Nom : Naeth

Âge : Ne compte plus depuis très longtemps

Sexe : -Mâle-

Race : Vampire

Classe envisagée : Corrompu

Métier envisagé : Bûcheron (Il contamine la nature qui périt sous son influence)

Capacité magique : Naeth transporte avec lui des germes et maladies et des virus, avec lesquels il contamine et dérobe ainsi la vitalité de ses victimes.
Dans les écrits des Anciens, il est décrit comme une plaie déployée par les Dieux. Mais après un long sommeil, il lui faudra du temps pour retrouver ses aptitudes, c'est l'éveil dans un monde nimbé de lumière.

Mode hardcore :Non

A l'origine, le signe annonciateur de Naeth est la floraison de fleur de lys, extrêmement belles et attirantes. Puis né ce qu'on appelle le bourgeon du virus, qui pousse lentement jusqu'à devenir un arbre duquel émerge Naeth, l'avatar de la Pandémie.
Il est donc possible d'empêcher son apparition en tuant le bourgeon mère, mais peu y sont parvenus, probablement trop hypnotisés par le parfum des fleurs de lys.
A l'instar d'une maladie, Naeth se propage autour de la zone fleurie pour y voler la vie en rendant malade ceux qui ont le malheur de le croiser.

Archive: Représentation de la Naissance de Naeth dans les archives des Anciens:

Voici le récit d'un Ancien-archevêque humain qui relate sa rencontre avec Naeth :
"Ô tout puissant, puises-tu avoir pitié de nous! Quel fléau, quelle malédiction que cette aberration que nous autres ayons nommé "Naeth". Que nenni fussent les Hommes à le désigner comme une personne,
je le désigne moi, grand archevêque que ergo sum, comme une maladie contagieuse qui se propage telle la peste, et contamine nos fidèles et leurs progénitures, nos bétails, nos molosses et nos troupeaux." (verset 7 Chapitre 1)

"Quand la calamité au cœur noirceur prend une forme humanoïde, il a tout d'un envoyé du Pandémonium. Son regard démoniaque d'un écarlate sanguinaire à vous rendre apostat, donne la nausée, la gerbe, le dégoût. Vient alors un coulis de sang dans votre bouche, un autre descendant de vos narines et un autre jaillissant de vos oreilles. Vous saignez de l'intérieur, votre corps vous trahit, vous pleurez sans même savoir pourquoi, vous tremblez sans même en avoir envie, vos jambes ne vous portent plus, certains rient nerveusement, ce qui rend la situation malsaine et effrayante.
L'envoyé du diable sonne le cor d'une bataille perdue d'avance, vous ne pouvez que vous indigner et absoudre vos derniers pêchés avant l'heure fatidique, priez pauvres prêcheurs, peut-être que Dieu vous accordera une place et vous délivra de la torture maladive de ce démon" (verset 12 Chapitre 1)

"Hérésie que de voir en lui un once de beauté, ce narcissique personnage à un visage d'ange pour mieux piéger ses victimes comme le fait une fleur pour un insecte, mais son teint blafard, ses cheveux de l'effroi et ses lèvres pâles rappellent ce que notre ô Sainteté combat depuis toujours, les engeances de Vitae.  
Ne vous laissez pas attendrir par son regard compatissant, et son air de chien battu, si vous sentez palpiter votre cœur, n'aller pas croire que c'est de l'amour ... ce n'est que ce démon qui sème des nectars aphrodisiaques et corrompt l'amour de Dieu" (verset 13 Chapitre 1)

"Salve ô toi Lumières des Lumières, existence parfaite en osmose avec l'Univers, dieu fondateur et créateur omnipotent, salve de cet être corrompu par les ténèbres, dont son corps sculpté tel dans du marbre,arbore les prémisses d'un noir faucheuse.
Son plexus solaire est dégagé, ô péché charnelle, il n'est qu'obscène créature dénudée au corps saillant, dont quelques marques de bijoux dorés portés ici et là, marque la luxure de ce perfidie".
"Accorde-nous ta miséricorde face à cet être primogène, qui semble être l'encens d'un désir érotique dont les mèches ondulées, le regard profond, les cuisses et mollets, les mains semblent avoir été façonnés pour nous détourner de la Providence"  (Verset 26&37 du Chapitre 1)

"Un être machiavel, dont le destin n'est que tromperie et forfaiture, embrase le cœur des hommes et femmes avant qu'ils ne soient plus que des éphémères, se posant sur cette fleur blanche, et dont le temps se compte en une journée" (Verset 38 Chapitre 1)

