Eariel Serior : Bonjour/bonsoir chers lecteurs dans ce nouveau numéro du Phénix Enchaîné ! Je me trouve actuellement dans les ruelles de Stellaraë, dans la bordure Ouest. Je viens de dépasser la taverne du Canari Jaune, et je me dirige vers l'Allée des embrouilles. L'Allée des embrouilles est un lieu propice aux combats de rue, on y combat et on y parie. C'est un peu "no pain, no gain", comme diraient les Peaux-vertes.
Je viens d'arriver sur les lieux, je dois désormais trouver l'interviewée de ce mois-ci... Oh, je viens de l'apercevoir, elle semble avoir pris plusieurs coups. Je décide de m'approcher.
- Bien le bonjour, jeune demoiselle. Je suis Eariel Serior, rédactrice pour le Phénix Enchaîné. Vous êtes bien Axe dite la fine lame ?
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Elle-même. Après s’être retournée au son de son nom, Axe jauge -et juge- la femme qui lui fait face, puis décide de l’entraîner à l’écart. Et vous êtes, donc ?
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Eariel Serior : *S'éclaircit la voix, comme pour être plus sérieuse* Eariel Serior, pour le Phénix Enchaîné ! Vous connaissez bien évidemment la gazette dùralassienne ? Je suis à votre recherche pour.. Une interview. J'aimerais vous interroger pour partager votre profil avec nos lecteurs. Seriez-vous partante ?
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Eariel Serior...Maintenant que vous le dîtes, oui, votre tête me revient. J’ai déjà jeté un œil au Phénix Enchaîné. Vous vous êtes baladée aux alentours de Lédéhi récemment, non ? En entendant parler d’interview, la mercenaire fronce les sourcils. Figurez-vous qu’on ne me recherche pas toujours pour des interviews, et que malgré ça on a rarement réussi à me mettre la main dessus. J’aimerais bien savoir comment vous m’avez débusquée, c’est...vexant. Attrape une bouteille en fin de vie qui traînait au sol et pousse son interlocutrice encore un peu plus loin. Mais pourquoi pas ? Je crois que j’ai eu ma dose de soûlards pour la soirée, de toute façon.
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Eariel Serior : Ah une lectrice assidue, je suis ravie de voir que notre gazette rencontre de plus en plus de succès !
#InstantPromotionHéhé je comprends tout à fait votre appréhension, mais ne vous en faites pas, nous sommes régis par la secret professionnel, c'est-à-dire que nous ne vendons pas d'informations aux autorités locales héhé. Vous pouvez donc vous exprimer sans craintes ! Et pour vous répondre, nous trouvons nos interviewés grâce à nos guetteur basés dans tout Dùralas, ainsi que grâce aux rumeurs et potins. Elle marqua un temps d'arrêt pour reprendre sa respiration
Merci en tout cas pour votre temps ! Tout d'abord, que faisiez-vous en ces lieux, si je puis me permettre ?
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Un réseau de guetteurs à Dùralas ? Ingénieux, mais vous avez un flux d’information pareil entre vos mains et vous ne vendez rien ? C’est...professionnel. Se racle la gorge avec un regard suspicieux. Quoi qu’il en soit, si un jour le Phénix fait faillite, vous savez où me trouver.
Pourquoi je suis ici ? Pour les cercles de combat, quelle question ! La plupart du temps, ça se limite à assommer des ivrognes à la chaîne, mais on peut parfois tomber sur des cas intéressants. Et puis depuis mon retour de Wystéria, j’ai...beaucoup, beaucoup d’énergie à dépenser. Se défouler sur la racaille du coin à l’avantage de permettre un peu de discrétion, en général ils ne souviennent de rien. La bière aidant...hé. Ça crée des potins mais je peux me balader à Stellaraë sans qu’on me tombe dessus en permanence pour des histoires de contrat. Continue de traîner la reporter toujours plus loin dans la ruelle glauque, où gise un homme visiblement bien amoché. Et puis en dehors d’un loisir, c’est un entraînement plus vivant que ceux de la Congrégation, au moins on voit passer un peu de monde.
