Un banquet elfe. L'occasion pour moi de retrouver la verdure de Sylfaën. La journée était agréable, la bonne humeur était de mise, et Malidios trottinait gaiement devant moi. Il y avait du beau monde dans la grande salle du Château de Maenor. Certains visages m'étaient familiers, et je les saluais d'un signe de tête. Toutefois, la plupart des personnes présentes en ces lieux m'étaient totalement inconnues. Peut-être serait-ce l'occasion de rencontrer de nouvelles personnes ? Je n'avais pas vraiment pensé que cette occasion serait une nouvelle opportunité de prospecter pour des guerriers avides d'aventures suicidaires, mais on n'était jamais sûr après tout ! En attendant de voir comment se déroulerait le reste de la journée, je m'inclinais devant Cernunnos, le roi des Elfes. Ce dernier avait remis à chacun des cadeaux, et je ne faisais pas exception. J'accepte l'offrande avec gratitude.
Le Destin
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Sujet: Re: Le banquet Ven 17 Nov 2017 - 20:28
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Créateur d'armes (Event)
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Citrouille de la Convergence (Event)
Pourfendeur de Skarniens (Event)
Chasseur de poules (Event)
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Héros de l'Est (Event)
Hommage de FrörHeim (Event)
Finaliste du tournoi de Stellaraë (Event)
Baldwin avait déjà commencé son voyage vers Kastalinn depuis quelque temps lorsqu'au détour d'une bourgade, il aperçut un panneau d'affichage inhabituel. En effet, ce n'était pas des annonces et demandes d'aides que l'on peut voir en général, mais plutôt une seule et grande affiche annonçant une gigantesque fête au château de Maenor, invitant tous les peuples à y venir et en profiter dans la paix et la joie.
Il hésita un moment, ça lui ferait un beau détour d'y aller, mais l'idée de rencontrer des membres de tous les peuples et de pouvoir en apprendre plus était trop tentante, et au final il avait tout le temps du monde pour aller à sa première destination, chose qui n'était pas vrai avec cette fête. Étant une aubaine qu'il ne pouvait rater, il se mit donc en marche aussi vite que possible en destination du château.
En arrivant sur le lieu, la fête avait déjà commencé depuis peu. Il n'avait sur lui que ce qu'il avait pris en partant de la tour blanche, mais ses vêtements étaient « de qualités » et il ne devrait aucunement dénoter avec les autres convives. Sa main gauche posée sur le pommeau de son épée, - non pas qu'il avait peur de devoir s'en servir, mais plus par habitude en tant que guerrier, - il salua de la tête les gardes qu'il croisa sur le chemin de la grande porte, ouverte, où il s'arrêta net sur le seuil.
La grande salle était gigantesque, richement décorée dans le plus pur style elfique, avec une piste de danse et un énorme buffet prenant les deux tiers de la pièce. Les effluves des encens se mêlaient aux odeurs tentantes de la nourriture, créant un parfum enivrant. Opulence. Voilà qui définissait le mieux cette fête, et étourdissait légèrement Baldwin, peu habitué qu'il était. Beaucoup de convives étaient déjà là, vaquaient à leurs occupations, discutaient de tout et de rien, passaient du bon temps. Comme il l'espérait, c'était un véritable melting-pot de peuples, et il ne voyait en plus pas une seule paire d'ailes noires, ce qui aurait été étonnant car les stryges noirs ne courent pas après ça en général. Il était aux anges.
Se reprenant enfin, il veilla à bien replier ces ailes sous sa cape, surtout pour ne pas être gêné dans la foule, et avança tranquillement vers le trône tout au fond, souriant de toutes ses dents, observant le plus de choses possible de ce décor et de cette architecture qu'il avait appris dans les livres. Non, aucuns stryges noirs n'étaient présent dans la salle, quelques nagas tout au plus, mais même s'ils étaient plus du côté de leurs sombres cousins, il ne devrait pas avoir de problèmes, il pourra donc saluer le roi comme il se doit, de la façon qu'il avait apprise. Il n'y avait pas d'autres stryges blancs non plus, ce qui le rendit légèrement mal à l'aise. Il ne connaissait personne. Heureusement ce fut vite oublié par l'excitation, et surtout en arrivant devant le trône.
