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- Spoiler:
Code du règlement : Citrouille. C’est moins…profond que le précédent. Celle-là elle est pour toi Dilon ~
Prénom et nom : Mélopéas Mauson
Âge : ???
♀ ou ♂ : ♂
Race choisie : Abyssal neutre
Classe envisagée : Protecteur
Métier envisagé : Aucun pour l’instant.
Un pouvoir ? Non, Sire, une malédiction. Mais ses effets sur le métabolisme de Mélopéas sont insignifiants.
Mode hardcore : Oui messieurs.
Mode de présentation : Voie standard
À première vue, Mélopéas n’a rien de spécial. C’est un abyssal neutre dans la fleur de l'âge tout ce qu’il y a de plus classique. Autrement dit, un être humanoïde pourvu d’attributs aquatiques, mêlant les caractéristiques des abyssaux de la Muse et de la Tempête ; écailles, pieds et mains plus ou moins palmés, ailerons parfois…Pour Mélopéas, il n’en a pas toujours été ainsi, mais c’est sous cette apparence qu’il est désormais destiné à arpenter Dùralas.
Des pieds à la tête, l’abyssal mesure deux mètres et des poussières, sans cependant atteindre la moyenne raciale des deux mètres dix. C’est grand. Dans les foules humaines, et c’est en général ce pourquoi il les évite, il a tendance à dépasser d’une bonne tête ceux qui l’entourent. En revanche, même s’il est correctement bâti, Mélopéas n’est pas une montagne de muscles ; n’ayant jamais été guerrier de profession, il a le physique des grands nageurs, juste assez athlétique pour se déplacer sans problèmes dans l’eau. Il a cependant perdu le goût de l’entraînement et n’entretient pas ce qui lui reste de musculature, ou très peu.
Plus verte que bleue, sa peau est piquée d’écailles plus ou moins larges selon l’endroit où elles se situent. La peau elle-même est plus épaisse aux alentours de ces zones ; seuls une partie de son visage, son ventre et l’intérieur de ses jambes et de ses bras sont épargnés par le phénomène – ce qui correspond, chez les humains, aux endroits où elle est la plus douce.
Outre sa faiblesse apparente, il ne présente presque aucun des stigmates qui vont avec la vie d’aventurier. Pas de balafres, quelques cicatrices mineures dont l’origine remonte aux excursions qu’il effectuait plus jeune, deux yeux et quatre membres valides, une démarche fluide exempte de tout boitillement...sa condition physique rappelle celle des citadins dùralassiens. Il est par conséquent difficile de juger exactement du type de vie qu’il a mené avant de s’échouer sur la terre ferme, surtout lorsqu’il est habillé à la continentale - manches longues, pantalon et gilets de toile épaisse à moitié boutonné.
Cette dernière manie est en accord avec son allure générale, négligée et plus portée sur le pratique que sur l’esthétique. Ses vêtements sont le plus souvent amples et sombres, lacés à la va-vite quand ils le sont ou mal fermés. Puisqu’il évite la côte comme la peste, il est d’ailleurs habillé à la mode des régions humaines tempérées la plupart du temps. Gris, marrons et noirs principalement, les tissus dans lesquels sont taillés ses vêtements accentuent encore son air entre le morose et le mélancolique.
En effet, s’il fut un temps où le visage de Mélopéas était rayonnant et éclatant de jeunesse, il est désormais vidé de son énergie ; ses traits sont restés les mêmes, à quelques écailles et deux ou trois tons de couleur près, mais ils sont à présent las et dégagent une impression de mal-être permanent. Sa chevelure a terni et ses yeux, noirs et humides, sont le plus souvent cernés de poches fatiguées ; plutôt enfoncés dans leurs orbites, ils sont plongés dans l’ombre dès que leur propriétaire enfile une capuche – ce qu’il fait rarement, cela dit.
Peu importe sa source, la lumière a tendance à ciseler exagérément son visage déjà bien assez anguleux. Ses pommettes et ses arcades sourcilières sont légèrement plus prononcées que la normale, comme taillées au burin. Il en va de même pour l’arête de son nez et sa mâchoire, toutes deux osseuses et autoritaires.
Il n’est ni beau ni laid, disons que c’est un genre.
Si malgré son apparence plutôt anecdotique on veut absolument lui trouver une particularité, on peut noter qu’il ne découvre que très rarement son torse - du moins jamais complètement. Bien sûr, il y a une raison à cette manie ; longue d’une main, nette et rougeâtre, une marque étrange lui barre le plexus. Il n’aime pas qu’on le questionne à son sujet et préfère la garder cachée sous une chemise plutôt que de devoir expliquer son origine aux curieux.
Assurément, L’abyssal est un individu étrange. La longue période de détention qu’il a traversée a altéré chez lui certains des réflexes qu’il est bon d’avoir en société, habitudes qu’il a maladroitement tenté de retrouver entre deux crise d’angoisses depuis qu’il a entrepris de migrer vers le Nord. Cependant, porteur d’un traumatisme fort, il a vu sa bonne volonté céder plus d’une fois face aux tourments que lui procurent ses réminiscences de l’« accident » auquel il doit son arrivée à Dùralas – oui, durant les deux semaines qu’il a consacrées à fuir la mer Van Hallen et son rivage, l’abyssal a pleinement eu le temps d’expérimenter l’étendue de sa névrose.
