Nom : Sigismund

Âge : 33 ans (semble généralement un peu plus ou un peu moins vieux que son âge selon les gens)

Sexe : Homme

Race :  Humain

Classe envisagée : J'aime beaucoup Arlequin qui collerait incroyablement bien - voir trop - à l'avatar et au style du personnage, puis j'aime beaucoup le rapport à la chance et aux cartes. Mais ce sera peut être pas ça, malgré que j'ai une grosse préférence pour cette classe.

Métier envisagé : Forgeron d'armes

Capacité magique :

Mode hardcore : Non

Physiquement, Sigismund ressemble à un grand poireau. Le teint pâle et blafard comme un mort qu'on aurait ressorti après trop de temps d'un tombeau. Des cheveux – et toute sa pilosité – d'un vert intriguant. Des yeux aussi jaunes que les dents des habitants du "bas-peuple". Il est grand, oui, enfin, tout est relatif. Par rapport à un géant, il aurait la taille d'un nain, et vis-à-vis d'un nain, il semble géant. Presque un mètre quatre-vingt-dix. Plutôt maigrichon d'ailleurs, et ce n'est guère par conviction de rester longiligne, l'homme mange toujours à sa faim. Un contour des yeux maquillés au gros crayon noir, des traits grossiers pour faire ressortir ses yeux. Cela, accessoirement, cache les cernes de celui qui ne dort que très peu.

Son accoutrement est on ne peut plus spécial. Sig' aime la couleur, et aime jouer avec les différents coloris. Que ce soit sa combinaison fétiche, le violet accompagné de vert, mais aussi le rouge-jaune, et autres couleurs qu'il qualifie comme chatoyantes. En clair, il est peu probable voir même totalement improbable de le voir en monochromie blanche ou noire, cela lui donnerait la gerbe d'être vêtu de la sorte. Il possède un goût avéré pour les grigri et autres bijoux.

Son hygiène de vie, malgré qu'il soit fumeur de pipe et «trou sans-fond» en ce qui concerne la bouteille, Sigismund possède une hygiène de vie tout à fait respectable. Ses dents n'ont pas jaunies, il est toujours parfumé et propre comme un sou neuf. C'est un point tant important pour lui qu'il le travaille à merveille pour toujours être agréable à ses yeux. Car oui, sa propre image compte pour lui-même. Depuis peu, il garde la moustache et garde les cheveux un peu plus longs.

Il faut savoir quelques points sur Sigismund afin de bien le connaître, en voici quelques-uns.

Il n'y a rien de plus important que les intérêts de Sigismund. Peut importe la tâche qu'il doit faire, il pèsera le pour et le contre à partir du raisonnement suivant "est-ce que je suis gagnant?". Parce que, faire quelque chose pour l'intérêt d'autrui alors qu'il n'a rien à y gagner, et bien, c'est contre-productif. De plus, il n'aime que très peu se salir les mains pour des choses trop fastidieuses. La sale besogne, c'est pas pour lui. Et s'il reste gagnant à partir du moment où il "embauche" quelqu'un pour le faire à sa place, et bien, c'est parfait.

Sa vision du monde est que, le monde tel qu'il fonctionne, est emmerdant au plus haut point. S'il y a bien quelque chose qui défini notre anti-héros, c'est son rapport à l'ennui. Il ne trouve que très peu d'intérêt à faire la basse besogne pour avoir assez d'argent afin d'avoir un toit au-dessus de la tête. Mais, à contrario, l'idée de devenir riche et ne plus rien faire de ses dix doigts semble également exaspérant. Le fait de ne pas pouvoir botter le cul des pauvres sans que la milice lui tombe sur le coin de la gueule, ça aussi c'est ennuyant. Le monde en lui-même est une vaste source d'ennui. Et il compte bien trouver quelque chose d'amusant à y faire. Il manque un soupçon, un grain, de folie. Sigismund compte bien endosser ce rôle, avec les avantages et les inconvénients que ça incombe. Et pour ça, il faudra user de malice, de ruse, afin de ne pas être expédié illico presto dans un cachot hideux.

C'est un homme plutôt haut-en-couleurs. Il possède des tenues vestimentaires vraiment atypiques. Il ne sait pas vraiment pourquoi, mais le fait d'être vêtu de la sorte semble "lui ressembler" réellement, alors sans trop y réfléchir, il achète des tenues frivoles de toutes les couleurs possibles et tente des combinaisons. Sa préférée reste la veste violette, la chemise verte, et des pompes rouges ou jaunes, voir violettes aussi pourquoi pas, ça reste dans le ton. Et si ça te plaît pas, tant pis.

Sigismund n'est pas du genre à "aimer" s'entourer de gens. Non pas qu'il est un pur solitaire qui adhère à ce mode de vie, mais pour lui, les gens sont juste des "faire valoir". Il ne compte que sur lui-même afin d'éviter moult déceptions. On ne peux compter que sur soi, et donner sa confiance à n'importe qui, c'est aussi pouvoir à n'importe quel moment avoir une dague plantée dans le dos par un compagnon peu scrupuleux.

On pourrait ajouter à sa longue liste de qualités, que notre bonhomme est quelque peu parano, extrêmement rancunier, plutôt lunatique. Il n'est pas loin d'être catalogué comme insomniaque, il dort, certes, mais c'est généralement pendant des courts moments et pas assez suffisant. Selon lui, dormir est une perte de temps. C'est du temps qui n'est pas investi dans quelque chose qui à ses yeux, pourrait être bien plus important. Aussi, Sigis' est un fumeur de pipe et du genre à aimer squatter dans les tavernes. L'état d'ivresse est son état préféré.

