Qui c'est que t'es en vrai?
Pseudo : Raph
Âge : 18 ans
Classe/métier : Terminal
Hobbies/activités : Danse, manger, la pâtisserie, la lecture, les jeux vidéo, les jeux de rôle, la
course à pied.
Couleur préférée : Rouge
Opinion sur le forum : Intéressant et approfondit
Comment as-tu connu ce forum ? Le pouvoir de google
Oh je vois... et ton personnage ?
Nom : Raphaelle Hiroma
Âge : 18 ans
Sexe : Femme
Race : Loup-Garou
Classe envisagée : Paladin.
Ce qu'il aime : Manger, fabriquer des bijoux et de jolies armes, chasser, les longues promenades sous sa forme de loup quadrupède.
Ce qu'il n'aime pas : Elle haï les vampires. Elle n’aime pas le mauvais temps. Elle déteste être enfermée.
Situation amoureuse : Célibataire
Code du règlement :
Trompette (Validé par Mohana)
Voie Standard ou Voie Spécialisée ? Standard
{Facultatif} Un pouvoir particulier ? (Vous pouvez décider d'attribuer à votre personnage une faculté surnaturelle, hors du commun. Vous pouvez l'indiquer et l'expliquer ici OU l'expliquer plus en détail dans votre description physique/mentale/histoire. Attention, si une compétence est jugée trop abusée, on sera en droit de vous la refuser. Pour vous donner des idées, voir ici ~~>
Grand Livre de la magieSouhaitez-vous activer le mode hardcore pour votre personnage ? Non
Et du coup, tu ressembles à quoi?
Raphaelle est grande pour une femme loup-garou, à peine un ou deux centimètres en moins du mètre quatre-vingts qu’atteignent généralement les hommes. Elle est mince et a la peau un peu pâle d’avoir vécu dans les cavernes de Spelunca. Ses cheveux sont de couleur bordeaux avec des reflets roux. Ses yeux sont d'une grande beauté car ils tranchent net avec le reste de son apparence de par leur couleur verte. Rappelant le printemps, ils sont vifs et pétillants. Son nez est discret et plat et elle a de jolies lèvres roses claires. Ce visage est doux, apaisant et pourvu de beauté. Malgré que son corps soit musclé, il en reste pas moins féminin grâce à sa poitrine naissante et ces hanches légèrement en forme de sablier, ainsi que des jambes et cuisses minces.
Et... tu penses à quoi, là, maintenant?
Raphaelle est de nature tranquille, elle ne s’inquiète pas facilement et garde la tête froide, là où d’autre paniqueraient. A cela s’ajoute le fait qu’elle soit organisée et pragmatique. Elle est capable de juger rapidement une situation et de faire un choix, même difficile. Elle possède beaucoup de volonté, allant toujours au bout des choses comme elle l’entend. Ce côté calme et pragmatique est compensé par le fait qu’elle soit sensible et généreuse. Elle ne promettra pas ce qu’elle ne pourra pas donner mais si elle peut donner une aide, que ce soit par un acte ou par une donation d’objets ou d’argent, elle le fera. Elle est particulièrement touchée par les enfants en difficulté et orphelins. Elle possède aussi un côté sombre, depuis la mort de ses parents, elle haït les vampires plus que tout au monde. Elle se tient à l’écart d’eux un maximum, quand elle doit leur parler, elle est froide et distante, et ceux qui osent lui manquer de respect ont beaucoup de chance de tâter le tranchant de sa lame.
Hum... Je vois... Mais dis moi, c'est quoi ton histoire?
Je suis née dans les cavernes de Spelunca et je grandis dès mon plus jeune âge avec la capacité de me transformer en loup bipède et quadrupède car mes parents sont tous les deux lycanthropes. Je grandis tranquillement. Mon enfance était ponctuée de siestes dans l’obscurité de nos cavernes et des promenades avec ma mère en extérieur lorsqu’il faisait beau. En hiver, on allumait des feux et on se serrait les uns contre les autres, j’étais à l’abri et au chaud entre mes parents.
