Rapport de fabrication :

Corbeau fabrique x1 Armure de Havel, x4 Casque en diamant, x1 Kenshin Uesugi, x2 Armure Wyvern et gagne 40 points métier.

Informations complémentaires : /
Félicitations, tu passes au niveau Maître !
Réalisation de la quête Première fabrication d\'expert et récupération des récompenses suivantes : x1 Rubis, x1 Saphir, x1 Émeraude et 30 points d'expérience.
Réalisation de la quête Première fabrication de maître et récupération des récompenses suivantes : L'équipement fabriqué est automatiquement amélioré et 40 points d'expérience.
Réalisation de la quête Persévérant et récupération des récompenses suivantes : x1 Peau de troll des marais, x1 Peau de troll des glaces, x1 Peau des troll des forêts, x1 Peau de troll des montagnes, x1 Défense de pachyderme et 40 points d'expérience.

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Rapport de fabrication :

Urua fabrique x16 Animarmure.

Informations complémentaires : Tu utilises le bracelet d'abondance.
Réalisation de la quête La Rhinocuirasse blanche et récupération des récompenses suivantes : 300 pièces d'or et x1 Arme de Sumisu au choix (me contacter dans les réclam').
Réalisation de la quête Le Recycleur et récupération des récompenses suivantes : x2 Bracelets argentés (Porte-bonheur) : En utilisant ce bracelet pendant le combat de votre choix, vous gagnerez le double d'expérience, ressources, pièces d'or que vous auriez dû initialement gagner. Donne le titre de "Riche" + L'accès au Recycleur.

Corbeau bossait tard, comme souvent quand il avait dans l'idée de travailler sur quelque chose qui n'était pas directement lié au travail et aux commandes de la forge, il préférait se retrouver seul face aux fourneaux. Au moins il pouvait y faire des erreurs sans qu'on ne les lui fasse immédiatement remarquer. Et quand il expérimentait à partir des livres du maitre, il faisait souvent beaucoup d'erreur. Mais cette fois il sentait qu'il avait quelque chose qui pouvait fonctionner. Il tentait de faire un casque, qui, comme certaines armures dont il avait vu les dessins, pourrait dévier des flèches tirés de face en pleine charge. Il avait travaillé sur un casque d'armure lourde classique, un bassinet complet s'insérant dans un large gorgerin, et à la place d'une traditionnelle visière relativement plate, il avait allongé exagérément la partie inférieure, y installant un cône pointu semblable à un gros bec, et qui, il l'espérait, ferait en sorte de dévier sur les cotés toutes les flèches qui auraient du normalement se planter en plein dans le visage du porteur. Le plus dur avait été de s'assurer que la protubérance ne gênerait pas trop la vue.


-C'est bizarre.
-C'est plutôt moche.
-Je pensais appeler ça un casque à bec de corbin...
-Je suis pas sur que ça se vende.
-Tu crois ? Attrape une arbalète, je vais vous faire une démonstration de pourquoi les gens vont l'acheter.


[HRP fabrication d'un casque Hygal destiné à la vente
D'avance merci]

Rapport de fabrication :

Corbeau fabrique Heaume Hygal et gagne 5 points métier.

Informations complémentaires : Félicitations, tu passes au niveau Maître absolu et tu remportes un artéfact spécial et son titre associé !

-Ces armures étaient d'excellente qualité Corbeau. Exécutées de mains de maitres, sans défauts, et en tout points soignées. C'est extrêmement étonnant pour moi de constater a quel point tu as profité et su tirer parti de mon enseignement. Je me demande si c'est le propre des humains, des humains et de leur vie si courte... Vois tu, jusqu'ici nous avons toujours considéré que les humains ne disposaient pas d'assez de temps pour appréhender notre savoir, qu'aucun n'avait trente ans à consacrer à la simple maitrise d'un apprentissage. Et voila que tu viens d'apprendre en trois ans presque tout ce que j'avais à enseigner. Et de me réapprendre dans le même temps une notion d'humilité que j'avais je crois, omis depuis trop longtemps de cultiver...

-Maitre...

Corbeau reste interdit devant la tirade du maitre, c'est certainement la première fois qu'il l'entend prononcer un aussi long discours, et qu'il soit directement adressé a quelqu'un le rend encore plus surprenant, tant le maitre à surtout l'habitude de ne s'adresser à personne en particulier, se parlant surtout à lui même, ou plus rarement à la cantonade pour réprimander tout le monde en même temps.

-Maitre, suivre votre enseignement est un honneur immense. Je vous dois tout ce que je suis.
-Peut être. Ou peut être pas. Mais je crois que peu de mes décisions ont étés aussi bonnes que celles de ne pas te laisser mourir de faim ce jour la. Tu es de loin le meilleur apprenti que j'ai jamais accueilli dans ma forge. Et ce n'est pas tes deux compagnons bientôt partis qui pourraient prétendre le contraire.
-Merci maitre, vous êtes de loin le meilleur maitre que j'ai jamais eu.
-Étant le seul, je crains que cette comparaison ne soit pas forcément flatteuse.
-Ce n'est pas ce que je voulais dire maitre.
-Je sais, je sais. Tu es en train de devenir plus Djollfulin que moi... En tout cas, a partir de demain, c'est ton nom et ton poinçon que porteront les armures que nous vendrons. Tu as prouvé ta qualité, nous ne la cacherons plus longtemps à mes frères. Si tu t'en sens capable évidemment ?
-J'en serais honoré maitre. Et je m'en sens capable.
-Je n'en doute pas. Mais avant cela il va falloir que tu te remettes au travail. Avec seulement deux armures de ce niveau, certaines mauvaises langues pourraient encore parler de chance...
-Je comprends maitre. Je vais me remettre au travail.


Resté seul dans la forge, Corbeau demeure de longues minutes immobiles, observant les environs comme s'ils venaient soudain de changer sous ses yeux, comme si tout dans la forge était devenu neuf et qu'il le découvrait pour la première fois. Et quelque part, c'est presque le cas. Pour la première fois, Corbeau n'est plus l'étranger, l'intrus, l'apprenti. Il n'est plus la pièce rapportée que les clients font mine de ne pas remarquer quand il se dissimule, qui ne travaille qu'a l'intérieur ou quand personne n'est la pour l'observer. Non, pour la première fois, Corbeau est vraiment chez lui ici. Un forgeron, debout dans sa forge, au milieu de son atelier, de ses outils, prêt à accomplir son travail et a étire reconnu pour celui ci. Corbeau effleure une table de la main, un outil, empli d'un sentiment de plénitude qu'il n'a jamais ressenti auparavant. Il se sent bien, en paix, complet. Et saisissant les outils, il se remet au travail.

