Le dernier tapisseur attaque une fois de plus, la dernière, comme une charge desespérée. Ou alors, dans ce cas précis, il s'agit plutôt de la dernière tentative d'une créature affamée qui ne veut pas lâcher sa proie. A ce stade du combat, l'esquive de l'homme à la branche n'est plus qu'un réflexe, un vague mouvement désinvolte, mais suffisant pour éviter toute blessure.

Le jeune stryge, de son côté, semble reprendre peu à peu contenance. Et bien que l'on puisse encore sentir une certaine anxiété en lui, il saisit sa lance pour venir au côté de l'humain. Que ce soit pour se rassurer ou pour montré sa détermination, l'humain n'en a cure ; Au moins le jeune lancier n'a pas fuit. Et comme pour encourager le courage du jeunot, son aîné lui laisse l'honneur du coup de grâce. Un coup perforant de la lance et la créature relâche son dernier souffle dans un cri d'agonie.


Le combattant reste alerte un instant, puis reprend une stature plus relâchée.
Ah ! S'exclame-t-il d'un ton enjoué, en se tournant vers son compagnon d'infortune.
Le jeune stryge parait quelque peu décontenancé, chancelant, par ce combat qu'il vient de mener. Comme l'accrédite ses capacités martiales - ou plutôt leur absence - il ne doit pas en avoir l'habitude.
C'est fini... C'est fini... Marmonne le novice.
Hé ! S'exclame l'aventurier avec un grand sourire, tout en gratifiant son vis à vis d'une vigoureuse claque dans el dos. Pas mal petit ! Ca manque clairement d'assurance, mais avec un peu d'entraînement on pourrait faire un bon guerrier de toi. Enfin, on s'est bien amusé. Maintenant, que dirais-tu de... Ah !

Subitement, l'aventurier se rapproche du tapisseur qu'il n'avait pas achevé. Il le tapote du bout de sa branche, comme pour le tester, jusqu'à s'être assuré de son sommeil. Selon ses estimations, l'animal ne devrait pas se réveiller avant plusieurs heures.
Qu'en fait-on ? Se demande-t-il calmement.
Au départ, le voyageur a envisagé de tuer le tapisseur. Mais peut-il se résoudre à tuer ainsi une créature sans raison ? Si ça avait été au cours du combat, pour défendre sa vie, c'aurait été différent. Mais là, alors qu'il n'y a aucune menace directe, quel en serait l'intérêt ? D'autant que la chair des tapisseurs n'est pas consommable, même cuite. D'un autre côté s'il laisse la créature ainsi elle pourrait à nouveau attaquer d'autres passants à son réveil, peut-être même des enfants. Là est le risque.
Bah! Conclut-il après un moment de réflexion.
D'un geste énergique, l'aventurier soulève le corps du tapisseur pour l'envoyer dans les herbes bordant le chemin, le plus loin possible. Puis, après en avoir fait de même avec le corps sans vie du second, il s'approche du cadavre de dévoreur de chitine.
Hum ! Allons bon... Grimace-t-il.
Cette créature-là, bien que mauvaise en goût, s'avère au moins consommable. Du moins pour qui n'est pas difficile. Il s'assure donc que l'insecte est bel et bien mort et le prend de sa main libre.
Tu viens petit ? On va manger un morceau. Invite-t-il le frêle vagabond en reprenant la route d'un air joyeux.

Hors RP:

Combat 1 ~ Fin


Les corps des deux tapisseurs viendront nourrir toutes sortes de créatures, dont des tapisseurs. Mais ça, vous n'avez pas besoin de le savoir. Impressionnées par votre épreuve de force, les bestioles environnantes préfèrent se mêler de leurs affaires et vous laisser faire ce que vous avez à faire. Elles ne seront pas de taille à vous affronter et elles le savent.

Mais ces petites créatures ne sont pas les seuls dangers de ces terres. De nombreuses autres attendent patiemment une proie de leur taille. Bien entendu, vos exploits ont attiré le regard de dangereuses bestioles plus ou moins grosses. Un bon nombre n'a toutefois pas donné suite, mais il en subsiste certaines qui s'intéressent à votre cas. Peut-être que l'une d'elles aura l'envie de venir à vous pour vous défier et se délecter de la saveur de votre corps...



