Len arborait un grand sourire alors qu’il déambulait tranquillement dans les rues peu fréquentées d’Ishtar. Le soleil crépusculaire écrasait encore les environs de sa chaleur étouffante, mais la contrepartie n’était pas négligeable : le stryge se trouvait ainsi libre de déployer ses ailes, largement. Autant en profiter ! Il avait voyagé depuis les montagnes à pied, là-bas au Nord, s’obligeant à garder ses excroissances dorsales repliées sous sa fine cape : elles avaient toujours eu le don d’attirer inutilement l’attention des maraudeurs et bandits de grands chemins, à croire qu’elles témoignaient d’une innocence... Ce qui avait, certes, quelques accents de vérité, enfin passons.
Le stryge blanc se promenait donc tout à son aise sans se préoccuper des murmures des quelques passants, le nez en l’air et un sourire allègre flottant sur ses lèvres. Fut-ce ses ailes ou sa tenue légère qui expliquaient ces regards, il ne s’en souciait guère : il se sentait bien, là était le principal.

Mais tout à sa déambulation joyeuse, il ne surveillait pas le mouvement de ses ailes et quand celles-ci heurtèrent un corps solide, Len cessa soudainement de chantonner pour prendre une expression inquiète. Il replia en catastrophe ses ailes et se précipita vers la personne en se confondant en excuses, avant même d’avoir regardé de qui il s’agissait :

« Excusez-moi ! Je suis désolé, tout va bien ? »

Les yeux bleutés du stryge virent alors chercher l’objet de sa confusion…

Len remuait doucement des ailes tandis qu'il aidait l'elfe à se relever. S'il s'efforçait à conserver un masque avenant mais poli, les joues non fardées le trahissaient sans doute par une rougeur inhabituelle : le stryge était piètre menteur avec ses émotions, aussi son trouble était perceptible pour qui s'attarderait sur son visage. Un brin confus, un brin heureux d'avoir rencontré quelqu'un, un brin soulagé, Len s'excusa encore un moment pour son inattention. Puis il remarqua du coin de l'oeil un petit oiseau voletant au-dessus de leurs têtes et ne put cacher un sourire. Ces volatiles avaient toujours le don de lui procurer une certaine joie, sans doute de par sa nature : et là, lui venait la puissante envie de quitter la terre ferme pour les quelques hauteurs...
Si son intérêt n'était dès lors fixé sur un tout autre objet.
Une personne.
Un être aux oreilles aussi délicates que l'ivoire d'une chevelure laissée au vent, visage fin où se mêlaient traits harmonieux et prunelles claires. Len souriait encore, bien qu'il le dévisageait sans manières.

Mais alors qu'il comptait aborder ce bel elfe de tout autre manière, lui proposer une boisson en dédommagement ou bien une chanson, une maigre silhouette vint à leur rencontre. Len percevait cette respiration légèrement saccadée et imaginait ce coeur battant aux tempes : qu'avait-elle fui ? Et s'il n'eut de réponse, il put toutefois voir cette mystérieuse ombre lorsque émergea un visage féminin de la capuche. Joli brin de femme, néanmoins qui ne retenant autant son attention qu'un autre...
Son regard coula vers sa droite avant de revenir, timide, vers la jeune demoiselle.

" Il n'y a matière à s'excuser, ne vous inquiétez pas... fit gentiment Len. Auriez-vous besoin d'une quelconque aide ? Car si je puis me permettre, vous me semblez en état d'en requérir. "

Il laissa divaguer son attention sur une silhouette plus masculine puis se reprit et poursuivit avec un nouveau sourire, moins spontané mais plus doux :

" Autrement, je m'apprêtai à trouver un lieu de halte sinon de subsistance : peut-être connaîtriez-vous un bon établissement ? "

HRP:

La jeune femme ne leur jeta qu'un regard confus -à moins que ce fut de l'agacement ?- avant de repartir en courant, sans oublier de les bousculer sur son passage. Faible de constitution, le stryge perdit l'équilibre... avant de tomber, tête la première contre l'elfe tenu en retrait.
Len était... Bien des choses à la fois.
Foutrement heureux aurait-il dit si ce mot faisait parti de son vocabulaire un brin guindé, puis surpris, intrigué, plein d'espoir et...
Un stryge blanc allègre en somme.