Pendant trois jours entiers, la forge raisonne à l’unisson de la joie de Corbeau. Seul avec son métier, confiant dans sa maitrise et son aptitude à prouver son talent aux Djollfulin, il pousse le fourneau à sa limite, enfournant à la pelle des quantités industrielles de charbon avant de le garnir de minerais pour en tirer des flots de métaux précieux. Mithril et orichalque coulent de l'appareil en longue coulées brillantes et chaudes. Saisissant les lingots encore chaud, Corbeau martèle, forge, tord, perce, poinçonne, façonnant sans trêve ni relâche une pièce d’armure après l'autre, et les installant une à une sur les portoirs prévus à cette effet. Brassières, coudières, plastron, gorgerin, solières. Les pièces sortent de la forge et trouvent place les unes a coté des autres, et l'un après l'autre, les mannequins prennent forme pendant que les armures se complètent.

Pour finir, Corbeau va plus loin, complétant les armures en façonnant pour chacune d'elle un casque en hommage à son mentor et aux Djollfunlin. Des casques complets, lourds, des bassinets d'une seule pièce encerclant complétement la tête du porteur et descendant bas sur la nuque. A la place d'une visière de heaume classique, il forge des visages de démons grimaçants, terrifiants, comme ceux qu'aiment arborer les Djollfulin qui vont aux combat. Et pour que la ressemblance soient complète, sur chaque casque il dresse une paire de cornes, hautes, droites, impressionnantes. De quoi rendre immanquable le porteur sur un champ de bataille, et hanter longtemps la mémoire de ses ennemis. Et très certainement, du moins il l’espère, flatter les Djollfulin qui viendront jeter un œil à la marchandise.

Et alors qu'il finit le travail, soudain rattrapé par trois jours de fatigue et de travail acharné, le maitre revient. Tendant à celui qui n'est plus un apprenti un poinçon qu'il a du faire lui même. A l'image de celui orné de trois marteaux qu'il utilise pour marquer les pièces qui sorte de sa forge. Un poinçon portant un corbeau stylisé. La marque d'un maitre forgeron. La sienne.


[HRP fabrication de 2 armures Kenshin Uesuegi, 2 armure de Havel, et 3 Casques Dohvakin, destinés à la vente.
D'avance merci. o/]

C'est en explorant les boutiques de Frostheim que Corbeau était tombé sur la forge, attiré par les armures qu'une main experte avait placé en devanture. Des armures typiquement naines, du moins c'est ce que tous les livres sur le sujet lui avait dit. Des pièces massives, blindés, complètes, destinés à une race qui ne brillait de toute façon pas pour sa vitesse, et était suffisamment robuste pour n’être pas gêné par quelque poids que ce soit. Surtout spécialistes de la robustesse basique et des décorations tribales en vigueur dans le nord, et de la fabrication a la fois épurée et terriblement complexe des Djolfulins, Corbeau découvrait ici quelque chose de complétement différent. Ici aussi les armures étaient visiblement des pièces de prix, et une fabrication réservé à des maitres, et a des clients extrêmement riches. Le plus impressionnant au premier abord était la multiplication des couches de métaux. les nains ne se contentaient pas de graver les pièces pour les rendre attrayantes, ils magnifiaient chacune des pièces d'armures par des ajouts de fines feuilles de métal précieux, représentant des scènes de combat et de guerre, des runes, des dessins complexes, et transformant chaque pouce carré des plaques d'armures en véritable tableaux baroques, tout ruisselant d'or et de pierres précieuses. Pour un Corbeau habitué à des finitions particuliérement épurés, ou au contraire a des ajouts grossiers et tapes à l’œil a base d'ossements et de symboles guerriers nordiques, ces armures étaient finalement plus proche d'un travail d’orfèvre que de celui qu'il assimilait à la pratique de la forge. C'était magnifique.

-M'est avis que tu t'y connais un peu pour un gamin non ?
-Je suis forgeron aussi. Mais c'est la première fois que je vois ce genre de finitions.
-Piètre Forgeron celui qui ne connait pas les armures naines...
-J'ai appris la forge dans le village Djollfulin. Dans les montagnes noires.
-Ah ? Hum... Je connais les Djollfulin. Belle technique, belles armures, trop légères pour des nains évidemment, mais jolies et bien faites, en tout cas pour des pièces de cette légèreté. C'est toi qui a fait celle que tu portes ?
-C'est moi.
-C'est un joli travail oui. Le métal est sain, les courbes propres, mais la finition manque de panache à mon gout. Une armure mon gars ce n'est pas qu'un simple outil ou un vêtement, une armure c'est ce que tes alliés et tes ennemis doivent savoir de toi sur le champ de bataille, c'est que tu portes le jour ou le destin te prends et avec laquelle tu vas manger à la table des dieux. Rien n'est trop beau pour ce moment ou une longue vie arrive a son apothéose guerriére...

Examinant toujours les tassettes qui forment le bas de l'armure de Corbeau, le nain plisse les yeux en se rapprochant des plaques qui les composent. Passant la main sur les motifs étranges qui en recouvrent la surface.

-Hum. Ces motifs, Ce n'est pas un ajout n'est ce pas ? C'est le métal qui est ainsi.
-C'est l'un des secrets de la forge Djollfulin. Une fonte d'acier incomplète, un mélange hétérogéne qui permet de garder les meilleurs aspects de plusieurs métaux.
-Très joli oui. Que dirais tu de comparer nos savoirs ? Je te montre comment nous autres nains décorons nos armures pour en faire les meilleurs du monde, et tu me montres comment la fonte peut donner ce genre de dessin ?
-C'est d'accord maitre nain. Je m'appelle Corbeau.
-Et je suis Endigg, bienvenue dans ma forge...

Et pendant qu'autour d'eux la forteresse se prépare à la guerre et que tous, étrangers et nains fourbissent leurs armes avant de partir affronter le golem. Dans la forge de maitre Endigg, deux maitres artisans s'échangent les secrets de leur art. Corbeau apprend au nain l'art délicat de l'acier supérieur, cet acier si particulier ou plusieurs métaux se mêlent sans disparaitre, offrant au regard des surfaces composées, ornées de motifs étranges de vaguelettes, de gouttes, alliant solidité et beauté mystérieuse. Et le maitre Endigg apprend au jeune homme le travail délicat des artisans nains, la joaillerie qui permet de sertir au cœur des armures des pierres précieuses qui les embellissent et les renforcent, l'art et la manière de sculpter de fines couches de métaux précieux pour venir les plaquer sur les pièces d'armures classique pour en faire de véritables œuvres d'art sans rien ôter à leur efficacité. Et quand Corbeau quitte la forge à la fin de la journée, c'est plus riche d'un nouvel enseignement, d'un nouveau point de vue sur la forge, d'un casque aussi solide que ceux des gardes royaux de Frostheim, et d'un cadeau pour une orque qu'il apprécie décidément de plus en plus, et qi sera, il l’espère, enchantée de voir son armure décoré de façon un peu plus élégante et précieuse.