Les joueurs emportent un total de :
- 49 points d'expérience
- 44 pièces d'or

Le RP peut continuer (j'espère que ce sera le cas, y'a toujours un deuxième combat de prévu, bien plus costaud, mais pour l'instant personne n'a voulu le faire ).

Toujours alerte, alors même que la menace semblait écartée, Rogue scrutait les environs d'un œil inquiet. Autour de lui, Theodred s'affairait avec les carcasses inanimées de leurs ennemis, marmonnant et s'interrogeant sur la marche à suivre. Après ce qu'il venait de se passer, le jeune stryge était d'avis de se tirer le plus vite et le plus loin possible. Il tentait simplement de regagner son souffle après ces quelques minutes, sans doutes plus éprouvantes pour ses nerfs que pour ses muscles, mais lorsqu'on est sous-alimenté et frêle comme le Strauss, le moindre imprévu devient vite un parcours de survie.

Fro décida à son tour de sortir de sa cachette. Les quelques cris et le tintement des lames ayant cessés depuis plusieurs minutes, le fidèle compagnon de Rogue ne voyait plus de danger. La boule de poil se précipita vers son maître en remuant la queue, et le stryge blanc trouva dans l'attitude de son compagnon le regain d'énergie dont il avait besoin. Il décida donc de s'autoriser quelques secondes d'inattention pour câliner Fro de ses deux mains.

Finalement, le maître d'armes revint vers lui, après avoir disposé des corps des Tapisseurs et du Dévoreur. Il avait semble-il récupéré quelque chose sur la carcasse de ce dernier. Il lui proposait d'aller manger. Quoi donc ? Où ça ? Qu'est-ce que cela cache ? Voilà les premières interrogations de Rogue. Le jeune stryge dévisagea l'humain d'un œil circonspect avant de dire :

Je... je n'ai pas d'argent. Et le village le plus proche est assez loin, je crois. Et... pourquoi es-tu si gentil avec moi ?

Ce n'était pas parce que Theodred l'avait aidé à se défaire des monstres qu'il était digne de confiance. Le Strauss avait développé une méfiance à toute épreuve, et il était bien plus ardu de gagner sa confiance que de se défaire d'un tapisseurs...

Bien que toujours tendu après la fin du combat, le jeune lancier finit par reprendre un comportement plus décontracté. Sans doute la réapparition de son peureux de compagnon à quatre pattes est-elle signe d'absence de danger immédiat. Quoi qu'il en soit, le gamin semble avoir calmé sa méfiance, et c'est déjà une avancé. Rester inutilement tendu trop longtemps est éprouvant pour les nerfs, et ce jeune déjà mal en point n'a, de l'avis du maître d'armes, nul besoin de dégrader sa santé plus encore.

Le novice vagabond - c'est ainsi que Theodred voit Rogue - le regarde d'un air circonspect, alors que le voyageur vient de lui proposer de se joindre à son repas. Il informe n'avoir aucune bourse sur lui et qu'aucun village n'est proche, ce qui provoque un rire amusé chez son compagnon d'infortune. De plus que sa question, qui signifie que le jeune lancier est toujours aussi méfiant envers lui. Sans doute un moyen de se protéger, se dit l'homme aux pommes.

Toujours le sourire aux lèvres, l'homme lui répond donc.
Pourquoi ? Ahahah ! Qui sait, peut-être que je me sens seul à voyager sur les routes, et que je cherches un compagnon. Non, non. Ou peut-être que tu me fais penser à moi, les premiers jours, quand j'ai quitté ma maison pour la première fois. Enfin, rien ne vous oblige à me suivre, ni à me faire confiance, hé !
L'homme marque une pause dans ses pas, le temps de se retourner pour montrer la carcasse de dévoreur qu'il tient en main.
Il y en aura plus pour moi ! Ahah !
Le jovial voyageur tourne à nouveau le dos au jeun lancier, pour reprendre son avancée.
Allez, je dois trouver où faire un feu pour le griller avant que la chaire ne soit trop dure. Et si tu le trouve trop dur à manger, il doit bien me rester une pomme.

