"Un grain d'alcool" est une taverne tout à fait ordinaire à Stellaraë. On y trouve de nombreux voyageurs et marchands qui s'arrêtent dans cet établissement pour se détendre en buvant une bonne Stellaroïse, la meilleure bière du pays.

[Le RP communautaire est un endroit où tout le monde peut RP en patientant une réponse à leurs autres RPs. Le double-post est interdit. Pour pouvoir interagir avec une personne, on considère qu'il est là si son dernier message est inférieur à deux semaines. Si ce n'est pas le cas, il est considéré comme avoir quitté les lieux.]

Ali Dougal n'avait rien à faire. Il avait cherché à s'entraîner avec d'autres Gardiens mais personne n'avait vraiment le temps pour une recrue. Au final il lui restait la course d'endurance et l'entraînement solitaire qui consistait à infliger le plus de dégâts possibles à un simple mannequin. C'était ennuyant ; oui c'était ennuyant car s'entraîner seul n'était pas intéressant. Certes on s'améliorait, mais il manquait à Dougal un esprit de compétition. On ne peut pas compéter avec sois-même. Mais il existait un moyen de trouver des camarades, des rivaux. Il fallait se lier d'amitié avec d'autres Gardiens, mais en tant que recrue - et fils de l'ancien Capitaine - il était difficile de maintenir un membre de la Garde à ses côtés. Or le jeune rôdeur eut vent d'un certain lieu où il était plus facile d'aborder les Gardiens : la taverne du Canari Jaune.

Ali L'endroit était modeste et bien rempli. On y trouvait toutes sortes de citoyens : des teinturiers, des tailleurs, des paysans. On pouvait même voir des Gardiens ; certains venaient seuls juste pour le plaisir de se rafraîchir le gosier, et d'autres venaient en groupe pour rire toute la nuit.
Ali Ce soir là, il n'y avait pas foule. Trois paysans étaient installés à une table à discuter des rumeurs qu'ils avaient entendus ci et là. Il y avait aussi deux hommes accoudés au comptoir à se remémorer leur folle jeunesse et des ennuis qu'ils avaient pu s'attirer. Et puis il y avait un Gardien. Il était jeune, ses cheveux ébènes étaient courts et relevés, son armure ne semblait pas être très lourde mais elle luisait d'or comme si elle en était une. Ce jeune homme s'était installé sur un banc près de la cheminée et buvait sa choppe sans prononcer un mot. Il semblait très seul en cette soirée. Peut-être cherchait-il à noyer sa tristesse avec l'alcool...

Il n'y avait aucun autre endroit qui était plus typique de Stelleraë que cette taverne. Il y avait les badauds éméchés depuis les premières lueurs du jours, les Gardiens blasés par leur journée, les voyageurs qui venaient s'échouer après des mois à parcourir le désert stérile... Même quelques assassins et autres malfaiteurs, que Shane avait appris à repérer assez facilement, venaient ruminer quelques sombres pensées en faisant macérer de la bière dans leur ventre. Et d'autres, encore, qui comme Shane, venaient s'extasier de tout cet éventail social.

Mais l'heure n'était pas à la pure observation comme souvent. Cette soirée avait une teinte d'adieu à cet endroit pour lequel avait une étrange affection. Dès le lendemain, elle partirait de Stellaraë, pour ne revenir que dans bien trop de temps.

Assise à une table reculée, une vue imprenable sur toute la taverne, elle ne buvait même pas sa Stellaroise. Elle se contentait de l'humer pour en absorber les moindres arômes de regret.

[N'importe quelle bonne âme est plus que bienvenue de me rejoindre dans ce RP communautaire ]

Thorak entrât dans la taverne enfumée, il s’installât a une table dans un coin de la grande salle, il se hissât sur la chaise qui visiblement n'était pas faîtes pour les nains puis il interpellât la serveuse aux formes généreuses. "une bonne bière naine et le plat du jour."
La serveuse se fendit d'un sourire et lui apportât sa bière et lui dit "la plat du jour c'est un ragout de lapin aux raisins, j'espère que cela vous plairât messire nain."Il repondît d'un hochement de tête.
Il aperçût une belle jeune femme assise non loin de lui, le regard perdu dans sa bière. Il levât sa bière dans sa direction comme pour l'inviter a le rejoindre, elle levât les yeux vers lui c'est là qu'il les vit deux braises ardentes qui rougeoyait comme pour lui percer l'âme.