Binaire, elle se manifeste sous la forme d’un ensemble de traumatismes évidents et d’une passion dévorante envers tout acte de chevalerie, les deux aspects de son trouble ayant la particularité de le priver drastiquement de sommeil. Ces maux rendent sa réintégration à la société humaine particulièrement difficile ; terrifié par un rien, puisant une étrange jouissance dans tout ce qui a trait à la justice, Mélopéas est difficile à comprendre et plus encore à fréquenter.
Car si Mélopéas a bien eu une personnalité marquée par le passé, jeune aventurier quelque peu égoïste et curieux à s’en tuer, notre ami a de toute évidence été dérangé par son expérience : il est de ceux qui ont été transformés par leur péripéties, en bien comme en mal – ici plutôt en mal. Ainsi, avant l’aventure qui marqua la transition entre son adolescence et sa vie d’adulte -repère purement chronologique cela dit- Mélopéas était bien différent de l’individu qui foulera désormais Dùralas.
Son enfance et son adolescence virent grandir un jeune abyssal bon vivant quoique solitaire. Très ou trop aventurier selon les opinions, il ne tenait pas en place et ratissait les fonds marins jours et nuit en quête de découvertes et d’un peu d’adrénaline. Son naturel dégourdi ne le rendait pas sympathique pour autant, cependant ; ni antipathique ni réellement agréable en tant qu’ami ou amant, il s’attirait à la fois la curiosité et le ressentiment de ses proches. En effet, doublée d’un orgueil héréditaire bien marqué, sa soif d’aventures ne laissait pas vraiment de place à l’attachement envers autrui.
Malgré tout, Mélopéas n’était pas un mauvais bougre. Lorsque sa frénésie exploratrice était contentée, il appréciait la compagnie et était apprécié en retour ; chanteur et un peu musicien, il aimait partager ses aventures aux amis qui supportaient ses caprices autour d’un bon repas, tout comme il était assez ouvert aux récits que ceux-ci lui livraient quand venait leur tour.
Pour résumer, un grand curieux un peu trop imbu de lui-même pour être appréciable en permanence, mais bonne compagnie à ses heures perdues.
....La perversion de la Malédiction qui lui a été jetée réside d’abord en ce qu’elle s’oppose à tout ce qui faisait son bonheur -liberté, aventure, bonne chère et auto centrisme innocent. Ensuite, elle est conçue de manière lui rappeler que tout ce qui lui est arrivé est entièrement de sa faute, du début de son emprisonnement à la punition qui lui a été attribuée en passant par les longues années de luxure qu’il s’est autorisées entre temps. Nous retrouvons ici l’origine de ses deux obsessions maladives : du fait qu’il est condamné à vivre un pied dans le passé naissent ses angoisses, chaque petit détail du quotidien un peu trop porteur d’une symbolique aquatique ou passionnelle lui rappelant immédiatement pourquoi son cœur lui a été arraché ; quant à sa fièvre de justice, c’est dans l’espoir viscéral qu’il a de parvenir à laver son maléfice qu’elle trouve son origine. À vrai dire, dans ce dernier cas, on peut même remonter vers une phrase précise dont il a gardé le souvenir :
« Rachète-toi. »
- Bonus : Pourquoi Mélopéas a-t-il peur du rouge ? :
L'avantage de la psychologie particulière de Mélopéas, c'est que tout s'explique logiquement, de sa peur du rouge à celle des jeunes femmes en passant par sa crainte démesurée envers les océans. Ici, elle ont été rangées selon un ordre d'évidence décroissant : peur de l'océan bien sûr car il a été le lieu de son accident, peur des jeunes femmes car l'une d'elle en a été l'investigatrice, peur du rouge car...
- La première chose que vit Mélopéas en s'éveillant, ce fut le sable rouge de la Red Sun Belt à perte de vue. La couleur fut immédiatement associée au sentiment de mutilation qu'il ressentit alors, amputé de son coeur et perverti par la malédiction qui lui avait été jeté.
- Le rouge est porteur de plusieurs symboliques. Sang, passion, amour, colère, chaleur, chacune à sa manière lui rappelle une facette de sa douloureuse expérience - de la même manière que l'obscurité mettrait mal à l'aise un homme retenu prisonnier sans lumière sur une longue période.
....Au final, qu'apportent ces longues explications tortueuses à la présentation du fonctionnement de Mélopéas ? Une raison à ses principes, justice pour tous et à tout prix, une origine à ses démons et un outil pour mieux appréhender l'histoire qui va suivre. Juger Mélopéas sans le connaître est aussi vain que d'expliquer le sens d'un chant dont on ne comprends pas les paroles ; on saisira la forme, mais à jamais l'essence de l'oeuvre nous restera inconnue.
« La bourgade était enfoncée au plus profond
des mers maudites, là où aucun humain
n’avait encore posé le pied… »
Le plus grand objectif de Mélopéas est de mettre fin à sa malédiction. Son rêve est de trouver la quête chevaleresque ultime, une aventure assez noble pour laver son maléfice et lui permettre de connaître la paix.
Salut, je suis la sale gosse à qui vous devez personnage d’Axe.
[signature validée par Dilon, hésitez pas à vous manifester si elle vous dérange]