Quand Amaryelle sentit le gout du sang sur ses papilles, elle sut qu'elle avait enfin touché son but. L'homme essayait de se débattre de donner des coups, mais c'était peine perdue. Sa vitalité et sa force s'échappaient aussi vite qu'il se vidait de son sang. Quand le silence s'installa, la louve entendit un vague bruit derrière elle. Elle tourna sa tête et vit qu'il y avait encore quelqu'un debout. L'homme qui l'avait provoqué...

Elle avança vers lui menaçante, montrant sa rage par des grognements. Elle le vit prendre ses armes, sa hache... et une fourche trouver là. La louve se stoppa. Elle avait déjà reçu plusieurs coup et avait fait un massacre qui l'avait grandement apaiser mais son envie de l'attaquer était forte. Qu'est ce qui était le mieux ? Risquer de l'attaquer et donc de se faire blesser ? Où au contraire s’enfuir ?

Quand il prit la parole pour lui demander de partir, Amaryelle grogna plus fort. Oui, il l'a provoquait encore et elle ne pouvait pas répondre à sa requête. Cela serait beaucoup trop simple. Elle plia les pattes avant et fit mine de lui sauter dessus mais les armes qui se tenaient entre elle et lui la faisait hésité encore. Alors, elle se décala et se mis à lui tourner autour. Comment attaquer cette proie, où était son point faible ? Elle sentait sur lui une odeur bien plus alléchante que les cadavres qui jonchaient le sol.

Amaryelle ne s’arrêtait pas de tourner autour de lui. Il ne perdait pas son attention en tournant lui aussi pour toujours lui faire face. Elle avait cacher ses crocs, et ne grognait plus mais la moindre parcelle de son attention, de ses regards et presque de ses gestes lui étaient destiné. Un seul faux pas et elle bondirait sur lui sans crainte aucune.

Elle fit un bond en arrière quand l'humain envoya un coup de fourche dans le vent vers elle. Rapidement il baissa sa hache mais la fourche la menaçait toujours. Elle n'osait pas avancer plus mais quand d'un geste, il lança vers elle un bout de viande. Le morceau après avoir frôler son museau tomba sur le sol. Méfiante, elle regarda l'homme avant de baisser la tête pour sentir ce qu'il lui avait jeté.

La louve reconnue l'odeur qui était plus forte que celle des morts. Une odeur bien plus alléchante ! Elle attrapa le morceau entre ses dents et de quelques bonds, elle s'éloigna du champ de bataille. Quand elle fut assez loin, elle déposa la viande au sol et hurla à la lune avant de le dévorer.

Terminé !