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Eariel Serior : Non mademoiselle, rien de rien, je ne re..grette pas d'être professionnelle. Elle sourit à son interlocutrice tout en la suivant inconsciemment Oh le Phénix ne tombera pas en faillite, soyez-en assurée ! Oh intéressant, mais qu'est-ce qui vous attire vraiment dans ces combats de rue ? Le sang, la gloire
de mon père, ou seulement le loisir ? Note furtivement qu'elle vient de Wystéria pour une question ultérieure Des contrats ? La Congrégation ? Vous.. Vous en êtes ? range rapidement son drapeau de l'équipe de Dùraball des Gardiens, qu'elle avait sorti croyant parler à une gardienne Erk, cet homme a l'air mal en point.. M'enfin, ce n'est pas le sujet de cette interview ! Vous êtes donc une chasseuse de prime ?
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Le sang, la gloire, vous êtes sur la bonne voie ! Le loisir ? Un peu. J’ai un emploi du temps chargé, alors j’essaie de mêler l’utile à l’agréable. À vrai dire vous passez à côté d’un sacré paramètre, c’est amusant. Laisse passer quelques secondes, puis sourit. L’or, enfin ! On se bat, on parie, c’est une occupation à double tranchant. Quitte à récolter quelques bleus, autant en profiter pour rafler de quoi se constituer une petite fortune, vous ne croyez pas ? Axe ralentit en entendant parler de la Congrégation et en voyant un petit drapeau disparaître dans la poche de son interlocutrice. Évidemment que je suis à la Congrégation…Regardez-moi, j’ai vraiment une gueule à traîner chez ces abrutis monarchistes de Gardiens ? Attrape le bras d’Eariel et l’arrête sans prévenir, le visage grave. Malgré son gabarit, elle semble avoir une force étonnante. Sérieusement. Regardez. Des yeux rouges et des dents pointues, ça passe pas chez vos idéalistes en armure lustrée. Soudain, aussi vite qu’elle s’est emportée, la jeune femme se détend et relâche son étreinte. Quant à ce monsieur…*enjambe le blessé*…on est dans les bas-fonds de Stellaraë. On n’a pas dû l’entendre crier. Ou alors si, mais personne n’en a rien eu à foutre, c’est plutôt courant dans le coin…Au fait, bien vu, je suis chasseuse de prime depuis une petite année. J’ai commencé à exercer juste après la bataille de Nashuydr et ça me plaît plutôt bien, pour tout vous dire.
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Eariel Serior : Grand dieu, bien évidemment, l'or ! Vous noterez que nous ne sommes pas cupides au Phénix ! *Marque un temps d'arrêt lorsqu'Axe saisit son bras* Je.. Je.. Non bien évidemment héhé, vous ne ressemblez clairement pas à une Gardienne. Vous savez, je n'aime pas trop non plus les Gardiens. Je n'ai rien contre eux hein ! Mais je ne les soutiens pas non plus -neutralité journaliste, vous comprenez- Vous avez une sacrée poigne pour une jeune demoiselle ! *Est soudain prise d'un flash lui rappelant l'entretien avec Saigo, elle déglutit en y repensant, et souffle intérieurement lorsqu'Axe relâche son étreinte*
Non, définitivement, vous avez le profil pour être chasseuse de prime, malgré votre jeune âge. Et je note donc que cet emploi est assez récent. Du coup, si vous le permettez, quel âge avez-vous ? Et comment vivez-vous ces missions d'assassinat ? En avez-vous fait beaucoup ? N'hésitez pas à rajouter des histoires croustillants, nos lecteurs aiment ça !