Là, Cernunnos, seigneur des elfes, siégeait. Une aura de sagesse l'entourait, mais avec le monde, il serait malheureusement toujours trop occupé pour que Baldwin puisse y puiser. Il mit le genou et le poing droit à terre, la main gauche posée sur son autre genou ; cette position l'obligeait également à déplier ses ailes. Si le souverain fut surpris à la vue de ces dernières, semi-grises, il le cacha habilement.
« Mes salutations, Cernunnos, Monarque des Elfes Sylvains et des Hauts-Elfes, Seigneur de la forêt Sylfaën, je suis Baldwin Nuussian, stryge blanc en voyage d'apprentissage, et suis honoré d'être en votre présence en cette belle fête. »
S'il connaissait son nom, c'était la même. Il l'accueillit avec joie, heureux d'avoir tout de même un représentant des stryges blancs parmi eux, et lui offrit le présent qui fut tiré. Ayant également vu son épée, il lui indiqua qu'une compétition de tir à l'arc avait lieu, avec également des entraînements au combat. Sur cela, il dut s'occuper des prochains invités, et Baldwin prit donc congé, pensant à replier à nouveau ses ailes.
Sa curiosité piquée à vif, il préféra aller tout de suite du côté du tir à l'arc, pour continuer à découvrir ce lieu et observer un peu les techniques de combat et les armes des elfes. Il pourra ensuite revenir tranquillement ici pour profiter un peu du buffet, et prendre tout le temps qu'il restera pour discuter avec les différents peuples représentés...
Le Destin
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Sujet: Re: Le banquet Sam 18 Nov 2017 - 19:57
Le membre 'Baldwin Nuussian' a effectué l'action suivante : Actions
Tout le monde était au courant de cet événement. Récemment, dans les rues de Stellaraë, tout le monde parlait de ce grand banquet que proposait Cernunnos, le roi des Elfes sylvains. Peu d'habitants avaient les moyens de rejoindre cette fête au milieu de la forêt Sylfaen, mais les nomades eux été sûrs d'être là.
J'appris à l'avance cet événement quand je reçus un faucon de mon clan, tout les familles nomades allaient envoyer des représentants de leurs familles afin d'honorer l'invitation du Roi des elfes. C'était le moment pour les nomades de montrer leur richesse, grandeur et générosité et bien sûr, j'accompagnerais mes frères à cette soirée, vêtu d'habits et de rubans finement décoré.
En quelques jours et avec l'aide des faucons familiaux, je pus rejoindre mes proches qui s’apprêtaient à lever le camp. Nous quittâmes la caravane, nous étions cinq à chevaucher nos dromadaires respectifs, orné de magnifiques tapis.
C'est près de la lisière de la forêt, à l'Est, que nous rejointoyâmes les autres familles de nomades qui avaient déjà installer un camp commun, à l'habitude des nomades. Quand les derniers préparatifs furent fin prêt, nous nous avançâmes au fin fond de la forêt.
C'était exceptionnel, des émissaires de chaque race que peuplaient Duralas étaient présent. Jamais je n'ai vu ce genre de rassemblement en ce monde. Tout ces personnes se réunissaient en face d'un gigantesque bâtiment, la grande salle du banquet.
Un plafond vertigineux et une pièce démesurée, de longue tables où se trouvaient des mets copieux et abondant, une ambiance paillarde et une mélodie joviale, voilà dans quel état nous trouvâmes ce lieu, plein de joie et de festivité. Une longue queue se tenait en face de sa majesté Cernunnos ainsi qu'une pile de cadeau qui attendait ses invités. Chacun venait présenter ses vœux au seigneur elfique.