Il oublia l'incident et accepta avec une chaleur non dissimulée la proposition de l'elfe. Ainsi le suivit-il en direction de ladite taverne où tous deux pénétrèrent dans un silence de connivence.

Le jeune stryge blanc, peu accoutumé de ces lieux de beuverie sinon de plaisance lorsque moment et endroit s'y prêtaient, observait l'assemblée de ses grands yeux curieux. Son nez se plissa légèrement en inhalant les relents amers de l'alcool, en une moue partagée entre dégoût et hésitation. Mû par tant de questions sur ce terrain inconnu, il en oubliait presque l'elfe qui l’accompagnait. Len le suivait sans mot dire, mais ne manqua de remarquer l'élégance du pas de l'elfe. Il semblait... danser. Le moindre mouvement était emprunt de grâce et de douceur, comme si rien n'était laissé au hasard : tout mesurer avec tranquillité et quiétude. Etait-ce là une marque propre à son peuple, ou cet elfe faisait figure à part même parmi les siens ? Le stryge était empli d'interrogations si bien qu'il ne songea à trouver un sujet de conversation. Chose paradoxale et pourtant : les questions s’emmêlant, sa nature le poussait à réfléchir de lui-même avant de chercher une réponse d'autrui. C'était-là une forme de naïveté que certains aurait qualifiée de charmante quand d'autres n'auraient eu que mépris et condescendance.
Tous les deux s'étaient installés en retrait de la clientèle ivre, dans un coin plus intime sous le couvert des ombres et de quelques lueurs tamisées. Les flammes dansaient sur leurs visages et Len ne trouva que plus d'attrait dans celui lui faisant face. Un sourire se glissa sur ses lèvres.

"Que désirez-vous boire ? "

La question le surprit. Drôle de chose que de lui demander cela lui-même, alors que la serveuse n'était encore arrivée. Etait-ce une invitation, en somme ? Le Stryge pencha la tête de coté, interrogatif, avant de répondre plusieurs secondes après. L'idée qu'on le traitât comme une femme courtisée ne lui vint même pas en l'esprit.

"Je ne sais ce qui se sert ici... fit-il un brin confus. Mais si de l'eau citronnée il y a, j'en prendrai volontiers !"

Son sourire s'élargit alors que son visage aux joues pourprées reflétait son once de gêne. Il ne voulait pas rendre son interlocuteur honteux d'une pareille compagnie. Enfin il s'efforça de garder un air avenant et reprit d'une voix claire, chaleureuse et pleine de curiosité :

"Nous ne nous sommes pas présentés ! Je me prénomme Len."

Et il lui décocha un nouveau sourire, impatient d'en apprendre plus sur cet elfe bien gracile...

Remarquant la gêne de l'elfe, le Stryge tenta de le rassurer d'un sourire, comme toujours. A tout problème, cela suffisait généralement... S'il restait sincère. Or cette compagnie semblait en tout point agréable malgré la conversation quelque peu timide. Bien lui en fasse ! Qu'il goûtât un peu à ce sentiment nouveau qui doucement germait dans son cœur avide...
Ce bel elfe ne lui inspirait qu'avenance et légère allégresse. Tous deux s'étaient perdus dans leurs pensées et les tacites règles de convenance avaient été oubliées : il n'y avait guère de quoi s'en formaliser toutefois.

"Ne vous en excusez pas, j'ai moi-même omis cette politesse, fit Len avec chaleur. Nul besoin de connaitre un nom pour apprécier une personne toutefois."