Rogue observait toujours Theodred d'un air circonspect. C'était ainsi, sa paranoia le poussait à craindre quiconque croisait sa route. Pourtant, l'homme semblait dénué de toute mauvaises intentions... Et Fro semblait lui faire confiance. Après s'être laissé caresser par son jeune maître, la boule de poil s'approcha du barbu pour se frotter contre ses mollets. Le Strauss sourit tendrement à cette vue. A son tour, il s'approcha timidement de son sauveur, et déclara, toujours d'un ton apeuré :

Contrairement à ce que vous, de ce que je comprends... Je n'ai pas quitté ma maison par choix. Mais... pour vous remercier de m'avoir secouru, je veux bien vous accompagner.

Il avait dit ça comme si sa compagnie était un cadeau. Quelle plaie il devait être... Un gosse terrorisé, maladroit, affamé. Ses paroles avaient un peu de consistance, mais celui qui les prononçaient n'en menait pas large.

Prenant la suite de Theodred, il se mit à la recherche de brindilles pour faire un feu. La nuit n'arriverait pas tout de suite, donc ce n'était pas trop dangereux, mais il n'était jamais rassuré à l'idée de produire de la lumière et de la chaleur ainsi. C'était le genre de choses qui attiraient les prédateurs. Et Rogue avait ce désagréable pressentiment que quelque chose rôdait autour d'eux. C'était oppressant...

Le dévoreur ne semble pas bien appétissant, mais ce sera toujours mieux que les trois baies et la racine à laquelle le stryge blanc est habitué. Aidant de son mieux Theodred, ils parvinrent assez rapidement à obtenir un foyer suffisant pour faire cuire la créature. Sa lance à porter de main, Fro couché à ses côtés, Rogue scrutait les environs. Ce sentiment d'être observé, il ne s'en allait pas. Peut-être n'était-ce que sa paranoïa, mais il avait le sentiment qu'autres choses se tramait. Tentant de sauver la face, il demanda à Theodred :

Et donc... quelle est la prochaine étape de ton voyage ?

Mais sa tête inquiète et son regard allant dans tous les sens ne trompait personne...

Le jeune stryge semble hésiter un moment, mais son animal de compagnie change la donne. L'aventurier flatte le sommet de la tête du chien affectueux, tenant alors son repas et sa baguette d'une même main, et s'amuse de la méfiance du chétif lancier. Il ne fait cependant aucune remarque quant à sa déclaration, considérant que les raisons du départ du stryge sont privées et qu'il ne tient qu'à lui d'en parler lorsque la confiance se montrera.
Parfait ! Déclare le jovial barbu en reprenant le pas. Ne perdons donc pas plus de temps. Cette bestiole ne va pas se cuisiner seule.
L'homme éclate alors d'un rire franc, quoique le sens de la blague ne doit être connue que de lui.

Les deux hommes et le canidé font quelques minutes de chemin avant que le plus poilu des deux ne repère un coin parfait où faire un feu ne risque pas de brûler toute la broussaille environnante. Le coin brasier sécurisé, l'homme y place quelques branches ainsi que les brindilles récupérées par le stryge. Il lui fallu plusieurs essai, mais finalement son briquet d'amadou et sa persévérance parviennent à lancer le feu dont il se sert pour griller la carcasse de dévoreur, elle-même plantée au bout de son bâton.

Le barbu observe avec curiosité son compagnon d'infortune assis proche de son chien, remarquant sans problème son air inquiet. Et cela l'amuse en un sens, lui qui a appris à rester vigilant sans pour autant le montrer. Car contrairement à ce que son air détendu laisse paraître, le maître d'armes n'est pas totalement vulnérable à une attaque surprise : La position à priori assise en tailleur qu'il a lui permet en fait de se relever prestement ou d'engager une rapide roulade en cas d'attaque, son épée posée au sol reste à sa portée de manière à pouvoir la dégainer d'un mouvement, et ses sens sont entraînés pour toujours rester en alerte. C'est ainsi le résultat du difficile et singulier entraînement reçu de son maître durant les quelques années de son premier voyage. Il faut dire que d'être attaqué à tout moment à coups de branche, cela vous motive à garder votre esprit éveillé.

