Le Monde de Dùralas
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Bonjour Invité, et bonne visite sur Dùralas ! Nous sommes actuellement en l'An 811 du Ve Âge. Bienvenue à notre dernier membre : ibrahim Le Monde de Dùralas a précisément 4040 jours ! Contribuez en aidant et en faisant part de vos idées pour le forum ici Dùralas, le Jeu 21 Nov 2024 - 13:15 La Spécialisation de classe s'obtient à Wystéria. Pour être à l’affût des dernières nouveautés, c'est ici qu'il faut aller ! |
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Le MarchandPersonnage Non Joueur
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| Sujet: Forge des armuriers Ven 22 Nov 2013 - 22:39 | | | C'est ici que vous pouvez crafter des armes, vous pouvez regarder dans le tutoriel pour voir quelles armures vous pouvez faire et à partir de quel niveau. Rappel : 5 lignes/message RP minimum.
Dernière édition par Le Marchand le Mar 6 Sep 2022 - 0:03, édité 1 fois |
| | | Edrahil SvartálfarHabitué(e) du pays
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| Sujet: Re: Forge des armuriers Dim 15 Déc 2013 - 22:09 | | | Depuis quelques temps, Edrahil pensait sérieusement à trouver une activité qui pourrait lui rapporter quelques richesses afin de subvenir à ses besoins d'armes et de nourriture. Chasser des créatures par là où passait son chemin ne lui suffisait plus ; il était décidé à faire quelque chose qui rapporterait concrètement et sans risque. C'est dans ces moments là qu'il se souvenait des heures entières qu'il avait passé à observer son oncle dans la forge, créant ses propres armes et armures pour s'entraîner au combat.
Fasciné par cet art de fabrication de biens utiles, il s'était un jour rendu en douce dans la forge de son oncle pour essayer de faire lui aussi quelque chose de beau. Mais lorsque l'elfe plus âgé était entré à son tour dans le lieu de fabrication et qu'il y avait vu le jeune elfe inexpérimenté si près du feu, avec de lourds ustensiles dans la main, il s'était énervé avec force en lui faisant la morale pendant un long moment, lui rappelant qu'il avait fait juré de ne jamais venir ici tout seul. Edrahil s'en souvenait comme si c'était hier, car c'était la seule punition qu'il avait jamais reçu de son oncle. Il ne lui avait jamais plus désobéit et s'était contenté de le regarder faire ses armures et ses armes, n'osant plus jamais lui demander d'apprendre son art.
Néanmoins, à force de voir les outils manier si joliment le métal, il en était ressorti avec de bonne bases en artisanat. Et c'est ainsi qu'il décida de rejoindre la forge la plus proche de sa route pour y créer quelque chose qu'il pourrait revendre ensuite. Une armure semblait être le plus simple dans l'immédiat.
Retirant sa capuche en voyant qu'il était seul dans l'endroit, Edrahil sortit de son sac les minerais dont il avait fait l’acquisition sur un petit marché. Il se mit à faire fondre le métal pendant un long instant, préparant pendant ce temps les outils et autres moules qui seraient nécessaire à la fabrication de son artefact. Il faisait chaud, dans la forge, si bien que l'elfe sombre finit par retirer sa cape et par relever les manches de sa tunique légère. Il enfila de longs gants bien rigides qui lui permettraient de ne pas se brûler lorsqu'il vit que le métal était suffisamment liquide.
Dans un premier temps, il fabriqua une base lisse et solide qu'il allégea un peu grâce à un enchantement elfique. Il travailla longuement sur la première partie pour être sûr de n'oublier aucune étape. Sa première création devait être parfaite, même s'il comptait la vendre et non pas la garder pour lui même. Ce serait sa petite fierté. Lorsque la base fut exactement comme il le voulait, il décida de rajouter tous les ornements et détails aussi jolis que pratique. Il fallait que l'armure soit agréable à porter et qu'elle n'encombre pas lors d'un combat. Son travail dura des heures entières, un travail acharné mais passionné où quelques petits sorts elfiques faisaient parfois leur apparition afin de consolider ou d'embellir le résultat final.
Quand Edrahil eut terminé son armure de style Wyvern, il la contempla longuement avec une moue satisfaite. Il était exténué, sa peau était brûlante pour être resté aussi près de la forge un si long moment, mais le résultat qu'il avait sous les yeux vallait tout cet effort. L'elfe laissa le métal refroidir puis l'emporta avec lui après avoir remis sa cape et sa capuche.
Il faisait maintenant bien nuit dehors.
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| | | Le MarchandPersonnage Non Joueur
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| Sujet: Re: Forge des armuriers Dim 15 Déc 2013 - 23:06 | | | Rapport de fabrication : -Edrahil fabrique une armure Wyvern, 5 points de métier, et 5 points de métier bonus pour un très bon RP
-Elle est mise dans ton SAC.
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| | | Edrahil SvartálfarHabitué(e) du pays
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| | | | Le MarchandPersonnage Non Joueur
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| Sujet: Re: Forge des armuriers Dim 29 Déc 2013 - 1:21 | | | Rapport de fabrication : -Edrahil fabrique une armure Wyvern, 5 points de métier, et 5 points de métier bonus pour un très bon RP
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| | | Edrahil SvartálfarHabitué(e) du pays
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| Sujet: Re: Forge des armuriers Dim 29 Déc 2013 - 2:30 | | | Son commerce était bon, depuis quelques temps. Il avait déjà forgé et revendu deux armures avec facilité à des guerriers requérant quelque chose de simpliste mais solide. Alors il était temps pour lui de créer sa propre cuirasse qu'il pourrait porter fièrement sous sa cape.
Ce jour-là, il quitta son refuge de fortune de très bonne heure pour se rendre à la forge et se mettre au travail rapidement. Sortant de son sac les minerais qu'il allait utiliser pour sa création, il sentit les frissons du forgeron le gagner. Il avait hâte de se mettre à la tâche, et surtout hâte de voir son oeuvre terminée. Quoi de plus prestigieux que de porter quelque chose qu'on a fabriqué soi-même ? Surtout quand on a prit du plaisir à le confectionner. Enfin, quoi qu'il en soit, notre elfe aux longs cheveux sombres était prêt à se mettre au travail.
Il fit d'abord fondre le fer qu'il avait acheté quelques jours auparavant dans le large chaudron accroché au dessus de l'âtre brûlant. Préparant ses ustensiles, il gardait un œil averti sur le métal qui fondait doucement au fur et à mesure. Lorsque la préparation fut idéale, il la moula dans une forme parfaitement adaptée à sa taille et à sa corpulence. Il laissa tout d'abord sa base refroidir et s'occupa en attendant de fabriquer les éléments qui viendraient s'ajouter à l’ensemble.
Et il travailla toute la matinée, sautant le déjeuné et entamant l'après-midi lorsque le dernier coup d'instrument retentit dans la forge. Il s'arrêta pour regarder ce qu'il faisait. L'armure était fin prête.
La cuirasse était fine et légère, ajustée à merveille sur le corps de l'elfe qui ne pouvait s'empêcher un petit sourire à la vue de son travail. De fines arabesques étaient tracées au niveau des épaulettes, comme si on avait moulé des fils de diamant dans le fer. La base de l'armure remontant le long du torse était recouverte d'une fine couche brillante qui donnait l'impression qu'Edrahil avait incrusté la lumière de la lune dans son oeuvre. Sur les manches articulées et souples, de petites écailles d'un métal plus foncé venaient recouvrir les bras. Le bas de la cuirasse s'achevait de façon irrégulière mais parfaitement élégante, agrémentée de petits cristaux bleutés que notre elfe avait récupéré durant l'une de ses escapades. On avait l'impression que l'armure se terminait comme une plante aux jolies feuilles.
Comme Edrahil refusait de se séparer de sa capuche et qu'il voulait pourtant mettre en avant sa nouvelle création, il passa le reste de sa journée à coudre du cuir très fin qu'il ajouta à sa cuirasse en métal. Une capuche sombre était reliée au col de l'armure et deux cristaux bleutés un peu plus gros et pointus permettaient de maintenir la cape au niveau des épaules, laissant le tissu voleter derrière lui. Ainsi le vêtement n'empêchait pas de voir parfaitement bien le résultat final et il pouvait toujours mettre sa capuche pour camoufler son visage.
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| | | Le MarchandPersonnage Non Joueur
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| Sujet: Re: Forge des armuriers Dim 29 Déc 2013 - 2:37 | | | Rapport de fabrication : -Edrahil fabrique une armure Wyvern, 5 points de métier, et 5 points de métier bonus pour un très bon RP
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| | | Edrahil SvartálfarHabitué(e) du pays
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| Sujet: Re: Forge des armuriers Dim 9 Fév 2014 - 20:56 | | | C'est avec une lame sous la gorge qu'Edrahil pénétra dans la forge ce jour là. Une petite dague d'une vingtaine de centimètres tout au plus, menaçant à chaque seconde de trancher sa chair pour atteindre cette artère qui le laisserait se vider de son sang en quelques minutes à peine. L'individu juste derrière lui le poussa avec fureur au centre de la pièce, hors de la portée de sa dague, mais le temps que notre elfe reprenne son équilibre il était déjà en proie à une nouvelle menace, celle d'un arc braqué dans sa direction. Vu le bois utilisé et la flèche qui y était encochée, cette arme ne pouvait qu'être le travail d'un elfe qu'on aurait détroussé pour l'obtenir.
Vous vous demandez sûrement pourquoi Edrahil était dans une si mauvaise posture en cette nuit d'hiver ? Le matin même, un groupe de trois orcs lui était tombé dessus au réveil pour lui ordonner de fabriquer une armure comme celle qu'il avait déjà vendu au marché quelques temps avant. Gratuitement, c'est évident. N'ayant pas eu le temps de prendre ses armes avant que les trois brutes ne le traînent hors de son campement provisoire, il fut contraint de les suivre jusqu'à la forge la plus proche -à peine une journée de marche, raison pour laquelle ils arrivèrent de nuit.
Tout en manipulant le métal pour faire une armure digne de ce nom, l'elfe brun réfléchissait à une tactique pour quitter les yeux en laissant derrière lui trois cadavres. Hors de question que ses jours s'achèvent de la sorte, encore moins de la main de ces gros idiots. Il avait au moins un avantage sur eux ; la malice et l'intelligence. De plus, ces nigauds n'avaient pas pris en compte le fait que la forge lui offrait de quoi se défendre à défaut d'avoir ses armes habituelles sur lui.
Les heures nécessitant la conception de son œuvre lui parurent plus longues que jamais. Entre les grognements des deux orcs postés à l'entrée et les insultes perpétuelles de celui qui le surveillait de près, Edrahil crut un instant perdre sérieusement patience. Mais il laissa sa colère tout au fond de lui pour se concentrer sur l'armure et faire quelque chose de largement correct au plus vite. Lorsque la tâche fut achevée, il prit le temps de regarder son travail d'un œil satisfait. De toute façon, s'il s'était appliqué au possible, c'est parce qu'il n'avait aucunement l'intention de laisser l'armure Wyvern aux trois gros êtres impurs qui l'avaient forcé à la fabriquer.