[HRP, utilisation de 1 os doré, 1 rubis, 1 saphir, 1 émeraude pour fabriquer deux améliorations d'armure, une pour mon casque dovahkin, et une pour l'armure kenshin Uesugi de Mowgl'ia
D'avance merci o/]

"Chers invités, bienvenue dans les forges de guerre de la ville de Frostheim, parmi les plus vénérables et les plus anciennes de tout le monde nain. C'est ici, depuis que nos ancêtres se sont installés dans les montagnes, que nous avons battu le fer et l'acier qui nous ont permis de régner sur les Baldor, et de nous défendre contre tout ceux qui s’opposèrent à nous. Ici qu'on été découverts et gardés tous les secrets qui ont fait de nous les meilleurs artisans forgerons du monde, et nos guerriers les mieux équipés du monde connu" Juché sur une estrade devant une gigantesque porte gravée d'une enclume sculptée et couverte de runes, le nain qui s'adresse à la dizaine d'étrangers semble vieux, même pour un nain, aussi large que haut, vieux et musclé, habillé d'un tablier de cuir d'ou sortent des bras nus plus larges que des troncs d'arbre, il porte tous les signes distionctifs de celui qui a passé la vie à travailler à al forge. Doigts marqués par les coups de marteaux, cicatrices de brulure, barbe courte, et yeux mi clos habitués à fixer la coeur éblouissant des fourneaux."Depuis des siècles, nous autres forgerons avons toujours largement suffit à fournir armes et armures à chacun des guerriers nains dont nous avons eu la charge. Jamais un nain de Frostheim n'a succombé sans protection ou par la faute d'une armure imparfaite. Jamais ! Mais les temps changent, une noire tempête se lève et menace sous peu de tous nous engloutir. Et si nous savons chacun des nains de cette forteresse correctement équipé, il n'en va pas de même de la horde de volontaires étrangers qui ont répondus à l'appel du haut roi. Armures disparates, incomplètes, fragiles, obsolètes. Notre honneur nous interdit de laisser des alliés combattre dans ces conditions, et le haut roi à donc décidé de proposer à chacun de nos nouveaux alliés un équipement adapté aux combats de demain..." Se redressant sur l'estrade, le Le nain marque une pause, défiant quiconque de constater son jugement sans appel sur les équipements des étrangers avant de poursuivre. "Et c'est la que nous allons avoir besoin de vous. Malgré tous nos efforts et notre volonté, nous ne sommes tout simplement pas assez nombreux pour réussir à honorer la promesse du haut roi a temps pour l'affrontement qui nous attend. " Une lueur de rage s'allume dans l’œil du nain a cette idée, indiquant clairement à tous qu'il lui est clairement impossible d'accepter cette idée, et qu'il mourra un millier de fois avec joie plutôt que de forcer son souverain à se parjurer. "Nous vous avons donc réuni ici. Vous tous, qui avez déclaré êtres forgerons, car aussi humiliant puisse être cette constatation, nous avons besoin de vous pour accomplir cette tache avant même d'avoir besoin de vous pour combattre à nos cotés. Aidez nous à honorer la promesse du haut roi, et vous serez grassement récompensés en bonne monnaie d'or."

Debout devant le nain qui vient de s'incliner devant des étrangers, les forgerons réunis demeurent interdits. Pour tous ceux qui connaissent les nains, le indemne qui est en train d'étreindre le maitre forgeron de la forteresse est flagrant. Obligé de choisir entre s'humilier en demandant de l'aide et obliger le haut roi à se parjurer, le maitre forgeron a évidemment choisi la voie la plus juste et la plus difficile pour lui. C'est admirable, magnifique, et un terrifiant rappel de la gravité du moment et de la tempête dévastatrice qui approche. Premier à répondre, Corbeau s'avance devant le nain toujours penché en avant, se frappant le torse à trois doigts dans le salut solennel des Djollfulin se préparant à prêter serment. "Maitre forgeron. Nous sommes venus de loin, non pas pour vous aider, mais pour avoir l'insigne honneur de combattre à vos cotés et de profiter nous aussi de la gloire dont vous allez vous couvrir. Ce sera donc également un honneur pour nous de pouvoir vous assister dans votre tache." L'un après l'autre, utilisant les formulations et les salut de dix nations différentes, les forgerons font de même. Et quand le nain se redresse, la honte et la colère ont disparu de son regard pour ne plus laisser à la place qu'une froide et inflexible détermination.

-Alors au travail ! Demain il ne sera pas dit qu'un seul allié sera frappé au défaut de son armure ! Pas un seul ! Ou alors je renonce à la forge pour aller me battre demain nu comme un tueur !

