L'initiative revient à : Saigo.

Saigo : 756
Vitesse : 364
Dégâts : 662




Cylicia Condoris : 2085
Vitesse : 1
Dégâts : 1825

Il ressentait de la rage, de la haine. Sans qu'il ne puisse clairement mettre le doigt dessus, il voulait par dessus tout la mort de son adversaire du jour. Il en avait besoin, maladivement. Il devait tuer, c'était presque une volonté divine, tellement ça le démangeait.

Mais c'était mauvais. L'armure était solide, la lame était massive, et lui n'avait que ses poings et des ses pieds pour faire la différence. Pouvait-il frapper suffisamment fort pour briser la protection ? Il n'en doutait pas, son entraînement avec Katsuo avait porté ses fruits. Mais pourrait-il tuer, pourrait-il esquiver la lame lorsqu'elle s'abattrait sur lui ? Il devait y croire. Il devait tuer. Tuer cette personne à tout prix. Pour honorer Mahriser.

Saigo ne parvenait pas à se concentrer. C'était un problème qu'il avait déjà connu par le passé, dans cette grotte, avec ces inconnus. Ce n'était pas pour les mêmes raisons. Mais il ne parvenait pas à adopter la position parfaite, les déplacements optimaux. Il ne trouvait pas les angles de frappe qu'il cherchait, ne décelait pas les intentions de son ennemi comme il en avait l'habitude. Il était consumé par cette haine qu'il ressentait en lui, et cela l'empêchait de livrer ce combat à 100% de son potentiel.

Qu'à cela ne tienne, sa rage ferait de lui une bête incontrôlable. Il allait tuer. Ce ne serait pas beau, ce ne serait pas précis et chirurgical. Bien au contraire, ce serait brouillon, bestial, sanglant. Revenant à ses vieilles habitudes, l'Exécuteur déploya ses ailes et effectua un dash rageur vers sa cible. Première étape : tenter de créer une faille d'un puissant coup de pied frontal. Deuxième étape : agrandir la faille d'un coup de paume rageur.

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'Attaque - Stryge N' :

Sinistre farce du destin ou mauvais goût de la part des organisateurs, qu'importe, ils étaient à présent sur le fait accompli et aucun des deux ne semblait prêt à baisser les bras devant l'adversité. D'un côté, Cylicia Condoris, cette Purificatrice qui ne pensait qu'à exterminer l'engeance des Stryges Noirs. De l'autre, Saïgo, ancien Exécuteur en chef dont l'amnésie n'aura pas fait oublier sa haine pour les Stryges Blancs. Véritable combat de chiens qui s'annonçait là au plus grand plaisir des spectateurs.

Pour notre héroïne, combattante sous le pseudonyme de Carmen, c'était à présent une question d'honneur. Elle se devait deux choses tout à fait paradoxales, tuer ce Stryge Noir et gagner le combat. Le tuer voulait dire perdre non seulement le combat, mais l'honneur également de son Ordre qui aurait été découvert sous ce maigre déguisement. Cylicia prit une grande respiration et tenta de se concentrer au mieux. L'ennemi était musculeux, taillé comme un nordique et ne portait aucune arme. Là était le signe d'un maître qui s'était lui-même transformer en arme. Et quoi, elle allait ainsi massacré à coup d'épée un homme désarmé devant la foule? Cela aurait été une honte pour son peuple. Elle ne se serait pas gêné dans d'autres condition mais une bataille mentale s'était engagé dans l'esprit de la Purificatrice. Elle jeta son arme sur le côté qui vint se planter dans le sable rougeâtre de l'arène et commença à retirer le haut de son armure. La foule en délire se calma quelque peu, la vision de cette femme qui paraissait bien frêle à côté de Saïgo laissait à penser que le combat allait être régler d'avance.

La jeune stryge se mit alors en position défensive, les mains ouvertes dans une position quelque part entre la boxe et l'escrime, lorsque le début du combat s'annonça. En l'espace d'une seconde son adversaire se propulsa vers elle à une distance prodigieuse. Elle-même avait souvent à utiliser cette technique strygienne qui surprenait beaucoup de non-ailés, la puissance de leurs ailes leur permettait de bondir sur des distances incroyables avec de l'entrainement. Mais un bond tel que celui-ci elle en avait rarement vu, son adversaire possédait indéniablement une force physique incroyable qu'elle allait avoir du mal à maîtriser. Autant avoir à l'estimer tout de suite. Comme toute réponse à ce coup de pied frontale qui s'annonçait, un coup de tête vient défier la force du Stryge Noir sur le point d'impacte. Aucun effet du côté de Cylicia, Saïgo avait probablement dut avoir l'impression d'avoir affaire à un véritable mur grâce à l'aura de la Purificatrice qui lui avait tant de fois sauvé la mise. Mais le musculeux gladiateur était trop endurci que pour être surpris, il avait depuis longtemps prévu son prochain coup. Un coup de paume destructeur vint s'abattre dans l'abdomen de notre héroïne. Même l'aura sacrée qui l'entourait sembla pliée sous la violence du choc mais, heureusement, Cylicia avait encore toute ses capacités. Rapidement, elle se saisit du bras destructeur de l'adversaire et tenta de l'attiré vers elle, une bonne droite dont elle avait secret l'attendant à l'arrivé. Elle ressentait déjà fortement la douleur où elle avait été frappée mais son expérience et sa dignité n'en laissa pas montrer une trace.

Ce n'était que le début de cette bataille, mais déjà elle se demandait si sa force allait pouvoir faire choir le corps sculpté qu'elle avait en face d'elle tout en espérant que celui-ci ne parviennent à surpasser la puissance de son aura.

HRP:

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'Attaque - Stryge B' :

L'initiative revient à : Saigo.