Tandis que le fer de son œuvre refroidissait lentement, Edrahil attrapa donc une barre en acier qu'il trempa dans le métal bouillant au dessus des flammes. L'orc qui le surveillait, croyant à une habile manipulation de forgeron, le laissa faire tranquillement avant de recevoir une substance brûlante droit sur le visage et surtout dans les yeux. Il se mit à hurler, avertissant ses coéquipiers qui quittèrent leur poste de garde pour lui venir en aide. Mais notre elfe brun s'était déjà emparé de deux épées un peu rouillées trouvées sur place qu'il utilisa pour trancher la gorge du premier et pour transpercer le ventre du second. Quant à celui qui hurlait toujours sa douleur à cause de la brûlure infligée, il l'étrangla avec la corde de l'arc qu'il avait dû voler à un autre elfe.
Lorsque l'endroit ne fut plus que le théâtre d'un funeste spectacle d'horreur, mêlant le sang répugnant des orcs à l'odeur de brûlé, Edrahil attrapa l'armure qu'il avait confectionné et l'enveloppa dans du tissu pour faire la route avec sans se cramer les doigts. Il devait rejoindre son campement au plus vite s'il voulait trouver toutes ses affaires en place.
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| | | Le MarchandPersonnage Non Joueur
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| Sujet: Re: Forge des armuriers Lun 10 Fév 2014 - 23:45 | | | Rapport de fabrication : -Edrahil fabrique une armure Wyvern, 5 points de métier, et 5 points de métier bonus pour un très bon RP
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| | | Edrahil SvartálfarHabitué(e) du pays
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| Sujet: Re: Forge des armuriers Mar 25 Fév 2014 - 17:03 | | | Commande de Dragnizzo Edrahil avait passé sa mâtinée sur le marché de Stellaraë dans le but de ventre quelques artefacts fabriqués au préalable. Bien sûr, sa dégaine camouflée derrière une grande cape sombre n'aidait pas la clientèle à s'approcher de son stand. Mais il parvint tout de même à se séparer de la dernière armure en date qu'il avait conçu. Ce marché dans la grande capitale du désert était bien différent de celui des elfes ; on y voyait plus de diversité autant au niveau des produits que des marchands et clients. Mais à l'inverse du royaume d'Endorial, la plus grande affluence arrivait vers midi. C'est pour cette raison que notre gaillard aux longs cheveux rangea ses affaires et quitta la place vers midi. Son sac sur l'épaule, jetant un dernier coup d'oeil pour être sûr de n'avoir rien oublié, il s'en alla en direction de l'auberge où il logeait encore. Durant le trajet, il enfonça ses mains dans ses poches et c'est alors qu'il notifia un parchemin qui y était glissé. Un sourcil levé, plutôt intrigué, il lut le message et laissa un petit sourire se dessiner sur son visage. C'était une commande, de la part d'un certain loup alchimiste qu'il n'était pas sans connaître et apprécier. Il pressa donc le pas jusqu'à la chambre qu'il louait et trouva caché près de sa porte quelques ressources qui lui seraient utiles pour la conception de l'armure demandée. Son sourire n'en fut que plus surpris et amusé. Décidément, ce Dragnizzo était un sacré personnage ! Mais il n'était pas utile de s'attarder là dessus. Il lui fallait se rendre à la forge la plus proche et espérer que les gens seraient tous au marché et qu'il pourrait travailler tranquillement. Fort heureusement la chance semblait être de son côté et il trouva la forge déserte. Il ne tarda pas à se mettre au travail et à faire fondre les matériaux qu'il sculpterait ensuite. Il retira sa cape afin d'être plus à l'aise dans son œuvre et regarda les blocs de métal bouillir en d'épaisses bulles crépitantes. Lorsque le fer fut à bonne température, il attrapa des outils et façonna une base solide et moyennement lourde qui serait agréable à porter et ne laisserait pas la peau se coincer dans les pliures. Il lissa l'ensemble tandis que le cuivre fondait, puis appliqua le second métal à certains endroits de l'armure comme les épaules, les coudes et les côtes. Les deux matériaux se mêlaient parfaitement l'un dans l'autre, donnant une jolie couleur différente des armures classiques. Quand notre elfe fut satisfait de cette base, il s'attaqua alors aux ajouts et aux détails. Il moula des épaulette avec un peu de fer simple et leur donna une forme élégante mais aussi bien pratique pour ne pas encombrer le souffle du vent et permettre une meilleure maniabilité des armes lors d'un combat. Il dessina une tête de cerf raffinée sur une des épaules avec le reste de cuivre qu'il n'avait pas encore usé. Soupirant à cause de la chaleur, il laissa son travail refroidir pendant une grosse demi-heure et en profita pour essuyer la sueur qui perlait de son front. Il retourna ensuite à l’œuvre et utilisa tout ce qu'il lui restait de fer pour mouler les finitions, les ornements qui rendent l'armure plus agréable à porter et plus résistante contre les armes. Une fois la commande complètement achevée et froide, il l'enveloppa dans un morceau de tissu propre et la porta jusqu'à l'auberge. Il y glissa un morceau de papier joliment coupé où il lui souhaitait un bon usage de cette armure et où il disait espérer qu'elle conviendrait à ses attentes. Rentrant dans l'auberge, il s'arrêta au comptoir du gérant et lui demanda de remettre le colis au coursier qui passait tous les matins, afin que ce dernier aille porter la commande jusqu'à Dragnizzo. - Spoiler:
Si jamais tu trouves que la façon dont je fais arriver les choses ne colle pas avec ton personnage, n'hésite pas à me le dire et je changerais.
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| | | Le MarchandPersonnage Non Joueur
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| Sujet: Re: Forge des armuriers Mar 25 Fév 2014 - 20:48 | | | Rapport de fabrication : -Edrahil fabrique une animarmure, 5 points de métier, et 5 points de métier bonus pour un très bon RP
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| | | Edrahil SvartálfarHabitué(e) du pays
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| Sujet: Re: Forge des armuriers Dim 2 Mar 2014 - 15:29 | | | Commande de NéoLéo Depuis qu'Edrahil s'était mis à fabriquer des pièces d'armures pour les vendre sur les marchés des villes par lesquelles il passait, il avait acquit une petit réputation qui - bien que réduite- était plutôt gratifiante. Alors quand il rentra à l'auberge ce jour-là et qu'un courrier contenant une commande lui fut remis en mains, une idée lui vint à l'esprit. Comme la présence sur les marchés l'agaçait généralement et qu'il devait s'arranger pour masquer au mieux son identité, pourquoi ne pas simplement vendre son travail par le biais de commandes ? C'était décidé, il allait monter son petit commerce par correspondance lorsqu'il aurait atteint un peu plus de popularité dans le milieu de la forge. C'est donc avec son projet dans un coin de la tête qu'il relu tranquillement la commande qu'un elfe avait fait parvenir jusqu'à lui. L'individu en question voulait un heaume solide et fournissait les matériaux qu'Edrahil pouvait utiliser. Il ne connaissait pas le moins du monde la personne qui faisait appel à lui, mais cela n'avait pas grande importance. Tant qu'il y gagnait, il n'allait pas faire la fine bouche ! Il attendit tout de même la nuit pour se rendre à la forge mais se mit rapidement à l'ouvrage pour confectionner un moule fin adapté à un crâne d'elfe - ce qui n'était pas vraiment difficile puisqu'il pouvait prendre les mesures du sien. De ses doigts fins maintenant bien mieux habitués à la chaleur du feu de forge, il attrapa ses outils et usa de concentration pour former une base parfaite où l'elfe ne se sentirait pas encombré et serré. Il réserva même un travail spécial au niveau des oreilles afin que le métal ne vienne pas en coincer la pointe. Ses longs cheveux tirés vers l'arrière et rattachés par un petit mécanisme en bois, Edrahil n'était pas importuné durant son ouvrage. Il put ainsi ajouter des détails minutieux comme des plaques d'argent en forme de feuille à l'arrière du casque, permettant - outre la décoration- de créer une protection maximale au niveau de la nuque. Le devant du heaume pouvait évidemment être levé ou baissé grâce à un audacieux procédé, mais peu importe la position de ce couvre-chef, Edrahil avait soigné le travail pour que le rendu final soit élégant et digne de la noblesse des elfes. Juste avant d'avoir complètement achevé sa commande, il laissa sa petite griffe dans un coin très discret où même le possesseur du casque ne le remarquerait pas aisément. Il laissa l'ouvrage refroidir et en profita pour détacher ses cheveux et remettre sa cape correctement en place. Quand il fut prêt à quitter la forge, une demi heure plus tard, il enveloppa le heaume dans un tissu blanc et glissa un message écrit avec finesse qui détaillait rapidement le produit et remerciait l'individu pour avoir choisit de s'adresser à lui pour le travail.
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| | | Le MarchandPersonnage Non Joueur
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| Sujet: Re: Forge des armuriers Lun 3 Mar 2014 - 15:22 | | | Rapport de fabrication : -Edrahil fabrique un heaume Hygal, 5 points de métier
-Elle est mise dans ton sac.
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| | | Edrahil SvartálfarHabitué(e) du pays
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| Sujet: Re: Forge des armuriers Mar 4 Mar 2014 - 14:33 | | | Quelques jours auparavant, après avoir récupéré l'argent de ses pièces d'armure, l'elfe sombre avait fait l'acquisition de minerais de cuivre et d'argent qu'il comptait utiliser pour se fabriquer un heaume. La commande qu'il avait terminée lui avait donné envie de se faire son propre casque, unique, fluide, parfaitement adapté à son crâne. Alors quand il sentit l'énergie affluer dans ses veines au point qu'il les sentait palpiter sous sa peau, il prit son sac avec toutes ses affaires de forgeron et quitta sa chambre d'auberge pour se rendre dans un coin du désert qu'il avait repéré au préalable. Bien couvert par une cape en plus de celle qui portait à l'origine, il s'éloigna des murs d'enceinte de Stellaraë dans la nuit noire et marcha une petite heure avant d'arriver là où il voulait : au milieu de ruines d'un ancien temple. Il posa son sac et alluma un feu dans un four improvisé avec des pierres, laissant la chaleur se répandre tout autour de lui jusqu'à faire claquer un peu les pavés juste en dessous. Quand l'âtre fut à la bonne température, il posa son chaudron en acier épais et fit fondre le cuivre pendant un bon moment tandis qu'il vérifiait que tous ses outils étaient bien propres et prêts à l'usage. Il entendit des petites bulles éclater à la surface du chaudron et prit alors de quoi faire un moule à la mesure de sa propre tête. Patiemment, il attendit que le métal se solidifie un peu pour pouvoir le travailler directement et le mouler dans une forme fine et élégante. Mais avant que la base ne soit totalement froide, il sortit de son sac deux bois de jeune cerf qu'il implanta au sommet du casque. Il les recouvrirait avec de l'argent lorsqu'il passerait aux finitions. Une fois chose faite, il s'attarda sur l'aspect plus technique du heaume. C'est à dire la visière amovible en forme de museau de cerf, les plaques stratégiques de renforcement du cuivre aux endroits les plus sensibles, les petites cavités pour laisser la place à ses oreilles elfiques et pour finir les ornements et décorations permettant d'alléger le tout et de mieux apprécier le port du casque. Edrahil mettait beaucoup de patience et d'adresse dans son travail : il voulait faire quelque chose de parfait pour lui-même. Le heaume, une fois terminé, fut posé sur le sol frais des ruines du temple et l'elfe sombre contempla son travail pendant un long instant. Il était très satisfait du résultat final. Il finit néanmoins par s'allonger sur le dos en regardant les étoiles d'un ciel tout à fait dégagé, réchauffé par les braises encore chaudes de son four improvisé, un soupir de contentement passant la barrière de ses lèvres pour s'échouer dans la brise légère qui passait tout près de lui. - Spoiler:
Heaume Hygal à équiper directement sur Edrahil.
