J'étais juste mort de soif.Une envie de sentir l'eau sur mon corps, dans ma bouche, partout. Quelle idée d'aller dans un désert... cela ne m'handicapait pas trop, car il y avait de nombreux oasis, et vu ma vitesse de marche, j'arriverais demain sûrement à la capitale, ou quelque chose dans le genre. Et là, je vis quelque chose au lieu, qui n'était pas une dune. Je plissa les yeux, m'approcha, et vit un palmier. Je poussa un grognement satisfait avant de me calmer. C'était peux-être un simple mirage. Mais on ne sait jamais. Enfin, j'avais au moins la tranquillité. Pas d'elfe pour nous attaquer avec un arc, pas d'autres surprises déplaisante. J'étais là, moi, et avec comme seule compagnie, mon loup. Je fut peu à peu impressionné par la taille de ce que je voyais. Si grand que je le pensais d'autant plus irréelle. Mais peu à peu, je vis que je n'étais pas seul. Je soupira. Cela devait être sûrement un énorme oasis, le plus grand du Désert d'Haréna, et en plus étant proche de la ville du désert, elle devait être assez fréquenté. Fini la tranquillité. Espérons que chacun prenne son coin tranquille, et profite dans le silence. Mais cette soif et cette chaleur accablante m'enlevait un peu mon envie de sang. Un peu. Et vu qu'il n'y a pas grand-chose en ce moment à se mettre sous la dent dans ce désert, et qu'en plus j'avait soif et chaud, j'avais les nerfs en pelote, près à bondir au cou de quelqu'un à la moindre parole. Je trouva un coin d'ombre loin des autres, m'aspergea la tête et le corps, puis but. Avant de me caler, et de profité de la température de mon petit coin tranquille. Je vit mon loup boire à grande lampées. Il avait terriblement soif, lui aussi. C'est une créature des forêts, des montagnes, pas du désert. Mais si il me suivait, c'était pour son honneur. Il voulait me montrer, que même en dehors de son élément, il survivrait, si moi je réussissais, il fera de même. Des défis entre nous. Cela anime un peu nos journées. Et aucun de nous voulait montrer notre soif. On restait donc fixe, comme de rien, alors qu'on souffrait. Mais cela m'amusait, et remplissait les journées vides à marcher dans ce désert monotone. J'étais énervé. Mais tellement épuisé. Non pas physiquement, mais mentalement vidé. Un soleil lourd, un sol qui se dérobe, un décor monotone, la soif, et rien ou presque pour s'amuser, ou bouger un peu plus du quotidien " marche et tais-toi". Je partirais bien reposé, tout comme Fenrir, et on partira pour rejoindre cette ville, avant d'aller à la ville dans la montagne. J'en profiterais pour miner. J'ai appris ceci à Kastallin. Ont casse la roche, pour trouver d'autres roches, plus précieuses, qui valent plus et permettent pour certains juste de faire joli tandis que d'autres sont utilisés pour des armes ou une armure. Une façon de défouler mes muscles, tout en gagnant de l'argent. Qu'espérer de mieux ? En plus, certains artisans font des armes bien meilleur, qui ne se vendent en magasin de base. Si je lui donne les matériaux, je perdrais moins d'argent. Et je pourrais même peux-être compter sur des ristourne, si je lui livre souvent, à un prix raisonnable. Enfin. Vidons l'esprit, qu'il se repose un peu. Même si je paraissais sans défense, j'étais prêt à bondir. Au contraire, j'attendais que quelqu'un viennent et m'attaque. Ce sera de la défense, j'aurais pas besoin de bouger, et je me défoulerais. Tout ce qu'il me faut. J'avais la dague à portée, et l'arbalète dans la main, de façon "détendue". Alors que j'étais assez tendu, prêt à bondir.