Depuis qu'elle était devenue prêtresse, Cylicia s'était bien rendue compte de l'affecte psychologique que pouvait revêtir la symbolique. Le mystère semblait une arme importante à savoir cultivé. Dans cette optique, elle s'était mise en tête de trouver la monture la plus terrifiante qui soit afin de semer la terreur dans le coeur des Stryges Noirs et autres hérétiques qu'elle aurait à affronter. Elle pensa tout d'abord tenté à nouveau de capturer une manticore, mais à la dernière tentative elle faillit y laisser sa peau et ne récolta qu'un chérubin. Afin d'éviter dans arrivée jusque là, elle avait fait le tour des commerces extérieurs de la Tour Blanche, de BaldorHeim et en était enfin venue à Ishtar. Où le célèbre marchand de montures aurait sûrement de quoi satisfaire ce besoin.

Cylicia, une fois l'établissement périphérique à Ishtar en vue, se sentait nostalgique devant cette bâtisse qu'elle n'avait plus vue depuis son dernier séjour à Ishtar, où elle avait rencontré son très cher Brendan. Une fois la porte passée, elle se souvint du visage peu agréable du marchand et des clients qui s'étaient à l'époque ruée vers son établissement pour acquérir de très rares lassos. Elle s'avança vers le tenancier et lui parla en ce mots :

- Bonjour! Je ne vous dérangerais pas bien longtemps si vous n'avez pas ce qu'il me faut. Je recherche une monture à faire frémir les coeurs les plus endurcis!

Le marchand sourit, car il avait le stock d'une telle espèce il y'a peu. Ces mêmes clients désireux de venir chercher ses lassos étaient venus lui revendre à prix cassé les sombres montures qu'ils avaient attrapés. Chaque revente lui faisait un bénéfice des plus intéressant, c'est donc avec plaisir qu'il emmena notre héroïne vers son terrain d'arrière boutique. Là, plein d'animaux de toutes sortes y était. Certains en cage, d'autres en semi-liberté. Un spectacle, se disait-elle, qui n'aurait probablement pas plus à Lonann. Quand son regard s'arrêta sur une bête immonde, une espèce de cheval cadavérique qui rappelait la mort à quiconque posait son regard sur celui-ci.

- Je pense que ceci vous conviendra... Dit le marchand avec un sourire béat.

Cylicia analysa la bête et les quelques autres qui étaient présentes.

- Il me semble bien oui... Je vais prendre celui-ci! Répondit elle en pointant celui qui avait l'air d'être le plus fougueux. Mettez moi donc un de vos fameux lassos avec ça!



- Le reste de la transaction se passa sans encombres, bien que la note se soit à élevée à plus de mille pièces d'or. Une partie de cette somme serait heureusement remboursée par la Tour Blanche qui encourageait ses ouailles à se déplacer plus rapidement. Ne restait plus qu'à dompter la bête et à la baptise. Terreur, semblait être le choix idéal.

Uma rentra dans la boutique où elle avait acheté Tungstène 3 ans auparavant. Elle avait appris qu'il achetait également les animaux des voyageurs. La jeune femme venait justement de trouver un oisillon, certainement tombé d'un nid, sur la route. Il avait déjà quelques plumes, mais la majorité de son corps était recouvert de duvet.

Tungstène croassa en rentrant dans l'échoppe. Je ne vais pas te vendre. Jamais elle ne serait capable de donner ou de vendre son volatil, il l'avait accompagné partout et c'était un très bon compagnon de voyage.

Aujourd'hui, elle voulait se séparer du jeune corbeau qu'elle avait récupéré sur le chemin. Elle pourrait en tirer un bon prix et elle avait besoin d'argent, car elle manquait de matériaux pour exercer son métier. De plus cet animal pourrait peut-être trouver un bon maître un jour comme Tungstène avait trouvé Uma.

[je vend donc le corbeau qui est dans mon sac pour 200 po]

En tant que pirate, mais également en tant que voleur, Garzvorgh était très souvent intéressé par l'appât du gain. Errant souvent aux alentours d'Ishtar, il avait fait la connaissance d'un marchand sournois qui proposait des achats de créatures, pour lesquelles il offrait un bon prix. De quoi laisser la porte ouverte à tout type de braconnage. Si Garzvorgh n'était pas forcément tenté par les braconniers et autres facéties liées à la faune dùralassienne, il devait reconnaître qu'il ne cracherait pas sur un peu d'argent. Après avoir discuté avec le marchand sur place, il décida de se séparer de sa panthère. Elle serait assurément bien traitée pour reprendre les termes du marchand, et le peau-verte voulut bien le croire, surtout quand l'homme lui tendit une bourse de 1050 pièces d'or. De quoi renflouer les activités économiques de l'orc !