Les portes s'ouvrent, et Corbeau comprend pourquoi le nain parle de forge de guerre, et pas simplement de forge. Rien dans le village Djollfulin, ses quelques milliers d'habitants, ses quelques centaines de guerriers, la forge ou il a appris au coté d'un maitre et deux apprentis, rien ne l'a préparé au gigantisme de la machine a préparer la guerre que les nains ont patiemment développé pendant des siècles d'occupation des lieux. Ce n'est pas une forge mais une centaine ! Au centre de la pièce, un gigantesque haut fourneau plus proche du cœur d'un volcan que de n'importe quoi d'autre. Partant de lui, des dizaines de rigoles permettent de faire ruisseler le métal en fusion à travers toute la salle pour le mettre simultanément a disposition de tous les postes de forges individuelles, chacune aussi richement dotés en outils de qualité que l'atelier patiemment remonté pendant des dizaines d'années par maitre trois marteaux. C'est comme se retrouver dans une ville toute entière dédié à la pratique et à l'atteinte de l'excellence dans la forge. Mais il n'y a pas de temps a perdre en contemplation, déjà, les arrivants sont cornaqués vers les postes ou les forgerons nains les prennent en charge, il s'agit d'évaluer au plus vite les compétence de chacun des nouveaux arrivants avant de les répartir à l'endroit ou elles seront le mieux utilisé pour servir la charge de travail démente qui s'est abattu sur la forge de guerre à la décision du haut roi. Reconnu par Endigg, le forgeron avec qui il a échangé des savoirs faire hermétique la veille, Corbeau est rapidement écarté du processus et mené à une forge ou il pourra œuvrer presque en solitaire, et nanti d'un apprenti forgeron nain chargé de l'épauler et de le guider dans la forge tout en lui indiquant les pièces qu'il doit fournir, il se met immédiatement au travail. Commençant par reprendre des travaux visiblement en cours, Corbeau termine d'abord une série d'armure légére destinés aux éclaireurs. Fort de son expérience des grands froids il s'assure des doublures intérieures qui éviteront aux porteur tout contact direct entre peau nue et acier glacé. Puis il découvre les mécanismes technologiques mis au point par les nains pour améliorer leur efficacité à la forge. Soufflets actionnés par des mécanismes garantissant une arrivée en air continue, palans disposés partout et permettant de manipuler avec vitesse et précision les rigoles d'arrivée de métal, diffuseur annexe venant de différents fourneaux ou se fondent des métaux différents pour faciliter la création d'alliage efficace. Et découvrant l'immense stock de minerais entreposé dans les vastes arsenaux contiguë à la forge, il se lance dans la fabrication de l'alliage diamanté qu'il apprécie tout particuliérement depuis qu'il l'a découvert dans les montagnes. Et grâce aux mécanisme qui lui permettent d'en obtenir rapidement une grande quantité, il entreprend de forger des casques à la chaine. Guidé par l'apprenti il découvre la presse, une gigantesque machine mue par une roue à aube relié à une arrivée d'eau souterraine, et dont la puissance est capable de plier et d'écraser le métal, accomplissant d'un seul mouvement le travail d'un millier de coup de marteau. Fasciné par la monstrueuse machine et la force brute qui en émane, Corbeau fabrique un poinçon et un moule en acier trempé permettant de donner d'un seul coup la forme de base d'un casque a partir d'une plaque faite de métal diamanté encore chaude. Et grace à la puissance de la machine, la vitesse de production se retrouve décuplé, les bassinnets sont produits à la chaine, réduisant le travail du forgeron aux parties que la machine ne peut accomplir, le travail des renforts, des doubles épaisseurs qui assurent la résistance réeelle aux coups, et tous les ajouts indispensable qui transforment une vulgaire piéce de ferraille en un casque protecteur et fonctionnel. Replier les bords sur eux méme pour éviter les arrétes aigues et dangereuses et assurer la rigidité. Préparer les visiéres qui viendront compléter les heaumes, protégeant les yeux, la face et le nez. Installer les rivets et les bandes de cuirs qui permettront d'accrocher le casque au reste de l'armure et d'assurer qu'aucun choc ou chute ne découvrira la téte, installer à l'intérieur le revétement en triple épaisseur qui adoucira les chocs et évitera au porteur d'étre blessé et sonné quand une lame ou une pointe viendra écraser son casque.

"Vous travaillez juste Maitre Corbeau. Je vois que vous vous êtes rapidement adapté à nos usages et a nos facilités technologiques." Installé sur l'établi voisin, Endigg fabrique à la chaine des plastrons de tailles diverses, équipés de sangles destinés à les rendre le plus possible adaptable aux différentes morphologies des nombreuses espèces qui se sont déplacés pour se battre dans les monts glacés. "Vos installations sont sidérantes Maitre Endigg, je n'avais jamais rien vu de tel, et je n'aurais jamais imaginé une forge à cette échelle, je comprends mieux comment le haut roi peut aligner autant de soldats si lourdement équipés" Échange d'amabilité qui n'interrompt le travail d'aucun des deux forgerons, unis bien avant le combat du lendemain par une volonté farouche de faire front pour sauver le continent, rivalisant d'adresse et de vitesse pour accomplir la promesse du haut roi et du maitre forgeron, et œuvrant jusqu'au son de la trompe annonçant le jour du départ en guerre, pour ne cesser qu'au moment ou la derniére armure de la liste rejoignent enfin les stocks de l'armurerie.


[HRP fabrication de 3 animarmure, 1 amure wyvern, et 8 casques diamants
Tous destinés à la vente
D'avance merci ]

Aussi insupportable que pouvait l'être la vieille forgeronne, Kaïna avait décidé d'y retourner. Elle avait acheter quelques minerais et ce serait dommage de les gâcher. Même si elle ne voulait pas continuer la forge, elle se dit qu'elle pourrait tirer un meilleur prix en vendant une armure plutôt que de simples minerais. Elle annonça alors à la vieille que ce serait la dernière fois qu'elle venait forger une armure. Elle opina du chef et dit que de toute façon, la Pirate n'était pas faite pour ce métier. Kaïna soupira mais, elle devait bien l'admettre. Elle alla donc se mettre au travail et forgea son armure puis, elle salua la vieille femme.

[Kaïna forge une anim'armure.]

Rapport de fabrication :

Corbeau fabrique toutes les armures et casques + 2 améliorations.

Informations complémentaires : R.A.S


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Rapport de fabrication :

Kaïna fabrique une anim'armure et gagne 5 points métier et 5 points bonus.

Informations complémentaires : R.A.S

Une vieille boutique poussiéreuse, fermée depuis des années car ses anciens propriétaires ont disparu prématurément. D’aucun ne raconte qu’ils auraient disparu lors d’une randonnée dans la montagne de Baldhoreim et qu’ils seraient mort de faim et de froid, ne connaissant pas bien la région. D’autres disent qu’ils ont été dévorés par des ours et des loups ou d’autres créatures pires encore… Mais aucun corps n’a jamais été retrouvé, laissant planer un voile de mystère.

C’était le quatrième local que je visitais dans la ville naine de Baldhoreim. Je cherchais un endroit à moi, une boutique munit d’un atelier où je pourrais présenter mes propres créations au peuple nain mais aussi à tous les voyageurs de Dùralas. La population de la ville c’était largement diversifié depuis que l’arène attirait de plus en plus de monde. Souvent de jeunes aventuriers en quête de gloire ou de connaissance, ou les deux à la fois.

Une clientèle idéale pour une fabricante d’armure, me direz-vous !

J’aimais à modeler le cuir et le métal afin de créer des tenues aussi protectrices que pleine de grâce et d’élégance. Même si le second matériau s’avérait être plus compliqué à mettre en forme et évidemment, je n’aurais certainement pas tout l’outillage nécessaire dans un atelier de couture. Mais les forgerons du coin étaient toujours enclins à me prêter leurs forges rugissantes de temps en temps afin de créer des armures solides, les hydres ne seront jamais un problème pour vous avec ce genre de protection.

A première vue, ce local me semblait bien, un candidat qui marquait déjà des points de par sa localisation. Dans l’avenue principale de la ville pavée. Celle qui menait tout droit à l’immense bâtiment qui abritait les combats. Pas trop près pour ne pas être gêné par la foule de spectateurs qui attendait dehors, pas trop loin ce qui permettait d’être visible par tous.