Le poil de sa nuque se hérissa tandis qu'elle sentit qu'on l'observait. Elle jeta un regard circulaire pour voir qui était responsable, et son regard se posa très vite sur un nain. Elle ne l'avait pas vu s'installer, tiens. Peut-être était-il passé en dessous de son champ de vision ?
Shane aimait bien les nains. Ils buvaient bien, savaient animer une soirée et tout ceux qu'elle avait pu rencontrer avaient toujours d'incroyables histoires à raconter. Celui-là avait l'air sympathique, qui plus est. Alors, elle chassa vite sa timidité symbolique quand il l'enjoint d'un geste à venir le voir.
Elle se leva, bière à la main, et se fendit d'un grand sourire en l'approchant. Remarquant la bière que la serveuse apportait, elle lança :
"Alors, maître nain, vous dédaignez la bière de Stellaraë en vous contentant d'une bière de votre pays ?"
Rien de tel qu'un poil de chauvinisme pour commencer une conversation.

j'avais fait bien du chemin avant d'entrer dans stellarae, la ville du savoir ! La grande bibliothèque ! Des livres !
Mes pieds me faisaient mal et mes jambes n'avançaient plus du tout.
Aller un taverne ! Ma recherche ne fit pas bien longues, cinq minutes plus ou moins avant de trouver un bar, celui du  Canari Jaune .
J'entrais dans ce que l'on peut appeler un véritable coupe gorge, rien d’accueillant, pourtant il semblais avoir des gens qui buvaient et mangeais tranquillement.
Je m'assis devant le comptoir et commandais un plat du jour avec une Stellaroïse.
Après avoir commander de quoi me rassasier je me tournais vers mes voisins de comptoir, un nain et une femme, je leurs fis un sourire et pris la parole:

« excusez moi messieurs dames, vous êtes originaire de cette ville ? Car je cherche la grande bibliothèque »

La femme s'aprochât de lui et lui adressât la parole en ces termes "Alors, maître nain, vous dédaignez la bière de Stellaraë en vous contentant d'une bière de votre pays ?
-Je doit dire que je n'y ai jamais gouté, mais je ne voudrait pas mourir idiot" Lui répondît t-il en se fendant d'un large sourire. Il allait commander un stellaroise lorsqu'un abyssal l'invectivât « excusez moi messieurs dames, vous êtes originaire de cette ville ? Car je cherche la grande bibliothèque
-moi non, et de plus je ne suis que peu intéresser par les livres, mais je ne me suis même pas presenté.
Je suis Thorak Barbe d'écume, forgeron sans travail pour l'instant. » Il fît le baisemain a la belle inconnue et saluât de la tête l'abyssal.
Puis il commandât un tonnelet de stéllaroise pour patienter le temps que son repas lui soit servit.

La grande bibliothèque ? La taverne était donc un endroit magique, pour que parmi tout ces malhonnêtes homme, quelqu'un soi là dans le but de s'instruire.
Mais avant qu'elle puisse éclairer le voyageur, le nain le coupa. Le baise main de Thorak lui arracha un sourire. Du haut de ses quinze ans, en tant que stryge, elle était presque adulte, et les gens la traitaient comme tel. Politesse désuète ou flatterie séductrice, la suite de la soirée sera juge.
"Télys Arakane " se présenta-t-elle.
Aussi gentils qu'avaient l'air ses interlocuteurs, son vrai nom avait déjà fait assez de rafus dans le quartier pour toute sa vie.
"Vous avez tort, Thorak, de vous désintéresser ainsi à la lecture. La sagesse conservée dans les murs de la bibliothèque dépasse ce que vous pourriez imaginer en une vie !"
Puis, au nouveau venu : "Je vous y mènerais après, si vous voulez, messire... Après quelques verres, bien entendu !"
Elle but une goulue rasade de sa bière.