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Adresse un grand sourire à son interlocutrice Bien. Nous sommes d’accord. Mon âge ? Moi foi…oh bon sang, je savais que j’aurais pas du arrêter de compter. Faut dire que ça fait un bout de temps que personne m’a souhaité quoi que ce soit…ha ! Enfin. Plisse le front, concentrée Voyons, j’ai quitté le cocon familial aux alentours de mes dix ans, et je devais déjà être dans ma quatorzième année quand j’ai rencontré Saigo. La quinzaine, je dirais. J’ai l’esprit un peu occupé depuis quelques temps, les contrats, les projets, ou juste…rester en vie, ce qui mine de rien bouffe plus d’énergie qu’on ne pourrait le croire. Contrats que je vis excellemment, vous pensez bien ! Comparé au salaire de misère qu’on trouve un peu partout pour la même quantité d’effort, c’est une mine d’or. Regardez, y’a pas si longtemps, j’ai engagé trois hommes de main sur toute une saison pour même pas la moitié de…*Surprend un regard gêné de la part de la reporter*…Oh. Émotionnellement, vous vouliez dire ? La violence, la culpabilité, les orphelins laissés derrière ? Sans vouloir être caricaturale, vraiment…Disons que si j’exerce, c’est que je suis prédisposée vis-à-vis de ce genre de boulots, je ne tuerait pas des -plus ou moins- innocents à la chaîne si ça me dérangeait. Eariel sous le bras, Axe continue de s’enfoncer toujours plus loin dans le dédale de ruelles étroites et étrangement désertes, en parfait contraste avec l’agitation des grandes avenues de la ville. Terminant sa bouteille d’une traite, elle jette le récipient derrière elle et ricane quand l’elfe sursaute au son du verre brisé contre les pavés. Pour être mercenaire, il faut soit être un sacré salopard, soit avoir une case en moins. Je me place entre les deux. J’en connais qui oscillent ou qui sont franchement alignés dans une des catégories - refermez la bouche je ne citerai pas de noms - et d’autres qui ne rentrent dans aucune des deux, mais en général, il n’y a pas 36 manière d’être tueur à gages. Je parle d’expérience, oui, on peut dire que j’ai pas perdu mon temps depuis que je suis à la Congrégation. Ha ! J’ai un peu aligné tout ce qui me tombait sous la main au début, et puis j’ai commencé à allez chercher du boulot chez des particuliers. Vous savez, la demande ne manque pas, vous seriez même surprise d’apprendre à quel point elle est forte dans certains milieux…Rangez cet air intéressé j’ai dit que j’évitais les noms. Au niveau des anecdotes, en revanche, j’ai bien une ou deux histoire mais…dîtes, ils ont quel âge vos lecteur ? Parce que je doute que ça soit très tout public, hein.
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Eariel Serior : Je note donc une quinzaine d'années. Vous avez eu une enfance mouvementée a priori. Vous êtes toujours en contact avec un ou plusieurs membres de votre famille ? *Déglutit au nom de Saigo* Ah.. Ah oui !
Je comprends, merci en tout cas pour tous ces détails... *Ne sent pas Axe l'entraîner car elle est occupée à noter les différentes informations recueillies* Je note donc que vous êtes à moitié canaille, à moitié folle -d'après vos dires, en tout cas- je ne me permettrais certainement pas de vous juger, non non !
Oh.. Nos lecteurs sont de tous âges. Effectivement les plus jeunes pourraient être impactés par vos propos mais... Dites, dites, nous couperons cela à la rédaction si nous jugeons certains propos trop acerbes.
Mais du coup.. Vous êtes une haut-gradée au sein de votre faction ? Et vous avez des projets futurs, que ce soit dans la Congrégation ou ailleurs ?
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“Enfance mouvementée”…C’est un gros raccourcis, mais on peut dire ça, oui. Je ne souhaite pas m’étendre dessus. Je n’ai pas gardé contact avec ma famille, non, mais ils devraient bientôt avoir des nouvelles de moi. En fait, je pensais leur rendre visite en grande pompe, très bientôt.
Décidant de ne pas prendre en compte le commentaire d’Eariel quant à son profil psychologique, Axe finit par s’arrêter à l’ombre d’une petite place isolée. La lumière est faible et cela fait un bon bout de temps que les deux promeneuses improvisées n’ont croisé personne, à part le chat qui s’amuse avec une grosse souris moribonde à quelques mètres de là. Axe marmonne. Ouais…ici, ça fera l’affaire. Vous disiez ? Ah oui, les anecdotes. Si ça peut vous amuser. Et si je vous racontais comment j’ai rejoint la Congrégation ? L’histoire est plutôt cocasse et pas trop sanglante, ça fera un bon exemple pour les jeunes.