[vente d'une panthère pour 1050 pièces d'or]

Il avait entendu des rumeurs. Comme quoi un marchand peu fréquentables, aux abords d'Ishtar, cherchait à acquérir des bêtes rares. Du braconnage, possiblement, mais Saigo n'en avait pas grand chose à faire. Il ne cherchait pas spécialement les bourses d'or, lui qui vivait une vie peu matérialiste. Il cherchait avant tout à se débarrasser de son Hydro Cyno. Depuis que Corbac avait retrouvé sa place sur son épaule, la bestiole aquatique était plus encombrante qu'autre chose. Autant s'en débarrasser avant que son corbeau bien aimé ne se prenne d'une envie de meurtre.

Alors il avait mis le cap sur Ishtar. Parvenu aux abords de la ville côtière, quelle ne fut pas sa surprise de découvrir un véritable zoo de montures, familiers et autres compagnons mécaniques. Tous n'attendaient visiblement qu'à être racheté. Et au milieu de ce joyeux bazar, un marchand, à l'air pas très net, attendait patiemment. Il ne tentait pas de héler les potentiels clients. Il se contentait d'attendre, sachant pertinemment qu'un voyageur aux envies d'aventure finirait par s'arrêter. Saigo s'approcha.

J'ai entendu dire qu'un marchand cherchait à acheter des bestioles. J'ai ici un hydro cyno un peu encombrant, mais plutôt docile. Combien tu en offres ?

Alors que l'inconnu s'approchait pour observer de plus prêt la bête, le stryge noir embrassa les alentours du regard. C'est alors que son regard se posa sur une silhouette des plus familières. C'était un fantôme de son passé. Un qu'il n'aurait jamais pensé revoir après tout ce temps, et surtout étant donné les circonstances.

Faustus ?!

Le majordome du défunt Styx leva un regard vide. Une étincelle s'alluma soudainement dans ses pupilles. Il avait reconnu Saigo, à n'en point douter. Mais il était aussi bouche bée que l'Exécuteur. Ce dernier se demandait comment un être aussi puissant que Faustus Fortuna avait pu tomber entre les mains de ce manant de marchand. Nul doute que la mort de l'Ombre l'avait peiné plus que de raison. Le maître des arcanes avait été un ami proche de Faustus. Saigo fut pris d'une pulsion qu'il n'envisagea pas un instant de réfréner.

Qu'il soit à vendre ou non, Faustus repart avec moi. À ces mots, Corbac poussa un croassement mécontent. T'en fais pas le piaf, je te remplace pas. J'aide juste un vieil allié.

[vente d'un hydro cyno 6650 + la prime de 3300PO]
[achat de Faustus abîmé]

De part l'ami d'un ami, Charlotte avait ouïe dire que le marchand d'animaux du coin avait acquis une bête qui était loin d'être dans ses compétences. Un G.O.L.E.M en mauvais état qui se dégradait de jour en jour entre les mains de ce non-technophile. C'était le moment de faire une belle affaire et de récupérer des pièces de valeur pour son atelier.

Lorsqu'elle entra dans le magasin, elle avait déjà laisser à l'auberge tous ses équipements technophiles si ce n'était son oeil qui pouvait, de toute façon, avoir été fabriquer par un autre. Feignant l'amateurisme, la jeune femme réussit habilement à faire croire au vendeur qu'il venait de faire là une bonne affaire. Charlotte elle, savait qu'elle pouvait retirer plus de cette machine mais là n'était pas son but. Il était tant qu'elle puisse s'armer elle et son équipage en conséquences, et avec ces pièces elle aurait de quoi faire.

Ishtar. Cité pirate qui ne dort jamais vraiment, où les ruelles sont constamment envahies de chuchotements, de mains vendeuses, voleuses, baladeuses, où les âmes fêtardes pouvaient s'enivrer d'un millier de paradis artificiels sans que jamais on ne leur témoigne autre chose qu'une banalité bienvenue.

Plus le temps passait et plus je me sentais à ma place parmi ces hommes et ces femmes pour la vie n'était qu'une succession de trésors à déterrer, de cœurs à voler, et de pas de danse endiablés. J'avais passé la soirée en compagnie de Sval et de son groupe de joyeux matelots, pour qui les galettes lunaires, les alcaloïdes, et l'herbe elfique étaient des recours obligatoires à toute bacchanale digne de ce nom. Et quelle ne fut pas notre périple ; de chez un certain Guy, nous passions à une Taverne, puis à une autre, et à chaque fois ma prise sur le réel s'amenuisait pour se résumer, lorsque nous atteignions au soleil levant le carrefour d'Ishtar pour continuer à danser en pleine nature, là où les autorités ne sauraient nous trouver, à une redescente paisible.