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| | | Le MarchandPersonnage Non Joueur
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| Sujet: Re: Forge des armuriers Dim 9 Mar 2014 - 21:42 | | | Rapport de fabrication : -Edrahil fabrique un heaume Hygal, 5 points de métier et 5 points de métier bonus
-Elle est mise dans ton inventaire.
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| | | Sylissa CaridinDéserteur de RPs
Messages : 722 Expérience : 676 Âge RP : 19 ans
Politique : 01 - Titres:
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| Sujet: Re: Forge des armuriers Lun 5 Mai 2014 - 19:45 | | | Elle était arrivée en ville, seule et sans repère, et en son fort intérieur, la vie qu'elle avait depuis toujours menée dans les bois l'avait habitué à une solitude austère, un calme profond dont seul la nature à le secret. Elle avait beau savoir que le temps était venue pour elle de quitté les flan des Montagnes du Baldor pour se lancer dans la vraie vie, la ville: active, bruyante et grouillant de toute part de toutes sortes de gens la laissait hébétée et perdue comme une enfant de cinq ans au milieu d'une foule d'inconnus! La jeune lycan c'était forcée les premiers jours de son arrivée dans la ville de Stellaraë, à repérer les endroit important de la cité, et à échanger des rapports tacite avec les habitant et les marchands, afin de se faire sa petite place de loup-garou au sein de cette société si pleine de mystère à ses yeux! A force de cela, Sylissa était parvenu à trouver les forges de la ville, ouvert à tout artisan forgeron, et elle se sentit mieux en découvrant ce lieu ô combien différent des ruelles marchandes de la ville! Certes comme dans la ville, les forges était grouillante d'activité, mais c'était une activité méticuleuse et soignée à la solde d'un travail acharné pour un résultat exemplaire! La jeune femme eu du mal tout d'abord à se faire accepter parmi cette troupe d'homme taiseux: le milieu était vraisemblablement un peu misogyne. Néanmoins certains parmi les maîtres forgeron voulurent bien lui laisser sa chance, et ils étudièrent sa dextérité et son savoir dans l'art de manier le feu et le marteau sur le métal! Ne se faisant pas prier, Sylissa s'était mis à l'ouvrage devant eux, et bien qu'il était clair qu'elle était nouvelle de le milieu, les qualités dont elle fit preuve lui valurent quelques hochements de tête approbatifs, signe de sa bienvenue dans la forge d'armure! A partir de ce moment la, elle eut le droit d'utiliser le feu et les outils comme bon lui semblait, à partir du moment où elle ramenait ses propres minerai, ou se les faisait fournir pour une commande! Tous les jours la jeune femme allait voir si de nouvelles commandes d'armures étaient arrivées en ville, et bientôt en trouva une! Elle était d'un dénommé Sargas. Il demandait une armure Hyno rapidement disponible, et fournissait les ressources pour la faire. Sylissa sauta sur l'occasion! Pour avoir le temps suffisant et la concentration nécessaire à la création de cette armure lourde, la jeune loup-garou décida d'emprunter le chemin des forges qu'à la nuit tombée, lorsque les forgeron rentraient chez eux dormir et que la forge des armuriers était vide! Lorsqu'elle pénétra dans la pénombre du bâtiment, l'odeur du métal brûlé et de la ferraille neuve assailli son odorat surdéveloppé ce qui la fit froncé le nez: elle n'était pas encore habitué à l'odeur! Elle commença par rallumer le feu, utilisant du bois de chêne et de bouleau pour un feu qui dure longtemps et qui soit bien chaud sans pour autant avoir de grande langue de flamme: cela risquait de salir son travail! Et puis après tout le cuivre n'était pas un métal aussi frigide que le fer ou l'acier: il était plus délicat à travailler. Un feu trop vif risquait d'altérer les qualité du minerai dont elle disposait! Lorsque le feu eu bien prit dans son four, Sylissa en ferma la porte afin que la température puisse montée; et, durant le laps de temps qui lui restait avant de mettre à fondre le cuivre pour le couler, la garou s'empressa d'aller chercher son patron et ses gabaries pour préparer son esprit au travail que ses mains allait faire par la suite! Pendant une heure, elle étudia la question des liaisons entre chaque partie de l'armure avec attention. Enfin, le moment de forger fut venu! La jeune femme installa dans le réceptacle au dessus du four le minerai de cuivre qui serait la matière principal de l'armure avec de grandes pinces solide, et attendit que la chaleur fasse son effet sur le métal. Sylissa installa une grande plaque de pierre sous l'écoulement du récipient, et, lorsque le cuivre ne fut plus qu'un magma phosphorescent, elle attrapa la poignée sur le coté du four, et fit basculer le réceptacle de pierre pour que s'écoule tout du long de la rigole de pierre le cuivre liquide. Ce dernier, rougeoyant, vint s'écouler uniformément sur la plaque de pierre prévu à cet effet, et Sylissa, à l'aide d'un outil semblable à une truelle à plâtre très résistante vint lisser le dessus de la matière brûlant, sa main protéger par un gant. Elle devait faire vite avant que le cuivre ne durcissent trop et qu'il soit impossible à travailler! Après cette étape achevée, Sylissa attrapa sa plaque de cuivre molle avec deux grandes pinces et vint la mettre sous son marteau, et sur l'enclume. d'une volonté et d'une patience incroyable, la jeune femme frappa le métal tantôt fort, tantôt plus faiblement, remettant le cuivre au dessus du feu lorsque celui ci avait trop durci ou lorsqu'elle devait rattraper une petite bosse qui gâchait le pourpoint lisse de l'armure. Cela dura des heures! Les coups de marteau laissait la place au langues brûlante du feu, puis à nouveau le marteau venait arrondir ou aplatir le métal roux, prenant lentement forme sous les yeux de la jeune novice! Le travail était éprouvant, mais la lycan tenait bon! Lorsque, trois longues heures plus tard la première partie de l'armure sortie de sous les martèlements précis de Sylissa, la jeune femme observa son travail d'un œil critique! Plus des trois quart du travail était fait: le reste c'était du fignolage, du peaufinage, de la dentelle sur métal! Néanmoins, lorsqu'elle passa à cette étape là, après une petite pause pour ne pas sombrer sous la chaleur ambiante de la pièce, elle prit bien le temps de faire bien les choses! Ici,la patience ne suffisait plus: il fallait également être précis et très rapide! Surtout très rapide! En effet, les raccords était souvent les points faible des armures, là où les ennemis osait taper avec l'espoir de toucher l'ennemi qui était cacher en dessous! Aussi, pour que l'armure soit de bonne facture, Sylissa savait qu'il ne fallait pas "coller" les deux morceau par la chaleur! Les anneaux qui reliaient les deux parties de l'armures Hyno, ils fallait les enchâsser l'un dans les autres comme si le minerai avait été trouver ainsi, comme si le cuivre c'était formé dans cette géométrie là même! Et pour cela, il fallait être suffisamment rapide pour que l'anneau rond traverse sans couper l'autre anneau, et ainsi de suite! Sylissa s'étonna à un moment de penser alors qu'heureusement c'était une armure lourde qu'on lui demandait, et non un cotte de maille! Elle aurait beaucoup plus galérer que ça si il avait fallut faire ainsi tout les anneau de la cotte un par un! Ainsi dès que l'anneau était sorti du feu la main habile de la lycan se précipitait pour le raccorder à l'anneau d'à coté, puis chauffant cet anneau là même, l'attacha à l'armure directement! Et il en fut ainsi toute la nuit! Lorsque le jour se mit à poindre sur Duralas, Sylissa avait presque terminé sa commande! Il ne lui restait plus qu'à fixer les sangles de cuir et à poncer l'armure et à la graisser pour la rendre brillante et plus résistante aux changements de température.
Au matin, lorsque les premiers artisans forgerons arrivèrent aux forges, ils purent découvrir dans un coin où se trouvait quelque balos de paille (pour absorber l'humidité) une jeune femme endormie d'épuisement mais le sourire aux lèvres, une armure Hyno dans les bras, et de la paille jusque dans les oreilles!
(commande pour Sargas terminée!^^) |
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| Sujet: Re: Forge des armuriers Jeu 8 Mai 2014 - 1:39 | | | Rapport de fabrication : -Sylissa fabrique un armure Hyno, 5 points de métier et 5 points de métier bonus
-Elle est remise à Sargas
Remarques sur le RP : Rien à redire, c'est un très bon premier Rp de métier !
A bientôt pour de nouveaux crafts ! |
| | | Sylissa CaridinDéserteur de RPs
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| Sujet: Re: Forge des armuriers Lun 19 Mai 2014 - 11:03 | | | Voilà maintenant plusieurs semaine que Sylissa était dans la capitale humaine. La cohabitation avec les différentes races présentent, notamment les humains, se présentait assez dure! La jeune femme avait l'impression que tout les regards se tournaient systématiquement vers elle et ses yeux jaunes avec un certain méprit ou bien alors une peur non justifié à son égard. Par soucis de sécurité et de tranquillité, la lycan se forçait à ne pas utiliser sa transformation afin de n'inquiéter personne, et surtout d'éviter de se retrouver avec les gardes royaux sur les bras! Mais du coup ses ballades de loup dans la forêt lui manquait, et cela la mettait d'une très nette méchante humeur, chose qui du coup n'arrangeait pas ses rapport avec la population de la ville. C'était un problème majeur pour elle! Ca faisait beaucoup trop de monde à supporter d'un coup et de façon constante à présent après avoir si longtemps vécu en solitaire dans la forêt de sapin. Plus le temps passait, et plus les humains l'agaçaient avec leur regard curieux qui la déshabillait sans cesse, cherchant à savoir si oui ou non elle était un fauve en liberté dans leur ville tellement habitué à la sécurité. La jeune femme en devenait plus qu'irritable! Le seul humain pour le moment à s'être montrer correcte avec elle avait été Anot's! Et depuis leur traversée du désert ensemble, Sylissa ne l'avait pas revu. Ils c'étaient pourtant promis de se retrouver sur Stellaraë quelques jours plus tard! Elle s'inquiétait pour lui, et en même temps elle était furieuse de ne pas le voir, elle avait peur qu'il l'ai oublié! C'était son seul ami ici. La jeune femme perdu dans la foule de la capitale se sentait bien seule!
Néanmoins, il y avait une chose pour laquelle la jeune lycan était enthousiaste dans cette ville, et qui lui ramenait une notoriété un peu meilleure que les légendes qui courraient sur les loup-garou. Son travail d'armurier avait été apprécier, et du coup les commandes lui tombait dans les bras: on demandait après elle pour faire les armures à présent.
Le matin, lorsqu'elle c'était présenter à la forge, son maître l'attendait. Il lui avait remis les divers commandes qu'on avait adresser pour elle. Le vieil homme, trop vieux et trop fragil à présent pour tenir correctement le marteau était un bon taiseux, néanmoins Sylissa cru voir dans son regard une certaine fierté. En effet, de tout les apprentis de la forge, la jeune femme était la plus douée. Elle était aussi et surtout l'une des seule à être rester...
_" Va te mettre aux travail! Tu as du pain sur la planche!" lui dit le vieil homme en lui tendant les commandes.