Elle doit dater d’ un peu plus d’un an, maintenant. J’avais fait la rencontre de deux tarés sur le port d’Ishtar un peu involontairement, une orque et un stryge noir dont vous semblez garder un excellent souvenir. Un peu vexé par la manière dont j’avais disposé, il m’avait suivie jusqu’aux abords du port pour m’apprendre la politesse à la manière des exécuteurs, à coup du genre de tarte dont eux seuls ont le secret. J’ignorais qui il était, je l’avais donc un peu titillé pour m’amuser. Un peu trop. Avant de réaliser à quel point je venais de me mettre dans la merde, j’étais acculée dans un coin sombre et il me demandait si je préférais me faire écorcher en privé ou massacrer par des ivrognes en public. J’ai choisi la deuxième option, vous pensez bien. Nous nous sommes donc rendus dans une taverne mal famée du coin, mais…ne me demandez pas comment, j’ai réussi à l’enfermer à l’intérieur. C’est là que…[Afin que le récit soit lisible par tous, nous préférons éluder les événements décrits par notre invitée. Nous précisons au passage à nos lecteurs les plus jeunes qu’il est imprudent de suivre les individus suspect seul(e) et/ou d’accepter leurs invitations.]…Et voilà toute l’histoire. J’en revenais pas de la rapidité avec laquelle il avait réussi à faire ça. D’ailleurs, se défouler sur les soûlards l’avait un peu calmé, et il s’est avéré qu’il m’aimait bien au final…Je fus donc convoquée chez lui, à Lédéhi, avec la condition d’avoir pris un peu de muscle entre temps.
Sors un petit couteau et commence à jouer avec négligemment. Une haut-gradée ? Pas encore, pas encore. Mais tout vient à point à qui sait attendre, non ? Hé. Quant à mes projets, ce serait vraiment dommage de tout dévoiler maintenant, je perdrais l’effet de surprise. Tout ce que je peux vous dire, c’est que le Nord de Dùralas ne devrait pas tarder à être un peu agité si je réussis mon coup.
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Eariel Serior : oh je vois ! Votre famille aura déjà des nouvelles via ce journal puisque tout le monde lit le Phénix Enchaîné, héhé ! Se laisse entraîner Oooh le joli chat ! Et oui les anecdotes, pardon. Oui racontez-nous comment vous avez intégré la C.O, c'est tout à fait ce que nous recherchons !
Griffonne des notes Deux tarés, d'accord... Une orque et un slip noir.. rature Stryge noir.. Politesse.. Exécuteurs.. Tarte.. Secret... Titillé.. Trop.. Merde.. Acculée... En public..
D'accord merci pour ce témoignage ! Oui, j'imagine bien que vous devez avoir un certain entraînement pour intégrer cette faction.
Ah ! Donc une future carrière peut-être chez les assassins.. C'est un choix. Plaît-il ? Un scoop ? Auriez-vous des projets d'invasion ou autres ? Une déclaration de guerre peut-être ?
D'ailleurs.. Exercez-vous d'autres activités pour gagner de l'argent ? Une profession ? Du commerce ?
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Pointe son couteau sous le nez d’Eariel. Tss, doucement, doucement ! J’ai dit que je n’en dévoilerait pas plus. Imaginez, c’est comme si Styx avait prévenu qu’il comptait ressusciter Nashuydr quelques mois à l’avance, histoire que l’Alliance des Quatre ait le temps de s’installer tranquillement et d’établir ses défenses. Adieu panique, adieu débandade. Triste à mourir, non ? *Constate le regard gêné de son interlocutrice.*...Mauvais exemple, laissez tomber. D’ailleurs cette fois, pas la peine de se mettre dans tous vos états, chères autorités Dùralassiennes : la Millice ne sera pas ennuyée.
