, mais rentrer par une fenêtre, ce n’était déjà pas très commun, mais en plus si la propriété est en quarantaine par la faction local, on ne passe pas inaperçu. Le garde gobelin, atteint d’une patience extravagante, laissa l’ivrogne s’en tirer avec une petite remontrance, le laissant décuver sur le bord du comptoir. De toute manière, il ne devait plus en avoir grand-chose à faire dans son état, pourvu que cela se termine devait-il se dire. L’autre client aux cheveux grisonnant me laissa en la compagnie du petit pâle, rejoignant discrètement le gobelin qui avait fini d’installer son autorité en ces lieux. Je n’en perdis pas une miette et serrais vivement les dents lorsque j’entendis la nouvelle. Même si je n’en avais qu’écouté quelques bribes, avec ce que j’avais devant moi, je ne pouvais que y croire. Je continuais de contempler mon soit disant frappé, le regard perdu dans le reflet de ma boisson. J’en étais presque écœuré, mais je m’étais laissé berner comme un enfant. Je n’avais point prit la peine de regarder sérieusement où je m’étais les pieds. Sur le moment, j’en voulais au tenancier de cette réplique de taverne mythique qui avait osé imiter tristement une figure incontournable de la pression et de l’alcoolisme, enfin après Ishtar pour le second.
La séance était levée, les fauteurs de trouble s’étaient calmés dans l’arrière salle en découvrant le gobelin et son emblème de Kazharien. La taverne était sous contrôle et bien gardé, le tenancier de cette piteuse réplique n’avait nulle part où aller et son gorille était littéralement KO. Bientôt, l’on nous demanderait de quitter les lieux, accompagné du fameux « attention où vous mettez les pieds la prochaine fois ». Je savais pertinemment que réclamer un dédommagement pour une boisson était ridicule, je n’aurai pas été le seul et la seule réponse que nous aurions pu avoir en retour aurait été « Vous y réfléchirez à deux fois la prochaine fois ». Je n’avais perdu grand-chose dans cette histoire, mais le bougre derrière son comptoir risquait assez gros. Sa petite boutique fermerait et l’amende allait être salée. Le plus à plaindre allait sans doute être le vieux Hal. Fier comme il est, il n’allait certainement pas laisser passer une telle ignominie. Moi je trouvais ça marrant dans un certain sens, la fierté naine me paraissait toujours aussi incompréhensible, mais cela s’avérait utile quand le besoin s’en fait sentir. Tout le monde avait fini par oublier que nous nous trouvions dans une taverne, les jeux de regards et le silence étouffant, l’ambiance électrique côté arrière salle et l’odeur de vomi … L’odeur commençait à se rependre et je me retournais instinctivement vers le gamin tout pâle. Ce dernier allait finir par être blanc comme neige s’il continuait à perdre ses couleurs, enfin le peu qu’il avait. C’était à se demander qui avait bien pu laisser passer tel souille à l’entrée.
Il ne me restait plus grand-chose dans mon verre, le premier et dernier que j’aurai pris à cette enseigne. J’y aurai vu sa naissance et son déclin, mais tout cela n’aura aucune importance pour moi demain, car j’aurai déjà oublié cet endroit. Je sirotais donc ma douce justice petit à petit, tandis que le tenancier allait avouer ses crimes et payer de ses fautes.
Le retour de l'ami gobelin fut plutôt radical, mais toutefois parfaitement compréhensible. Greil venait de le déranger en plein dans son travail après tout. L'ancien général n'aurait pas non plus aimé être dérangé par une question en pleine bataille rangée après tout et il ne peut que comprendre la situation actuelle de Grabuge. Ce fut donc après un hochement de tête approbateur que notre aventurier répondait à son ami gobelin.
Grabuge : Greil, je suis en service actuellement, je vais donc vous demander de vous rasseoir et d'attendre la fin de l'enquête. Néanmoins, pour répondre à vos interrogations, vous êtes ici dans une parodie du vrai Fourré à la Myrtille, et les tenanciers ont du soucis à se faire pour avoir volé l'image d'une prestigieuse taverne balderheimoise. Quant à Thrynn, une fois l'enquête finie, vous aurez probablement plus de chance de le trouver au vrai Fourré, je pense. Maintenant, rassoyez-vous, je vous prie."
Greil : Très bien, à tout à l'heure, une fois fini alors.
L'ancien général retourna donc à sa place, proche de celle de Naeth sans être juste à côté de lui. Le vampire corrompu et visiblement alcoolisé plus que nécessaire attendait au comptoir du bar. Une fois réinstallé à sa place et sentant que les choses allaient durer un moment, l'ancien général se pencha ouvertement derrière le comptoir pour y attraper trois verres propres. Tendant la main vers les alcools, Greil saisit une bouteille de rhum. Notre homme aurait sans doute préféré attraper une bouteille d'Appel de la Muse ou d'un légendaire Reine pirate, mais ce ne fut qu'un simple Nasûhydrhum que notre homme réussi à saisir derrière le comptoir. Ce rhum sert plutôt normalement à cuisiner, mais dans ce boui-boui, celui-ci suffira largement à accomplir sa tâche ingrate.
Le premier verre fut bien remplit et posé à côté de l'étranger étrangé encore occupé à consommé son "frappé glacé presque aussi bien imité qu'un vrai" qu'il avait payé une fortune. Le pauvre homme avait bien mérité un petit remontant offert par la maison pour s'en remettre. Un autre verre fut rempli, un second verre de rhum pour la place vide à la gauche de l'ancien général. Celui-ci sera pour Grabuge, quand il aura fini de travailler et aura un moment à lui consacrer pour lui expliquer ce qui se passe. Naeth n'aura pas de verre de rhum, d'une part, car il a visiblement bien plus qu'assez bu et d'autre part parce que l'alcool de sied pas aux vampires, et cela, Greil le sait bien. Notre ancien général avait bien pu le voir avec une Elincia malade après un pauvre petit verre de bière blonde.
Le troisième et dernier verre était, bien sûr, pour Greil lui-même. Notre aventurier allait le boire tranquillement, sans se soucier de ce qui va se passer dans le reste du bar tout en attendant que Grabuge ai fini de secouer notre Naeth alcoolisé. Malheureusement, ce n'était qu'une secousse orale pour le moment. Il faut dire, pour sa défense, que sortir par une fenêtre pour rentrer par une autre fenêtre, c'est bien quand on est discret, nettement moins bien quand on est bourré, mais dans les deux cas, il fallait l'oser celle-là. Les khazariens ont la situation bien en mains actuellement et l'ancien général allait juste assister au spectacle silencieusement en attendant de pouvoir partir et aller au vrai fourré pour trouver ce Thrynn. L'étrange étrangé avait bientôt fini son frappé et les khazariens leur travail, Greil, en revanche n'en était qu'au premier tiers de son verre de rhum de son côté.