Il avait dit cela avec sa spontanéité caractérielle, sans penser que cela puisse être interprété autrement qu'avec innocence. Chose étant, le stryge était heureux de rencontrer une personne aussi ouverte que Néoléo. Il lui paraissait d'une douce personnalité, contrairement à bien de ces autres qu'il avait pu rencontrer sur le chemin... Peut être pourraient-ils devenir amis ?
La serveuse arriva finalement à leur table et prit commande. Elle revint quelques minutes plus tard, avec les collations mais entre temps, la discussion n'avait que peu repris : Len se perdait dans sa contemplation, et quant à l'elfe... Il ne savait pas trop. Si être stryge impliquait souvent être capable d'empathie, lire les pensées d'autrui était plus ardu.
Len le regardait, la tête légèrement inclinée comme curieux. Ses ailes blanches étaient quand à elles repliées sagement dans son dos, remuant un peu de temps à autre pendant son observation.

Le stryge s'amusa, sans méchanceté, de la gêne de son compagnon. Il lui paraissait si... Innocent ? Drôle de paradoxe que d'avoir une telle pensée, lui qui devait être le plus innocent des deux. Les mots lui étaient difficiles à trouver en sa présence. C'était étrange. Mais pas déplaisant.
Len sourit et son regard ne quittait l'elfe.

"Je n'ai que des compliments à ma bouche et pourtant j'aimerai en apprendre plus sur vous. Ce que vous aimez, pour que je puisse l'aimer à mon tour. Ce que vous détestez, pour que je puisse l'éloigner de vous. Ce que vous rêvez, pour que je puisse réaliser vos désirs. Ce que vous haïssez, pour que puisse le détruire pour vous..."

Le stryge fut quelque peu pris au dépourvu. Et il trahit cela par son regard.
Tous les elfes étaient-ils si... francs ? NéoLéo lui avait paru si timide au premier abord ! Mais qu'il ose lui tenir de tels propos ? Et lui... était-il heureux ? Surpris ? Amusé ?
Rien de tout cela sans doute, mais peut-être une étrange nuance de tout ceci à la fois.
Perdu dans ses pensées, le stryge avait perdu le fil du flot de paroles, et y accrocha de nouveau son attention avec difficulté. Hébété, voilà assurément le mot qui définirait le mieux son émotion du moment.

"... Mais se qui me sépare de mon peuple, c'est l'amour d'un regard; celui d'un homme ou d'un enfant, qui voit sa mère ou son amant, qui simplement regarde un coucher de soleil en bord de mer. Car c'est dans la lueur d'un regard, la ou pétille les émotions qu'on peut lire le cœur d'un homme... "

Len inspira silencieusement, laissant un bref moment planer entre eux deux. Il savourait d'une part cette simple présence, et ignora le rationnel qu'il avait si longtemps fait fit : ce ne serait pas aujourd'hui qu'il s'y fierait plutôt que les élans de son coeur. Un sourire vint se dessiner sur ses lèvres alors qu'il répondit avec douceur :

"Peut-être êtes-vous que trop élogieux pour une personne que vous méconnaissez encore, lui dit-il avec toute sa gentillesse caractérielle. Non que cela me déplaise, au contraire... Mais je pense que nous y gagnerions à mieux nous apprendre, vous ne pensez pas ?"

Len approcha une main du visage de l'elfe, et après une hésitation, caressa avec délicatesse son front découvert. Sous son toucher, la peau était douce, fraiche. Un front qui laissait deviner une nature droite.

"Apprenons-nous, répéta-t-il un brin rêveur. Et laissons le temps faire les choses..."

De nouveau, le stryge sourit sans ôter sa main qui descendit jusqu'à la joue de ce visage franc. Il s'efforçait de déceler le vécu, l'expérience de l'elfe au travers de ses traits. Quelque chose intriguait le stryge au delà de la simple curiosité. Et sans avoir d'abord mis un mot sur ce sentiment, il ne se laisserait succomber à cette attirance.