Quand ce fut notre tour, un ancien d'une autre famille nomade prit la parole et s'exclama en elfique : « Seigneur Cernunnos, nous, les nomades, sommes honorés de votre invitation à ce somptueux banquet à la gloire de Duralas et de ses peuples. » Agréablement surpris à l'écoute de ses paroles prononcé par un autre peuple dans la langue des elfes, il fit signe de continuer et se redressa sur son trône branchu. « Laissez-nous, afin de vous remercier, vous offrir ces quelques modestes cadeaux de notre part. » repris l'ancien, en elfique.
En effet, dans la tradition nomade, il est normal d'offrir des présents à son hôte. Ainsi, les ambassadeurs des différentes familles présentèrent leurs salutations et offrandes. Chacun offrit les spécialités de leur clan : les artisans joailliers offrirent leurs plus précieux bijoux, les maîtres-lames, leur sabre finement assorti d'or et de pierres, et ainsi de suite. Quant à nous, famille Safar, nous offrîmes quelques épices rares comme le safran, une ressource convoitée par tous les plus grands maître cuistots duralassiens. Le marchandage en tout genre et la cuisine traditionnelle sont notre domaine de prédilection dans notre clan.
Une fois cette cérémonie terminée, nous pûmes prendre notre présent sur la montagne de cadeau et vaquer à nos occupations. Personnellement, je décidai de m'éloigner un peu des miens. Tout au long des festivités, je goûtai aux plats délicieux, discutai avec les elfes et les autres races et consommai les liqueurs et autres alcools elfiques. Je pus même montrer mes talents de pyromanciens à certains convives curieux de contempler ces cabrioles enflammées. Bien sûr, je n'allais pas incendier le lieu, quelques flammèches légères suffirent à charmer la foule de flâneurs.
Je me laissai emporter dans cette ambiance grivoise tout du long de cette soirée. Le moment était à la fête et à la célébration.
Le Destin
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Sujet: Re: Le banquet Dim 19 Nov 2017 - 16:00
Le membre 'Laurentius Safar' a effectué l'action suivante : Actions
Ainsi donc, l’illustre monarque de Sylfaën Cernunnos vous invite à participer à cette grande réception qu’est le « Duralanniversaire » et qui se déroulera dans la salle des fête du château de Maënor, le… Une poigne ferme et passablement agacée froissa le tract qu’on lui avait délivré quelques heures plus tôt avant de le jeter dans la poubelle la plus proche.
Des idées stupides, le djöllfulin en avait vu défiler un bon nombre en 75 ans d’existence, mais alors celle-là… Elle battait tous les records. Inviter la totalité des peuples Duralassiens au sein d’une même salle, mêlant des gens respectables avec les pires crapules de ce continent, qui disposaient dorénavant d’une estrade splendide afin de se pavaner aux yeux du monde, narguant la loi et la justice en toute impunité. Ce souverain était-il dénoué de la moindre once de bon sens ? Pourquoi ne les faisaient-ils pas enfermer sur-le-champ ? Le comble était que le port d’armes n’était pas prohibé durant cette réception. Que se passerait-il si un illuminé ou un groupuscule décidait de piéger la salle des fêtes ? Adossé à l’un des murs du bureau de l'Imperator, le djöllfulin affichait une mine sombre.
Gruz haraz, Grobi... Qui a eu l'idée fantasque de rassembler ceux qui s'affrontait à mort encore deux mois auparavant ? Grommela Moradund Marteau-de-fer, peinant encore à croire que ce que racontait ce tract était réel. Des inconscients... Rétorqua Jûken'Maw. Mais ne pas s’y rendre constituerait une grave faute diplomatique. Le monde craint la guerre, mais le protocole de ces doh chuf est ce qui nous tuera vraiment… *soupire* Bon. Toi et Ragnör allez m’accompagner. Je ne fais pas confiance à un avaleur de salade qui produit un événement pareil. Entendu, je vais le prévenir sur-le-champ.