Le jeune compagnon questionne, sans doute pour tromper son inquiétude, mais le kastallinois n'échappe aucun commentaire.
La prochaine étape ? Ma foi, je l'ignore. Je vais un peu ici et là, laissant mes pas guidés par mon instinct et par els opportunités qui s'offrent à moi. Pour l'instant je me dirige vers le village qui se trouve sur cette route afin de refaire mon stock de vivres, et ensuite qui sait ? Peut-être au sud vers les marais, peut-être à l'ouest vers la grande forêt... Je serais curieux de savoir ce qu'ils font avec leurs pommes... Il sourit, et reprend. Et toi petit ? Que comptes-tu faire, avec ton ch...

Soudainement l'homme se tait et place son indexe sur ses lèvres, faisant signe à son compagnon de ne pas faire de bruit. Une main posée sur le pommeau de son épée, il scrute les environs de ses yeux acérés. Il a entendu quelque chose, un bruit à peine audible mais suspect car différent de ceux habituels. Un véritable danger ou une simple illusion sonore ? Il ne le sait pas encore, mais son instinct lui dit de prendre garde. Quelque chose rôde certainement, et il ne faudrait pas qu'il soit pris au dépourvu avec ce jeune Rogue qu'il doit protéger.

Combat 2 ~ {MINI-BOSS}


Parmi les créatures des environs attaquant les voyageurs, il y en a une particulièrement dangereuse. Elle a été appelée "Blaidd", un nom issu du folklore local pour désigner un loup. Blaidd est un loup, du moins ça devait être le cas de son vivant. En plus d'être une créature réanimée, il s'agit d'une bête faite de végétaux. Elle ressemble à un squelette de loup, avec à la place des os des branches et des lianes. D'épaisses feuilles protègent sa colonne vertébrale et sa tête est fournie d'un collerette faite de grandes pétales couleur feu. Il s'agit d'une créature magnifique, et pourtant elle est mortelle. Elle attaque à revers et sait profiter des occasions pour frapper ses ennemis là où ça fait mal. Nul doute qu'elle donnera du fil à retordre aux deux aventuriers qui s'apprête à l'affronter. L'odeur du sang a attiré la bête qui va se régaler avec ses nouvelles proies...




L'équipe des ennemis commence le combat

Vitesse des joueurs : 191

Joueurs :

Rogue Strauss : 200
Vitesse : 110
Dégâts : 76

Theodred de Valdoré : 150
Vitesse : 81
Dégâts : 42


Ennemis :

Vitesse cumulée des ennemis : 200

Blaidd, le loup végétal : 300
Vitesse : 200
Dégâts : 40
Bonus :
Attaques d'opportunités Lorsqu'un adversaire fait un échec critique, Blaidd lui inflige 20 points de dégâts.
Représailles Lorsqu'un adversaire fait un coup critique, Blaidd renvoie 10 de dégâts à chaque attaque contre lui pendant 2 tours. (Cumulable)
Butin : 2 Essences sylvestres + 1 Branche ensorcelée

Apparence:

La cuisson de cette immonde bestiole suivait son cours, mais Rogue ne s'en préoccupait pas vraiment. A tourner la tête dans toutes les directions, il allait finir par se donner un bon torticolis, mais c'était ainsi. Sa garde était pour ainsi dire baissée, et le stryge blanc ne se sentait pas vraiment en sécurité. C'était sa nature.

Fro poussa un grognement. Instinctivement, le jeune Strauss se redressa en quatrième vitesse, lance en main. Trop tard. Quelque chose le percuta dans son dos et l'envoya à terre. Il mordit la poussière, se releva aussi sec, et constata avec horreur qu'un loup les avait trouvé. Sans doute attiré par le feu et la chaleur, il allait les dépecer tous les deux... Cependant, en l'observant de plus près, Rogue constata qu'il n'avait pas affaire à un loup classique. Branches à la place des poils, collerette végétale autour du cou... Les yeux du jeune stryge s'écarquillèrent.

