Nom : Nébuleuse

Âge : La vingtaine. Mais comment tu veux que j'le sache ?

Sexe : Tendez ... Je vérifie ... Ouais, femelle, dans les grandes lignes.

Race : Gobeline pure et dure !

Classe envisagée : On verra ça plus tard, tu veux bien ?

Métier envisagé : Dénicheuse de pierres précieuses (mineuse)

Capacité magique : Passer inaperçue et demeurer silencieuse. C'pas spécialement une capacité magique au sens où on l'entend ('core que ...) mais voilà, si j'le souhaite, personne ne fait spécialement attention à moi, ou alors on préfère m'oublier peu après m'avoir vu. J'laisse aucune trace, quoi.

Mode hardcore : Oui, pour rigoler.

Mais est-ce que j'te d'mande, moi, comment t'es ? J'aime pas spécialement me montrer, ni qu'on me remarque d'ailleurs. Je reste toujours sous le regard de tout l'monde et c'est parfait comme ça. C't'obsession du physique, j'vous jure. Bon, j'pas l'choix...

Déjà, j'ai une cape noire à capuche. De loin, on dirait une petite ombre, et de près, on dirait une petite ombre mais de plus près. Si je retire ma capuche, une très grande crinière de cheveux noirs aux reflets verts -souvent sales- s'en échappent et viennent même me barrer le visage avec quelques mèches rebelles. En dessous de cette tignasse, on peut éventuellement apercevoir de longues oreilles qui tressautent à la moindre émotion (traîtresses !) encadrant des yeux scrutateurs devenus immenses et jaunes à force de contempler les centaines de pièces d'or qui me passaient sous l'museau. Quoi qu'il en soit, s'il y a un détail à voir, ces yeux ne le rateront pas, tu peux en être sur.

Mon visage et mon corps sont souvent recouverts de bandelettes afin de cacher ... quelque chose qui ne te regarde absolument pas ! Sinon, j'ai la peau couleur chaire normale, d'un magnifique teint vert olive de toute beauté qui devient un peu pâlichon à force de ne jamais voir la lumière.

Sinon, je suis de taille normale, un mètre dix, quoi, et de poids parfaitement dans la norme avec mes 25 kg.

Voilà, rien de plus à ajouter. Quoi mon masque ? Bah c'est un masque tout ce qui a de plus banal... Il a la qualité de pouvoir dissimuler mes émotions et mon vrai visage aux autorités mais malheureusement dissimule aussi mes magnifiques petites dents pointues... Heureusement que j'ai toujours mes griffes aux mains et aux pieds qui peuvent prendre l'air !

Mais c'est une obsession ! Pourquoi ne pas me parler de toi en premier ? Y a rien à dire sur moi, j'suis sure que t'es plus intéressant à tout point de vue. J'suis juste une voleuse gobeline d'affaire !

Bon, d'accord ... J'aime bien les gâteaux, les oiseaux et être à l'air libre. J'aime pas les contraintes, le citron et la lumière. C'pas suffisant ? Bon, d'accord, installe-toi bien alors, reste pas planté là comme une choucroute !

Moi, j'suis quelqu'un qui n'aime pas spécialement qu'on la regarde, je pense que t'avais pigé depuis l'temps sinon il serait grand temps d'aller consulter un guérisseur. Dans la vie, on peut pas à la fois parler et écouter, se montrer et observer ; moi, je ne fais qu'observer et écouter. C'est dans les informations tacites qu'on trouve le meilleur butin. Les choses secrètes, les sous-entendus, les révélations informulées, pour moi, c'est comme un énorme livre ouvert.

Oui, je me complais dans votre indifférence, gens normaux ! Votre mépris me laisse souvent amplement la place pour ma petite personne insignifiante et tout votre trésor que vous croyiez parfaitement en sécurité.