Décidément… Les traditions stupides avaient la vie dure. Mais la diplomatie exigeait des concessions parfois regrettables afin d’entretenir une certaine stabilité entre les nations. Et puis ce serait l’occasion de retenir les visages des personnes suspectes. Après avoir informé son homologue thérianthrope de la visite diplomatique en prévision, Jûken’Maw se rendit dans ses quartiers afin de préparer une tenue adaptée aux circonstances. Une chemise blanche, un blazer dénué de manche teinté d’un pourpre sombre et recouvert d’une redingote noire : classe et sobriété. Le djöllfulin acheva sa tenue en enfilant ses boucles d’oreilles en pierre d’onyx ainsi qu’en rangeant son katana dans son fourreau. En plus de faire office d’épée de cérémonie, sa lame lui permettrait d’intervenir si jamais les choses venait à mal tourner. Mieux vaut prévenir que guérir comme disait l’adage.
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Accoudé à une balustrade surplombant la salle de fête du château de Maënor, Jûken’Maw, un verre de vin à la main observait le déroulement des festivités. Parmi eux, le servant de Lagmarù reconnu certaines têtes qui aurait plus leur place au fond d’un cachot sordide… ou sur une pique au sommet d’une colline qu’à cette réception, en train de se gaver de liqueur et de petits fours. Avec des dirigeants de la trempe de Cernunnos, pas étonnant que ce monde sombre dans le chaos et l’anarchie. Mais malgré tout ces désagréments, le djöllfulin demeura stoïque et courtois tout au long de la soirée, discutant ci-et-là de politique, économie et philosophie, tout en gardant un œil sur Moradund afin d’assurer sa protection si nécessaire.
Puis vint le temps des présents. Comme l’indiquait le protocole, Jûken’Maw présenta sobrement ses respects et amitiés au souverain de Sylfaën avant de se voir récompensé par ce dernier. Le khazarien remercia alors Cernunnos avant de se retirer. Le geste était honorable, mais… Il était ironique de constater que ces cadeaux, une fois dans les mains de la vermine infestant cette réception se retournerait ensuite très probablement contre ce même roi, ou tout du moins contre l’idéal de paix qu’il tenait tant à promouvoir. Si l’on y réfléchissait, par ces naïfs et aveugles présents, Cernunnos, en jouant au « monarque éclairé », contribuait indirectement à financer des organisation terroristes qui semaient le trouble et la discorde sur ce continent. Il devenait de fait un complice de leurs méfaits, et ce serait à eux, les gardiens, khazariens, dragonniers... de rattraper les dérapages maladroits du roi de la forêt. Regagnant le buffet, le technophile prit une nouvelle gorgée de vin tout en songeant aux actions de ce dernier.
L’enfer est pavé de bonnes intentions...
Les cendres de nos ennemis sont le terreau des rêves à venir...
La jeune Stellaroïse était rassasiée. Le banquet elfique était divin et, de loin qu'elle s'en souvienne, elle avait rarement aussi bien manger, que ce soit en qualité ou en quantité. Chacun dégustait les spécialités à son rythme et Athanasia en profita pour faire le tour de la salle du regard afin de déceler une activité intéressante. Le brouhaha ambiant se mêlait à une musique typique et aux odeurs de nourriture. Les fêtes se ressemblaient toutes, peut-importe la culture ou la race, cela offrait un cadre rassurant à la jeune femme encore un peu dépaysée. Elle observa, au loin, le panneau qui indiquait le stand de tir mais en réfléchissant, il n'était pas judicieux de se lancer là-dedans en sortant du repas. Alors qu'elle allait détourner le regard, une silhouette imposante revint du trône de Cernunnos.
Il s'agissait d'un humanoïde muni de deux cornes recourbées vers l'arrière. Son visage balafré était sévère mais il semblait « juste », c'est l'unique mot qui lui venait à l'esprit. Sa tenue était soignée et la beauté du pommeau de son katana, convenablement rangé dans son fourreau, attira son regard. Elle l'observa discrètement prendre le chemin du bar et prendre un verre de vin. Après une courte réflexion elle décida d'en faire de même.