La jeune femme attrapa les papiers, et rougit au nombres de commandes passées! Elle avait deux nouvelles armures hyno à fournir, et dans des dimension particulière: une pour un certain centaure du nom de Dryusdan, l'autre pour un géant appelé Hypérion. Le reste était de Néoléo! Comme ce dernier l'avait promis, il lui donnait des commandes afin de s'entraîner afin qu'elle exerce parfaitement son métier.
Sylissa releva la tête vers le vieil homme et voulu prononcer quelque chose, impressionnée et un peu perdue par le nombre de commande qu'elle avait à faire:
_"Je..." commença-t-elle avant d'être coupé par le vieil humain.
_"Je t'aiderai pour l'armure du titant! Commence par celle du centaure: Maintenant file! Je ne veut pas te voir sortir avant d'avoir finit cette armure!" maugréa-t-il.
La jeune femme à cette injonction entra prestement dans la forge. Elle jeta son manteau dans un coin de la pièce, et se mit directement au travail, animant le feu, et préparant les minerai dont elle allait avoir besoin. Beaucoup de cuivre cette fois encore!
Rassurée par son aisance à faire sa première commande, Sylissa mit moins de temps à crafter l'armure que la première fois. Elle c'était habituer à l'air vicié de la forge, aux outils, à la chaleur permanente des fourneaux. Tout en accomplissant son travail, la jeune louve pensa à sa vie. Depuis qu'elle était arrivée dans la capitale humaine, elle avait largement ressenti le dégout et la peur que sa race inspirait au peuple humain. Plus encore que durant son voyage du Mont Tagne jusquà la ville du désert! Elle craignait de n'être jamais acceptée ici, ni même de pouvoir elle même un jour se faire à toute cette foule de gens dans laquelle elle était obligé de nager en permanence! C'est ainsi qu'elle se découvrit agoraphobe.
Elle se rassura malgré tout en se disant que son vieux maître était bien plus silencieux et asocial qu'elle, et que, malgré tout il avait toujours vécu ici.Depuis le temps, ce dernier faisait parti des meubles. Elle espérait qu'un jour, elle aussi jouirait de cette position au sain de la société:tout le monde lui foutait une paix royale!
Le moment de couler l'armure était venu. Comme à sa première fois, Sylissa s'empara des gants pour protéger ses mains, inclina les panneaux de bois et de faire afin que le minerai liquide se déverse parfaitement dans le moule, puis elle se saisie de la poignée d'inclinaison du grand réceptacle et le fit basculer lentement. Le cuivre en fusion se déversa dans la rigole avant de former une couche égale de létal dans le moule de l'armure. Sans perdre de temps, la jeune femme se saisie du moule et le posa plus loin. Ses muscles souffraient du poids de l'objet, néanmoins elle ne se plaignit point. La lycan ne se plaignait jamais de son travail! Très vite, elle le moule du dos à la place ou se tenait précédemment celui du torse, et recommença l'opération.
Elle revient au pas de course vers le premier moulage, et commença à travailler le cuivre mou au marteau, afin de lui conféré souplesse et résistance! Il n'était pas question de refiler de la camelote à son client! Toute l'après midi elle cogna sur le métal, l'assouplissant, le formant, l'arrangeant. Toute l'après midi le marteau se souleva et abattis, jusqu'à ce qu'elle eu mal au bras! Les deux partie les plus importante de l'armure était à présent près à être assembler. Sylissa vola vers les lanières de cuir bouilli et s'affaira avec précision et rapidité sur son ouvrage.
Cette opération moins délicates et sujette aux accidents, la lycan reparti dans ses réflexions!
Il y avait tout de même quelques bons cotés à la capitale, elle devait bien le reconnaître! C'était une ville florissante à l'économie saine, et les marchés et les boutiques étaient toujours pleines à craquer d'acheteurs. Et les tavernes et autres auberges de la ville semblaient pousser comme des champignons par temps de pluie! Actuellement, elle résidait dans l'une d'entre elle. Elle n'était pas toujours très propre, ni même très accueillante à prime abord, néanmoins le tavernier, un lycan tout comme elle lui avait accordé l'hospitalité contre un bon coup de balais et le rangement des tables et des chaises le soirs. Et puis surtout, depuis qu'elle était arrivé à la capitale, elle n'avait pas eu l'ennui de croiser son démon personnel! Le Ténébreux ne l'avait pas encore retrouvé, et Sylissa songea que, peut être qu'au milieu de tout ces gens il ne viendrait pas l'attaquer. Elle ne le pensait pas réellement, mais cela la rassurait d'évoquer cette possibilité!
Lorsqu'elle eut réunit habilement et sans accro cette partie de l'armure, la jeune femme la mis sur le gabarie qu'il y avait à l'atelier et l'observa. C'était une armure pour centaure, elle pensa qu'elle pouvait faire mieux! En effet, Sylissa imaginait fort bien comme le tronc humain du centaure était par rapport au reste du corps: celui d'un cheval. Hors cette armure, conçu sur un modèle humain ne protégeait pas les membres postérieur de canasson que possédait un centaure. Elle se dirigea vers le feu, et regarda dans le fond du récipient qui se tenait toujours au dessus. Elle constata avec plaisir qu'il restait un peu de minerai en ébullition dedans.
Vive de pensée, la jeune louve tenta l'idée qu'elle venait d'avoir! Une troisième fois elle ma en marche la machine, une troisième fois le cuivre vint se répandre en couche fine sur la plaque. Lorsqu'il eu durcit un peu, Sylissa l'attrapa avec la grande pince, et le mit sur l'enclume. De nouveau le marteau frappa.
A l'extérieur, le maître fut surprit d'entendre de nouveau le marteau battre sur le métal. *Allons bon, l'animal à fait une bêtise et elle essaye de se rattraper!* pensa-t-il mécontent! Mais lorsqu'il entra dans la pièce sombre où se trouvait la loup-garou, l'armure était fini, et monter sur le gabarit masculin. En bas de l'armure pendait une pièce de cuivre supplémentaire. Elle était plus fine et plus légère que le reste de l'armure,mais également plus souple. Un coup d'épée mal donné rebondirait dessus et protégerai les jambes de cheval du centaure. Le tout était muni de deux grandes lanières de cuir.
Le maître s'approcha du travail, son oeil expert s'arrêtant dessus:
_"C'est quoi, ça?" fit-il, plus interrogateur que méchant.
Sylissa s'empressa de lui répondre:
_"C'est pour protéger la partie cheval du centaure. Dans l'armure humaine il y à une faille qui pourrait faire défaut à mon client. Comme il restait du cuivre et que c'est lui qui me l'a fournit, j'ai pensé l'utiliser pour..."
Elle fut coupé de nouveau par le vieux taiseux.
_" Et ça, pourquoi?" fit-il en pointant du doigts, les deux grandes lanières qui pendait du chaque coté du rajou de métal accrocher au reste de l'armure.
_"Ca c'est pour l'accrocher aux jambes antérieurs, pour que ça ne bringuebale pas dans ses pattes si il cours!" expliqua-t-elle patiemment!
Le vieil homme se redressa un peu, porta de nouveau son oeil sur l'ouvrage de sa jeune élève. Il se retourna et parti:
_"Tu peux là lui envoyer, elle est prête..."
Avant de disparaître complètement de la vue de la jeune femme, il grogna:
_"C'du bon boulot pour un apprenti..."
Un sourire illumina le visage noirci de la jeune lycan. C'était le premier compliment du maître depuis qu'elle était arrivée ici! C'était un grand honneur venant d'un homme si avare de mots en général, et encore plus de compliments! Elle resta un ainsi oisive, et passa sa main sur son front pour en oter la sueur. Puis la jeune femme prépara le paquetage de l'armure afin de l'envoyer à son client centaure, puis nettoya la forge de font en comble. Elle sortie trois heures plus tard, dernière des lieux, et ferma l'atelier à clef. Elle était fatiguée mais contente de ce nouvel exploit, et rentra à la taverne sous les étoiles de la nuitqui avait débuter sans l'attendre.
(commande pour Dryusdan terminée!^^)
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| Sujet: Re: Forge des armuriers Lun 19 Mai 2014 - 14:12 | | | La jeune femme revint le lendemain, les yeux au milieu de la figure: Il y avait eut une bagarre à la taverne où elle logeait pour le moment, et la jeune femme avait ensuite passer le restant de la nuit à aider le tavernier à remettre la salle en état pour le lendemain! Elle n'avait rien dans le ventre, à part un malheureux verre d'eau, et sa tête était lourde. Elle était exceptionnellement pâle, malgré sa couleur mate de peau.
Lorsqu'elle arriva sur le pas de la porte de la forge, le maître était, avec sa moustache, son regard perçant, et ses bras noueux croisés sur son torse. Il la jaugea d'un oeil critique:
_"Qu'est c'est que c'était pétiole?"
Sylissa préféra hausser les épaules que de se lancer dans une explication avec son maître que, de toute façon,il finirait certainement par couper d'un petit mot cassant. Le vieil homme s'en contenta, ponctuant le dialogue muet d'un haussement de sourcils désapprobateur et d'un soupir qui voulait en dire long sur ce qu'il pensait d'elle à ce moment là!
Il fit un signe de tête vers l'intérieur, et entra dans la forge. Sylissa le suivit, docile. A son habitude, Elle envoya bouler son manteau dans un coin, chiffonné, puis se releva les manches et commença à allumer le feu dans les fourneaux. Sous l'oeil de son maître, elle prépara tout les outils, mais lorsqu'elle posa sur le plan de travail son marteau habituelle, le taiseux le lui envoyer à travers la figure. La jeune louve se prit un méchant coup dans le menton, et tomba sur les fesses. Elle se redressa rapidement, attrapa le marteau, et le reposa avec force sur la table, regardant son maître avec agacement. C'était pas le jour de l'embêter, et elle bafferait le premier à lui pourrir sa journée! Le vieil homme soutint son regard, et de nouveau poussa la marteau, qui tomba au sol entre les pied de la loup-garou. Elle allait se pencher pour le ramasser de nouveau lorsque la voix bourru de l'humain l'arrêta:
_"Pas c'ui là!" il jeta un coup d’œil derrière Sylissa, et d'un geste de tête lui indiqua une énorme masse; un objet qui devait peser aux alentours de 10kg: "c'ui ci!"
La jeune femme se retourna, et eu un hoquet de surprise en voyant la taille du marteau. Néanmoins elle ne broncha pas et s’exécuta devant les sourcils broussailleux du maître de forge.
Malgré cet incident de départ, la femme/louve pu bientôt atteler à son ouvrage: l'armure hyno pour le géant qui lui avait passer commande! Avec son maître, elle installa les grandes plaques en dessous du creuset en attendant que le feu soit assez chaud, puis son maître lui ordonna de rajouter du coke au charbon, afin que le feu soit plus long et plus intense. C'était une grosse masse de minerai qu'il fallait fondre pour une armure pareil, et il valait mieux tout faire d'un coup d'après le vieil homme. Sylissa voulait bien le croire. Lorsque se fut fait, la jeune femme s'épongea le front à cause de la chaleur du four, et vint se mettre à coté de son maître, et croisa les bras à coté de lui, l'imitant. Elle sentit néanmoins très vite son regard sur elle, et elle tourna la tête vers lui. La lycan frissonna quelque peut en voyant se regard de braise qui la fusillait.
_"t'fais quoi là?"gronda-t-il. "Va activé l'barquine au lieu d'rester planter là, fainéante!" vociféra-t-il tandis que la pauvre fille s'exécutait sans demander son reste, impressionner par les cordes vocales du vieux!