Blaidd... Murmura-il, terrorisé.

Lorsqu'il se cachait dans les hautes herbes, pour éviter de croiser la route de voyageurs qu'il craignait mal-intentionnés, Rogue avait plusieurs fois entendu parler de Blaidd, le loup végétal. Les gens le craignait. Des adultes craignaient cette bête, et elle se trouvait devant eux, prête à attaquer. Rogue tremblait. Il fallait tenir cette créature de cauchemar à distance.

Le Strauss pointa sa lance légèrement vers le bas, inclinée de façon à dissuader le loup végétal de s'approcher de plus près. Toutefois, Blaidd continuait d'avancer, prudemment, grognant. Un léger coup d'estoc, pour l'intimider un petit peu. La lance trouva le bout de la patte avant droite du loup, qui grogna de plus belle, la bave aux lèvres.

Pitié... supplia faiblement le stryge blanc...

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'Attaque - Stryge B' :

"Une fleur ?"
Telle est la première réaction du combattant quand la créature se montre. Mais le moment n'est pas à se laisser surprendre, car déjà la bête bouscule le stryge et l'envoie au sol. Ni une ni deux, l'épéiste est déjà debout, en garde, son épée dégainée en main. Il lâché dans le mouvement son repas qu'il a laissé choir au sol afin de maintenir le fourreau de sa seconde main, une vieille habitude gardée de ses entraînements avec son maître. Il doit réagir, oui, et vite. Mais réagir trop vite, sans prendre le temps d'analyser la situation, serait contreproductif. Après tout, la bête n'est peut-être pas seule.

Alors avise que l'état du jeune lancier n'est pas critique et examine les alentours. Visiblement la bête est seule, mais il ne faut pas s'en réjouir pour autant, ni écarter cette possibilité. Il reporte alors son regard vers l'étrange créature et entend son compagnon d'infortune marmonner un nom, terrifié.
"Blaidd ? " Répète-t-il, intrigué.
Ce nom, bien que vaguement familier, ne le revient pas de suite. Il faut dire que des légendes, l'érudit en connaît des milliers, et celle-ci n'est sans doute pas la plus répandue en dehors de la région. Mais c'est après l'avoir examiné que cela lui revient.

Un squelette de bois semblable à celui d'un loup, une crête végétale sur le dos et une collerette d'immenses pétales rouge orangées. C'est bien cela, "Blaidd", une créature du folklore local, qui ne devrait pas exister. Enfin, qui ne devrait pas exister, c'est sans compter les surprenants caprices de la nature et de la magie.
"Blaidd..." Prononce à nouveau le voyageur, un soupçon de curiosité et une once d'amusement dans la voix.
Selon les racontars, il s'agirait d'un loup réanimé par magie. Certains disent que son esprit torturé par la maltraitance des chasseurs souhaitait se venger, d'autres prétendent qu'il a avalé une plante magique avant de mourir. Personne ne sait vraiment, son existence même n'est pas vérifiée, n'était pas. Cette légende ressemblait plus à une histoire pour effrayer les enfants et les empêcher de quitter le village, aux yeux de Theodred. Mais visiblement, Blaidd n'est pas qu'une histoire.

L'épéiste grimace en observant la réaction du tremblant lancier. Lance vers le bas ? Il est loin de paraître menaçant ainsi. Quand au coup d'estoc, il n'est pas très convainquant. Suffisant cependant pour irriter la créature. L'épéiste n'en tient toutefois pas rigueur à son compagnon, conscient depuis leur dernier combat de son manque d'expérience et de sa peur. Il se contente de sourire, et hurle bien grand en se lançant vers la bête.
"Reprends-toi petit ! Yahah !"
Il abat férocement son épée, visant les flancs, pour accaparer le plus possible l'attention de l'ennemi. Après tout il est le plus expérimenté des deux, alors autant qu'il prenne les coups.
"Contentes-toi de le frapper, je m'occupe de reste pour l'instant. Allez viens, Blaidd ! Voyons ce que tu as dans les branches ! Ahahah !"
Aussitôt le coup porté l'homme revient en arrière, la garde levée. Il ne doute pas que ce Blaidd sera un adversaire coriace, aussi n e souhaite-t-il pas le prendre à la légère.