Plus elle s'approchait de lui, plus elle se rendait compte de sa taille gigantesque. Il devait approcher des deux mètres alors qu'elle-même n'en dépassait pas le mètre soixante-dix. Elle réajusta sa robe elfique en vert sapin, brodée de noire par endroit. Un accoutrement qu'elle n'avait pas l'habitude de porter, elle espérait, d'ailleurs, que cela ne se voit pas trop. Ses longs cheveux étaient tressés dans son dos et elle avait troquée ses bottes de novice à des chaussures de ville avec des petits talons. Comme à son habitude, elle ne portait aucun bijoux. C'est à une certaine distance qu'elle aperçut les boucles d'oreilles de l'homme qu'elle avait, sans vraiment le vouloir, rejoint au niveau des rafraîchissements.
Elle se permit d'ouvrir le dialogue après avoir attrapé un verre de vin.
« Votre lame semble magnifique mais était-elle nécessaire en ces lieux ? » Athanasia ne se rendit même pas compte de la naïveté de sa réflexion, bien loin de s'imaginer que les pires êtres pouvaient s'inviter à une telle réception. Elle n'avait pas vraiment été au courant des conflits qui avaient fait rage ses derniers mois, bien trop occupée à rejoindre Endorial et la Poehina pour débuter son métier.
Elle lui jeta un regard discret et amical tout en portant son verre à ses lèvres.
Correction:
Bon du coup déplacement du poste, j'avais compris que c'était possible d'ouvrir des RPs privées d'après les règles de l'event malgré la limitation de slot (en même temps on a 10 jours pour finir les RPs donc bon). Bref, ça change pas grand chose. Juste un peu plus fouillis pour le poste du banquet.
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Le courrier du matin fut intercepté par Jûken'Maw, un djöllfulin recruté récemment -pour un nain du moins- et qui mettait déjà un point d'honneur à faire avancer les choses au pas de charge. Il ne savait pas bien quoi penser encore de lui mais le papier qui surplombait la pile du jour, dont la recrue lisait une copie visiblement, détourna sa pensée de la question. Il s'agissait d'une invitation publique à une quelconque fête pour laquelle il ne pouvait sacrifier le temps qu'il consacrait au remaniement du laxisme laissé par son prédécesseur à la tête des khazariens. Et malheureusement il y avait 20 ans de paperasse à rattraper. Et à trier. Il jeta le tract dans un coin et attrapa l'enveloppe sur le dessus, un frisson lui parcourant le dos lorsqu'il reconnu le sceau de Cernunnos qui scellait le pli. Le même envoyeur que le papier froissé qui gisait dans la poubelle proche.
Gruz haraz, Grobi... Qui a eu l'idée fantasque de rassembler ceux qui s'affrontait à mort encore deux mois auparavant ? Grommela le nain, peinant encore à croire que ce que racontait la lettre et le tract étaient réels. Des inconscients... Rétorqua Jûken'Maw. Mais ne pas s’y rendre constituerait une grave faute diplomatique. Le monde craint la guerre, mais le protocole de ces doh chuf est ce qui nous tuera vraiment… soupira-t-il Bon. Toi et Ragnör allez m’accompagner. Je ne fais pas confiance à un avaleur de salade qui produit un événement pareil. le congédia-t-il avant de reprendre la lecture de la lettre. Entendu, je vais le prévenir sur-le-champ.
Il s'agissait d'une "invitation officielle à Moradund Marteau-de-Fer, Fils de Baradun, Fils de Tharadrin, chef des Khazariens au 4ème Duralanniversaire...", le respect des formules honorifique naine ne cachait pas suffisamment le sceau elfique répété au bas de la lettre. Le message était clair: Ne viens pas que je te ridiculise. Si le roi avait la réputation d'un tempérament bon et joueur, il n'en restait pas moins un foutu stratège. Malheureusement pour la vieille branche, le nain pouvait être aussi retort. Il sella Bolgrong, attrapa une armure légère d'apparat et son marteau et accrocha son casque sur la selle de l'ours. -En route...
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Lorsqu'il arriva au chateau de Maenor, Moradund décida qu'il allait en faire baver l'elf. Il accrocha son arme orné du sceau personnel du nain et de celui des khazarien sur la selle de l'ours, avant d'indiquer à ce dernier un coin de la salle prêt de la table du banquet. L'ours pourrait s'y rassasier tout en arborant un message clair sous la forme de la masse qu'il transportait: Toute tentative de saborder les festivités impliquait une réplique khazarienne. Le nain alla pour sa part saluer le roi dans son armure brillante et colorée.