*Hé ben, si c'est comme ça toute la journée, ça promet d'être très long* songea Sylissa en descendant au sous sol de la forge. Là se trouvait la roue hydraulique qui entraînait le gros soufflet qui permettait au feu de faire un magnifique brasier ardant. La jeune femme se dirigea vers un levier de bois, et l'attrapant à deux mains, elle tira dessus avec toute la force de ses muscles et de son poids, jusqu'à ce qu'il veuille bien bouger, libérant ainsi la roue à eau, qui descendit dans la puissante rivière souterraine de Stellaraë.
Soufflant, la jeune femme remonta quatre à quatre l'escalier pour retourner à l'atelier. En arrivant en haut, son maître l'attendait, assis dans un coin en train de manger un morceau de pain. Ce dernier ne lui lança pas un regard, et soudain Sylissa eu dans l'idée que hier, lorsque son maître lui avait dit qu'il l'aiderai il sous entendait plutôt qu'il superviserai son travail, tout en lâchant si et là une critique désobligeante. La lycan était ra-vis! La journée s'annonçait encore plus pourrie qu'elle n'avait débutée! et dire qu'à proprement parler elle n'avait pas encore commencer à forger....
Se dirigeant vers le creuset, la jeune louve y mis le minerai de cuivre, puis elle se dirigea vers le plan de travail et attrapa une éponge. Pendant que le cuivre se liquéfiait, Sylissa nettoyait la grande plaque sur laquelle coulerait le minerai à grand coup d'éponge. Il ne devait y avoir aucune imperfection sur la plaque, sinon le cuivre risquait d'avoir lui même des imperfection, et donc d'être moins solide!
Dans son coin, le vieux maître faisait mine d'attendre simplement un moment où il pourrait harponner sa jeune apprenti d'une critique assassine! Ses petits yeux vicieux luisaient sous ses sourcilles épais, et Sylissa le surveillait parfois du coin de l’œil. Elle se demandait si le vieil homme n'était rester que pour s'extirper de l'ennui de ne rien faire en venant l'accabler, et si il allait réellement l'aider à un moment quelconque! Devant le regard insistant du vieux, Sylissa se remit au travail.
*Mais quel vieux snock! * pensa-t-elle tandis qu'elle descendait au sous-sol arrêter le barquine.
Lorsqu'elle remonta, Sylissa constata que le minerai de cuivre avait complètement ramolli et était devenu incandescent: il paraissait près à être versé, et c'est ce qu'elle fit! Attrapant le levier pour faire basculer le creuset, la jeune lycan vis le flot en fusion s'écouler en lâchant de la vapeur jusque sur la plaque. Lorsque'il y eu assez de matière, elle remonta le creuset, puis passa un coup de raclette sur le métal rougeoyant. la plaque était tellement grande que la jeune femme était obligée de pousser avec son outil le métal dans les coins de ladite plaque!
Vint le moment où il fallut cingler le cuivre afin de lui donner une bonne forme et une tenue parfaite en combat. Après tout, elle devait résister à toutes sortes de heurts et d'attaque de toutes sorte d'armes différentes! L'opération s’avérait être plus compliqué que pour les autres armures! En effet, de par ça taille imposante, Sylissa devait cingler sans cesse le métal, faisant pleuvoir des coup de mail sur le cuivre, avant que la matière ne se durcisse! C'est à ce moment que le vieux maître de forge se redressa, d'une façon étonnement rapide pour son âge avancé, et se dirigea vers son élève. Sylissa le regarda, intrigué. L'humain lui pris le marteau de main et la poussa sur le coté pour prendre sa place.
_"V'ins ici qu'ej t'montre ça"
Et il souleva sans effort la masse énorme alors que Sylissa avait usé de pas mal d'énergie pour le balancer sur le cuivre. Le maître lui montra comment frapper, et sous quel angle. Il lui redonna alors la marteau, et la jeune femme refis les geste de son mentir, bien qu'avec plus de difficulté et plus maladroitement car la marteau restait lourd. Ils durent faire re-chauffer le métal, et le cingler de nouveau,plusieurs fois, car la plaque de cuivre durcissait trop vite à l'air libre, et il devenait dangereux de le manipuler ainsi. Enfin, pour la dernière fois ils chauffèrent ensemble la plaque, puis le vieux maître ordonna à son élève de posé la plaque d'armure formée sur les tréteaux. Tenant la pince à bout de bras, et l'armure au bout de la pince, le jeune lycan posa avec difficulté la plaque de cuivre sur lesdits tréteaux... Et se pris un magnifique seau d'eau dans la figure. Devant l'air particulièrement furieux de son élève, le vieillard s'expliqua:
_"C'est la trempe pétiote! C'est pour qu'eul cuivre il soit plus tendre! L'arme elle perce pas ça! Elle dérape dessus!"
Sylissa soupira en crachotant un peu d'eau, puis retourna à son travail.
L'armure d'Hypérion pris trois jours entier au maître et à l'élève pour la confection complète. Ils dormaient sur place, ne mangeaient que très peu, et forgeaient le reste du temps! Au coté de son maître, Sylissa appris énormément de technique, même si le comportement de l'aïeul lui apprit plus d'une fois ce que "perdre patience" et "perdre son sang froid" voulait dire.
Enfin, l'armure Hyno du géant était fini, et elle était titanesque! A l'image de son futur porteur donc! Vidé, Sylissa rentra presque directement après avoir finis le craftage, envoya bouler tout le monde, et se précipita sur son lit. La jeune femme sombra rapidement dans un profond sommeil. Demain matin, elle irait emballer l'armure, ranger l'atelier, bref, nettoyer le capharnaüm qu'elle avait provoquer, mais en attendant, elle avait besoin d'un repos bien mérité!
(armure hyno pour Hypérion terminée)
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| | | Le MarchandPersonnage Non Joueur
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| Sujet: Re: Forge des armuriers Mar 20 Mai 2014 - 16:35 | | | Rapport de fabrication : -Sylissa fabrique deux armure Hyno, 10 points de métier et 15 points de métier bonus
-les transactions sont effectuées
Remarques sur le RP : Rien à redire, c'est un très bon premier Rp de métier !
A bientôt pour de nouveaux crafts ! |
| | | Sylissa CaridinDéserteur de RPs
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| Sujet: Re: Forge des armuriers Mar 20 Mai 2014 - 18:22 | | | La jeune lycan revint le lendemain même à la forge. Le maître n'était à la porte comme d'ordinaire, la veille, lorsqu'ils avait achevé tout deux l'armure d'Hypérion, il avait décrété un jour de congé pour la jeune femme. Mais Sylissa c'était vite rendu compte que la ville l'agaçait avec son bruit et ces gens trop nombreux qui sortaient de partout, et que la taverne n'était un meilleur refuge! La jeune femme était encore fatiguée de sa précédente commande, mais il n'y avait qu'à la forge qu'elle se sentait bien! Il n'y avait jamais grand monde, et perdue dans la capitale humaine, sans but et sans attache, ici elle se sentait utile! Elle entra dans la pièce sombre avec lenteur, la tête encore lourde, et caressait du bout de ses doigts fins chaque mur. Comme d'ordinaire, elle se débarrassa de son manteau en le posant dans le coin de la pièce, puis se laissa tomber elle même dans un tas de foin. La jeune lycan émit un petit hoquet sous le choc de son propre corps mou de fatigue. Sylissa s'étira mollement, et observa les lieux un instant, un petit sourire ourlant ses lèvres. La forge était devenu son refuge, le bois et le métal était devenu ses éléments préférés, et l'ombre constante du lieu lui allait très bien. Remarquant que les lieux était désert, Son sourire s'élargie, et, fermant les yeux un instant, Sylissa soupira d'aise. Elle serait tranquille aujourd'hui, le maître ne serait pas derrière son dos toute la journée à la houspiller pour rien et à la stresser constamment. Elle pourrait travailler tranquillement!
La jeune femme resta un instant dans sa botte de foin à se reposer un peu, les yeux mi clos, avant de s'étirer. Elle se redressa bientôt, et se dirigea vers le mur d'entrer où était épingler toutes les commandes. La jeune femme posa son regard mordoré sur les commandes de Néoléo. 4 armures wyvern, il s'embêtait pas dit donc l'elfe. Elle prit le morceau de papier et le glissa dans sa poche avec un sourire: elle aimait bien Néoléo! Et ce n'était pas uniquement parce que l'elfe lui avait sauver la vie! Il était droit et avait le sens de l'honneur, et puis il avait été gentil avec elle quoi que un peu froid. Mais elle songea que c'était à cause de sa caste elfique qui lui commandait son comportement!
Sylissa plongea dans une armoire ou se trouvait d'énorme classeur, en prit un puis le posa sur la table du maître. Elle fouilla dedans jusqu'à tomber sur la page des armures wyvern. N'en ayant pas encore fait, la jeune femme se documentait sur le sujet. Ainsi c'était une armure composé uniquement de minerai de fer. Elle étudia en détail la fabrication de la pièce.
Quelques minutes plus tard, Sylissa était au travail! Elle avait vu que contrairement au cuivre, le minerai de fer nécessitait un feu plus chaud, et qu'il était moins souple à travailler. Bientôt, le feu grondait dans le four, et Sylissa en referma la porte après y avoir ajouter quelques boules de cokes. Elle mit le minerai de fer dans le creuset, et, pendant que celui ci chauffait au dessus du foyer ardant, elle prépara ses outils ainsi que son enclume. Marteau, pince, maillet, seau d'eau... Elle passa un coup de chiffon sur les plaques et sur l'enclume, plaça ses plaque en dessous de la rigole qui mènerai le fer en fusion jusqu'à elles, puis attendit. Effectivement, le fer mettait plus de temps à chauffer. La jeune femme alla donc se chercher un tabouret pour s'asseoir à coté du four afin de pouvoir malgré tout garder l'oeil sur son travail.
Elle s'enferma dans ses pensées... *j'espère que Néoléo passera bientôt me rendre visite... j'ai hâte d'écouter son récit, et j'aimerai bien lui montrer mes progrès...* C'était étrange: elle n'avait vu Néoléo qu'une seul fois, et pourtant, elle avait déjà beaucoup d'estime pour lui! Elle prit peur un instant en ce demandant si c'était le même genre d’intérêt qu'elle avait pour Anot's, mais se calma aussitôt! Non, elle le sentait au fond d'elle même, ce n'était pas le même type d'affection. Néoléo lui faisait d'avantage penser à...à un genre de mentor, oui! Sylissa secoua la tête, et se leva de son tabouret pour retourner à son travail! Elle trouvait qu'elle avait une certaine tendance à être beaucoup trop sentimentale en ce moment, elle avait l'impression d'avoir régresser comme une petite fille. Elle avait désespérément besoin d'affection et d'aide, cette ville la rendait folle!
Soupirant, elle se pencha avec précaution au dessus du creuset où le minerai de fer fondait progressivement.
*Et ben, si ça ne va pas plus vite que ça, je vais finir par passer ma nuit ici!*
Elle rouvrit la porte du four et ajouta une grosse bûche de chêne dedans et, à nouveau, mit une pelle de coke.