Les galettes lunaires avaient cette capacité fantastique à vous projeter dans un état si puissant, qu'à part bouger, sentir, et se laisser aller à l'empirisme, le temps éclatait en un éclair, laissant derrière lui des souvenirs de nuages de fumée, lèvres chaudes, et rire forcenés, pour vous reposer aussi délicatement que subitement à un endroit donné.

Je clignais des yeux face à l'aube qui pointait par delà les montagnes lointaines du Baldor, où devait se trouver le Lac Fresha. Elles semblaient si tristes, si froides, si immobiles en comparaison du va et viens alléchant de la cité Pirate, que je me faisait la promesse de passer ici le restant de mes jours.

- Hé, Ziggs, y'a un marchand de bestioles les taros sont grave pas chers. Regarde, regarde ! Un Lion, ohohoh, sa mère !

Sval, torse nu (car c'était là une habitude qu'il avait dès que la situation le permettait, pas que ça me déplaise) se tenait aux barreaux d'une cage et tandis que je le dépassais pour faire à mon tour l'inventaire des possessions du Marchand au sourire en coin, je remarquais la similitude de mon ami à la bête à qui il faisait face. Quelque chose dans leur position mutuelle inspirait un parallélisme que me soufflait les vestiges de la drogue dans mon organisme.

Mes yeux continuaient de vagabonder, lorsque je tombais sur un pégase noir, attelé dans un enclos, à la mine mauvaise. Comme je m'attardais à détailler l'animal, le vendeur s'avançait, et sa voix fourbe mais néanmoins agréable berçait mon ouïe :

- Il s'appelle...
- Arzan. Ne me demandez pas comment je le sais, mais il s'appelle Arzan. Une relique d'un temps passé, comme vous devez en posséder tant d'autres. Je vous le prends, la magie qui s'en dégage me sera utile, à condition de savoir travailler l'animal pour le rendre un peu plus... moins... je verrais.

Le sang de Pégase est d'ordinaire une denrée utile à tout sorcier qui se respecte, mais je sentais surtout le besoin de chérir ce que représentait cet Arzan. Rien dans son apparence n'augurait avoir été traité de manière convenable par un maître probablement égocentrique, mais les Muses me murmuraient qu'il avait jadis vu de ses pupilles d'équidé fier un âge d'or plein d'enseignements.

- Viens Sval, on rentre à dos de pégase.

Tout ça pour monter Cléopâtre...

Elizabeth était encore loin de comprendre toutes les subtilités du monde extérieur. Pour bien comprendre elle pouvait se retrouver dans des situations grotesques, racontons donc l'histoire de sa rencontre avec son premier bonimenteur. Alors qu'elle se dirigeait vers le Lac Fresha, inconsciente du fait qu'une autre élève de l'institut avait réussit la quête désirait tant élucidée, elle avait croisé une caravane sur le chemin. Le marchand, d'apport terrifier par l'apparence de la sorcière, eut tôt fait de flairer son pigeon.

- Bonjour, je m'appel Elizabeth, Elizabeth Pot-en-Beurre! Et vous?! Qu'est-ce que vous faites avec votre caravane?

- Ohoho! Bonjour mademoiselle Elizabeth! Je suis un marchand errant, vendant à prix d'or mes onguents et autres potions exceptionnelles!

- Wouah! J'peux voir?

- Bien entendu...

Le marchand lui fit alors la liste de tous ses produits d'imposture, redoutant le moment où la sorcière comprendrait la supercherie. Mais, finalement, elle avait l'air aussi innocente qu'un nouveau né, et sa bourse cliquetais de pièces d'or à chacun de ses mouvements.

- Si je peux me permettre, cet onguent vous irait particulièrement bien. C'est un enduit pour balais volant! Il rend votre balais plus résistent, plus rapide, et plus magique encore!

- C'est pas vrai?! Incroyable! Combien il coute, dites moi?!

- Hum... C'est un porduit très rare, enfin, puisque c'est vous je veux bien vous faire un prix... Disons... 200 pièces d'or?...

Le marchand s'attendait à ce que la sorcière négocie, mais la pauvre était toute excitée par ce fameux prix que lui faisait le marchand, elle espérait même que le pauvre ne lui vende pas à perte.