"Je suis aujourd'hui, bien loin de cette créature, mais mon miroir ne me trahit pas lui, je succombe peu à peu, je reste ici, caché, pour éviter de contaminer plus d'âmes malheureuses, à tout celles et ceux qui suivront, prenez-garde à la floraison de lys, tuer le démon et bannissez-le de notre Sainte Terre" (Verset final)

Naeth : Dis-moi Elewa quand est-ce que tout cela prendra t-il fin?
Elewa : Jamais Naeth ... Nous aurons toujours besoin de toi ....
Naeth : Je trouve ma nature bien ennuyeuse Elewa...
Elewa: On ne t'as jamais demandé d'avoir un avis Naeth...
Naeth: ..........

Parfois, je marche dénudé dans ses collines aux milles fleurs de lys, éparpillées et virevoltantes elles me laissent un sentiment de vertige, suis-je encore dans un rêve ou est-ce enfin l'heure pour moi de m'éveiller?  
Face à la lueur lunaire, sur un chemin erratique, je parcours à nouveau le monde à la recherche de fluide de vitalis pour ne pas encore succomber, pour avoir la chance de marcher un pas de plus, pour ne plus à avoir à répondre à leurs caprices....
J'ai l'impression d'être comme toi, hiver, les gens ne me laissent jamais rentré chez eux, ils tremblent et fuient devant moi ...tout ce que je sais c'est que j'ai faim....et qu'ils ne me suffisent jamais....

Naeth: Dis-moi Elewa, pourquoi, moi, je ne suis jamais triste? Pourquoi, moi, je ne suis jamais en colère?
Elewa: Tu n'en a pas besoin Naeth...
Naeth: Dis-moi Elewa, une femme à dit à un enfant, qu'elle l'aimerait toujours... pourquoi je n'ai pas le droit d'aimer moi aussi?
Elewa: Tu n'en a pas besoin Naeth...
Naeth: Dis-moi Elewa, ça veut dire quoi "être puceau"?
Elewa: Cesse de parler Naeth, tes créateurs sont des idiots, ils n'auraient jamais dû te donner la capacité de réfléchir ou même de parler.
Naeth: Tu es en colère?
Elewa: Ahaha... Mon pauvre, tu ne pourrais pas t'insinuer dans les vices de ce monde, tu n'es qu'un brouillon Naeth, mais tu es le plus beau que j'ai vu jusqu'à maintenant.

Je comprends pas toujours tout, difficile d'apprendre quand on ressemble à ces fauves qu'ils ne voient que la lumière de l'arène dans laquelle on les envoient prendre leurs consommations de viande fraîche.
Les vices des bacchanales ne m'atteignent pas, pourtant quand je vois comment les gens en parlent, je me dis que cela vaut la peine d'être vécu...
A chaque éveil, c'est la course contre la montre, pour maintenir mon esprit à un peu plus que le simple instinct qui me pousse sans cesse à aller puiser le nectar des humains principalement...
Je ne sais pas vraiment quel est le sens de tout ça, tout ce que je connais, c'est la peur de l'assèchement et je recherche sans cesse la pluie d'hémoglobines pour ne pas dépérir...

Naeth: Dis-moi Elewa, suis-je quelqu'un de bien?
Elewa: La Mort n'a pas à être bien ou mal, Naeth
Naeth: C'est ce que je suis, la mort?
Elewa: En quelque sorte...
Naeth: Tu ne m'aides pas vraiment beaucoup, Elewa...
Elewa: Je n'ai pas à t'aider, tu as une fonction, remplies-là sans poser de questions!
Naeth: Quelle est ma fonction?
Elewa: Obéir
Naeth: Et si un jour je ne veux plus obéir?
Elewa: C'est toi qui vois, Naeth

J'ai jamais vraiment réussi à avoir un raisonnement cohérent, une frénésie s'empare toujours de mes pensées et mes rêves, mais j'ai fait une expérience une fois, contre un grand barbu à la toge poussiéreuse, il a réussi à me chasser en projetant une aura si lumineuse...
C'était peut-être ma 15e ou 16e mort, je me souviens encore d'avoir eu ma première idée ce jour là, en mourant j'avais une perle de rosée qui diluait mon champ de vision, qu'était-ce donc que ça?
C'était il y a si longtemps, et pourtant cela a marqué mon existence qui semble se répétait  inlassablement...  