"Vous avez tort, Thorak, de vous désintéresser ainsi à la lecture. La sagesse conservée dans les murs de la bibliothèque dépasse ce que vous pourriez imaginer en une vie !"Je ne lit que les runes naniques et je ne pense pas qu'il y ai beaucoup d'ouvrage en nanique dans votre bibliothèque, si vous le désirer je puis vous compter l'histoire de mon ancêtre Gurdil marteau de feu. Sans attendre leur réponse il se lançât dans l'histoire de son ancêtre
Gurdil était un forgeron et un orfèvre hors pair, il possédait un marteau runique forgé, par lui même, il y as plus de 1000 ans, il y avait fait gravé des runes magiques, une runes de feu pour que le marteau s'enflamme sur un simple mot de commende et un rune de retour pour qu'il revienne dans sa main quand il le lançait sur ses ennemis. Un jour qu'il se promenait dans les montagne du baldor, il tombat nez a nez avec un ours gigantesque, l'ours, mal lecher, lui sautât dessus. Guldir eu juste le temps de prendre son marteau pour lui fracasser le crane de sa masse enflamée, mais ce qu'il n'avait pas prevu, c'était que l'ours s'effondra sur lui, Il resta coincé sous l'ours pendant trois jours avant que des chasseur humain croisèrent sont chemin et le délivre de son piège. Il leur fît jurer de garder le secret, mais vous connaisser les humains, incapable de garder un secret. Si bien qu'en moins d'une decénie toute les montagne était au courant de l'histoire du nain chauve coincé sous un ours, car oui mon ancètre était chauve

Spoiler:

e nain n'était pas originaire de cette ville, en plus de cela il n'avait pas l'air intéressé par les livres en générale.
Quand a la jeune fille elle semblait bien intéressé par la lecture et se proposa même de me guider vers la grande bibliothèque.
Mais le nain enchaîna avec l'histoire des runes, ils savait lui même les lire, lui qui n'aime pas les livre avait un savoir plus ou moins unique, peu de personnes peuvent en dire autant.
Il nous conta l'histoire de son ancêtre Gurdil et de la rencontre avec l'ours, une bien belle histoire avec une morale naine : ne faire confiance a personne.
Je pris ma choppe qui venait d'arriver et plaça quelques mots en sortant mon petit calepin et mon charbon de bois taillé :

« jeune demoiselle je serais ravis de vous accompagner a la grande bibliothèque, nous partirons quand vous le souhaiterez, quand a vous maître nain je serais honoré d'en savoir plus sur les runes, le savoir c'est le pouvoir »

Spoiler:

L'histoire du nain fit rire la Stryge. Il y avait quelque chose d'étrangement ridicule dans son histoire et dans la façon, si sérieuse, qu'il avait de la raconter.
"A défaut de savoir lire la langue commune, vous autres maîtres nains avez une bonne mémoire, c'est aussi bien ! Mais n'avez-vous jamais été tenté d'apprendre notre alphabet ?"
Elle désigna du chef l'intellectuel qui ne s'était pas encore présenté. "Vous pourriez faire un échange de bons procédés, l'un apprenant l'alphabet de l'autre."
Elle enroula distraitement l'une de ses mèche ébènes autour d'un de ses doigts fins.
"Et puis, en tant que blancs de la chevelure, vous devriez bien vous entendre !"
Le contraste entre le blanc pur de ses interlocuteurs et son noir de jais, le contraste était... plutôt saisissant.

Ali La soirée était amorcée, mais il y avait encore une sacré foule dans la taverne du Canari Jaune, à Stellaraë. Chacun était attablé à une table, un gobelet de bois à la main. La taverne était complète, et pourtant, aucun son ne divaguait dans l'établissement, aucun murmure ne se laissait s'échapper des lèvres sèches des clients, aucun sourire n'ornait les visages fatigués et tristes de ces individus. Un étranger se demanderait sûrement pourquoi régnait-il une telle morosité dans l'atmosphère d'un établissement où devait trôner l'antithèse. Et il y en avait un, un étranger qui ne comprenait pas pourquoi avait-il sous les yeux un tel tableau de désespoir.
Ali Alors il prit son courage à deux mains et osa demander quel maléfice avait frappé la joviale taverne. Mais personne ne lui répondit, en vérité personne n'avait ce courage, personne n'avait le cœur à expliquer leur torture. L'étranger, soucieux, osa redemander une fois, mais aucune réponse ne lui parvint. Alors il supplia ces statues de lui dire un mot, n'importe quoi, de lui envoyer un signe dans ce néant.

Ali Un homme finit par lui répondre, un Gardien voulut bien lui expliquer la raison de ce désastre. Pourquoi chaque homme et chaque femme ici ne remplissait par son regard vide de l'important contenu de sa chope. Pourquoi l'heure n'était pas propice aux chansons et aux rires.

