[PNJ]Combat Garràn - Mercenaire rabclaw

Une douce routine s’était installée sur ce sable chaud du Baldorheim. Une routine que j’avais pris l’habitude de suivre à mon bon plaisir, celui d’égorger mes adversaires et de teinter les grains de sable d’une couleur bordeaux. Le stadium n’était pas rempli, quelques débutants à qui l’on avait conseillé de venir voir quelques combats de bas étages comme celui-ci pour réussir leur premier fait d’arme, des aventuriers en manque de sensations fortes n’osant pas trop s’approcher du cœur de l’arène, des villageois cherchant à s’occuper comme ils le pouvaient . Ce n’était certes pas un grand public, mais pour le peu qui y allait s’y passer, il s’agissait du public adéquat.

Un Rabclaw des contrés de l’Est, cherchant à amasser quelques pièces, comme la plupart des combattants d’ailleurs, était venu choisir le jour de sa mort sans vraiment le savoir. Ce n’était ni le premier, ni le dernier de toute manière. Ce genre de créatures ne méritait pas que je les honore de mon nom, mais je leur ferais l’honneur d’être découpé par ma faux. Je pourrai m’en offrir une neuve avec la récompense de ce combat.

Ce dernier n’osait pas faire la première percée, laissant volontairement sa garde abaissé. Je n’allais tout de même pas refuser une telle invitation ! Pour une fois, je ne me servis pas de mes ailes pour m’élancer sur ma proie, préférant me mettre à niveau pour le combat. S’aider de ses ailes était un plus que les autres combattants ne pouvaient se permettre. Une attaque circulaire visant le flanc à découvert du petit Rabclaw téméraire.

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Mon attaque n’avait été sans aucun effet, esquivé aisément pour cette crapule que j’avais visiblement sous-estimée. Non, je ne l’avais pas sous-estimé lui, mais sa capacité à se mouvoir. Je n’imaginais pas qu’un si gros Rabclaw puisse bouger et se déplacer de manière aussi vive. Il s’était simplement décalé d’un pas sur la gauche esquivant mon coup et profita de mon angle mort pour m’asséner un coup dans le dos. La blessure n’avait pas été profonde, mais je sentais que j’y avais laissé des plumes.

Pris de colère, je ne cherchais même plus à mettre en place une stratégie d’attaque convenable, je continuais simplement mon mouvement circulaire de façon à faire un tour complet sur moi-même, tout en me décalant d’un pas vers la gauche. Le geste allait probablement le couper en deux.

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Fin du combat