Alors que le Stryge gardait le sourire sous la caresse de l'elfe, la serveuse revint avec leurs boissons. Len s'écarta de NéoLéo par réflexe de manière plutôt que par gêne. Il remercia la femme d'un hochement de tête avant de revenir à son compagnon de table : ses mains albâtre allèrent entourer son verre froid quant elles caressaient une peau douce quelques instants auparavant...
La fraicheur lui fit du bien. Cela calma un tant soit peu la tempête qui affolait son coeur depuis... depuis qu'il l'avait rencontré... Ce n'était pas la première fois qu'il se sentait aussi fébrile. Mais à cette intensité, c'était sans précédent. Malgré tout, le Stryge ne voulait précipiter les choses et craindre de faire une erreur : non pas celui de faire le mauvais choix, mais celui de blesser sans le vouloir, par ignorance. A cela, il y tenait. Il ne voulait heurter personne... et encore moins cet elfe qui déjà lui tenait tant à coeur.

Son regard timide quitta la contemplation de son breuvage pour aller chercher celui de NéoLéo. Il lui avait posé une question, et le stryge n'y avait encore répondu. Il ne savait pas quoi lui demander. Lui qui savait tant bien mener une conversation avec de parfaits inconnus se retrouvait là, incapable de trouver la moindre idée pour poursuivre.
Tout à ses yeux lui paraissait si futile !
Il voulait tout savoir de lui, mais non pas ce que la société avait définie. Tout savoir de ce qui faisait de lui un être unique : ses pensées, ses sentiments. Tout le reste, joies et peines, il souhaitait les partager avec lui, les vivre ensemble. Etrange idée quand tous deux venaient à peine de se connaitre n'est-ce pas ?
Alors il se contenta d'aborder encore et toujours son doux sourire, à la fois heureux et triste.

"Je ne sais pas quoi vous demander, fit-il avec sincérité. J'aimerai tant savoir de vous, mais des choses qui ne se racontent pas. Partager des moments plutôt que d'en entendre le récit... Egoiste requête lorsque je n'ai pas accédé à la vôtre n'est-ce pas ?"

Il rechercha dans le regard de l'elfe une réponse à ses doutes...

Alors que se moment d'intimité se passait a merveille, la serveuse arriva et Len retira sa main a son approche. Si leur relation avait été plus qu'une simple chimère, il lui aurait expliqué qu'avec lui on ne se cache pas. Que son statut d'homosexuel n'était pas un pêché et que les gens n'avait cas le supporter. Il avait même presque eux envie de rattraper sa main mais eut peur que se geste brusque ne choque le Stryge.

Alors il continua a le contempler paisiblement, remarquant que le pauvre avait l'air dans la même situation que lui: totalement perdu et ne sachant quoi dire. Mais son sourire doux avait arrière goût amer malgré sa beauté. Jusqu'à se que celui-ci viennent a lui dire :

- Je ne sais pas quoi vous demander. J'aimerai tant savoir de vous, mais des choses qui ne se racontent pas. Partager des moments plutôt que d'en entendre le récit... Égoïste requête lorsque je n'ai pas accédé à la vôtre n'est-ce pas ?

Égoïste ? Un être pareil, serait-ce possible ? Son idée était déjà mieux que la sienne; vivre une aventure ensemble serait peut-être la meilleur solution pour apprendre a se connaitre... Mais où allait-il bien pouvoir aller pour que se ne soit pas sordide au final ? La plage peut-être ? Cela restait romantique avec une possibilité de vivre un e vraie aventure ... Alors il lui dit :

- Vous n'êtes aucunement égoïste, votre idée est même plutôt intéressante ! Nous pourrions peut-être faire route ensemble vers un lieu différent. La plage peut-être ?

Il attendit sa réponse avec engouement.