Une faiblesse ? Bien sur ! J'aime l'or sonnant et trébuchant, tout ce qui a de la valeur nourrit ma convoitise bien plus que je ne saurais l'expliquer, et parfois, il est dur de me contrôler. Cela peut être des denrées rares, des pierres précieuses ou simplement des informations. Avec moi, tout est négociable, et je t'assure que ce n'est pas parce que je connais parfaitement mon prix qu'il est moins élevé que le tien !

Sur ce, je vais ... Quoi ? Cette bague ? A toi ? T'es sur ?

Il fut un temps où je n'existais pas ...
"Sans dec', la belette !" tu vas me dire.

Bon, j'étais, avec des bras, des mains, des jambes, un cœur et un visage, mais je n'existais pas vraiment. Pas selon les lois du monde, du moins.

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"Tu m'as arnaqué ! Les autruchons que tu m'as vendu n'ont pas passé l’hiver. Rembourse-moi immédiatement !"

L'homme était imposant et adoptait une posture remplie raz-la-gueule d'orgueil et de mépris. En contrepartie, mon propriétaire se tassait de plus en plus à mesure que son sourire de circonstance s'agrandissait.

"Tu es sur qu'ils sont morts ? ..."

"Me traiterais-tu de menteur ?"

Quelques centimètres en moins, et voilà mon propriétaire presque encore plus proche du sol que moi.

"Je ne peux pas te rembourser, je suis désolé. Tiens, prends quelque chose qui te fait plaisir, c'est cadeau !"

"Rien ne m'intéresse dans ta boutique de seconde main..."

Les yeux de l'homme se posèrent alors sur les miens qui fuirent immédiatement ce contact froid.

"T'as un esclave ? Tu sais ce qui t'en coûte si tu te fais attraper avec ça ?"

"Oooh, c'est pas un esclave, c'est une ... une ... assistante ! Elle vient de la Tribu Arkag, dans la forêt de Syl... "

"Je me fiche pas mal d'où elle vient. Je la veux. J'aurais bien besoin d'un esclave de son calibre..."

Les deux hommes se regardèrent à nouveau, il y avait des mots qui passèrent de l'un à l'autre sans franchir les bouches, des mots qui m'échappèrent totalement. Alors, les regards s'écartèrent, scrutèrent les alentours, vérifièrent quelque chose, et les clefs de mes bracelets de fer changèrent de main.

"C'est lui ton maître à présent" m'informa mon propriétaire sans aucune forme de procès. Il s'en était retourné à son étal et ce fut la dernière fois que je le voyais. Il m'avait abandonné sans une larme, sans un sourire.

J'ai donc suivit l'homme grand aux cheveux blancs jusqu'à chez lui, à Stellaraë, passant d'un marchand à un autre marchand.


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"Bonsoir mon cher, vous avez fait bon voyage ?"

"Excellent !"

"Qu... Qu'est ce que c'est que ça ?"

"C'est Bizarre, une petite compensation que j'ai obtenu du vendeur d'autruche."

"Euh, une esclave ? Ici ? Et vous allez la mettre où ? Enfin ! Vous êtes fou ! Et ça va manger quoi ? Je vous préviens, je ne veux pas de ça dans la maison !"

"Je vais la mettre dehors, avec les autruches. Ne vous inquiétez pas, ma chère. Je me disais que ça pourrait être un compagnon de jeu amusant pour Lowen."

"Nous verrons si notre enfant peut côtoyer ça sans attraper plein de maladies. En attendant, c'est de votre responsabilité, allez l'installer dans l'étable et nous en discuterons ensuite."

Première leçon : les autruchons avaient passé l’hiver sans aucun problème, elles étaient même très vigoureuses et très grandes. Mon marchand n'en était pas un, c'était officiellement un éleveur d'autruche situé à la périphérie de la ville, et c'était surtout officieusement un escroc dont les talents allaient rapidement façonner le reste de mon existence. Ma vie valait désormais le prix du mensonge

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C'était à ce moment là que mon existence hors-la-loi a débuté. Au début, je n'étais responsable que du bien être des autruches de mon Maître et je devais disparaître dès qu'un représentant de l'autorité se montrait à l'horizon. Rapidement, leur pas assuré, le cliquetis de leur botte, la couleur de leur uniforme, j'avais appris à les reconnaître de loin, à les craindre, et à disparaître.