Une demie heure plus tard le minerai de fer avait enfin fondu! La jeune femme allait enfin pouvoir se mettre réellement à son art! Elle actionna pour la 4ème fois le levier pour faire basculer le creuset, et vit avec une certaine excitation le métal en fusion s'écouler avec lenteur le long de la rigole, puis venir couler comme de la crème épaisse sur la plaque où Sylissa commença à l'étaler en couche égale avec ses outils. Lorsque la plaque fut remplie, la lycan releva le creuset, recueilli sur la plaque les dernière gouttes de fer liquide puis alla déposer sa plaque sur son enclume avec la pince. S'armant de son maillet de 10kg, elle s'appliqua à cingler correctement le fer afin de l'assouplir. Le travail était harassant, mais la jeune louve en était d'autant plus heureuse: elle pouvait se permettre d'oublier tout le reste!
Tout le reste étant cette ville puante de luxe, de gens et de beaucoup beaucoup beaucoup trop de bruits et de violences! ... Et également de rêves étranges qu'elle faisait à présent depuis quelques jours... En effet, depuis quelques jours, le Ténébreux l'oppressait depuis son inconscient! Elle n'arrivait pas à savoir si il s'agissait de cauchemars ou de réelles intrusions dans son cerveau, mais cela lui faisait peur, et ces derniers temps la louve était de fort méchante humeur à cause de cela!
Sylissa haletait au dessus de la plaque de fer. Elle n'en pouvait plus de soulever le lourd marteau et de l’abattre sur cette armure! Avec la pince la jeune femme amena son travail au dessus du feu puissant, et attendant que le fer ramollisse un peu: il avait trop durci pour être malléable! Quelques minutes plus tard, la jeune femme était à nouveau en train de taper dessus avec son marteau, de toute la force de ses bras!
L'armure commençait à prendre forme! La jeune femme commençait à être satisfaite de son travail! Elle espérait la finir avant la tombée de la nuit pour pouvoir aller faire un tour en catimini sur le haut des remparts. Cela faisait un moment qu'elle voulait voir le désert depuis le haut de la ville!
Quelques heures plus tard, le cinglage de Sylissa avait porter ses fruits, et les deux plaques de l'armures étaient enfin prête à être reliées. La jeune lycan se dépêcha d'aller chercher les lanières de cuirs dans l'armoire, et commença à assemblé son travail d'une main habile! Elle râla deux trois fois en ratant sa couture de lanière,mais finit par achever l'engin!
Au bout d'une heure, la lycan se redressa, passant un linge propre sur son front et ses joue pour en enlever la crasse qui lui noircissait le visage, et observa son travail avec une certaine satisfaction. Pour une première wyvern, la jeune femme trouva qu'elle ressemblait assez bien au image du classeur du maître!
Elle se nettoya les mains, rangea toutes les affaires (remis discrètement le classeur où elle l'avait trouvé) puis commença à poncé son ouvrage pour que l'armure soit parfaitement lisse. Lorsque le fer se mit à ressembler à un miroir, Sylissa se décida à arrêter. La jeune femme rangea l'armure dans les commandes prêtes, puis se ravisa: Néoléo ne tarderai pas à arriver à Stellaraë songea-t-elle. Elle la lui remettrai en main propre!
Lorsqu'elle sorti de la forge, la jeune femme était plutôt contente quoique très fatiguée:
_"Aller, ce soir j'em******* les gardes, je monte sur les remparts!"
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| | | Le MarchandPersonnage Non Joueur
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| Sujet: Re: Forge des armuriers Sam 24 Mai 2014 - 2:03 | | | Rapport de fabrication : -Sylissa fabrique une armure wyvern, 5 points de métier, tu passes APPRENTIE, bravo !
-les transactions sont effectuées
Remarques sur le RP : Rien à redire, c'est un très bon premier Rp de métier !
A bientôt pour de nouveaux crafts ! |
| | | Sylissa CaridinDéserteur de RPs
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| Sujet: Re: Forge des armuriers Mar 3 Juin 2014 - 11:17 | | | Cela faisait un moment qu'elle n'avait plus franchi les portes de la forge des forgerons d'armures. La jeune lycan posa ses yeux un peu partout sur les poutres soutenant les murs, sur les tréteaux portant les armures, sur le creuset éteint depuis presque une semaine.
Sur ses choses désormais devenues familières, son regard mordoré touchait chaque chose avec une respectueuse délicatesse, comme si les moindre choses qui composaient sa vie pouvait s’effriter sous une seule pensée!
Ses pas résonnaient avec mélancolie dans ce lieu désert, répondant dans un échos atténué par la poussière à son esprit sombre. Chaque fois que son pied se relevait, une valse de cendre se soulevait en même temps, s'élevant faiblement du sol avant de retomber avec la grâce mélancolique d'une feuille en automne.
Sylissa tourna la tête vers les fourneaux avec lenteur, ses mèches de cheveux hirsutes restant figés en épis derrière sa tête. Toutes ses choses qui lui étaient devenues si familière, et pourtant! Un sanglot voulu lui étreindre la gorge,mais elle le refoula avec énergie... avant de se laisser tomber mollement dans l'habituelle botte de foin de coin de pièce sur laquelle elle avait atterrie déjà si souvent!
Pourquoi dans son cœur, dans sa bouche, dans son esprit tout avaient un goût de cendre?
Serais-ce à cause des yeux de cette enfance jamais vécue laisser à tout jamais en arrière avec la forêt de sapin? Etait-ce à cause de son exil et isolement à la capitale, qu'elle supportait de moins en moins avec ses gens et son fric? Etait-ce à cause de la bière qu'elle avait trop bu ces quatre derniers jours? Ou bien était-ce à cause des yeux rouges qui l'avait suivi jusqu'ici, et qui la narguait dès la tombée de la nuit dans les ruelles même de la ville...?
La jeune femme ravala sa salive et ferma un instant ses yeux rougis par la fatigue et l'alcool, avant de comprendre soudainement pourquoi les humains se massaient-il avec autant d'entrain dans les tavernes sombres et malfamées qui bordaient la grande rue commençante de Stellaraë: parce qu'eux aussi craignaient les habitants des ombres de la nuit, lorsque l'ennemi devient invisible mais est pourtant bien présent!
Elle resta encore une bonne demie heure à réfléchir sur ce démon qui la persécutait sans raison apparente depuis tant d'années! La loup-garou était toujours aussi choquée lorsqu'elle le voyait près d'elle. Mais avec son passif, il y avait de quoi aussi!
Pourquoi toujours elle? Pourquoi si il désirait tant sa mort la faisait-il traîner en longueur? Pourquoi avait-il besoin de la torturer ainsi? Et surtout pourquoi après chaque lieux qui lui avaient parus sûrs se transformaient sous ses yeux en épave de cendre où la mélancolie se déchirait avec l'envie de fuir pour sa survie?
De sa main calleuse, la jeune femme démit son épaule gauche du vêtement qui la recouvrait, et portant son regard vide sur une immonde cicatrice qui la barrait et zébrait sa chair d'un trait irrégulier rose foncé.
Sylissa pleura en silence! Comment se défaire de son passé lorsqu'il était écrit partout sur son corps, et qu'il était aussi matériel et malfaisant que le Ténébreux...?
La porte s'ouvrit d'un seul coup, la faisant sursauter! Une ombre se profila sur le sol plein de poussière, le claquement sourd de grosses bottes de cuir usé résonnant dans l'entrée des forges.
La jeune femme se mit à trembler de peur, mais lorsque la tête étonnée et bourru de son vieux maître passa par la porte, elle ne pu qu'éclater en sanglot non contrôlé, soulagée. La pression des dernières heures retombaient avec les larmes qui ruisselaient sur ses joues creusées de fatigue.
_"Eh ben qu'est c'est-y qu' ça veut dire qu' ça?" bougonna le vieux maître des forges, plus étonné que réellement en colère. "Tu viens pas p'dant des lustres, pis tu réapparais dans c'état miteux?"
Le vieux homme à la carrure imposante s'avança, et vint à coté de la jeune femme à la chevelure de feux. Il c'était montré inquiet en ne voyant pas revenir la lycan. Il avait eut peur que cette dernière, comme beaucoup d'autre avant elle ne se décide à abandonné l'enseignement qu'il prodiguait aux jeunes armuriers.
_"Vu tu cesser eu-d pleurer la femelle? C'veut dire quwo ce cirque?" gronda-t-il.
Mais devant le regard terrifié de la louve, le vieux taiseux se retrouva prit au dépourvu! Il n'était pas un mauvais bougre, néanmoins les relation d'être pensant à être pensant n'était pas sa spécialité! Rassurer les jeune filles l'était encore moins! Ne sachant trop quoi faire, il resta un long moment debout devant elle, planter comme un piquet à entendre ses sanglots qui montait dans la gorge de son élève comme le feu crépitait dans les forges jadis. Il se souvint que, dans un lointain passé, il avait aimer une femme, et qu'après leur mariage ils avaient tenter en vain d'avoir un enfant. Le seul qui avait bien voulu venir au monde avait emporté sa mère de l'autre coté. Pendant 5ans ans il c'était occupé seul du bambin avec une douceur de père émérite.Il avait aimé cet être fragile, jusqu'au jour où; malheureusement, pris de fièvre durant un hivers rude, l'enfant était mort! Si il avait survécu, il aurait été à peine plus vieux que son élève devant lui. Ses boucles n'aurait pas été rousses mais noires, néanmoins se regards vidé de tout espoir, il l'avait déjà lu dans ses yeux lorsque le petit être avait comprit qu'il allait quitter la vie...
Avec effort, il poussa sa vieille carcasse jusque sur la botte de paille, et s'assit coté de Sylissa. Il ne dit rien, ne prononça pas un mot, mes ses geste parlèrent pour lui. D'un geste bourru mais affectueux, il posa la tête de la jeune femme sur son épaule carré, ses doigts épais dans les cheveux emmêlés de la jeune lycan.
Il n'en fallait pas plus pour que Sylissa s'ouvre à lui, lui confiant le malheureux destin qui lui collait à la peau. Elle parla à n'en plus tarir de mots jusqu'à ce que ces même mots ne ressemblèrent plus qu'à un faible murmure. Lorsqu'elle se tut, et que les sanglots c'étaient apaisés, que le silence revint dans les forges, et que quelques minutes se soit écoulées, le vieux maître lacha la tête de la jeune femme et posa son regard doux dans les yeux mordorés de la lycan.
_"C't'une ben triste histoire qu'ça petiote! Mais s'pas pour sa qui faut s'arrêter de vivre! t'as la chance d'être encore jeune et d'être forte! Faut pas abandonné la vie quand elle t'accompagne encore. Faut' battre fillotte!"
Il se redressa, s'appuyant sur ses genoux cagneux pour se mettre debout, puis, après une seconde de réflexion, il demanda:
_"T'es tu allé à l'bibliothèque petiote?"
La jeune femme, trop sonnée par ses pleurs ne pu répondre que d'un hochement de tête négatif, sa voix brisée par trop de larmes. Le vieux reprit de sa voix campagnarde:
_"Tu d'vrais y j'ter un œil voir même les deux yeux alors. Y a p'tete ben la bas de quoi te renseigner sur la bestiole qui te poursuit!"
De nouveau, Sylissa hocha la tête pour dire qu'elle avait comprit.
_"En attendant, la forge va pas fonctionner toute seule, 'tit gueuse! Qu'est c'est que s'foutoire? Nettoie moi eu-c'merdier vite fait bien fait, on à encore du pain sur la planche petiote!" grogna-t-il de son habituel ton rugueux.