Évidemment, la façade aurait droit à un bon coup de peinture et quelques travaux seraient nécessaires pour qu’elle devienne accueillante. Mais rien n’était insurmontable ou trop cher pour moi. Je pris le temps de détailler les deux grandes fenêtres qui encadraient une porte en bois. La vitrine serait magnifique, je pourrais y exposer des armures de tissus et de cuirs, légères, qui ne gêneraient en rien les mouvements de leurs futurs propriétaires. Avec des voilages partout, ou sans voilage du tout, suivant les saisons ! Mon esprit commençait à s’emballer, à imaginer tout un tas de tenues extravagantes ou plus simples.

« Allons voir là d’dans, ma pt’ite dame. » Je suivis la naine chargée de me faire visiter l’endroit. Elle déverrouilla la porte à l’aide d’une grosse clef, la porte couina sur ses gonds et une petite clochette tinta sur son passage.

On aurait pu croire que les anciens propriétaires allaient bientôt revenir, mise à part la poussière qui c’était accumulé sur la moindre parcelle de meuble libre, tout était en place. Les présentoirs, les décorations. Seuls les produits manquaient.

« C’étaient des vendeurs de bijoux, plutôt jolis. Mais le temps que l’on mette la main sur les clefs du boui-boui, des voleurs étaient déjà passé par là. Tout le mobilier est offert, vous pourrez en faire ce que vous voulez, le réutiliser ou le mettre au feu… Du bon bois pour la cheminée ça. »

En parlant de cheminer, j’en comptais deux en tout, l’une dans la boutique même, dans un coin, des fauteuils et une table étaient disposé non loin. Et l’autre dans l’atelier en arrière-boutique. Celui-ci était grand et spacieux. Je pourrais facilement y entreposer tous mes rouleaux de cuirs et de tissus. J’imaginais déjà les grandes tables au centre qui me serviraient d’établi, recouverte d’étoffes colorés, prêtes à être transformé en coiffe resplendissante ou en casque solide. Avec des plumes ou un bardage de métal. Des patrons et des croquis éparpillés un peu partout, d’armures de cuir polyvalentes. De grandes fenêtres faisant vue sur une cour intérieure laissaient aisément passer la lumière.

« La cour fait partie de la bâtisse. Elle sera également à vous. » Ajouta la naine en me surprenant à l’observer.

Je savais aussi qu’un appartement à l’étage était compris dans le contrat. Un logement dans la ville de mon cœur, je saurais où venir passer les étés trop chauds de Stellarae !

« Très bien, j’achète. Quand pourrais-je m’installer ? »




Je valide donc la quête de fabrication d'armure :

Craft:

Rapport de fabrication :

Holy fabrique x1 armure Wyvern, x1 animarmure, x1 armure Hyno, x1 casque Hygal. Elle gagne 19 points métier.

Informations complémentaires : Ton expérience est bloquée à 199 jusqu'à ce que tu réalises une arme dernier tiers !

Alors qu'Urua nettoyait sa forge, il rassembla de plus en plus de matériaux tombés çà et là, entreposés et mis de côté. Avec tout ce qu'il ramassait, il se rendit compte qu'il avait largement de quoi se lancer dans une fabrication de plus. Appelez-ça hyperactivité ou trouble de la concentration si vous voulez, mais c'était surtout une aversion pour des activités aussi fastidieuses que du nettoyage aussi pointilleux. C'est ainsi qu'il se livra à son passe-temps favori. Avec tout ce qu'il avait sous les yeux, il voyait parfaitement un heaume prendre forme dans son esprit et s'attela rapidement à la tâche. Ses réflexes reprirent possession de son corps pour quelques heures et façonnèrent une pièce correcte compte tenu de la qualité médiocre de ce qu'il venait de sauver de son ménage intensif. Voilà qui mettrait un peu d'assaisonnement dans son budget.

[Fabrication d'un casque en diamant avec les ingrédients dans mon inventaire]

Rapport de fabrication :

Urua fabrique x1 Casque en diamant.

Informations complémentaires : R.A.S

Comme à chaque fois, lorsque le forgeron reprenait du service, même pour le plaisir, il ne pouvait s'empêcher de continuer. C'est ainsi qu'en allant vendre le casque qu'il avait récemment créé, ses pas le perdirent du côté de l'étal des minerais. Évidemment qu'il n'allait pas résister à analyser les meilleurs morceaux et à se laisser tenter. C'est ainsi qu'il repartit avec un sac rempli des plus belles pièces qu'il avait trouvées et s'en retourna dans sa clairière impatiemment pour travailler ses nouveaux matériaux et en faire quelque chose de magnifique. Parfois, l'heure était à la production en chaîne, d'autre fois, il voulait simplement pratiquer son art au mieux et contenter les plus exigeants.

[Fabrication d'un casque en diamant]

Une fois arrivé, Urua fut content de découvrir sa forge dans un état impeccable. Il avait mis un point d'honneur à la remettre en ordre quand il avait repris l'activité. Tous les débris avaient été débarrassés, l'atelier rangé et nettoyé et le foyer remis en état pour obtenir la chauffe la plus parfaite possible. Parfois par faute de trop de cendres, il avait du mal à reconstruire un feu suffisant pour extraire le meilleur de ses minerais et pour contrôler totalement les phases de ses réalisations. Cette fois en revanche, tout se passait tellement parfaitement qu'il avait presque l'impression que s'il n'était pas là, la forge se chargerait d'elle-même de la création de l'objet. C'était une sensation merveilleuse que de faire partie d'un tout qui s'imbriquait comme des rouages bien huilés.

[Fabrication d'un casque en diamant]

Rapport de fabrication :

Urua fabrique x2 Casques en diamant.

Informations complémentaires : R.A.S

Les cloches ne cessaient de sonner depuis le matin, signe qu'un personnage important avaient rejoins les cieux, et pour que toute la ville soit au courant, ils aimaient à tirer la sonnette. Les humains avaient une drôle de manière de rendre hommage à leurs morts... Je ne connaissais pas cette figure, encore peu accoutumé à cet endroit. Alors la tristesse de la perte ne réussit pas à m'atteindre. Je continuais mon travail comme si de rien n'était, accueillant mes clients aux regards sombres sans défaillir. Je devenais ainsi leur confidentes, l'oreille qui pouvait les écouter pleurer. Un trésor dans leur morne journée . Tout en continuant les essayages pour leurs futures tenues, bien évidemment. Des retouches par-ci, par-là. Plus de dentelle sur ce col ou plus de broderies sur cette robe.