Quand je grandis un peu, on m’apprit à chasser, aussi bien comme un homme que comme un loup. Nous avions en nous ce don et on l’utilisait sans peur car il nous aidait beaucoup. Mes premières chasses avec mes compagnons n’étaient pas brillantes mais avec le temps, je m’améliorais. Je l’ignorais à l’époque, mais nous avions en quelque sort un esprit de meute que les autres humains n’ont pas.
Ma vie se déroula tranquillement jusqu’à mon adolescence. On m’apprit à compter et à lire car ma famille travaillait le métal. Nous fabriquions des armes, des outils où encore des bijoux. Les matières premières venaient de certaines de nos cavernes où plusieurs des nôtres extrayaient les métaux et les pierres précieuses et nous les revendaient. Ainsi j’appris à forger et la valeur de nôtre artisanat.
Il s’écoula encore quelques années, lorsqu’aux environs de mes 16 ans, lors d’une nuit d’été qui débuta tranquille et silencieuse comme toutes les autres, nous fûmes attaqués. Nous nous sommes réveillés, en sursaut, à cause de cris et d’hurlements résonnant dans la caverne. Des vampires déferlaient par l’entrée principale tandis que les nôtres fonçaient vers eux sous formes bipèdes et quadrupèdes. Tandis que les loups se jetaient sur nos ennemis jurés, mes parents se transformèrent et je fis de même. Mon père parti droit vers les vampires et ma mère resta avec moi, en retrait, on se jetait sur les vampires qui réussissaient à s’enfoncer dans la caverne, dans notre direction.
Evidemment, sur le coup, je ne compris pas ce qu’il se passait, les choses se passaient très vite. Au bout d’un instant mère me poussa vers le fond de la caverne en me disant de fuir. Je fis mine de rester mais elle me mordit, chose qu’elle n’avait jamais fait, avant de me pousser brutalement vers les galeries. Je la regardais repartir en courant vers les vampires avant de m’enfuir.
Les plus jeunes avait déjà fuis par ici, ils ignoraient probablement le chemin, tout comme moi. Certaines galeries menaient à d’autres cavernes habités par les nôtres, d’autres vers des mines et les dernières vers l’extérieure.
Finalement, après avoir couru un long moment, je débouchais à l’extérieure, sous le clair de lune. Je réfléchis un instant. Devais-je retourné sur mes pas pour trouver les louveteaux et d’autres cavernes habités, au risque de me perdre et de tomber sur des ennemis. Je grattais le sol de mes griffes, indécise. Finalement, je m’élançais dans la nuit dans la pente.
J’alternais la course et la marche pendant tout le reste de la nuit et le début de la matinée avant d’arriver à une petite ville peuplée d’humains, devinais-je grâce à leur odeur. Discrètement, j’y ai pris de quoi manger. Je me reposais à proximité avant de refaire le voyage inverse.
Lorsque j’arrivais à proximités de nos cavernes, Je poussais un long hurlement, celui du loup solitaire, qui déchire le cœur tant il est triste. Le sentiment qu’il donnait à ceux qui l’écoutaient, était exactement celui que je ressentais. J’attendis un instant mais n’obtenant pas de réponse, je décidais de renouveler mon appel à d’autres endroits, mais en vain.
Je retournais donc à la petite ville mais de nouveau, je n’y entrais pas. Je restais à sa proximité un peu plus de un mois, toujours sous ma forme de loup quadrupèdes, vivant de ma chasses et du cours d’eau à proximité de la ville, tout en faisant attention à ne pas être vue. J’avais besoins de cette solitude avant de nouveau me confronter à d’autre personnes.
Je dus voler une robe avant de me décider finalement de rentrer dans la ville. Je ne savais pas vraiment ce que je voulais. Pourquoi suis-je venus finalement ? Je réfléchis un moment et je finis par comprendre que malgré ma douleur, j’étais lasse de la solitude et j’avais besoins de m’occuper.