Rappel : Ronin n'est audible que par les télépathes, ou lors de crises de rages (Dialogues normaux: ~Ronin(#bbbbbb), lors des crises: ~Ronin (#ff9900))
Le Destin
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Sujet: Re: Le banquet Mar 21 Nov 2017 - 17:10
Le membre 'Moradund Marteau-de-Fer' a effectué l'action suivante : Actions
Maître de Pâques (Event)
Sauveur de Dùralas (Event)
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Votre humain préféré (Event 10 ans)
Votre guerrier préféré (Event 10 ans)
Le membre le plus drôle (Event 10 ans)
Dilon avait été mis au courant du banquet de Maenor suite à une affiche placardée dans la Tour stellaroïse, le Quartier Général des Gardiens. Sur cette affiche on pouvait y lire les détails des festivités, avec un grand banquet organisé par Cernunnos en personne, le roi des Elfes sylvains. En plus d'une énigme en jeu de piste et d'un test de connaissance générale, un stand de tir avait été mis en place afin d'intéresser les Dùralassiens les plus compétitifs.
Quelques années auparavant le Deraborne se serait rendu avec joie à ce stand de tir, mais il manquait terriblement de temps. C'est donc en retard qu'il arriva aux festivités, où la fête battait visiblement déjà son plein. Il fut d'abord impressionné par la diversité raciale. Il s'attendait à y voir des Elfes, des Humains et des Hybrides, principalement, mais il n'avait pas prévu qu'il y aurait aussi des Peaux-vertes, des Stryges, des Nagas. Surtout que le guerrier savait les Elfes chauvins et renfermés sur les autres cultures, c'était donc doublement surprenant.
En regardant le plafond et les différentes décorations, il reconnut que les zéphyriens avaient fait de l'excellent travail, et qu'ils y avaient certainement mis un bon bout de temps. Le coup d’œil à la table lui donna soif, il y avait tellement d'alcool ! Du rhum guilléen, du whisky ishtarien, de la bière stellaroïse, ou encore du vin de Sylfaën étaient placés sur la table, et les Dùralassiens pouvaient en disposer comme ils le souhaitaient. * Si jamais je gagne le gros lot, je me boirai une bonne bière !* pensa-t-il, avant de se reconcentrer sur son objectif principal : le fond de la salle et sa montagne de cadeaux.
Arrivé devant Cernunnos il baissa la tête, comme un Gardien qui prouverait son allégeance à un supérieur.
- Le bonjour de Stellaraë, Ô Seigneur des forêts. Je vous présente mes... Plus plates excuses pour le retard ?
Il y eut un blanc, durant lequel Cernunnos ne répondit rien, laissant Dilon et sa réponse s'évaporer.
- Ou bon, en tout cas merci pour ces présents ! Puis-je ?
Le souverain lui indiqua d'un geste de la main qu'il pouvait aller se servir. Ce que l'homme s'empressa de faire, s'emparant d'un énorme paquet. Il le déballa tout de suite... Pour s'apercevoir qu'il s'agissait d'une grosse stère de bois de sapin. Il resta planté la quelques secondes. Puis il haussa les épaules. Ce n'était pas forcément ce qu'il espérait, mais ce n'était pas mal non plus.
Même s'il s'attendait à mieux, il décida qu'il devait aller s'abreuver aux boissons alcoolisées. Vous comprenez, histoire de se consoler.
Hevoria était de mauvais poil en cette journée pourtant radieuse. La veuve noire avait eue la brillante idée de piquer un petit somme, lovée dans son éternel hamac de toile, au beau milieu des jardins de Maënor : un endroit qu’elle appréciait pour son calme et sa tranquillité. Loin de l’effervescence des grandes villes, et contrairement à la plupart des batisses des grands seigneurs, ce domaine présentait l’avantage de n’être que très peu fréquenté. Du moins… Jusqu’à aujourd’hui. En effet, la grande chanceuse qu’elle était avait visiblement choisi le pire moment et le pire endroit possible pour se reposer. C’est ainsi que, réveillée en sursaut par l’activité surabondante des lieux, notre vestale se rendit au château, afin de découvrir les causes de tout ce remue-ménage… et toucher deux mots au propriétaire.