Ma dernière création était de cette dernière justement. Une robe crème et chocolat, des couleurs idéales pour la saison ! Le printemps s'annonçant, on avait besoin de ses teintes douces et chaleureuses, un peu champêtre aussi. Des poules dorées étaient brodées sur le corset, j'avais trouvé cet animal parfait pour symboliser le printemps, suivit de quelques poussins également. Les voilages pâles voltigeaient dans l'air et amenaient un vent de fraîcheur bienvenue.

A peine présenté dans la vitrine de ma petite boutique qu'elle se vendait déjà comme des petits pains. "Est-ce possible de mettre des lapins, à la place des poules, c'est l'emblème de ma famille. J'aimerais l'offrir à ma fille qui adore votre travail !" Évidemment ma p'tite dame, tout ce que vous voulez !

Je dessinais quelques croquis rapides et la cliente repartit tout sourire, les poches un peu plus vides qu'avant. Evidemment, il me faudrait quelques jours de travail pour fabriquer une pièce pareille, mais le travail haute-couture est si satisfaisant !

Deux autres robes similaire me furent demandé. L'une avec un œuf trônant dans un champ de fleur, l'autre plus simple, avec quelques courbes elfiques et un jupon plus fin. Mes avis que j'avais eu là une excellente idée !
Les broderies changeaient régulièrement de couleurs, dorées, argentées, cuivraient... Les fils précieux se bousculaient dans mon atelier comme jamais auparavant. Je travaillais toujours sur la meilleure soie que je pouvais trouver. Mais pour adapter mon commerce à toutes les bourses, je dus travailler sur du coton, ou encore du lin. Moins précieuse mais tout aussi belle à regarder...
J'admirais longuement mon travail, satisfaite de ces créations originales. Peut-être en porterais-je une également, pourquoi pas avec quelques volutes de brumes sur le corsage !

[Je craft : (achat des matériaux en cours à l'hv)
x1 Armure d'Eskadi : x11 bois de chêne + x10 bois de baobab + x5 minerais de diamant + x2 tissus maudits
x2 Armure Wyvern : x43 minerais de fer (86 pour les deux)

Et valide également la liste de mot pour l'event de pâque : chocolat - cloche - lapin - œuf - poule - trésor]

Rapport de fabrication :

Holy fabrique x2 Armures wyverns et x1 Armure d'Eskadi. Elle gagne 1 point métier.

Informations complémentaires : Tu deviens maîtresse absolue. Tu gagnes x1 pendentif estival (+10%/stats en cas de RP dans le centre) + tu termines la quête IV. Première fabrication de maître

L'armure est améliorée et tu gagnes 40 points d'expérience.

Confortablement installé dans sa caravane, éclairé par trois bougies savamment disposés, Azriel travaillait sur diverses chutes de tissus. Au dehors, une pluie diluvienne s'abattait sur la région, et le son de l'eau martelant le bois de la cariole emplissait l'air. Dans un coin, un Mi assis secouait nonchalamment la tête, faisant tinter son grelot à chaque balancement.

Pour une fois, le Maître du Cirque ne portait pas son masque. Cela le déconcentrait quand il voulait travailler de façon minutieuse. Il lui semblait qu'il n'avait pas touché une aiguille depuis une éternité. Pourtant, il avait rapidement retrouvé tous ses automatismes. Pourquoi recommencer maintenant ? Il n'en savait rien. Il n'avait même pas besoin d'une nouvelle tenue. À dire vrai, sa caravane était déjà pleine à craquer de costumes de toutes les couleurs. Mais c'était une activité calme, loin des bruits de la scène et de la foule. Même pour quelqu'un comme Azriel, cela était nécessaire de temps en temps.

L'aiguille s'enfonçait dans le tissu, avant d'en ressortir de l'autre côté, emportant avec elle un fil de la même couleur. Puis elle repartit, dans un ballet minuscule et mécanique. Après quelques minutes, la pièce fut complètement liée à sa jumelle. Il en fut ainsi avec la troisième, puis la suivante. Cela faisait déjà une heure que le vampire travaillait. Il prit un peu de recul pour admirer son œuvre, mais ne lâcha qu'un grognement de mécontentement. C'était passablement laid. Pratique, léger et laissant une liberté de mouvement conséquente, mais horriblement laid.

Agacé, il jeta son travail sur la table devant lui. Il était préoccupé, et avait un mal fou à se concentrer. Des sentiments contraires se bousculaient dans son esprit, au sujet du Cirque, de Spelunca, de tous ces événements qui s'abattaient sur Dùralas. Pour quelqu'un qui avait l'éternité devant lui, Azriel n'avait jamais eu autant la sensation de manquer de temps.

Il se massa les yeux, avant de repartir à son ouvrage. La nuit sera longue, à défaut d'être douce.

De nouvelles entités avaient fait surface en Dùralas. De cruels personnages se faisant appeler généraux semaient la terreur aux quatre coins du continent. Pour les vaincre, les aventuriers du monde entier s'étaient rassemblés mais il semblait y avoir quelques difficultés de ravitaillement. En effet, les armures et les armes n'arrivaient pas assez rapidement sur le lieu du combat et certains des combattants se retrouveraient vite démunis. Urua s'était porté volontaire pour aider les forgerons locaux. On n'avait jamais assez d'artisans et sa rapidité d'exécution pourrait fournir un nombre non négligeable d'équipements avant que ne sonne l'heure de la bataille. Qui savait combien de jeunes aventuriers viendraient sans même une seule pièce d'armure, ne serait-ce qu'en cuir ? Ils n'allaient pas les laisser se faire tailler alors qu'ils avaient eu le courage de venir combattre sans expérience.

Il regrettait quelque peu sa forge et son organisation qui lui permettait d'utiliser tout l'espace et surtout tous ses membres pour améliorer son rendement et la qualité de ses réalisations mais il n'avait pas le temps de retourner jusqu'en Sylfaen pour retrouver ses outils. La tâche était pressente. Toutefois, il n'avait aucune idée des aventuriers qui allaient se présenter ni de quel type d'équipement ils privilégiaient. Le mieux serait donc de fabriquer chaque type d'armure. Ainsi, les plus rapides auraient de quoi se protéger et les plus résistants seraient contents d'avoir une armure solide. Après avoir calculé la quantité de matériaux qu'il lui faudrait pour chaque pièce qu'il comptait forger, Urua se rendit compte qu'il aurait un peu de gras. Qu'à cela ne tienne, il allait finir avec un casque, ce n'était jamais perdu dans ce genre d'occasion.