Alors que je marchais plonger dans mes pensées, j’arrivais finalement devant une forge. Le bruit familier du marteau s’abattant sur le fer et ceux des soufflets qui s’active pour augmenter la chaleur des fours, me tira de mes réflexions. J’avançais donc vers le bâtiment, ou je découvris un grand homme d’une trentaine d’année en tablier de cuir martelant le métal rougeoyant. Apercevant des caisses à coter, je m’assis sur l’une d’elle et je le regardais d’un air mélancolique.
Finalement, je revenais tous les jours, le regardant forger. Au bout d’une semaine d’observation, Il engagea la conversation. C’était un homme franc, il ne me salua pas, mais je n’en pris pas ombrage. Il me demanda pourquoi je venais tous les jours regarder. J’hésitais mais je lui dis que cela me rappelait mes parents, qui eux aussi tenaient une forge et m’avaient appris certaines choses. Il se releva et me jaugea du regard en se frottant sa barbe bien fournie. Finalement, il retourna à son travaille mais je remarquais tout de même son expressions pensive. Lorsque je décidais de partir en fin de journée pour aller me reposer dans la tanière que je m’étais fait à l’extérieur de la ville, il me dit de venir le lendemain à l’aube.
Je me présentais comme demandé. Il me tendit une tenue composée d’une chemise et d’un pantalon et il me désigna l’un des tabliers en cuir épais. Pour la première fois depuis un long moment, je souriais. Il m’a dit de lui montrer ce que je savais. Je lui forgeais donc quelques lames et outils, ce qui me prit une partie de la journée. Il observa le résultat final et grommela un « Pas mal … Y encore pas mal de place pour le progrès, n’empêche … Il se mit à m’expliquer ce qui n’allait pas, notamment le fait que je laissais trop refroidir la lame, diminuant son tranchant.
C’est à partir de là que je sus me reconstruire. Le travail me plaisait et me rapprochait de mes parents. Reuben, le forgeron, devint avec le temps plus qu’un simple professeur mais un véritable ami. Un peu plus d'un an et demi s'était écoulé ainsi. Je prenais garde les nuits de pleine lune de m’éloigner de la ville, car on ne sait jamais. La douleur s'était petit à petit estompée, pour finalement laissé des souvenirs malgré tout sensibles. Mais pas la haine. Chaque fois que je repensais aux vampires, une bouffée de rage, de vengeance et d'indignation montait en moi. J’avais laissé tomber ma tanière pour une petit habitation plus confortable pour éviter de mourir de froid durant l’hiver.
Un soir, en quittant la forge, je décidais de passer par le centre de la ville, où se rassemblaient les troubadours et marchands itinérants. Je m’installais au tour d’un feu, et j’écoutais les nouvelles provenant de l’est et des autres contrées. J’entendis beaucoup d’injustices qui me frappèrent et me révoltèrent, certaines me rappelant mon passé. D’autres parlaient de découvertes, de voyages et de merveilles. Je pris l'habitude de venir écouter les nouvelles du monde ainsi que des contes et légendes avant de rentrer chez moi.
Ces récits et nouvelles firent pousser en moi des envies de voyages mais aussi de vengeances et de protections. Je voulais venger ceux qui avaient tout perdu, protéger ceux qui étaient menacés et aider les blessés à se relever.
Je ne tenais plus en place à la forge, l’envie de partir me pressait de voyager. Grâce à mon travail de cette année, j’avais assez d’argent pour tenir un moment et je saivais me débrouiller. J’en avais parlé avec Reuben, il m’a simplement dit que c’était mon choix et que j’allais lui manquer. Il n’était pas doué pour les adieux mais je m’y attendais.
Finalement, me voilà sur la route, m’éloignant de cette petite ville tranquille en direction de l’est. Tandis que, dans mon cœur, l'envie de venir en aide aux autres qui vivent des difficultés semblables aux miennes se bat contre l'envie de prendre les armes pour massacrer les coupables.
Mais... A-t-il un rêve?
Raphaelle désire s'imposer contre l'injustice, mais elle ne sait pas encore de quelle manière s'y opposer. Soit en protégeant et aidant les victimes, soit, par la forces des armes, rendre justice en châtiant les coupables.
"
Les rêves brisés sont le terreau des rêves à venir". Pierre Bottero.