On ne m'avait jamais dit que les montagnes pouvaient cracher des flammes. Pourtant, je pensais bien les connaître. Je croyais avoir appris leur langue, décoder leurs signes et leurs formes dans leurs entrailles, dans leurs crevasses et leurs poches d'airs. Je pensais qu'elles m'offraient même leurs trésors, justement car j'étais capable de les comprendre et de les entendre. Mais alors, au pied du Vulkar, je comprenais que l'on ne minait pas, ici. Un voyageur m'expliqua même de ne pas m'aventurer en ces lieux, car ils étaient le territoire de créature abominable en tout temps, et que c'était encore pire avec la Convergence.

-Con-verge-hanse ? formulais-je, hésitante. Ma confusion, comme la sienne, ne me servit pas à en comprendre davantage. Je décidais de faire fi des paroles hasardeuses et incompréhensibles de cet être chétif afin d'aller inspecter cette montagne moi-même...Et peut-être, qui sait, trouver la raison de ce mal qui la faisait tant saigner.

Très vite, dès les premiers moments de l'ascension, je découvrais que rien n'allait être facile ici : la montagne était en colère, très en colère. Elle grondait de rage, rendant certaines roches brûlantes. Son coeur liquide bouillonnait et se déversait lentement le long de ses pierres noires, faisant présager le pire à quiconque s'en approchait. Des vapeurs toxiques inondait le ciel, m'empêchant de percevoir la moindre lumière, et encore moins les iridescences qui me guidaient et me donnaient la force à l'accoutumée. Ma peau bleutée prit une tournure violette, tant la chaleur, antithèse, faisait réagir ma chair adaptée au froid de la banquise.

Allais-je survivre dans cet endroit ? Devais-je tenter de percer le mystère de cette montagne malgré tout ? Comme une réponse lointaine et abstraite, le Vulkar tout entier commença à hurler tout autour de moi.

[On tente la capture du Hurleur !
Le lasso est en cours ici + j'aimerais équiper mon sceptre iopikeur à la place de la thon'fa avant le combat, merci !]

Huleur attaque Yọr à 550 dégâts.

Le Vulkar était en fureur. Des grondements pouvaient se faire entendre : de la vie émanait de ce lieu et emplissait l'espace sonore. Les vapeurs envahissaient toujours ma cage thoracique lorsque je réfléchissais à continuer mon ascension ou non. Mais profitant de ma confusion, un molosse tout droit sortir des fissures de lave jaillit sur moi.

Tel le gardien farouche de ces terres destructrices, il était prêt à me déchirer les entrailles de ses multiples crocs. Je bondis en arrière, mais découvris que des pointes sur sa tête et son dos, scories dures et ténébreuses, me tailladaient alors qu'il roulait sur lui même. Pendant que je reculais, l'avant bras ensanglanté, il patina furieusement sur le sol rocheux avec ses griffes redoutables, sillonnant la pierre. Ses yeux de braise me fixèrent avec avidité tandis que tout son être ne paraissait vouloir qu'une chose : me réduire en charpie.

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'Attaque - Géant' :

Huleur attaque Yọr à 660 dégâts.

Mes yeux azurs se perdirent dans ceux du molosse un court instant. Soudainement, ses pattes firent de terribles bruits sur la pierre, comme si elles appelaient les grondements du Vulkar, alors son corps se mit à détaler à toute vitesse. Sa gueule se balançaient dans tout les sens, laissant traîner dans l'air des filets de bave enflammée. Ses chaînes, que je n'avais pas vu jusqu'à ce moment là et reliées à ses pointes hérissées, sonnèrent dans un tonnerre cinglant.

Le volcan m'avait-il envoyé son gardien pour me chasser ? Que répondre à la colère de la montagne, après cet accueil ? Était-il vraiment plus un habitant des lieux que moi, après tout ?

Devant tant d'incertitude, mon instinct ne m'amena qu'à une seule chose : d'un coup sec, je fis valdinguer la bête qui me prit d'assaut à l'aide de mon sceptre. La créature ne se résigna, elle chargea une fois de plus, et encore, et encore. Mes coups ne parvenaient pas à être suffisamment puissant pour mettre fin à sa détermination. Inévitablement, mon corps, bien moins rapide, finit pas se faire attraper.

Quelques instants plus tard, à terre, ses mâchoires furent refermées sur mon bras dont je sentais que l'os avait été atteint. Sa gueule serra si fort que tout mes efforts furent vain. Rien ne m'avait jamais autant fait mal depuis que j'étais sortie du cristal ! Cette blessure, ce sang, ce feu qui me rongeait alors me fit défiler des souvenirs que je n'avais pas retrouvés encore. Les plus fortes violences avaient, visiblement, toujours ce même pouvoir de réveiller les chairs et les pensées, ainsi que les plus profonds instincts. Et, comme en adéquation avec cette nouvelle clairvoyance, un éclair turquoise fusa du ciel jusqu'à moi, balaya les nuages noires et étouffants sur son passage et m'illumina l'esprit. La réponse ! La réponse au Vulkar! C'était ça !

-MONTAAAGNE !!! criais-je tandis que la puissance iridescente envahissait mon corps, transformant mon bras endommagé en glace. Des flocons tourbillonnaient dans un blizzard autour de moi, alors même que la température était des plus élevées auparavant. Le molosse, sentant qu'il allait être figé avec ma blessure, lâcha finalement prise. Je me redressais dans une lévitation spectrale, levant ma masse au ciel, avant d'adresser ma réponse qui ferait écho, je l'espérais, au maître de ces lieux.

-Montagne...JE SUIS !

Avant d'abattre mon courroux, je vis une réaction manifeste du Vulkar : son gardien allait vraisemblablement reconsidérer sa décision de ne pas me voir comme une proie. Étais-je alors reconnue comme son égale ? Sûrement pas, mais je serais peut-être au moins digne de lui parler en son langage.

[Potion de hâte éphémère]

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'Attaque - Géant' :

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'Ouverture des sacs' :