Rassurée et aillant reprit un peu du poils de la bête, la jeune femme se redressa d'un bond, et s'exécuta aussi rapidement que possible! Le vieux maître lui, se rassit dans la paille, et alluma sa vieille pipe de bois noir tout en l'observant du coin de l’œil. Cette petite lui plaisait bien, et ravivait en lui des choses qu'il n'avait plus vécu depuis que son enfant était mort. Le regard qu'il posait sur elle tandis que la louve passait un bon coup de balais au sol était bien moins rude qu'à l'ordinaire.
De son coté, Sylissa se plia en quatre pour nettoyer la forge! Lorsqu'elle eu finis de balayer l'atelier, et de passer un coup d'éponge sur le plan de travaille, son maître lui demanda de nettoyer le haut fourneau de son surplus de laitier, qui c'était écouler pendant plusieurs jours et avait fait un dépôt à l'intérieur de la cheminée. Profitant que le feu ne soit pas encore allumé dans le four, Sylissa se fit toute petite pour entrer à l'intérieur et gratter avec une petite spatule de fer les bords noirs de la cheminée ou c'était écouler le surplus de laitier. Remettre la forge en état après plusieurs jours d'inactivité lui prit bien une heure et demie.
Lorsque tout fut remit en ordre, la jeune femme se dirigea vers son maître et attendit ses ordres. Ce dernier se contenta de lui tendre simplement un morceau de papier comportant une commande. C'était le géant Hypérion qui lui commandait un casque cette fois, pour compléter l'armure qu'elle lui avait déjà faite. Il y avait noté dessus son tour de tête et la nature du casque qu'il désirait!
_Un casque... Heaume Hygal...?" bredouilla-t-elle, effarée.
C'était une pièce d'armure assez rare: il fallait du minerai d'argent en plus du cuivre pour pouvoir le fabriquer. La jeune femme était étonnée qu' on lui demande une commande si précieuse.
_"He ben? Tu vas travailler oui, f'melle?" aboya le vieux dans le coin de la pièce.
_"Oui maître, tout de suite!" repliqua la louve sur un ton égale, n'aimant pas se faire houspiller de la sorte.
Et très vite, le feu fut activé sous le creuset, le moule fut placé en dessous de la rigole qui menerait le minerai jusque là, et le barquis activé.
Sylissa commença par travailler le minerai de cuivre.
La journée se passa en charmante engueulade entre le maître et l'élève, mais de toute évidence, c'était devenu plus un jeux entre eux deux que de réelles joutes verbales.
Lorsque le minerai de cuivre fut moulé et cinglé comme il se devait, et que le casque eu déjà sa forme presque parfaite, Sylissa s'attaqua à fender le minerai d'argent en une barre d'épaisseur et de largeur égale, le posant sur l'enclume et le tenant grâce à la grosse pince des forges, la jeune louve fit chauffer la barre puis la frappait hardiment, la remettait à chauffer, la cinglait de nouveau, puis la remis au dessus du foyer brûlant et ainsi de suite, jusqu'à ce que le métal soit assez souple pour l'adapter directement sur le heaume.
De là, elle plaça la barre d'argent ramollit sur le heaume, et à petit coup de masse lui donna la forme ciselée qu'il devait prendre au dessus des orbites du casque. Lorsqu'il fut bien en place et déjà un peu coller par la chaleur au cuivre, la loup-garou fit chauffé quelques clou dans l'argent qu'il restait, puis s'en servit pour clouté la barre afin de solidifier le heaume. Comme il lui restait de la matière, la jeune femme se plut à faire d'autres points de solidification avec les clous d'argent tout le long du casque.
Lorsque son ouvrage fut achevé, La jeune femme s'empara des gants de cuir sur l'établi afin de saisir sans se brûler le heaume de cuivre et d'argent et le présenta à son maître.
Ce dernier hocha la tête avec satisfaction, sa pipe lâchant une fumé blanche.
_"Il est prêt, tu peux l'empaqueté et lui envoyer" grogna-t-il doucement.
Avec un large sourire, Sylissa se précipita vers l'entrée de la forge avec son travail finis, et se mit un point d'honneur à l'empaqueté aussi finement qu'elle avait mit d'énergie au travail. Lorsque se fut fait, elle passa la tête par l'ouverture de la porte et s'écria:
_"Je vais aller le porter à l’hôtel de vente tout de suite maître!"
Puis elle parti presque en courant de la forge, son paquet sous le bras.
De son coté, le vieil homme se redressa lentement, éteignit sa pipe et vida le tabac noirci dans la rue. Derrière son masque bourru, on devinait par les petites ridules qui cerclaient ses yeux un certain contentement.
Depuis que Sylissa c'était mit au travail, elle avait eu l'air heureuse et ne se préoccupait de rien d'autre. Elle n'avait plus l'air de la pauvre chose effrayer qu'il avait surprit en entrant dans les forges, et il s'en félicitait.
_" Ton chemin soit lumineux mon enfant..." murmura-t-il comme une prière tout en quittant la forge après en avoir fermée la porte avec précaution.
[commande d'hypérion Heaume Hygal terminée]
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| | | Sylissa CaridinDéserteur de RPs
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| Sujet: Re: Forge des armuriers Mar 3 Juin 2014 - 13:56 | | | La jeune femme batailla un long moment avec la porte de la forge.
Elle était revenu dans l'après-midi, revigorée par son précédent craftage, et désirait à présent se remettre aux commandes d'armures wyvern de Néoléo, cependant son maître était parti se racheter du tabac, et il avait fermé la porte derrière lui.
Et évidemment, c'était un jour où, bêtement, elle n'avait pas pris les clefs!
La jeune lycan s'acharna un long moment sur la porte, avant de se dire enfin que ce serait tout de même une très mauvaise idée de la démontée, et que son maître risquait de ne pas être très content de devoir repayer une porte sous prétexte qu'elle n'avait pas eu la patience de l'attendre...
Sifflant de colère et d'impatience entre ses dents, la loup-garou fit le tour du bâtiment, et finit par repérer une fenêtre rester à demie ouverte. Evidemment, ladite fenêtre était au premier étage... Parce que sinon, c'était pas drôle!
Soupirant de nouveau, Sylissa remonta ses manches jusqu'au coude, et entreprit d'escalader le mur abrupte de la forge pour atteindre la fenêtre.
*C'est quand même dingue d'entrer à son lieu de travail par effraction* songea-t-elle, agacée.
La pierre beige, sans doute du gré ou de la craie était assez lisse et ne laissait pas beaucoup de prise. Cependant au jointure, la jeune femme remarqua qu'elle avait assez d'espace pour pouvoir y planter ses griffes de louve sans que cela ne se remarque trop...
Au bout de quelques minutes, elle était déjà à deux mètres du sol, s'élevant lentement mais avec précaution. Il ne fallait pas qu'elle aille se casser une griffe bêtement! Enfin, le rebord de la fenêtre était en vu, et, dès qu'elle le pu, Sylissa passa son bras au dessus de la corniche, et se remonta à la force de ses muscles. Elle se laissa tombé sur le parquet de la pièce, et, sur le dos, prit un instant pour reprendre son souffle. Instant dont elle profita pour jurer intérieurement contre tout les architectes à la noix qui avait décidé de construire cette fichu ville avec ses pierres solides mais lisses et friables qui ne laissait que peut de prise au alpiniste amateur comme elle. Et tandis qu'après c'être redressée elle descendait l'escalier pour gagner l'atelier, elle pesta également contre son maître qui avait décidé de fermer la forge alors que d'ordinaire elle restait tout le temps ouverte, qu'il soit là où non!
Enfin, elle tourna la poignée de la porte, et se trouva dans l'atelier. Elle retrouva avec plaisir le feu qui ronronnait dans les fourneaux, et son marteau sur l'enclume. Un léger sourire de contentement s'afficha sur son visage.
Bien, elle allait enfin pouvoir reprendre son travail après cette petite mésaventure!
Ne regardant même plus le mur où toutes les commandes étaient affichées, Sylissa se dirigea directement vers l'entrepôt d'un pas vif, afin d'aller chercher le minerai de fer dont elle avait besoin pour faire l'armure wyvern de son elfe préféré (à vrai dire, le seul qu'elle connaissait aussi).
Revenant dans la forge avec un lourd sac de jute plein de minerai de fer, la jeune lycan le posa dans un coin de la pièce avec le manteau qu'elle avait laisser le matin sur la botte de foin, et entreprit de mettre ledit minerai de le creuset afin de le chauffer.
Pendant que se dernier fondait sous l'effet de la chaleur ardente du feu dans le four d'en dessous, Sylissa prépara ses outils sur le plan de travail. Elle commençait à prendre l'habitude, et ses gestes devenait précis et automatique: le marteau de dix était à droite avec la pince et la masse de bois durci, tandis que l'éponge et le papier de verre était à sa gauche. Le seau d'eau quant à lui avait trouvé sa place sous la table, afin que la lycan ne butte pas dedans par accident lors de ses déplacement dans l'atelier.
Par habitude, elle rangea dans le placard tout ce dont elle n'avait pas besoin afin de se faire de la place, et sorti la plaque nécessaire à une armure wyvern pour la placé sous le creuset.
Elle forgeait depuis asez peu de temps finalement, mais ses gestes était déjà bien affirmée, et Sylissa s'aperçut soudain que tout lui semblait plus facile depuis qu'elle était arrivée aux forges des forgerons d'armures.
Cette constatation lui arracha un sourire satisfait! C'était dans son travail seulement qu'elle se trouvait utile.
*qu'importe ses gens qui me promettent la lune et ne réapparaissent jamais plus, je n'ai pas besoin d'eux pour m'en sortir!* pensa -t-elle avec une certaine véhémence.
Après sa passade mélancolique pour triste et apeurée, la jeune femme vivait à présent la période de colère où elle en voulait à tout le monde de ne pas l'avoir aidé mieux que ça! Un nouveau sentiment naissait en elle: la suffisance!
Tandis qu'elle actionnait pour la énième fois le levier afin de faire couler le minerai de fer devenu liquide sur la plaque, Sylissa eu un frisson: c'était vraiment elle qui pensait de la sorte? Elle s’écœura soudain elle même!
Cependant son travail étant assez absorbant, elle n'y songea plus tandis qu'elle déposait la plaque de fer sur l'enclume pour la cingler. Son bras devenu plus musclé s'élevait au dessus de l'enclume et venait frapper avec expérience ce qui allait bientôt devenir une armure de plus! Donnant ça et là des coup de marteau, puis ramenant la plaque au dessus du feu avant de la repositionner grâce aux pinces au dessus de son enclume, Sylissa commençait à donner forme à l'armure wyvern. Son travail était plus rapide et plus précis que ces premières armures, cela se voyait dans la qualité de son ouvrage.
Bientôt, elle jeta un le seau d'eau sur l'armure afin de la refroidir rapidement, ce eu pour effet de durcir le fer, le rendant ainsi plus solide.
Elle réitéra l'opération afin de crafter la partie dos de l'armure, puis, lorsque celle ci naquis elle aussi entre ses mains, Sylissa commença à assemblé les deux partie de l'armures en refaisant fondre certain morceau de minerai pour soudé le dos et le devant, ou en usant des lanières de cuir. Enfin, elle plaça l'armure sur un mannequin de bois pour pouvoir ajuster les dernier détails.
Après avoir rectifié une dernière boucle, la jeune femme se redressa, et s'écarta de quelques pas afin de pouvoir mieux juger son travail.
L'armure était flambant neuve, néanmoins par endroit elle avait pris des teinte grisâtre. La jeune louve se frappa le front de la main! Evidemment! Elle avait oublié de poncer l'armure! Son ouvrage n'était pas encore complètement achevé!