En dehors des contrats ? Ma foi vous l’avez vu vous-même, je me bats un peu. Je commerce doucement à Sylfaën depuis qu’un projet précédent a été écarté, marchand lui aussi. Essentiellement des pièges que je loue aux plus offrants. D’ailleurs j’ai beaucoup chassé à mes débuts, mais mon activité dans ce domaine a ralenti depuis que la valeur de mes contrats a augmenté. Oh...et il y a ça, aussi. Fait glisser son couteau sous le menton de la reporter et désigne sa bourse d’un geste de la tête, un sourire malicieux sur les lèvres. Dîtes, ça paie bien le Phénix Enchaîné ?
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Eariel Serior : déglutit avec difficulté avec ce couteau sous la gorge, en se disant "Non mais ça va pas recommencer ! J'ai la fâcheuse manie de me retrouver en compagnie de psychopathes.."
Je... Je comprends aisément votre position. Je note donc pour le commerce, et je crois voir de quel projet vous parlez..
Un frisson la parcourt lorsqu'Axe désigne sa bourse.. Voilà qu'elle souhaite la détrousser, en pleine journée et en pleine interview ! La journaliste se dit qu'elle doit jouer le tout pour le tout pour se dépétrer de cette situation.. Peut-être que le discours peut être sa meilleure arme, il faut essayer.
Vous... Vous savez, moi je ne crois pas qu’il y ait de bonne ou de mauvaise situation. Moi, si je devais résumer ma vie aujourd’hui avec vous, je dirais que c’est d’abord des rencontres. Des gens qui m’ont tendu la main, peut-être à un moment où je ne pouvais pas, où j’étais seul chez moi. Et c’est assez curieux de se dire que les hasards, les rencontres forgent une destinée... Parce que quand on a le goût de la chose, quand on a le goût de la chose bien faite, le beau geste, parfois on ne trouve pas l’interlocuteur en face je dirais, le miroir qui vous aide à avancer. Alors ça n’est pas mon cas, comme je disais là, puisque moi au contraire, j’ai pu : et je dis merci à la vie, je lui dis merci, je chante la vie, je danse la vie... je ne suis qu’amour ! Et finalement, quand beaucoup de gens aujourd’hui me disent « Mais comment fais-tu pour avoir cette humanité ? », et bien je leur réponds très simplement, je leur dis que c’est ce goût de l’amour ce goût donc qui m’a poussé aujourd’hui à entreprendre une construction mécanique, mais demain qui sait ? Peut-être simplement à me mettre au service de la communauté, à faire le don, le don de soi..."
Elle se stoppa enfin, la gorge sèche d'avoir trop parlé
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Ah, vraiment ? Ma foi… Axe lève un sourcil, amusée. Je salue l’effort. Fait sauter le premier bouton de la veste de son interlocutrice, qu’elle rattrape au vol avant de ranger son couteau. Bel ivoire, c’est du vrai ? Mh…Oui, c’en est. Ça fera l’affaire pour cette fois - mais oublions, vous avez gagné le droit de passer votre chemin pour aujourd’hui.
Glissant le bouton dans une de ses poches, Axe attrape par la peau du cou le chat qui se frottait à ses jambes et le balance un peu plus loin. Elle époussète son pantalon sombre d’une geste sec, agacée, puis se redresse et remarque qu’Eariel n’a pas bougé.
Hé bien ? Filez ! Je suis aussi versatile que votre bourse est pleine, si vous voulez savoir. Et croyez-moi, si je décide qu’en fait je meurs d’envie de prélever un petit impôt sur votre salaire, il vaudra mieux courir vite.
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Eariel : essuie la goutte qui vient de perler sur son front, elle a eu chaud aux fesses. Elle commence à reculer jusqu'à la sortie de la ruelle et, juste avant de s'éclipser, se retourne en criant
AVEZ-VOUS AUTRE CHOSE À DIRE À NOS LECTEURS AVANT QUE JE NE PRENNE LA POUDRE DE PERLIMPINPIN ? [Ouais je sais on dit escampette]
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hausse les épaules, les poings sur les hanches. Dùralassiens, méfiez-vous…Par chez moi, on ne compte jamais vraiment jusqu’à trois.