Cette fois-ci, le coup l’avait touché, séparant son torse en deux par une magnifique blessure bien à l’horizontale. Le rabclaw fut surpris de recevoir un attaque comme celle-ci qu’il en recula de trois pas, se préparant déjà à contré ma prochaine attaque. Malheureusement pour lui, aujourd’hui, j’étais déchaîné. Mes attaques devaient lui sembler imprévisible, difficilement parable, surtout par un novice. Je le rouais de coup sans les retenir. Je ne cherchais rien d’autre que sa défaite total, j’improviserai par la suite de son état de santé final. Il est vrai que nous étions tout de même dans une arène « civilisé », il serait bien dommage d’écœuré ou de faire peur aux futurs combattant qui nous espionne depuis les gradins. Peut-être que l’un d’entre eux subira le même sort que je réservais au poilu qui ne faisait qu’imiter une parade quelconque, espérant échapper de justesse à la mort.
Je fis voler sa parade en l’air, projetant au loin la longue épée que portait le rabclaw. Il était toujours armée, d’une dague, qu’il portait sur son cuissard, mais il ne chercha pas à la dégainer pour se défendre, non. Il s’était certainement résigné dans sa tête. Je laissai à mon bras droit de garder fermement la faux bien droite pour que, de mon autre bras, je saisisse ma proie avec mes griffes par le cou.