C'est ainsi qu'Urua se retrouva au milieu de dizaines de forgerons à pratiquer leur art. Certains se penchaient sur des épées et des lances tandis que d'autres martelaient et rivetaient des plaques. Tous se joignirent à l'effort, tentant de faire vite et bien. Le son des soufflets et des marteaux se confondirent en une musique à la fois guerrière et symphonique, appréciée seulement des adeptes de l'artisanat métallurgique. Tous pouvaient deviner, presque à chaque coup entendu, quel marteau était utilisé sur quel type de pièce pour en faire quel type d'équipement. Depuis combien de temps un tel rassemblement n'était-il pas arrivé ? Autant d'artisans travaillant ensemble sans charges pour un objectif commun ? C'était beau et en même temps terrible qu'il fallut une telle crise pour réaliser ce genre d'exploit.

[Fabrication de 1x Armure Wyvern, 1x Animarmure, 1x Armure Hyno et 1x Heaume Hygal grâce aux minerais que je viens d'acheter]

Rapport de fabrication :

Azriel fabrique 1x Armure Wyvern, 1x Animarmure, 1x Armure Hyno et 1x Heaume Hygal. Il gagne 20 points métier.

Informations complémentaires : Tu passes compagnon.

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Rapport de fabrication :

Urua fabrique 1x Armure Wyvern, 1x Animarmure, 1x Armure Hyno et 1x Heaume Hygal.

Informations complémentaires : Rien à dire.

La tempête ne voulait point cesser. Et voici de quelle manière Suriu se retrouva calfeutrée dans le réfectoire d'une auberge modeste, au cœur d'un village isolé dans l'Ouest des plaines d'Aran. Cela faisait deux jours déjà que le vent soufflait à en arracher un bois, que la pluie et la foudre tombaient de concert dans des fracas tels que l'on aurait cru à la colère divine s'abattant sur la terre, vision cataclysmique.
Rien de véritablement dangereux, mais ce temps n'était absolument pas propice à l'aventure. La jeune naga a donc, comme la quarantaine de voyageurs et autres gens de passage dans la grande salle, élu domicile dans cet établissement. C'est ainsi que l'ennuie avait gagné son cœur. Elle n'avait rien de très palpitant à faire pour patienter. Des prières, seule, dans sa chambre, rien de bien distrayant. Et ne pouvant plus respirer à rester cloîtrée, elle avait décidé, bon gré mal gré, de descendre. Elle s'est alors réfugiée dans un coin, une table dans l'angle d'un mur, a commandé à boire et s'est mise à coudre. Elle était au beau milieu d'une paire de gants aux motifs élaborés. Et bien que la salle était bondée et bruyante, son attention était tellement reportée sur sa tâche qu'elle en oubliait le monde alentour.
Ce fut la raison pour laquelle elle sursauta lorsqu'une jeune femme lui adressa la parole d'un ton bourru.

“Mais dis-donc, c’est qu’tes douée de tes doigts, toi !”

Un râle vint dans la gorge de Suriu comme un réflexe, destiné à inviter tout importun à se retirer au plus vite. Elle n’en démordi point et gardait de grands yeux dirigés vers ses mains et son œuvre. Elle misa sur le fait qu’elle comprendrait mieux son message en s’éloignant quelques peu, mais cette bipède se rapprocha d’elle aussitôt. Alors elle posa son matériel sur la table avec suffisamment d’insistance pour marquer son agacement, soupira profondément et tourna son regard vers celui de cette femme. Toutes deux devaient avoir approximativement le même âge. Ses yeux clair et ambrés comme des topazes la fixaient l’air guilleret. Et sa voix de fermière sortit à nouveau avec ce petit accent très campagnard.

“Entre artisanes, on peut s’comprendre. C’est pas pac’qu’on est pas d’la même race qu’on qu’c’est pas possible !”

Face à ces paroles, Suriu ricana. Elle méprisait tellement ce genre de discours empli de moralité et de fausses bonnes intentions. Mais quand elle eut finit de se moquer d’elle, sa voisine de table continuait de l’observer, les yeux grands ouvert et le visage sans faux-semblant. Après un silence durant lequel Suriu perdit son sourire narquois, l’autre repris.

“J’suis sûre qu’t’adore faire des vêtements et des trucs que les gens portent sur leur dos. Moi c’est Dusk. Et j’suis armurière dans l’coin. Et j’recherche un assistant à qui apprendre le métier. Tu f’rais l’affaire, y a pas d’doute ! Alors, t’en dis quoi ?”

Dans l’esprit de la naga, le silence prit le pas sur le brouhaha de la salle. Elle n’arrivait point à mettre le doigt sur ce qui l'assourdissait. Le fait qu’une humaine avait la prétention de faire d’elle une simple assistante pour travailler à son service, ou bien qu’une humaine ait reconnue son talent et soit venue la voir pour lui proposer de travailler ensemble. L’un dans l’autre, elle ne pourrait jamais nier ressentir une joie sourde dans un coin de son coeur. Tout ce qu’elle pu répondre fut une phrase à peine audible.

“Je vais y réfléchir.”

Dusk lui tapota l’épaule avec fermeté et bienveillance. Comme si elle connaissait déjà ce que Suriu allait décidé.

“Super ! Tu m’donnes ton verdicte demain matin, ok ?! La tempête devrait s’êt’ calmée d’ici-là.”

Et elle partit, se fondant dans la masse. Suriu resta assise pendant un long moment, se remémorant la courte discussion qu’elle venait d’avoir avec cette excentrique forgeronne. Voici bien la première fois qu’elle conversait avec un humain. A vrai dire, c’était la première fois qu’elle échangeait avec une autre race que la sienne. Elle n'aurait jamais imaginé un tel échange. Aussi simple. Aussi banal.

Le lendemain, le soleil brillait au milieu d’un ciel bleu, sans aucun nuage à l’horizon. Suriu s’était levée de bonne heure pour ne pas faire attendre Dusk, qu’elle avait instinctivement arrêté de voir comme une bipède anonyme. Cette dernière l’attendait à l’entrée de l’auberge. Elle l’invita à la suivre. Suriu ne se fit point prier.


[FABRICATION :
-Armure Wyvern (x1) -> Inventaire
#PREMIERE FORGE]

Rapport de fabrication :

Suriu Lerne fabrique 1x Armure Wyvern. Elle gagne 5 points de métier et 10 points bonus.

Informations complémentaires : Tu fabriques l'armure gratuitement grâce à l'initiation !