[Attaque (Tranchant d'épée) et provocation sur Blaidd]

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'Attaque - Humain' :

Combat 2 ~ {MINI-BOSS}


J'avais oublié d'attaquer avec Blaidd. Du coup, c'est toi qui prends Rogue :p
40 Dégâts sur le Stryge Blanc u_u


L'équipe des ennemis commence le combat

Vitesse des joueurs : 191

Joueurs :

Rogue Strauss : 160
Vitesse : 110
Dégâts : 76

Theodred de Valdoré : 150
Vitesse : 81
Dégâts : 42


Ennemis :

Vitesse cumulée des ennemis : 200

Blaidd, le loup végétal : 182
Vitesse : 200
Dégâts : 40
Bonus :
Attaques d'opportunités Lorsqu'un adversaire fait un échec critique, Blaidd lui inflige 20 points de dégâts.
Représailles Lorsqu'un adversaire fait un coup critique, Blaidd renvoie 10 de dégâts à chaque attaque contre lui pendant 2 tours. (Cumulable)
Butin : 2 Essences sylvestres + 1 Branche ensorcelée

Apparence:

Blaidd attaque de nouveau Rogue à 40 de dégâts.

"Contentes-toi de le frapper, je m'occupe de reste pour l'instant. Allez viens, Blaidd ! Voyons ce que tu as dans les branches ! Ahahah !"

Le temps d'une seconde, Rogue fut pris d'une grande admiration pour ce grand barbu qui s'appelait Theodred. Il semblait ne rien craindre, pas même un animal qui terrifiait beaucoup de gens dans la région. Il aurait aimé avoir ce type de courage, mais il avait accepté la triste réalité depuis longtemps : il n'était qu'un gamin, un couard sous-alimenté qui peinait à survivre un jour de plus, pas un guerrier. Pourtant, il tenait sa lance face au loup végétal, craintif certes, mais il ne tentait pas de fuir.

Soudainement, il eut une idée. Blaidd étant fait de bois et de feuilles, le jeune Strauss récupéra avec précaution un gros bâton, qui trainait à ses pieds. Le feu que l'aventurier à ses côtés avait fait était encore bien vivant. Ainsi, il plongea l'extrémité de son bout de bois dans les flammes, tout en maintenant sa lance pointée vers l'ennemi. Enfin, plus au moins, car son bras tremblait tellement que la pointe voletait dans tout les sens.

Finalement, alors que son bois commençait à bien brûler, Rogue commença à sentir la chaleur lui chatouiller les doigts d'une manière bien désagréable. Il n'attendit pas plus longtemps pour lancer cette arme improvisé sur Blaidd, qui glapit en sentant les braises sur sa peau, qui n'était pas faite de chair.

P-Prends ça ! S'exclama le stryge blanc, d'un ton mal assuré qui trahissait sa peur, mais également son envie de l'affronter.

Ce Theodred lui donnait un peu de courage. Au moins une fois dans sa vie.

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'Attaque - Stryge B' :

Le coup fait mouche, mais la provocation est un échec. L'étrange créature végétale paraît déterminée à s'en prendre au stryge, au grand regret du maître d'armes. Fort heureusement, les paroles du barbu ont au moins touché le jeune lancier, lui donnant l'espace d'un instant le courage d'affronter la bête. Et cela rassure le voyageur érudit, car une personne qui se bat est une personne qui survit.

Et tandis que l'épéiste cherche un point faible chez leur adversaire afin d'en finir au plus vite, le jeune ailé jette sur la bête une bâton qu'il a au préalablement enflammé dans le feu. Combattre le bois par le feu, en voilà une ingénieuse idée, quoi qu'imprudente et dangereuse. Outre que le fait que si la bête s'enflamme alors ils ne pourront plus l'approcher, du moins pas l'épéiste avec son arme trop courte, il y a aussi le risque pire qu'elle prenne la fuite, et avec toutes les herbes hautes environnantes un feu de broussailles se propagerait rapidement, faisant d'énormes dégâts. C'est pourquoi l'aventurier se voit dans l'obligation de couper la retraite à Blaidd, sans pouvoir s'interposer entre la bête et le stryge.