- Oh, merci mille fois! Vous êtes trop bon! Tenez votre argent!

Elizabeth paya l'homme et reçu le produit qui ne valait pas grand chose. Au mieux, cela allait protéger le balai de certaines intempéries et de la moisissure. Mais Elizabeth tenait à ce balai comme à la prunelle de ses yeux. C'était l'un des rares souvenirs de son défunt père. Mais le plus cocasse dans cette histoire était bien que la mixture de l'escroc marchait, non grâce au talent de ce dernier mais bien parce-qu'Elizabeth y croyait dur comme fer! Sa conviction, qui depuis toujours faisait marché le balai, s'en était retrouvé renforcé.  

- 3350 pièces d'or pour un cerf?! Arrête un peu d'te foutre de moi! C'est quoi l'arnaque?

- Y'a pas d'arnaque Charlotte, j'te jure!

La Pirate restait dubitative quant à l'annonce du marchand, il devait bien y'avoir une raison pour laquelle il payait autant pour la capture d'un cerf royal.

- L'problème, c'est qu'la bête se situe en Sylfaën, tu m'suis?...

Charlotte savait bien que les Zéphyriens en avaient une bonne avec la nature et les créatures qui y habitait. La manoeuvre était risquée, mais il fallait bien dire que le jeu en valait la chandelle. C'était l'occasion d'être tranquille pour un bon moment niveau ressources et d'pouvoir investir dans son business.

- J'vais t'le ramener moi ton cerf... Mais j'te préviens! Si j'ai pas 3350 pièces d'or tout rond en t'le ramenant...

- T'inquiète j'ai compris, j'suis qu'un marchand j'veux pas d'problème avec les Pirates, j'te la f'rait pas à l'envers!

- Bien, répondit-elle en souriant, alors met moi un d'ces lassos là. Ils sont un peu cher, mais j'aime autant ça que d'me taper Kastalin pour avoir de l'qualité! Et puis, faut bien t'faire vivre hein haha!

La matriarche comptait sur le fait d'avoir rencontré des Zéphyriens dans les marais pour s'en tirer, mais rien n'était moins sûr. Le mieux, allait encore être de ne pas se faire attraper. Dans le pire des cas, elle tenterait de les embrouillés, trop confiante qu'elle était en ses capacités de parlementaire.

J'achète Présence obscure et l'utilise à la place de G.O.L.E.M.

Au détour d'une ruelle bondée, on pouvait trouver de bien curieuses choses... Des vendeurs de breloques, de briques et de braques, toujours plus louches les uns que les autres. Pourtant ce fut l'une d'elles qui m'attirait ce jour là.
Une odeur de litière et de musc. Un marchand dans le coin sombre de la rue exposait de nombreuses créatures. Enchaînées à de solide poteaux ou enfermées dans ses cages aux tailles toutes différentes.
Un animal attira particulièrement mon attention, ficelé comme un rôti, il ressemblait à un cerf avec des ailes et des griffes. L'elfe toujours en moi me criait de faire quelques chose pour cette pauvre créature...
"Quelque soit votre prix, il sera mien. Je veux ce peryton."

J'achète le peryton pour l'équiper et le nomme Líofa

Du coin d'une ruelle, l'orque masquée fit signe au marchand. Celui-ci la reconnut évidemment vu son accoutrement. D'un seul geste, l'un de ses acolytes prit la relève des transactions tandis que deux gros bras se levaient de leurs tabourets. On était jamais trop prudent dans cette cité portuaire.

- Bien bien bien, qu'avons nous là ? interrogea-t-il.
- Le chaton, répondit Lashgob en posant un index sur une caisse posée là au fond de la ruelle obscure.
- Chaton ? répéta-t-il avec étonnement.

Dans son dos les deux brutes s’avancèrent en grognant. Mais avant qu'ils ne fassent un pas de plus, une tourelle se dressa sur l'épaule de l'orque au visage dissimulé, les ciblant en générant une flamèche.

- Le chaton, répéta-t-elle avant de donner un coup de pied dans la caisse.

Un rugissement de colère résonna brusquement, faisant sursauter le marchand et l'un des gorilles.

- Par la barbe de... chaton...
- Mâle, adulte, robe noire, aucun croc ni griffe de brisé, énuméra-t-elle.
- Je... c'est une panthère... souffla-t-il en se ressaisissant. Je vais faire de...

Le poing de l'orque s'intercala toutefois entre le trafiquant et sa trouvaille.

- Pas d'argent, pas de chaton, gronda-t-elle.
- Oui oui bien sûr... Francis, va chercher ma bourse derrière le comptoir...