Mon Maître m'ignorait quand je faisais bien mon travail mais ne perdait pas une miette de mes maladresses ou de mes bêtises. Ma Maîtresse, une artiste de rue, m'avait rapidement adoptée. Si nous n'avions pas une relation mère-fille comme toute belle histoire aurait du contenir, nous avions une entente assez cordiale. Il m'arrivait de lui repriser ses costumes et de nettoyer ses accessoires et elle semblait être simplement ravie du résultat.

Lowen, l'indigne héritier de la famille était ma petite bouffée d'air frais dans cette histoire. Petit garçon rachitique, plein de vie et de compassion faisait presque honte à son père. Souvent, il m'arrivait d'avoir à le suivre dans ses journée pour faire un compte rendu à mon Maître. Passer inaperçue aux yeux de quelqu'un qui ne te connais pas est une chose, mais rester invisible aux yeux du jeune maître en était une autre. Une fois repérée, il ne m'avait ni battue ni réprimandée mais m'avait demandé de l'accompagner simplement, au su et à la vue de tous. Rapidement, nous étions devenus (et crois-moi, ça m'arrache la langue de le dire) amis. Lui qui avait toujours eu du mal à trouver sa place dans ce monde, qui ne savait ni mentir, ni se figurer sur scène, il passait simplement son temps à jouer avec ses amis.

Aux côtés du jeune Maître qui venait de franchir l'adolescence, j'appris rapidement qu'il y a des règles à tout un tas de jeux : dés, cartes, pions, des règles que j'appris rapidement par cœur. Et ces règles, je me suis vite rendue compte à quel point il était facile de les maîtriser, puis de les outrepasser.

Seconde leçon : il ne fallait jamais préjuger de quoi que ce soit. De ma famille de maître, ça allait être la progéniture qui allait m'apprendre la plus importante des clefs, celle qui allait m'ouvrir à tout un nouveau monde de possibilités : le jeu.

T'es tenu en échec aux échecs ? Renverse simplement le plateau.

Un jour, Lowen était allé dans un bar. Il a bu, énormément, puis, il eut une soudaine confiance en moi qu'il a parié que personne ne pouvait me battre aux jeux de cartes. Tous les hommes, hilares, qui étaient remplit de confiance eux aussi ont voulu tenir le pari...

Nous sommes revenus de la soirée avec les poches pleines de jolies pièces d'or.

Dès lors, le Maître était ravis de notre petit duo, et laissait faire son fils. Cependant, il a jugé bon de commencer à me former à autre chose qu'à la bonne tenue de sa ferme d'autruches. Il m'a appris la valeur des choses, à reconnaître quelque chose d’authentique quand je le voyais, à voir le mensonge, à lire dans les gestes. A ce moment là, je passais mes journées à observer, puis à aider mon Maître dans ses transactions. Le Maître n'était pas plus chaleureux avec moi pour autant, mais quelque chose s'était glissé entre lui et les coups qu'il me portait, une ombre protectrice et bienveillante : le respect.

Le soir, je continuais à fréquenter la ville avec Lowen qui commençait à prendre sacrément confiance en lui.

A ce stade de ma vie, je ne savais pas ce qu'était le bien du mal. Mais je savais parfaitement démêler le vrai du faux.

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Cette existence de jeu, de vol et d'escroquerie devait évidement prendre fin. Un client plus mécontent et plus vindicatif que les autres avait dénoncé le Maître aux autorités. Je pensais alors continuer à faire ce que j'avais toujours fait auprès de ma famille mais le destin en avait décidé autrement... J'étais en train de nettoyer un masque de théâtre quand j'ai entendu l'inquiétante vérité dans l’entrebâillement de la porte.