"Pas mal petit !" Encourage-t-il tout de même, conscient que dans un combat le moral joue beaucoup sur la victoire. "Continues comme ça ! Quand à toi mon p'tit Blaidd..."
L'aventurier a enfin trouvé un endroit qui lui paraît être un point faible, mais le problème est qu'il ne peut pas l'atteindre. Qu'importe, il n'est pas seul dans ce combat. N'attendant plus une seconde le bretteur s'approche d'un pas vif à l'arrière de la bête à lance un lourd coup d'épée, visant la patte arrière droite. Le bois est sans doute trop épais et dense pour être si aisément tranché, mais si au moins il peut le blesser suffisamment le blesser pour gêner les mouvement de la bête, le lancier sera en mesure de l'achever.
"Son cou ! Plantes ta lance dans son cou !" Conseille-t-il d'une voix assurée, et reculant pour se mettre hors de danger le temps d'examiner l'efficacité de son attaque.

[Attaque (Tranchant d'épée) sur Blaidd]

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'Attaque - Humain' :

Combat 2 ~ {MINI-BOSS}



L'équipe des ennemis commence le combat

Vitesse des joueurs : 191

Joueurs :

Rogue Strauss : 120
Vitesse : 110
Dégâts : 76

Theodred de Valdoré : 150
Vitesse : 81
Dégâts : 42


Ennemis :

Vitesse cumulée des ennemis : 200

Blaidd, le loup végétal : 64
Vitesse : 200
Dégâts : 40
Bonus :
Attaques d'opportunités Lorsqu'un adversaire fait un échec critique, Blaidd lui inflige 20 points de dégâts.
Représailles Lorsqu'un adversaire fait un coup critique, Blaidd renvoie 10 de dégâts à chaque attaque contre lui pendant 2 tours. (Cumulable)
Butin : 2 Essences sylvestres + 1 Branche ensorcelée

Apparence:

Blaidd attaque de nouveau Rogue à 40 de dégâts.

Theodred lui indiqua de viser le cou de Blaidd, mais Rogue tremblait comme une feuille. Le loup végétal semblait réellement fou de rage, cela se voyait à ses grognements agressifs, et il donna un nouveau coup de griffe qui toucha le jeune stryge blanc à la cuisse. Strauss recula de plusieurs pas, poussant un cri de douleur, retenant des sanglots alors que des larmes coulaient le long de ses joues.

Il n'était plus en état de se battre pour l'instant, pourtant, il trouva le courage de tenter une nouvelle attaque. Celle-ci rata complètement, le jeune stryge ayant complètement surestimé son allonge et la taille de sa lance. Elle était loin d'être assez longue, et c'est à peine si Blaidd réagit.

Aidez-moi... monsieur Theodred... souffla Rogue, paniqué...

[ce n'est pas le perfect]

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'Attaque - Stryge B' :

"Aidez-moi... Monsieur Theodred...
La paniquée complainte du jeune stryge raisonne comme un terrible cri à l'aide dans les oreilles de l'aventurier. La dernière action a été un échec et nulle doute que le jeune lancier, déjà effrayé par les combats, ne devait pas avoir le moral très remonté. Mais pire que d'avoir raté son action, le garçon a été immédiatement touché par la riposte de la bête, et de cela le maître d'arme se sent coupable. Après tout c'est bien lui qui l'a motivé, qui l'a encouragé, et qui lui a demandé d'affronter de front la curieuse créature.

"Désolé..." Marmonne-t-il, à peine audible, avant de reprendre plus audiblement. "T'en fais pas petit, tu t'es bien débrouillé ! Allez recule, je vais m'en occuper !"
Et alors pris d'une imperceptible colère, envers la bête et envers lui-même, l'homme s'élance vers Blaidd. Son visage, plus sérieux que jamais, ne laisse aucun doute sur sa détermination.
"Teh !"
D'un habile mouvement le combattant esquive le coup de fouet porté par al queue de la créature, glisse sur son côté, et bondit sur sa cible dans l'intention de planter sa lame dans son cou. Qu'importe la prudence, qu'importe les flammes. Le stryge a été blessé, par sa faute, aussi se doit-il d'en finir avec cette bête avant qu'elle n'en fasse trop.