C'était un moment émouvant pour Urua. Il s'apprêtait à reproduire une fabrication qu'il n'avait pas tentée depuis qu'il avait obtenu ses galons de maître forgeron. Cette pièce était d'autant plus chère à son cœur qu'elle lui avait maintes fois sauvé la mise. Il s'agissait de l'Éclat du Dragonnier. Un bouclier si résistant qu'il en était quasi indestructible. Mais tout avantage se paye. Sa conception était l'une des recettes les plus compliquées que l'armurier avait jamais vues, même chez les Djöllfulins qui aimaient tant la perfection qu'ils se perdaient dans des fioritures inutiles mais qui faisaient partie intégrante de l'objet. Certes l'Éclat était esthétique en plus d'être fonctionnel mais il ne cherchait pas à être totalement travaillé avec des détails qu'on ne verrait qu'en s'approchant très près et qui voleraient en éclats au premier coup reçu lors d'un combat, ce qui était son utilité première.

Il avait fait le tour de Dùralas à la recherche de tous les ingrédients nécessaires à cette œuvre d'art. Enfin presque tout Dùralas. Il n'avait pas eu la force de traverser les mers pour atteindre l'île où se trouvait un accessoire qui lui serait indispensable. Le principal était qu'il avait tout sous la main maintenant. Lorsqu'il commença les premiers préparatifs, il ne reconnut pas les mouvements comme lorsqu'il fabriquait ses pièces habituelles. Il n'en avait créé que deux ou trois dans toute sa carrière tant le prix était élevé et les matériaux rares. Il aurait aimé pouvoir en forger plus. Ce bouclier était la quintessence de ce qui se pouvait se faire dans une forge. C'est donc avec méthode et moins de rapidité qu'à son habitude qu'Urua se mit à exercer son art, savourant chaque étape car il savait qu'il risquait de ne pas les reproduire avant un long moment. Rien que la gemme qui lui donnait sa solidité n'était trouvable que dans la tanière d'une créature des abysses que ne pouvaient rencontrer que ceux qui avaient creusé trop profondément et avec trop d'avidité. Il fallait vraiment avoir envie et les capacités pour aller se procurer ce genre d'ingrédients.

Chaque geste fut exécuté avec précision et passion, il mettait tout l'amour de son art dans cette pièce. Qui sait, elle pourrait remplacer une pièce de son équipement s'il en demandait trop et qu'elle se brisait, ou elle ferait le bonheur d'un autre aventurier. Dans tous les cas, il ne passa sur aucune des étapes et prit soin de tout réaliser aussi lentement, sûrement et tendrement qu'il en était capable. Le résultat en était des plus magnifiques, le bouclier étincelait, il avait l'air de pouvoir soutenir l'assaut de calamités tout autant que de pouvoir remplacer le soleil s'il venait à s'éteindre. Fier de son accomplissement, Urua rangea ses outils et sa forge sans jamais cesser de contempler cette pièce qui hantait chaque coin de son champ de vision. Il lui faudrait bien le ranger un jour mais pour le moment, il avait bien mérité de contempler son œuvre en paix.


[CRAFT/RÉCOLTE DOUBLÉ(E) GRÂCE A NOËL]

Un froid de canard, sur la capitale somnolente. Pourtant le désert, le froid intense d’une saison rude se dessinait jusqu’ici. On avait la buée qui sortait timidement des narines alors que, comme à notre habitude -quelle idée !-, on ne s’habillait pas trop chaud, parce qu’on savait que cet après midi, la température allait monter. Des voix, des ordres et des coups de nerf, pour remonter les bretelles des ouvriers assommés par leur doux foyer, si loin désormais, résonnait dans les rues étroites et pourtant déjà animées. Ce matin là, la nouvelle commande de minerais était arrivée et la frimousse voluptueuse d’une jeune apprentie se secouait dans tous les sens, ramenant caisse par caisse, les muscles bandés, sous les regards de son maître et du préparateur de commande.

Quelques minutes plus tard, étalée sur un charrette de la forge, dans la poussière, Magal était passé avec tout un tas de paperasse, frappé d’un seau rouge écarlate. Cette commande de minerais, elle n’était pas là pour faire belle. Synonyme d’une rentrée importante d’argent, Magal était bougon, comme à son habitude, à croire qu’il aimait autant son travail qu’il ne le détestait. Il gargouilla quelques mots biens familiers aux oreilles de Talya, des mots qui impliquaient  qu’elle s’occupe de la partie simple et redondante du marché, pendant qu’il se charger des gros bouts du métier.

Et c’était pourtant pleine d’entrain, qu’elle repartait au travail. La redondance, elle avait quelque chose de particulier aux yeux de la jeune femme, c’était comme la méditation. Toujours la même chose, la pratique s’en renouvelait d’elle-même à chaque fois. Elle n’attrapait pas les lingots de la même manière, elle ne les plaçait pas dans la même position pour les faire fondre, elle ne tannait pas la peau pareil et sa déesse elle-même savait qu’elle ne donnait pas les mêmes coups de marteau.

C’était un exercice mental facile à prendre, la réflexion n’était pas nécessaire, il suffisait de se laisser enivrer par les mouvements, par la chaleur, l’odeur, les chocs, le bruit. Parce que le temps passait plus vite, quand on se laissait couler. Parce que la forge était un temple de la méditation, où l’erreur était un démon bien lointain, criés au loin par le métal frappant le métal. Et alors, quand on redressait la tête, après tout ce temps à redonder, c’était la drôle de neige au milieu du désert qui vous faisait sourire, pas le travail.

En revenant de son long voyage en compagnie non seulement d'Ehawee au départ mais aussi d'Arhiann qu'il avait trouvé sur place, Urua avait beaucoup réfléchi. Le but qu'il s'était fixé n'avait pas été atteint selon ses espoirs mais il avait trouvé d'autres aspirations. Il lui fallait encore peaufiner quelques détails avant de vraiment se lancer, aussi fit-il ce qui l'aidait à trouver des solutions : forger. Il ne mettait plus la patte au fourneau aussi souvent que dans sa jeunesse mais c'était toujours un plaisir que de retrouver ses outils. Comme à son habitude, il lui restait des matériaux de bases un peu éparpillés dans sa forge, signe qu'il avait encore une fois négligé le nettoyage la dernière fois qu'il s'en était servi. Il rassembla donc ce qu'il trouva de plus intéressant et se mit à la tâche. Cette fois, il ne se lança pas dans un projet trop farfelu. Une des armures de base lui suffirait à s'occuper le corps pour que son esprit puisse s'envoler vers ses considérations. Il y mit toutefois du cœur comme à chaque fois afin de récupérer une pièce de qualité. Ce petit interlude dans ses aventures récentes fut amplement bénéfique et, une fois son processus totalement terminé, il put enfin se dire qu'il avait pris une décision et qu'il pourrait la mettre en œuvre immédiatement.

[Armure Wyvern lootée automatiquement]