"Madame, vous savez que la possession d'esclave est strictement illégale à Stellaraë ?"

"Ce n'est pas mon esclave, c'est celui de mon époux."

"Vous devez tout de même vous acquitter de l'amande, c'est obligatoire."

"Ou sinon ?"

"Sinon, vous allez devoir la libérer."

"... Très bien."

Ma maîtresse est venue me chercher et m'a pris par le bras sans ménagement. Rapidement, comme pour ne pas se donner le temps de changer d'avis, elle farfouilla le tiroir de son bureau pour en extraire ma clef. D'un cliquetis, mes bracelets tombent au sol laissant mes poignets sensibles de ne jamais s'être cognés à la liberté.

Sans me laisser le loisir de savourer cette étrange sensation, elle m'attrape à nouveau le bras pour me mener jusqu'à la porte. Une fois celle-ci claquée assez violemment derrière moi, je me suis retrouvée seule, sur le seuil, avec comme seul témoin ce représentant de la loi qui s'éloignait déjà sans faire grand cas de moi. Mes seules possessions étaient mes vêtements, le masque de théâtre que j'avais gardé à la main sans faire vraiment attention et ... Les pièces d'or gagnés la veille.

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"Qu'est ce que je vais faire maintenant ?"

J'avais demandé ça dans le vide, sans attendre de réponse. C'était la première fois que je parlais à haute voix et mon timbre timide me surpris.

"Tu n'as qu'à rentrer chez toi..." Me dis l'homme en uniforme avant de disparaître.

Troisième leçon : Je ne valais que le prix d'un mensonge, aujourd'hui, je le vaux plus rien. Je fais face à l'incontestable avantage de cette situation : je suis totalement LIBRE !

J'enfouis alors le masque dans les replis de mon vêtement, mis ma capuche sur ma tête et m'empressais de faire le tour de la maison pour aller à la ferme. Je pris la plus belle autruche qu'il m'ait été donné d'élever. Encore un peu sauvage, c'est seulement le fait que je l'avais nourrie à la main qui a fait que je pus l'enfourcher sans problèmes.

Dans un élan de fraternité, je libérais les autres autruches qui se mirent à courir en tout sens. Cela facilita ma fuite et même le garde responsable de ma libération n'a pas levé le petit doigt quand il m'a vu fuir avec une autruche de bonne facture et une partie de l'élevage de mes Maîtres.

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Le désert d'Harena... Je n'y avais jamais mis les pattes et pourtant, quelque chose en moi s'était réveillé. Ce n'était pas le choc de ma vie que j'aurais imaginé : auparavant, j'étais persuadée qu'au contact de mon environnement natal, j'allais avoir une révélation, une illumination, comme si je rentrais enfin chez moi. Mais non, rien d'autre qu'une jolie petite étincelle.

Je pensais que de quitter Lowen allait me déchirer le cœur, mais à la vue de cette étendue sans barrières ni limites, je me résous à me dire que c'était pour le mieux. De plus, j'étais accompagnée de Farouche, ma fidèle et fière compagne autruche qui semblait se complaire dans cet environnement libre.

Étrangement, j'eus beaucoup de facilité à évoluer dans un milieu aussi aride. Je n'ai jamais vraiment vécu dans l'opulence et me priver de nourriture et d'eau pendant quelque temps n'est vraiment pas un problème pour moi. Farouche et ses sœurs autruches m'accompagnèrent, la tête haute, comme pour me prouver qu'elles étaient aussi digne de cette nouvelle existence.

Finalement, après des semaines d’errance, de recherche de point d'eau, j'ai trouvé mes cousins vert. Des Orcs venant d'une oasis non loin. Quand ils m'ont vu, moi et ma monture, ils n'ont pas fait dans le sentiment et m'ont immédiatement proposé de l'eau à boire et m'ont indiqué le chemin de leur campement.

En fait de campement, c'était une véritable ville de tissu et de palmiers qui s'offrent à ma vue. La soirée arrive et je me fais presque immédiatement adopter par les Orcs qui me trouvent même de la place pour parquer mes autruches. On fait la fête et ma timidité naturelle semble s'envoler dans le vent du désert.