S'emparant de son papier de verre et de son éponge, la loup-garou s'agenouilla de nouveau devant le mannequin qui portait l'armure. Avec des petits gestes concentriques, Sylissa ponça l'aliage de fer et de cuivre, puis nettoyait la poussière avec l'éponge, faisant ainsi miroiter son armure. Elle mit du cœur à faire cela! Elle désirait que son ouvrage soit parfait! Elle voulait que la considère comme la meilleure forgeronne d'armure du Stellaraë et peut être même de tout Duralas!
De nouveau, le doute s’immisça dans son esprit... Etait-elle réellement devenu si belliqueuse? Etait-ce qu'une passade ou avait-elle réellement changer? Cette pensée là fit frissonner...
Plongée dans ses réflexions intérieures, comme toujours lorsqu'elle travaillait ainsi, elle n'entendit pas son maître tourner la clef dans la porte de la forge.
_"He ben! j't'avais donc enfermé eu-la d'dans?" grognat-til, surprit en la voyant ainsi dans l'atelier alors qu'il avait fermé la porte.
Sylissa se retourna vivement, avant de se rassurer. il ne s'agissait que du vieux maître! Le reconnaissant, elle posa ses mains sur ses genoux pour s'aider à se relever, et lui décocha un sourire. Elle s'essuya les mains dans un chiffon déjà sale, puis se dirigea vers la sortie. En passant, elle récupéra son manteau dans le coin de la pièce, et déposa le chiffon noirci sur l'épaule du vieil homme en s'écriant joyeusement:
_"Nouveau craftage terminée!On va pouvoir envoyer cette commande ci aussi aujourd'hui!"
Puis, satisfaite, elle sortie de la forge et sortie dans la rue. Aujourd'hui, elle sentait qu'elle avait envie d'embêter quelqu'un! En particulier les gardes du remparts! Elle avait envie de faire une ballade en haut des créneaux sous le soleil alors qu'elle savait pertinament que cela était interdit!
Tant pis pour eux!
[commande d'armure wyvern pour Néoléo terminée]
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| | | Sylissa CaridinDéserteur de RPs
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| Sujet: Re: Forge des armuriers Mar 3 Juin 2014 - 14:53 | | | Aux remparts de la cité, Sylissa c'était faite refoulé par les gardes. Cela l'avait à nouveau mise de mauvaise humeur, et elle revint pour la troisième fois en peu de temps à la forge des forgerons d'armures avec la mine la plus renfrognée possible et imaginable!
Lorsqu'elle pénétra dans l'atelier, elle retrouva son vieux bonhomme de maître en train d'arranger ça et la quelques affaires, remettant en place des classeurs et d'autres livres tenant les comptes de la forge. La jeune femme avait été tellement silencieuse en entrant qu'il ne l'avait pas entendu et ne c'était retourner que lorsque Sylissa avait laisser lourdement tomber à terre un nouveau sac de jute plein de minerai. Réajustant son chapeau sur son crâne à demie chauve et fronçant le nez pour remettre en place ses lorgnons de lecture, son maître examina le sac un instant, avant de relever la tête vers la jeune femme et de dire:
_"Y plus assez eu'd'minerai la d'dans! Faut qu't'ailles en ville en chercher avec la carriole à l’entrepôt près de l’hôtel de vente. Sinon pas de craft aujourd'hui ni demain!"
Étonnée, Sylissa jeta un œil dans le sac qu'elle avait traîné jusqu'ici, et constata qu'effectivement, il lui manquait la moitié de se dont nécessitait l'armure qu'elle allait faire.
Poussant un petit soupir, la lycan réajusta un plis dans ses vêtements, et sortie à nouveau, accompagné de son maître. Ce dernier l'entraîna vers l'arrière de la bâtisse, jusqu'à une porte semblable à celle des granges que la jeune femme avait connu dans les petits villages qui se tenaient au pied du Mont Tagne, lorsqu'elle habitait avec Mélissandre dans la forêt de sapin. Le vieil homme l'ouvrit à l'aide se son passe, et entraîna Sylissa à se suite dans l'ombre du bâtiment. Il sembla hésiter un instant, ses vieux yeux mettant du temps à s'adapter à l'obscurité de la pièce, puis il désigna du doigt une vieille charrette de bois dans le fond, entre la paille et la poussière.
_"Vas m'chercher c'truc là, petiote!" lui demanda-t-il.
Docile, la jeune lycan alla la lui chercher,et, sur ses ordres, la sortie de l'établis. Là, le vieil humain lui demanda d'attendre, et parti vers une petite ruelle. Il disparut bientôt derrière les maison, pour revenir quelques minutes après avec un petit âne. La bête était belle et jeune, et semblait aussi douce qu'une peluche. Sylissa prit tout de suite la bête en affection, sans qu'elle ne sache exactement pourquoi un sentiment de sympathie si soudain lui montait dans l'âme! Peut être parce que c'était le premier animal qui ne l'attaquait pour pour la vidé de son sang qu'elle croisait sur sa route. Le vieil homme attela l'âne, puis remis les rennes à Sylissa:
_"Voilà, l'hotel de vente se trouve sur la place du marché, en face de la mairie, tu ne peux pas le louper! reviens vite!"
La jeune femme prit les rennes dans sa main un peu caleuse, et hocha la tête. Avant de partir, son maître lui remis un papier certifiant qu'en tant que membre de la forge, elle avait le droit de retirer au dépôt le stock de minerai dont elle avait besoin, et de ramener le reste dans l’entrepôt personnel des forges.
La jeune femme se mit en chemin, le petit âne marchant docilement à coté d'elle, tirant la carriole qui pour le moment était vide. Au début, tout alla bien, ils empruntèrent les petites rues désertes de la capitale où les roues de la carriole voulaient bien passé sans éborgner un mur, et tout était calme. Néanmoins vint le moment de rejoindre la grande artère commerçante de la ville, et Sylissa stressait de se retrouver à nouveau dans cette foule qu'elle supportait si mal. Cependant, lorsqu'elle arriva sur place avec à ses cotés l'âne attelé de la carriole, les gens me montrèrent, pour la première fois, intelligent: ils se poussèrent pour lui laisser la place d'avancer!
*Comme quoi, il suffit de peu de chose...* songea la jeune femme en avançant vers l'hôtel de vente.
Elle finit par y arriver tranquillement, accompagné de l'âne qu'elle attacha prudemment à l'extérieur. Elle entra dans la bâtiment et se dirigea directement vers l'entrepôt. Tendant son papier signé de la main de son maître, elle pu bientôt repartir avec une carriole pleine de minerai. Sur le chemin du retour,trouvant que vraiment cet animal était très gentil, la lycan lui acheta une botte de carottes fraîches sur le marché, tout en prenant un malin plaisir à bloquer pendant quelques instants le chemin.
Sylissa revint rapidement aux forges, et avec l'aide de son maître, déchargea les lourd sacs de jutes pleins de minerai de fer et de cuivre dans leur entrepôt. Lorsqu'ils eurent vidés la carriole de son précieux colis, le vieux maître alla reporter l'animal... Enfin, ce fut après on le moment de caresse et de récompense que Sylissa prodigua à la bête.
Enfin, elle allait pouvoir se mettre au travail!
Comme d'ordinaire, Sylissa nourrit le feu de coke et de charbon afin qu'il brûle bien, puis versa la quantité suffisante de minerai dans le creuset au dessus des fours. Ayant travailler le matin et le début d'après midi à la forge, la jeune femme n'eu qu'a passé un rapide coup de balais au sol et un coup d'éponge sur son plan de travail, le reste étant déjà préparé.
Pendant que le minerai fondait lentement dans le creuset et que le laitier s'écoulait du haut du fourneau, la loup-garou s'assit dans sa botte de paille en pensant à l'âne. Le visage reposer sur sa main, elle revit dans son esprit le jeune animal docile et gentil qui l'avait aidé. Franchement, elle lui trouvait une très bonne bouille, et gentil comme tout. Cet bête était une perle! Elle espérait pouvoir le revoir... Néanmoins elle ne savait pas où se trouvait l'animal...
*Bah, je demanderai à mon maître lorsqu'il reviendra*
A force de patience, la minerai avait prit une forme liquide et rougeoyait dans le fond du creuset, et Sylissa pu le faire couler sur la plaque de fer. A l'aide de ses outils, elle l'appliqua en une couche égale sur toute la plaque, puis à l'aide de gros gants de protection, apporta ladite plaque sur son plan de travail. Lorsque le fer et le cuivre eurent suffisamment durci pour pouvoir être travailler, la jeune femme attrapa le tout à l'aide de la pince de forgeron, et l'amena sur son enclume. De là, elle entreprit à nouveau le cinglage. Une série de petits coups, puis des coup plus appuyer au marteau afin de donner sa forme à l'armure, puis elle repassa le morceau de fer sur le feu, et poursuivit son ouvrage.
*Qu'est ce qu'il était mignon cet âne avec ses oreilles. Elles étaient super douce en plus* pensa-t-elle tandis que les coups de marteau provoquait un bruit de tonner dans tout l'atelier.
La nuit était déjà bien avancé lorsque Sylissa commença l'assemblage des parties de l'armure. Posé sur la table, la plaque qui correspondait au dos était consciencieusement jointe à la partie ventrale. A l'aide des lanière de cuir, la jeune femme fit les boucles qui accrochaient le bas de l'armure ainsi que le col, sous l’œil aguerri de son maître, qui fumait encore la pipe, assis dans la botte de foin.
Posée sur le mannequin de bois, poli et lustré, l'armure était finis, éclatante de par sa qualité.
_"Tu es une bonne apprenti petiote" aquiessa le vieil homme en observant le travail de son élève.
_"Merci" lui répondit Sylissa, un sourire aux lèvre, un petit peu dans la lune.
Elle alla s'essuyer les mains de le même torchon sale que précédemment, puis le reposant sur la table, s'étira mollement en baillant!
_"Maitre... reprit-elle, dites moi, d'où vient ce petit âne qui nous à aider tout à l'heure?" s'enquit la jeune femme rousse.
Le vieil homme la regarda, surprit, puis tirant une nouvelle bouffée sur sa pipe, répondit dans un nuage de fumée blanche:
_"C'est l'animal d'un voisin. Il accepte de me le prêter en échange de quelques menu service. C't'une bonne bête, robuste et courage, et gentil comme tout avec ça!"
Sylissa hocha la tête, puis emballa les deux armures wyvern qu'elle avait fait dans la journée, et adressa le paquet au nom de Néoléo. Puis elle sorti de la forge après avoir souhaiter le bonsoir au vieil homme.
Enfin, au lieu de se diriger vers la taverne où elle était hébergée depuis son arrivée à Stellaraë, la lycan se dirigea vers la ruelle que son maître avait emprunté plus tôt. Elle voulait revoir cet animal! Cheminant parmis les maison de pierre, elle aperçut au bout d'un moment deux grandes oreilles d'âne dépasser de la porte d'un enclos. Un sourire ourla ses fines lèvres rosées. Vérifiant qu'il n'y avait personne, Sylissa enjamba le portique, et rejoigni l'animal. C'était bien son petit âne de tout à l'heure. Elle était contente. Elle passa ainsi une grande partie de sa soirée à donner des carottes à l'animal et à le gratter derrière les oreilles en souriant bêtement, heureuse d'avoir trouver un frère animal dans cette capitale trop animé d'humain à son gout.
[commande d'armure wyvern pour Néoléo terminée]
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