Il va m’entendre ce tocard. On n'a pas idée de faire un boucan pareil à… 19h ? Ah oui quand même. Réalisant qu’elle n’avait pas beaucoup d’arguments pour faire pencher ce sombre conflit de voisinage en sa faveur (d’autant plus que la jeune femme squattait allègrement le jardin du propriétaire), son humeur furibonde du « matin » fit bien vite place à une curiosité débordante alors qu’elle se rapprochait de la battisse fortifié. Après avoir traversé les jardins et participé, non sans succès (enfin, ça c’est son point de vue, mais chuuuuuut !), à une épreuve de tir à l’arc en extérieur, elle pénétra finalement dans la salle des fêtes, où une immense réception se tenait. Fontaines d’alcool, nourriture à foison, parfums délicats et musique enchanteresse se concentraient en une délicate symphonie des sens. Agréablement surprise, la vestale s’avança discrètement parmi les nombreux invités. Tout en slalomant entre les individus, elle fit son petit marché, piquant un verre de vin du plateau d’un servant par-ci, subtilisant une assiette par-là. Le faste de cette soirée n’était pas pour lui déplaire.
Soudain, son regard fut attirée par cet elfe grand, noble et masqué, assis sur un trône surplombant la salle. Hevoria, dans son éternelle délicatesse, ignora la cohorte de gardes semblant l’entourer puis passa devant les personnalités faisant la queue devant lui avant s’en approcher. Dorénavant face à cet étrange personnage, la jeune femme approcha son visage à quelques centimètres du sien, parcourant de ses yeux spectraux les traits ce que tout le monde savait être le souverain suprême de la forêt de Sylfaën. Elle pouvait presque sentir son souffle et distinguait aisément le regard d’azur du monarque, surpris et interrogatif face au comportement anodin de la cultiste.
Vous êtes qui ? Finit-elle par lancer à son interlocuteur, tel une bombe au milieu des festivités. L’intégralité de la garde ainsi que plusieurs invités se retournèrent alors subitement face à l’incongruité de la situation. Les soldats cuirassés mirent immédiatement la main sur le pommeau de leurs épées et amorcèrent un mouvement dans la direction d’Hevoria… Mais la main de Cernunnos leur fit signe de se stopper et de rester à leur position. Il fixa alors intensément la vestale, essayant de cerner celle qui lui faisait face, avant de se rendre compte qu’elle ne savait réellement pas qui il était. C’est alors qu’un homme aux habits richement brodés et qui se trouvait être le chambellan du roi, accouru précipitamment auprès d’eux.
Alalalalalalala Madame, madame, madame ! Quoi encore ? Faut toujours qu’on se fasse emmerder. C’est pas possible hein… Mais mad... Ah une seconde ! Chacun son tour. Vous voyez bien que suis occupée. Mais madame, vous ne savez pas à qui vous parlez ! Euuu non ? Pourquoi ? Je devrais ? Dieux du ciel… Le chambellan se pinça les yeux. Vous avez devant vous le prestigieux Cernunnos ! Illustre monarque des Elfes Sylvains et des Hauts-Elfes, Seigneur de la forêt de Sylfaën et grand protecteur des enfants de Magnésie ! Ah… Je vois. Moi c’est Hevoria, tout simplement. Enchantée ! Rétorqua cette dernière, un sourire innocent sur le visage. Mais ce dernier semblait toujours aussi impassible.
Haaaaaan ! Il est sourd et muet, c’est ça ? Fit-elle en claquant des doigts. Attendez… Je connais quelques mots en langage des signes. Hevoria se mit alors à gesticuler, tentant sérieusement d’entrer en contact avec le monarque. Ce dernier, de marbre, la fixa pendant un long moment avant de soudainement se rabougrir sur lui-même.
