J'avançais comme un forcené depuis Baldor'Heim. Ma défaite m'avait bien mis en rogne. Je sais que c'est irrationnel, mais à cette époque je détestais perdre. Les plaines d'Aràn étaient magnifiques à cette saison. Elles me donnaient envie de réécrire le poème que je venais de composer. Je me penchais, et, dans la poussière du chemin, j'écris:

Superbe plaine;
Etendue infinie,
Bel océan d'herbe
Toujours verte
Baignée de lumière
Crépusculaire
Je t'aime.

Je me relevais. Une heure après je rencontrais un homme plus vieux que moi de vingt ans, mais cependant robuste. J'avais envie de parler:
-Hey! Cela vous dirait-il de faire un court chemin jusqu'à n'importe où?
Ma phrase n'avait aucun sens, mais j'engageais de cette façon la conversation. Je fis quelques pas vers cet homme qui semblait bien intentionné.

Le gars ressemblait à quelqu'un qui avait l'habitude de se battre, un dur. Son expression avant de me répondre semblait un peu étrange. Il répondit cependant:
-À la vue de ta trajectoire j'en déduis que tu viens du Baldor'Heim ? J'aurais besoin de quelqu'un connaissant la région si ça ne te dérange pas., se forçant visiblement à sourire.
Sans hésitation je répondis:
-Je connais la région aussi bien que quelqu'un qui vient de faire le chemin, un peu sans but; je connais cependant très bien les voisinages des montagnes du Baldor.
J'attendis sa réponse en le scrutant d'un air un peu distrait, pour ne pas le déranger.
J'entendis un petit cataclop, cataclop qui me fit sursauter et tourner entièrement, au quart de tour.
C'était un monstrueux bison d'une taille immense, enfin, quand je dis monstrueux, pas vraiment, il émanait de lui comme une grâce sauvage... et lourde. Son poids devait s'approcher des sept cents kilos. Je me préparais à me battre.

Début du combat Bladr, Komor - Ennemi


Les aventuriers commencent le combat !


Vitesse des joueurs : 180

Bladr : 250
Vitesse : 110
Dégâts : 25

Komor : 470
Vitesse : 70
Dégâts : 139

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Bison : 250
Vitesse : 100
Dégâts : 100

Komor venait de trouver un guide et compagnon afin d'avancer jusqu'au Baldor'Heim, et malgré son envie de renouer avec le monde des vivants le contact humain était encore difficile pour l'homme.
Le garçon, qui d'ailleurs devait être un stryge blanc à la vue de ses ailes, avait l'air enjoué et heureux de sa rencontre, il marchait gaiement aux côtés de Komor afin d'entamer la longue marche qui les attendait, ils n’eurent malheureusement pas l'occasion car très vite de lourds pas se firent entendre, très vite les deux compagnons se retournèrent et virent un bison se ruer sur eux a toute vitesse.

Komor poussa le jeune du plus fort qu'il put afin de lui éviter toute casse et s'élança sur la bête dans l'optique de grimper sur son dos, le geste était souple et vif, il s'écarta au dernier moment afin de saisir une corne et sauter sur le dos de l'animal qui cessa plus ou moins de courir, il essaya maintenant de se défaire de son parasite, un rodéo fou débuta, Komor s'accrochait du mieux qu'il le pouvait à la bête déchainée. Il saisi le couteau de survie logé dans sa botte et vint le planter dans l'épaule de l'animal dans l’espérance de le calmer, ce qui eu l'effet inverse, d'un coup de tête en arrière il fit sauter Komor et d'un puissant coup de bassin le propulsa, le choc avait été terrible, l'homme retombait une dizaine de mètres plus loin dans une telle douleur qu'il cru s'être fait briser la colonne vertébrale. Il était immobilisé.

Son destin appartenait maintenant au jeune stryge blanc.

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'Attaque - Humain' :

L'homme m'avait poussé, je pense pour éviter que je me fasse mal dans le combat. J'en avais vraiment marre que les gens me jugent à ma taille. Je supportais souvent sans broncher pas mal de dégâts, entraînement acquis à l'académie. Cependant l'homme avait sauté sur le dos de l'animal et après avoir été bougé dans tous les sens, il frappa un coup de couteau dans son dos. Cependant l'animal, loin de mourir se cabra et envoya valdinguer l'humain qui ne bougea plus, mais qui semblait vivant. Le bison courait vers le pauvre homme, risquant de le piétiner. Il me fallait un plan. J'e avais un. J'avais lu quelque part que les taureaux n'aimaient pas qu'un agite sous leur nez un tissu rouge. J'en avais justement un. Parfait. Je me plaçais non loin d'une pierre et je la cachais de mon tissu avant de crier:
-Taureaux de mes deux, viens ici!
Le cri eut l'effet escompté. Le bison me chargea. Une seconde avant qu'il me percute je me jetais de coté. Cependant, malgré le fait que la pierre aurait pu l'assommer, le bison sauta par dessus avec une grâce quasiment féline. Alors il revint a la charge. Qu'a cela ne tienne, je sautai sur son dos, suivant l'exemple de l'humain. J'étais très bon en équitation. La bisotoation était un brin plus difficile. Je me jetais sur le coté en tenant les cornes du bison dont la tête fit une demie rotation. Je sentis un nef claquer. Sachant que je ne pourrais pas tenir plus longtemps, je m'expulsais d'un coup de pied dans l'épaule avant d'atterrir plus où moins sans dommage sur mes pieds. cependant le bison était juste à coté de moi et je ne pouvais l'éviter que partiellement.

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'Attaque - Stryge B' :

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'Attaque - Humain' :

Komor esquiva le bison et l'acheva, cependant, lors de l'impact, une corne du bison se décrocha et virevolta avant de blesser Bladr grièvement à l'épaule...


Fin du combat, les joueurs remportent 25 PO et 20 XP (vous étiez beaucoup plus fort que lui)

J'esquivais en me jetant a terre le bison enragé. Il se rua alors sur l'humain. Celui-ci se releva, au prix d'un terrible effort. Campé sur ses jambes il fit un long gestes circulaire, et d'un coup de hache, il fendit le crâne de l'animal. Tous deux furent projetés en arrière. La corne se projeta et me transperça la jambe. Une douleur irradia dans ma cuisse. Je me retins de crier et continuais à courir vers celui qui m'avait sauvé la vie. Celui-ci se releva et, se tournant vers moi me dit:
-Au fait, nous ne nous sommes pas présentés, je vais commencer, je m'appelle Komor, j'étais en route pour le championnat de BaldorHeim avant de croiser ta route.
-Personnellement, je reviens de Baldor'Heim, mais de toute façon, je dois y retourner. Cela vous dirait 'il de m'accompagner? Au fait, je me nomme Bladr. Asseyons-nous, nous n'irons pas loin aujourd'hui, nous repartirons demain, si vous voulez m'accompagner.  
 
Hs: On peut nous retrouver dans la Perracie, après ce post. Enfin, faut que je redemande à Komor.