Saigo : 756
Vitesse : 364
Dégâts : 662




Cylicia Condoris : 1671
Vitesse : 1
Dégâts : 1825

L'arrogance ! L'arrogance de cette femme, face à Saigo, ne faisait que renforcer la haine de ce dernier. Puisqu'il s'agissait bel et bien d'une femme, qui se tenait face à l'Exécuteur, suffisamment confiante pour laisser de côté arme et armure. L'ancien maître des cachots ne se cachait pas, il combattait sous sa véritable identité, nul dans les gradins n'ignorait son palmarès. Certes, il n'était plus que l'ombre de celui qu'il était, mais il retrouvait des forces. Alors quoi ? Cette gueuse aux cheveux blancs pensait pouvoir rivaliser ? Il n'y avait qu'un seul type de personne qui pourrait avoir cette outrecuidance : une stryge blanche.

Une grimace bestiale déchira le visage du Parricide. Voilà qui lui donnait un motif justifiant sa rage. Soudainement, la victoire, le championnat de BaldorHeim, tout cela passait au second plan pour lui. Il devait tuer la stryge blanche pour la gloire de Mahriser. Les conséquences, il y penserait après. Le fait qu'il ait face à lui une femme, désarmée, cela ne changeait rien. Tuer. Il n'avait que ce mot en bouche. Les observateurs loueraient l'esprit chevaleresque, ou la stupidité de la défunte. Il se projeta en avant.

Ces pieds heurtèrent une véritable forteresse. Ainsi donc, cette femme avait fait de son corps une muraille. Très bien. Dans sa première vie, Saigo en avait connu des comme ça. Mais aucun qui aurait été capable d'encaisser aussi bien son assaut. Dans d'autres circonstances, cela aurait forcé son respect. En l'état, ça faisait bouillir sa colère. Elle voulait résister, soit. Que Mahriser lui donne la force de percer cette armure de chair. Prenant appui sur le front de sa rivale, le stryge noir effectua une pirouette vers l'arrière et enchaîna sur son coup de paume. Droit dans l'abdomen, de quoi couper un peu le souffle de la jeune femme. Sa main toucha au but, mais pas avec l'effet escompté. Au contraire, il sentit la main de l'ignoble sous-race se refermer sur son poignet.

Avec une force surprenante, l'immondice chercha à le tirer à lui. Elle préparait un coup de poing, cela il l'analysa rapidement. Ainsi, il fut capable d'esquiver l'attaque, en se penchant en arrière. Tirant son bras à lui, il força la stryge blanche à se retourner, et surtout à le lâcher. Il la dominerait par sa vitesse, il la surpasserait de sa force.

Ne me touche pas, chienne !

Il avait déjà prévu la suite. Cette Carmen était lente, trop lente pour le suivre. Il allait repasser dans son dos, la frapper de son coude, au niveau des reins. Elle tenterait de répliquer, mais elle ne s'attendrait sans doute pas à un coup de genou sauté. Dans le meilleur des mondes, le nez de l'immondice prendrait un sacré coup.

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'Attaque - Stryge N' :

Le rythme du combat s'était drastiquement accéléré. Saïgo avait aisément esquiver la droite de Cylicia et ne comptait pas se laisser faire aussi facilement. Sa force colossale surpassait celle de notre héroïne et lui permit de l'attirer à elle à son tour, passant par l'occasion dans son dos. Cylicia sentit un violent coup dans les reins puis, sans qu'elle ne comprenne trop comment, sentit son nez s'écraser dans une effusion de sang morbide. Son premier réflexe dans toute cette confusion fut de battre en retraite, elle bondit en arrière d'un puissant coup d'ailes et essuya rapidement son sang à travers le voile rougit qui la gardait dans l'anonymat. C'aurait été le parfait moment pour répondre à l'insulte de son adversaire, mais sa voix même aurait put compromettre son identité. Comment savoir qui était réellement dans la foule. Mais plus important, ce Stryge Noir semblait avoir encore plus de haine envers elle qu'elle-même en avait vis à vis de lui, son regard appelait au meurtre et non plus à la victoire.


Elle recula alors d'un pas et buta sur quelque chose de métallique au niveau de sa jambière droite, son épée plantée dans le sol était toujours là. Au vue des intentions de son adversaire, elle ne réfléchit pas plus loin et se saisie de son arme. Il était temps de mettre fin à cette folie. Chargeant droit vers l'adversaire, c'était le moment de faire parler son style à l'épée. L'entrainement de Baldwin allait-il s'avérer payant? Selon les impressionnantes figures qu'elle effectua, il n'y avait pas de doutes, mais le dit Saïgo semblait d'un tout autre niveau que la plupart de ses adversaire. Tournoyante et jouant de ses ailes comme l'une de ses charmantes danses que se jouent entre eux les oiseaux, le but de la manoeuvre était simple mais l'approche difficile à deviner. Au dernier moment et aidé par la force centrifuge, elle allait lancer son épée droit dans le buste de son ennemi plutôt que de l'attaquer. Manoeuvre risquée, mais qui peut s'avérer payante en duel. Une fois son attaque lancée, notre héroïne se stabilisa et voyant que son attaque avait fait mouche se contenta de dire haut et fort, tronquant difficilement sa voix :


- J'abandonne le combat!


Si elle avait bien eut l'attention de mettre un terme à ce combat. Elle ne pouvait pas s'octroyer une telle victoire. C'était à mains nues qu'elle devait le gagner, mais elle s'était bien rendu compte qu'elle n'avait pas le niveau. Elle se serait sans aucun doutes faite massacré, car telles étaient les attentions obscures de son adversaire.

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'Attaque - Stryge B' :