[attaque (estoc d'épée) sur Blaidd]

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'Attaque - Humain' :

Combat 2 ~ {MINI-BOSS}



L'équipe des ennemis commence le combat

Vitesse des joueurs : 191

Joueurs :

Rogue Strauss : 60
Vitesse : 110
Dégâts : 76

Theodred de Valdoré : 150
Vitesse : 81
Dégâts : 42


Ennemis :

Vitesse cumulée des ennemis : 200

Blaidd, le loup végétal : 22
Vitesse : 200
Dégâts : 40
Bonus :
Attaques d'opportunités Lorsqu'un adversaire fait un échec critique, Blaidd lui inflige 20 points de dégâts.
Représailles Lorsqu'un adversaire fait un coup critique, Blaidd renvoie 10 de dégâts à chaque attaque contre lui pendant 2 tours. (Cumulable)
Butin : 2 Essences sylvestres + 1 Branche ensorcelée

Apparence:

Blaidd attaque de nouveau Rogue à 40 de dégâts.

Alors qu'il ratait son attaque, Rogue avait immédiatement subi le retour de bâton de son échec. Un coup de griffe, droit sur sa cuisse gauche, lui arracha un cri de douleur. Il recula de plusieurs pas, considéra très sérieusement l'idée de fuir le plus loin possible, mais la douleur lancinante de sa jambe l'en empêcha. Il était condamné à rester jusqu'à la fin, privé de sa stratégie de combat la plus efficace (qui consistait donc à éviter tout potentiel affrontement).

Sur sa gauche, Theodred faisait lui preuve d'un courage à toute épreuve. Il se jetait à nouveau sur Blaidd avec force et volonté. Ce genre de comportement instiguait au jeune Strauss une profonde admiration. Mais dans son coup qu'il espérait victorieux, l'aventurier barbu n'avait peut-être pas remarqué que le loup végétal respirait encore, et qu'il préparait sa contre-attaque !

Ni une, ni deux, le jeune stryge blanc s'arma du peu de courage qu'il avait, et plongea lance vers l'avant sur Blaidd. Pour l'aventurier qui l'avait tant aidé, et qui s'était montré si gentil avec lui et Fro, il ne pouvait pas rester immobile !

RAAAAAAAAH hurla-il de toutes ses forces, alors que sa lance se plantait dans la chair végétale du loup légendaire...

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'Attaque - Stryge B' :

Combat 2 ~ Fin


La démoniaque créature n'aura pas eu raison de ces deux valeureux combattants. La créature s'écroula, transpercée par la lance du faible stryge blanc, lâcha un ultime râle et replia ses pétales contre son museau. L'instant d'après, son corps tout entier s'assombrit et se flétrit comme une fleur se fanant. Puis, elle s'enfonça dans le sol pour ne faire qu'un avec la nature. Était-elle aussi monstrueuse que ça ? Ou n'était-ce qu'une mauvaise manifestation de la Nature ? Les deux aventuriers ne le savent pas, mais des dizaines de ses créatures existent à Dùralas. Blaidd n'était pas une créature unique en son genre...

À la place de la carcasse se trouvèrent deux branches tordues dégageant une aura magique ainsi que quatre entrelacements de tiges dans lesquels se trouvaient une gelée brune verdoyante enroulée dans des feuilles de lauriers rougies. Ce qu'on appelle des "essences sylvestres". Les deux objets végétaux devaient assurément servir un intérêt. Mais lequel ? Il y avait sûrement des personnes capables de répondre à cette question. Mais le plus important était la fin de ce combat. Il était fin temps de souffler un coup et de se reposer.



Les joueurs emportent un total de :
- 44 points d'expérience
- 39 pièces d'or
- x1 branche ensorcelée
- x2 essences sylvestres

Le RP peut continuer.