HRP : -Soit tu refuse et on continue.
-Soit on crée un autre R.P. a la plage pour continuer notre histoire après notre départ.
-Ou alors tu propose autre chose ^^

Len sirotait sa boisson d'un air pensif. La fraîcheur lui remit les idées en place et il put ainsi aborder la situation l'esprit plus clair.

"Une promenade, pourquoi pas ! Le temps semble s'y prêter, fit-il avec un sourire réjoui. Quelques heures avant que l'on ne revienne par ici passer la nuit... Si cela vous convient ?"

Ce disant, il guetta l'accord de l'elfe, avant d'attraper une serveuse et d'ainsi donc lui demander s'il restait des places pour faire halte la nuit. Ce à quoi elle répondit affirmativement : ils verraient quelle chambre prendre une fois revenus de la plage.
Le stryge se leva en veillant à ne pas incommoder les clients avec ses ailes et mandoline de nouveau sur le dos, il gagna la sortie, attendant son ami avec un sempiternel sourire.

[Suite du RP suivant : http://lemondededuralas.forumactif.org/t524-aventure-petillante-pw-len-albhan]

Tout le long du voyage il avait espérer voir ces yeux se rouvrir, pouvoir enfin se dire sque tout cela n'était qu'un petit malaise bénin et rien de plus grave. Pourtant cet espoir éphémère fut balayer lorsqu'il se retrouva a le surveiller depuis déjà une heure au bord du lit d'une des chambres que Len avait réservé avant leurs départ.

Il se souvint de son évanouissement où il avait du rattraper le jeune Stryge avant qu'il ne tombe dans l'eau complètement. Il l'avait border jusqu'à la plage où il lui avait imposer les premiers soins : un Baume druidique et un bandage du même type sur sa plaie a l'aile. Ainsi il l'avait porter de ces bras jusqu'à Ishtar et l'auberge-Taverne où ils s'étaient arrêter des heures plus tôt.

Après l'heure déjà dépasser a le surveiller NéoLéo ne put s'empêcher de rejoindre le monde des Esprit le temps de voir jusqu'où se propageait la lueur de son ami. Il en revint tout aussi vite avec, pour lui, de mauvaises nouvelles. La lumière blanche et pure du jeune barde n'était plus qu'une lueur faible prouvant qu'il était au seuil de la vie et la mort...

HRP : Je dit que Len est entre la vie est la mort mais si cela ne te conviens pas dit le moi, je changerai .

S'étendait là, devant ses yeux, dans un infini somptueux, un paysage encore inconnu du stryge voyageur... Tout n'était que nuances de couleurs et d'odeurs. Len se sentait comme un naufragé faisant face à la mer de ses souvenirs qui s'entremêlaient avec grâce, en volutes célestes... Oh combien il aurait voulu partager cet instant avec un autrui ! Chanter ces merveilles, danser parmi la brume de merveilles et enfin s'étendre au milieu de ce monde... Il ne le connaissait pas. Et pourtant, D'où lui venait donc ce sentiment de familiarité ? Peu importe, au final... Le stryge sourit doucement et se laissa emporter par le doux courant...

Autre part, là où se trouvait son corps physique, un elfe était à son chevet. Len le savait et pourtant, il ne pouvait résister à cette envie de se fondre avec le monde coloré. L'autre lui paraissait alors si terne ! Mais un germe de regret subsistait. Une chose, une personne pouvait lui donner la détermination nécessaire pour s'arracher à ce destin...
Il ouvrit doucement les paupières.
Dans un demi-sommeil, le stryge contempla le visage de NéoLéo toujours aussi beau malgré l'affliction qui le marquait. Il lui adressa dans un souffle ses pensées...

"Merci, fit-il avec douceur. Il est pour moi temps de partir, car j'ai tout vécu. Merci encore d'avoir partagé ces instants..."

Il ne voulait lui dire qu'il l'aimait, que s'il le suppliait, il ferait tout pour rester. Car s'il y échouait, il laisserait derrière lui un elfe éploré mais surtout, entravé...