Monseigneur ? Vous… Vous allez bien ? Questionna le chambellan inquiet. Mais aucune réponse ne lui fut accordé. Pire encore, le corps de Cernunnos se mit à trembler, renforçant alors l’anxiété de son dévoué servant. Seigneur… Répondez-moi, je vous en conju... Il se figea soudainement. Mais ? Il… Il rit ? Main devant la bouche et des larmes de rires perlant sur son visage d’albâtre, le souverain tentait effectivement de se contenir, les frasques involontaires de son étrange visiteur ayant eu raison son habituel et inébranlable sérieux.
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La glace entre les deux personnages brisée, Hevoria, assise sur l’un des accoudoirs du trône du roi des elfes, discutait dorénavant avec ce dernier dans une ambiance bon enfant, loin des habituels et rébarbatifs protocoles.
Alors comme ça, vous avez participé à notre épreuve de tir ? Tout à fait. Et j’ai pulvérisé le record ! La cible madame… Vous avez pulvérisé la cible... ainsi que dix mètres carré de délicates compositions florale se situant juste derrière. Soupira le chambellan tout en resservant un verre de vin au monarque à son invitée. Ouiiiii maiiis… C’est presque pareil non ? On peut dire cela comme ça. Acheva Cernunnos, un sourire en coin. Finalement, le seigneur de la forêt Sylfaën octroya à Hevoria, comme autres autres invités, une preuve de sa générosité. Un présent que la jeune femme, honorée, s’empressa de ramasser avant de reprendre la discussion avec son hôte.
---------- Plusieurs verres de vins plus tard ----------
Bon ! Et bah c’était un plaisir de vous rencontrer, mais il faut que je file. S'écria la veuve noire en sautant de l'accoudoir du trône. Entendu. Un plaisir partagé Hevoria. Encore merci pour la petite fête, le cadeau et la revoyure ! Tchao tchao ! Elle souffla alors un petit baiser en direction du souverain avant de disparaître dans un nuage d’esprits moqueurs.
J'étais tranquillement allongée dans un arbre, somnolant, je comptais les pièces d'or dans ma bourse. Soudain une douce voix me sortit de ma torpeur, et je tombai de mon "lit", m'écrasant, ailes en premier, sur le sol. La voix venait d'un elfe, un soldat en armure verdâtre. Il avait une sorte de lettre dans la main, une sorte d'invitation d'un roi elfe, un certain Ser Nuppos, ou quelque chose comme ça. Bon, je n'avais rien d'autre à faire, sauf peut-être aller sauver le garçon qui était tombé dans le puit... Donc je n'avais rien à faire.
***
Et bien la cour du roi était bien joli. De plus, ce dernier accueillit personnellement ses convives. Les invités était hétéroclites ; il y avait, bien évidement, des elfes et des humains, mais aussi des races plus "mineures" comme des stryges blancs (enfin "un" stryge blanc) et des stryges noirs. Je portais toujours les mêmes vêtements, mais j'avais ajouter de petites clochettes en argent pour faire plus... distinguer. Enfin une journée calme, sans souci et sans créature mangeuse d'homme, j'allais enfin pouvoir m'amuser.
Le Destin
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Sujet: Re: Le banquet Dim 26 Nov 2017 - 14:46
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Le château de Maenor, l'une des merveilles de l'architecture dùralassienne. Bien différent des bâtiments de l'est Baldorheimois, je lui trouvais un charme plus gracile. Le roi d'une race nommée "elfe" avait convié le monde entier à festoyer, dans une volonté de paix et de convivialité on ne peut plus louable. Mieux, il avait promis cadeaux à quiconque se présenterait devant lui. Peu à l'aise pour accepter de tels cadeaux, je décidais toutefois de me faire violence. Je ne voulais pas paraître impoli. Parvenu devant Cernunnos, je posais un genou à terre et prononçait quelque mots :
Noble seigneur, merci à vous de nous recevoir en ces lieux magnifiques. Le banquet est somptueux, et votre générosité est sans bornes.