Qui suis-je? Quelle est ma raison de vivre? Suis-je ma fonction ou ma fonction est ce que je suis?
Si seulement j'avais les réponses à mes questions....

Jadis, on raconte que pour punir les hommes et autres races d'avoir enfreins une règle divine, 4 avatars furent envoyés du Pandémonium pour répandre un fléau destructeur sur la surface :

Lorsque le premier marcha ainsi, s'extirpant de la brume noirâtre et des cendres, il chevauchait une monstruosité faite de magie noire et de matière noire selon les anciens écrits.
Il fendait la brise à toute allure, répandant une aura malfaisante sur la traînée de sa mortuaire chevauchée , très vite il prit le nom du Conquérant, car à lui seul il balayait les armées et ravageait les contrées et tous les peuples qui y habitaient.
Mais son passage ne marqua pas tant l'histoire de Dùralas, échouant à vaincre une armée d'elfes, le Conquérant fut banni et jamais on ne le revit.

Puis ce fut au tour des nains d'affronter un avatar, avec une forme de femme à forte poitrine, Eguerra suscitait la fouge et la folie dans l'esprit des petits êtres mineurs, elle perçue la jalousie et la rancœur de ces petits êtres cupides et avides de richesses, elle fut celle qui mis le feu aux poudres de bien des guerres entre les elfes et les nains.
Cette charmeuse réussie même à faire s'affronter les humains entre eux, et quand d'autres races apparurent au fil des générations qui se succédaient, on l'a voyait réapparaître pour entretenir les rivalités des stryges, ou des vampires contre les thérianthropes par exemple.
Aujourd'hui si Eguerra a laissée une influence dans des contextes de rivalité, une période de paix marqua la fin de son règne, Eguerra disparu sur le champ de bataille, affaiblie par une poignée de main, signalant la trêve entre trois grandes races.    

Il y eu un véritable schisme entre les 2 premiers, et le 2 suivants qui prenaient une forme de cataclysme naturel, avant de prendre forme humanoïde.
En une journée, s’abattit du ciel des météores, des nuées de sauterelles grégaires et voraces s'emparèrent des cultures, un linceul obscurcit recouvrit le tapis céleste et fit dépérir les plantes et arbres fruitiers.
Incarnant par la suite, une femme élancée aux ailes couleurs noires et blanches, Elewa la Faucheuse, venait de ravager les subsistances des races de Dùralas.
Elle marcha sur les cultures mortes, pour admirer la naissance d'un arbre de la Mort au milieu de fleurs blanches, attendant que Naeth émerge à nouveau, pour s'occuper des êtres vivants.
Ensemble, entre la Famine et l'Épidémie, c'était une véritable épuration qu'un seul marqua la fin des êtres apocalyptiques.

Il était jeune à l'époque, et possédait une force et un savoir à tout épreuve, le combat ne fut pas aussi épique que les livres pour enfants le suggèrent, en vérité il créa une boucle temporelle dans laquelle il enferma les deux calamités du Pandémonium, prisonnières derrière les murs du temps, les deux calamités dépérirent.
Elles réapparurent à l'occasion, toujours en annonçant leurs venues par les mêmes faits annonciateurs, ce qui conduisait toujours cet être à venir les combattre.
Mais plus les siècles défilaient, et plus sa hargne pour le combat s'amenuisait tandis que les avatars du Pandémonium n'avaient jamais cessé de toujours vouloir réapparaître.  
A terme, il préféra charger les Gardiens de s'assurer d'embrocher le cœur de Naeth dans sa forme originelle, en affrontant Elewa et ce environ tous les mille ans.  

Naeth a donc souvent connu des vies brèves, souvent percées d'une lame alors qu'il n'était que dans sa forme de nymphe, il se souvient avoir réussi à éclore dans un âge d'obscurantisme, et avoir vécu une quinzaine de jours avant de s'éteindre sous un sort de lumière.
C'est ironique d'avoir un si grand âge, et pourtant d'avoir si peu vécu...
L'existence est remplie de quiproquo extraordinaire, pas vrai?

Naeth s'éveille après une période anormale de grand sommeil, lui qui s'éveille d'ordinaire tous les mille ans, là, cela fait bien plus qu'il n'a pas foulé les terres dùralasiennes, d'autant plus que quelque chose à changer, Elewa n'est pas là pour l'accueillir.
Naeth est ici pour accomplir sa fonction, et se demande comment accomplir ce pourquoi on l'a envoyé.