Ali L'homme était un jeune humain originaire de Stellaraë, il avait de courts cheveux couleur ébène et une barbe mal rasée de même couleur et brillant en quelques endroits sous la lueur des chandeliers. Son visage était marqué par la fatigue et le désespoir, comme chacun, mais il restait une clarté accueillante et séductrice qui redonnait de l'espoir ; quoiqu'il s'était passé, ce n'était pas d'une gravité trop faramineuse.
Ali Il portait une armure soignée et bien présentée, plaquée d'argent sur le torse et les jambière par-dessous des écailles d'or luisantes comme les plus majestueuses gemmes d'un trésor de dragon. Le col était en acier d'un bleu émeraude éclatant et lui donnait un air fier malgré sa mine dépitée. Un insigne de la même couleur ornait sa ceinture, il s'agissait de celui de la Garde.
Ali Ce jeune homme était une recrue de la Garde et se nommait Dougal Keane. Il était le fils de l'ancien Capitaine de la Garde, Bailey Keane, et cherchait à réparer les affronts que ce dernier avait causé.
- Étranger, aujourd'hui est une journée bien sombre. Même si le soleil ne nous éclaire plus en cette heure, nos cœurs sont emplis des dangereux ténèbres de la tristesse, car aujourd'hui nous sommes en deuil.
- Oh, je suis désolé. Qui est mort ?
- Sont, le souligna le jeune homme sur un ton plus grave.
- Oh pardon... Mes condoléances alors, cher défenseur de cette noble cité.
- Quinze de nos concitoyens ont trouvé la mort aujourd'hui, et parmi eux se trouvaient deux Gardiens qui essayèrent de les défendre contre une vile organisation de meurtriers. Des êtres sans honneur qui agissent sans scrupule et éliminent quatre de nos plûmes. Car sous leurs coups sont morts quatre joyeux compagnons d'une noble compagnie d'amusants maître des arts graphiques.
- Une bien triste journée en effet, de bons amis vous ont quitté en je suis désolé d'avoir ranimé de telles souffrances par ma curiosité. (il semblait prêt à partir et pourtant son envie de détails le bloqua en ces murs) Que sont advenus les assassins ?
- Ces odieux personnages sont en fuite, et ce qui me rend malade c'est qu'ils doivent sûrement trouver refuge chez un Stellarois. Mais ils n'iront pas plus loin, la cité est quadrillée et bientôt leurs têtes seront ramenés au palais de justice où une sentance juste leur sera octroyée. Mais en attendant, pleurons nos frères et nos sœurs dans nos choppes !

Ali A ses mots, il se leva brusquement et tendit son gobelet vers le plafond comme s'il portait un toast. Tous les autres clients firent de même et lorsque résonna leur voix dans une requête émise à l'unisson « Pleurons ! », ils vidèrent leur verre et reprirent place la mine plus sombre qu'avant.


Ali Ainsi aussi va la vie à Stellaraë, la puissante cité des Hommes.

#JeSuisCharlie

La journée avait été pour le moins difficile pour la jeune femme. Les adieux s'avéraient souvent compliqués. Après une après-midi infructueuse à la forge, Mjöll n'avait pas la tête à grand chose. Elle quittait la ville le lendemain direction Kastalinn. La barbare revenait enfin sur la terre de ses ancêtres après plus de dix ans dans le désert. Ce soir la, ses pieds la conduisirent par pure coïncidence au Canari Jaune, une taverne malfamée. Un endroit spécial pour la guerrière. C'était en effet dans cet établissement qu'elle débuta sa carrière de danseuse, presque cinq ans auparavant et qu'elle obtint son nom de scène « L'Etoile du nord ». Elle poussa les portes de la taverne, anxieuse et un brin nostalgique.

« Ca fait plus d'un an que j'ai pas dansé dans ce bouge. Personne va me reconnaître. » fit-elle pour se donner un peu de courage.

Les lieux n'avaient pas changés depuis sa dernière visite. Ce qui n'était pas le cas du personnel. Elle ne reconnut aucun des employés. C'était plutôt bon signe ! L'ancienne danseuse s'installa à une table et commanda une Stellaroïse pour noyer un peu son chagrin. C'était la première fois depuis le début de son entraînement intensif qu'elle prenait du bon temps.