Il est pour l'anarchie, il déteste tout ce qui vole notamment les piafs, car un bon piaf est un piaf mort. Pareil pour les stryges, c'est non-élégant selon lui, et ça mériterait bien une croisade. Pour conclure, il est partiellement amnésique de son passé, depuis un récent événement qui date de l'an dernier, ne sachant plus qui il était, et ne connaissant pas son vrai prénom. Il a opté pour Sigismund parce que ça semblait sonner bien.

«Tu crois qu'il est mort ?»
«Vu le sang, je dirais qu'oui.»

Un type était étendu à terre, dans une assez grande marre de sang. Autour de lui, des débris. Une caravane qui avait été assiégée et attaquée. Mais qu'un seul corps, le sien. Celui de Sigismund.

«Attends ! Il est pas mort !»

Le type respirait encore. Il saignait. Sa tête ressemblait à un sac de frappe, il avait des hématomes ça-et-là, comme s'il avait été passé à tabac. Et c'était le cas. Sigis' était anciennement un directeur de théâtre ambulant, une sorte de cirque qui vagabondait de villes en villes. C'était sa première tournée, et il voulait y mettre du cœur à l'ouvrage. Beaucoup trop de cœur même. A tel point que ses employés ne comptaient plus les heures supplémentaires non-rémunérés. Alors, ils se sont vengés lorsqu'ils furent loin de la première ville. Sig' était un tyran avec ses hommes, une raclure, un lâche qui rejetait ses fautes sur autrui et leur collait des amendes sur salaire. Des pièces d'or retenues par-ci par-là. Un jour, ça n'était pas passé, et quelques membres de sa troupe décidèrent de lui régler son compte. L'un d'entre eux n'y était pas allé de main morte, il était laissé pour mort ici, sur la route qui menait jusqu'à Stellaraë.

Quelques jours plus tard.

«Il est réveillé ! »

Deux types entrent dans la chambre de cet espèce de tente de fortune en plein milieu de nulle part. Ici, il fait horriblement chaud. Le bonhomme est allongé dans un piètre lit, quelques bandages primaires ici et là, l'incompréhension dans son regard.

«Je suis où?» demande t-il aux énergumènes qui l'entouraient. Probablement des types qui comptaient le détrousser, du moins c'était l'impression qu'il avait sur eux.

«A quelques kilomètres de Stellaraë monsieur. Qu'est-ce qu'il vous est arrivé ? »

Il réfléchissait... Mais rien ne venait. Son mal de crâne était terrible, mais pas que. Tout son corps, tout ses os, semblaient pouvoir éclater à n'importe quel moment. Il sentait une douleur terrible dans chacune des parties de son corps, et bouger ne serait-ce que le petit doigt était une véritable torture.

«Je sais pas.»

Il avait quelques morceaux du puzzle, mais rien ne s'accordait. Il avait des souvenirs de plumes, un corbeau peut être qui s'était envolé perçant le silence de par son cri et puis, de l'agitation dans des buissons... Puis rien. Plus rien.

Le type mit des semaines et des semaines à s'en remettre. Au final, il était enfin sur pied, avec un million d'interrogations à son sujet et rien ni personne pour lui dire quoi que ce soit vis-à-vis de ce qu'il s'était passé, vis-à-vis de ce qu'il était, de ce qu'il foutait là. Ce qui était certain, aux yeux des habitants de cette petite zone, c'est qu'il n'était pas quelqu'un de très célèbre. Il n'était pas non plus un noble, au vue de la tenue vestimentaire qu'ils avaient trouvés. Ils pensaient à un artiste de rues, aux couleurs chatoyantes. Peut être qu'ils avaient raison. Dans tout les cas, suite à ses interrogations, tout le monde était d'accord sur un point. Ici, depuis ce repaire de fortune, il n'allait rien pouvoir savoir. Mais peut être que dans une grande ville, il allait pouvoir reprendre ses marques, rencontrer des gens qu'il connaissait déjà, et tout lui reviendrait limpide comme de l'eau de roche.

Ils prirent route pour Stellaraë.
Et au final, même après une année entière, il n'avait aucune réponse à ses interrogations. Aujourd'hui, il était là, dans cette ville, avec un petit logis pour pas trop cher. Il écumait les boulots de merde les uns après les autres.

«J'ai soif monsieur, on peut faire une pause ? »
«Ouais mais vite hein ! Le temps c'est de l'argent petit. Et le temps que tu passe à rien foutre, c'est de l'argent que je n'aurais pas. Maintenant, bûche gamin.»

Le gamin recrache l'eau, qui semblait être souillée dans cette gourde dont l'odeur qui en émanait aurait du le faire réagir plus tôt.

«Oh... Pardon... Je suis confus, j'ai confondu les gourdes. Ça, c'est mes latrines de transport. Héhé... C'est qu'elles se ressemblent mes gourdes ! »

Étrangement, le gamin était parti en pleurant à travers la forêt. Décidément, bûcheron allait être une triste tâche à effectuer seul. Surtout que vu tout ce qu'il y avait à ramasser, ça allait prendre des plombes. Il hausse les épaules, et tourne les talons. Il irait trouver une autre merde à faire histoire de gagner son or pour un boulot moins ingrat. Maintenant, fallait rentrer à Stellaraë, et la route allait être encore une fois, très très longue.
«Ah ces sales gosses. Toujours en train de se plaindre de vouloir faire des pauses et de brailler... En tout cas, moi j'ai trouvé ça drôle de te r'filer la mauvaise gourde» dit-il tout haut, le regard porté sur sa pipe dont il venait tout juste d'en allumer le contenu.
-10 lignes minimum-

J'aspire à apporter un petit grain de folie à cette misérable et ennuyante chose qu'on appelle la vie. J'aspire aussi à me distraire un maximum également, et on verra bien de quoi demain est fait.