L'ancien général se trouve encore dans les lieux ou se trouve l'arène, cherchant son ancien soldat disparu. Le Rabclaw ayant été défait lors de son précédent combat et la récompense de celui-ci encaissée, Greil avait décidé de continuer sa recherche en ces lieux. Un combattant victorieux pouvait errer dans l'arène, aux alentours des zones de combats et d'entraînements sans risque. Peu de gens seraient suspicieux sur sa présence en ces lieux. Les autres combattants penseront que Greil cherche a les analyser et les non-combattants penseront qu'il s'entraîne tout simplement. Il fallait retrouver son ancien subordonné, Ghorloz. Orc et combattant émérite dont les rumeurs supposaient sa prétendue présence en tant que combattant dans ces lieux.

Greil visite également son ancien adversaire, le mercenaire Rabclaw. La raison de cet acte était double, d'une part l'ancien général voulait réellement s'enquérir de l'état de santé de son adversaire vaincu, mais le but de la manœuvre était aussi de chercher à savoir s'il connaissait l'Orc recherché ou au moins s'il savait ou trouver des informations. Malheureusement, la réponse du mercenaire n'est pas celle escomptée. Certes, il est ancien en ces lieux, mais il semblerait que les combattants d'arène Orc ne soient pas vraiment anodins. Voir même, ils seraient carrément fréquents.

Greil : Bonjour, je venais aux nouvelles. Ce fut un combat palpitant et j'espère que je n'y suis pas allé trop fort. Rien de trop sérieux coté blessure ?

Rabclaw : Rien qui ne puisse guérir. Beau combat en effet. Je doute que la visite soit seulement diplomatique ? Il est rare de voir le gagnant d'un combat s'inquiéter du sort du perdant.

Greil : En effet, je ne suis pas là que pour raison diplomatique mais la visite est sincère. Je voulais savoir ton état, mais aussi te demander si tu avais vu un certain Orc combattre ici. Il s'appelle Ghorloz, immense, musclé, cheveux noirs. C'est un colosse, même pour les autres Orcs. Assez grand pour manier une hache à deux mains d'une seule main.

Rabclaw : ** ricane avant de se saisir le coté droit ** Ah ! Ne me fais pas rire, j'ai mal aux côtes. Tu as une idée du nombre de gus qui correspondent à cette description ici ? Tous les Orcs sont des colosses sachant se battre sinon ils ne seraient pas dans cette arène. Cherche auprès d'autres combattants, essaie de te rapprocher d'une peau-verte. Moi, je ne sais rien.

La réponse était claire, bien que décevante. Ce fut un coup pour rien et un Rabclaw blessé inutilement. L'ancien général Greil doit prendre congé et retourner dans l'arène pour y attendre son prochain adversaire. Peut-être aura-t-il des informations utiles. Le général s'inscrit donc au prochain duel et va faire le tour des lieux en attendant qu'on l'appelle. Greil cherche dont les peau-vertes combattants, toujours à la recherche d'indices. Il semblerait qu'ils ne soient pas dans leur coin à s'entraîner cette fois-ci. L'ancien général furetait donc, essayant de trouver une piste.

Ce fut après presque une heure à questionner les combattants voulant bien parler avec lui et a fureter dans les recoins pour trouver toutes les informations qu'il pouvait que Greil entendit son nom retentir dans l'arène. Notre homme va donc devoir se diriger vers l'arène et prend place au centre du sable chaud, témoins de bien des combats. Ce fut après son annonce et le rappel de son combat gagné précédemment, voici que le général Greil voit son adversaire entrer en scène. À sa grande surprise, il ne s'agit pas d'une puissante peau-verte ou d'un vampire agile, mais d'une jeune elfe à l'allure innocente.

Mignonne, petite créature, l'elfe était dans la fleur de l'âge. Si elle avait été humaine, elle aurait sans doute dans les vingt ans, à peine plus, mais chez les elfes, cela signifie presque deux siècles de vie et d'expérience même si son allure semble la faire passer pour une personne inexpérimentée. Elle ne sera donc pas à prendre à la légère. Visiblement, il s'agissait d'une archère aux traits fins et au corps trop frêle pour paraître capable de bander son arme. Cependant, sa tenue indiquait une expérience cachée. Du cuir souple et fonctionnel ne risquant pas de la gêner dans ses mouvements. Greil soupir en voyant son adversaire, mais il n'a pas le choix. Il va devoir combattre cette jeune elfe qui lui rappelle bien trop Earwen pour que celui-ci arrive à lui faire du mal aussi le général commença son combat par... S'excuser.

Greil : Je suis désolée jeune femme, ce n'est rien de personnel mais je dois combattre ici pour retrouver un ami qui m'est cher.

Le combattant prend son arme et défouraille son épée avant de jeter son fourreau au sol et de le balayer avec le pied. Pointant son épée vers le sol derrière lui tout en la tenant à deux mains en garde haute. Greil fléchissait les genoux pour être souple sur ses jambes. Le général se met en position de combat. Une position de combat bien précise appelée la fenestre dextre. Prêt à combattre, le général lança à son adversaire dans cette arène.

greil : bien, commençons.

Les pas sont silencieux tandis que le général tourne autour de son adversaire. En garde et prêt à combattre l'archère. Greil attend l'ouverture pour attaquer, mais ne souhaite pas la blesser outre mesure. À la première ouverture, notre homme tentera un coup de quillons, espérant assommer son adversaire plutôt que la blesser réellement. L'observation est longue et les sens en alerte. Il ne fallut pas longtemps avant que la première occasion de frapper ne se présente et que nos combattants ne la saisissent.

Le coup de quillon porté par l'ancien général toucha la jeune elfe en plein dans l'estomac. Ce fut avec un certain sentiment de culpabilité que Greil regardait la jeune femme qui reculait de quelques pas en se tenant le ventre sous la douleur que le coup lui avait provoquer. Ce ne fut qu'après quelques petits mouvements que l'adversaire elfique se remit en mouvement. Le général observait toujours son adversaire, se sentant coupable de la malmener, mais il ne pouvait pas pour autant la laisser gagner, ce fut pour cette raison que Greil se remit en garde, épée courte à la main et en position, prêt à combattre.

Greil se préparait à une attaque en mi-distance, au vu de l'arme de son adversaire et il se préparait à esquiver et contre-attaquer. Ce fut donc dans une surprise totale que l'ancien général vu la jeune elfe lui fondre dessus pour tirer sa flèche presque à bout portant.

Le coup fut inévitable et porté en plein dans le plexus solaire. Greil en eu le souffle coupé et la vision troublée après cet impact aussi violent que douloureux. Par chance, l'elfe avait utilisé des flèches à bout rond. Une flèche avec une tête perforante aurait sans doute traversé le général de part en part.

Greil sentait qu'il allait perdre ce combat, à moins d'un miracle ou deux. Certaines personnes de peu de morales auraient répliqué du tranchant de leur épée, occasionnant ainsi blessures graves et cicatrices permanentes, mais ce n'était pas du genre du général. Après tout, une personne archère de peu de morale aurait utiliser des flèches pointues. Ce fut ainsi que Greil essayait de faucher l'air avec le plat de l'épée, espérant toucher la tête de son adversaire pour l'assommer sans réellement la blesser.

Malheureusement, ce fut un coup dans l'eau, ou plutôt dans l'air, mais pas sur sa cible. Posant un genou à terre à cause de la perte de l'équilibre, notre homme était maintenant une cible facile pour que son adversaire gagne son match. Cherchant à se relever, l'homme ne put s'empecher de commenter l'action de son adversaire.

Greil : Joli coup, jeune elfe.