S'ouvre à moi alors une existence de nomade éleveuse et insouciante... Qui dura vraiment trop peu...

D'une part, l’appât du danger est trop fort pour que je reste une honnête marchande, les bourses ici sont trop pleines et les gens sont trop peu méfiants, pour faire simple, c'est trop facile. D'autre part, j'ai été repérée par un autre Gobelin, un mâle qui sentait la richesse à plein museau. Il était venu un matin à mon étal, très tôt et m'a simplement demandé :

"Quel est ton nom ?"

Bizarre ! Non, c'était mon nom d'esclave. Je voyais là une occasion unique de tirer un trait sur ma vie d'avant, ma vie de soumission. Il me fallait un nom qui me corresponde, un nom Gobelin ! J'optais alors pour ...

"Qu'est ce que ça peut t'faire ?"

Il ricana, visiblement satisfait de la réponse.

"Il me faut un nom pour proposer un poste d'espion officiel pour le compte de Celui qui est fait d'Or..."

Celui qui est d'Or. Mon nouveau Maître.

Je venais à peine de quitter l'ancien que voilà que je faisais face à un autre. Celui là était tout à la fois plus distant et plus exigeant. Auprès de mes frères peaux vertes, je savais que j'allais devoir apprendre et combler toutes mes lacunes, et vite !

De fait, j'appris tout à la fois à négocier, avoir un bagou que je n'avais jamais pu expérimenter. J'appris à fuir aussi, vite et loin, sans laisser de traces. Quand mes jambes n'étaient pas suffisantes, j'appris à mes dépends qu'il fallait savoir me défendre et même attaquer. Un vol d’arbalète et plusieurs heures d'entraînement plus tard et j'étais prête pour une nouvelle rafle. Malgré tout, plus important encore, j'appris à survivre dans un monde aussi hostile que fascinant.

Dans mes poches, les pièces d'or s'étaient multipliées avec un poids satisfaisant. Mon arbalète avait été améliorée, silencieuse et précise. Mes planques et mes contacts étaient devenus un réseau riche tant et si bien que les Ruines de la Tour Rougepierre étaient devenues mon terrain de jeu préféré. L'ombre silencieuse qui guète, qui écoute, et qui revend les informations pour le compte du plus offrant et bien souvent du Maître Gobelin en personne...

Officiellement éleveuse d'Autruches, officieusement Hors-la-loi. On s'refais pas !

Dernière leçon : La liberté n'est pas ce que je croyais. C'est une notion tellement surfaite quand on regarde finalement ce qu'on devient quand on est officiellement libre. Aujourd'hui, je me suis endurcie, je suis devenue agent et ça paye très bien. Cependant, dans ma tête se battent deux envies de force et de charme égaux : l'envie de continuer, d'amasser toujours plus d'or, et l'envie de tout abandonner pour éprouver enfin une vraie liberté.

C't'une très bonne question !

Aujourd'hui, j'ai envie de me poser après toute cette aventure, de me trouver une chaumière bien confortable, peut-être avoir un chat, faire cuir du pain, et bien sur me trouver un mari pour avoir ses enfants. Rester au chaud à la maison pendant qu'il irait travailler ...

Héhéhé ! J'déconne ! Bien sur ! Reprends une couleur normale ... Voilààà.

Non, ce que je veux aujourd'hui, c'est ouvrir mes horizons, apprendre toujours plus. Par exemple travailler pour d'autres que pour des Gobelins, découvrir de nouvelles villes avec de nouvelles possibilités. Voler récupérer un objet ou une information réputée imprenable, avoir des défis toujours plus exotiques ... Ouais !

Peut-être même monter en grade et prendre la place de Celui qui est d'Or !

Ouaaaais !


Peut-être aussi, mais ce n'est qu'une envie secondaire : Savoir enfin d'où je viens.