Qui c'est que t'es en vrai?
Pseudo : Apo / Pistache / Larmes (sur Internet)
Âge : 12 ans
Classe/métier : 5ème (5ème B)
Hobbies/activités : Flûte traversière, équitation, gymnastique, badminton, écriture, lecture, bricolage, jeux de société (surtout Andor), Wattpad, fanfiction.net…
Couleur préférée : Bleu turquoise
Opinion sur le forum : Je trouve que le forum est beau, intéressant et que vous êtes gentils.
Comment as-tu connu ce forum ? Je l’ai découvert en cherchant des forums de RPG.
Oh je vois... et ton personnage ?
Nom : Illayna Melenyal
Âge : 17 ans
Sexe : Crème Chantilly (Non ! Je rigole ! Féminin)
Race : Stryge blanc
Classe envisagée : Guérisseuse
Ce qu'elle aime : Elle aime monter à cheval, se promener dans les bois à la recherche de plantes et de champignons, jouer de la musique et tirer à l’arc. Elle mange volontiers des légumes et des fruits, surtout quand ils sont juteux et frais. Elle trouve jolies les armures, les robes ouvertes ou moulantes et les bottes montantes. Elle tisse facilement des liens avec des personnes passionnées par la nature ou pratiquant la magie. Elle apprécie les personnes franches, altruistes et enclines à l’humour (surtout noir). Ses couleurs favorites sont le bleu pâle et le noir. Elle se sent parfaitement à l’aise au petit matin, alors que le soleil est à peine levé et que le temps est encore frais. (Et elle aime Dilon)
Ce qu'elle n'aime pas : Elle n’aime pas se battre, naviguer, chasser et fumer. Elle déteste manger de la viande et du poisson car ils proviennent de créatures dotées d’une âme. Elle trouve laids les pantalons bouffants, les jupes longues et les sandales. Elle ne devient jamais amie avec des personnes qui prennent goût à la guerre et qui aiment pratiquer la chasse à courre. Elle abhorre les personnes traîtresses, malfaisantes et moralement suspectes. Elle n’apprécie pas la couleur rouge et ne sort jamais au crépuscule car elle pense que c’est un moment diabolique.
Situation amoureuse : En couple avec un Mammouth. (Célibataire et sans enfants)
Code du règlement :
Paradoxe volant (Validé par Drag) Voie Standard ou Voie Spécialisée ? Voie Standard.
{Facultatif} Un pouvoir particulier ? Non.
Et du coup, tu ressembles à quoi?
« Elle est tellement grande, que son amant doit monter sur une échelle pour pouvoir l’embrasser ! » s’esclaffa un homme assez corpulent.
La jeune stryge blanche le foudroya du regard. Troublé par ses étranges yeux verts-bleus, il ne dit plus un mot, se contentant d’admirer la poitrine assez apparente de la jeune femme qui s’en rendit compte assez rapidement.
« Un premier avertissement ne vous suffit donc pas ? Faut il que je vous menace réellement ou allez vous comprendre que je ne suis pas ici pour assouvir vos envies ? déclara-t-elle. Si vous pensez que je n’ai pas remarqué que vous me fixez, vous vous trompez ! »
La voix de la stryge était douce et pure et l’homme qui s’était moqué d’elle le regretta aussitôt et décrivit mentalement la jeune fille. Ses sourcils fins et légèrement arqués, son petit nez arrondi et pointu à la fois, ses joues un peu creuses, sa bouche fine à peine souriante et ses lèvres pulpeuses lui donnaient un air étrange qui était accentué par sa peau d’un beige très pâle tirant sur le blanc. Son visage était encadré par des cheveux noirs fins et raides ponctués de quelques reflets gris qui tombaient sur ses épaules. Ses ailes blanches n’avaient pas une grande envergure et étaient repliées près de son dos. Elle était vêtue d’une robe formée d’un corsage anthracite décolleté aux manches dentelées, d’une demi-jupe argentée tombant jusqu’aux talons et d’une mini-jupe moulante noire qui se prolongeait en un fin voile de même couleur qui frôlait sa peau jusqu’aux genoux. Elle était chaussée de hautes bottes en cuir noir qui couvraient ses entièrement ses mollets.
Il n’eut pas le temps d’achever son observation car, en un instant, il se retrouva avec une lame à quelques millimètres de son cou. Il leva les yeux et vit que c’était la stryge qui se tenait au dessus de lui. Étonné par la rapidité de la jeune fille, il ne put s’empêcher de baisser les yeux et regarda le poignard qui le maintenait immobile : son manche était en ivoire et une scène de combat y était finement sculptée. La lame était affutée et à chaque mouvement qu’il faisait, se rapprochait de sa chair. Soudain, comme si rien ne s’était passé, la femme se plaça face à lui et dégaina son épée qui était elle aussi d’une grande beauté, (sa garde était incrustée de pierres précieuses et la lame brillait d’une lueur indescriptible) lâcha un petit rire cynique et commença à lui conter une histoire.
((Désolée pour la fin, mais je ne savais pas comment terminer…))
Et... tu penses à quoi, là, maintenant?
Face au danger, elle reste stoïque, combat l’ennemi et ne tombe jamais, ou bien, quand elle tombe, dans l’instant qui suit, elle se relève.
Face à l’amour elle reste de marbre. Nombreux sont ceux qui tentent de la séduire, mais toujours elle repousse les avances de ses prétendants. Tous dise qu’elle attend un homme, son amant, mais il n’en est rien. Illayna n’est pas affectée par l’amour. Sauf… pour le louveteau qu’elle at adopté il y a peu et qu’elle aime de tout son cœur.
Face à la perte d’un être cher, il s’en faut de peu pour qu’elle ne s’effondre pas à terre, éplorée devant le corps inanimé de son amie.
Face à la peur, elle met toujours ses mains sur sa poitrine, à l’endroit même où, sous ses vêtements, se trouve un porte-bonheur, un croc en cristal et se crispe, évitant de faire un mouvement qui trahirait son effroi.
Face à l’inconnu, elle ne peut retenir sa curiosité et marche doit devant, que ce soit en direction d’une bête ou d’un territoire inconnu, à ses risques et périls. Elle apprécie toujours la nouveauté et l’inconnu l’émerveille.
Peu sociable, elle a peu d’amis et la plupart d’entre eux ne sont pas des stryges, car ceux de son peuple lui semblent beaucoup trop purs. Elle apprécie la solitude et aime se lever à l’aube et s’allonger dans l’herbe encore humide de la rosée du matin. Cependant, en dépit de son asociabilité, elle est joueuse et se plait à jouer (surtout pour gagner) à des jeux de hasard.
Elle est assez sobre, mais téméraire et peu timide. Lors des combats, elle se jette sur les ennemis avec une telle ardeur que l’on peut croire que c’est une démone déchaînée.
Cependant, sa mentalité est indescriptible, car elle peut très bien être très douce et, du jour au lendemain, devenir agressive. Je m’arrête donc ici car apporter plus de précisions sur cette stryge serait mentir à moitié.
Hum... Je vois... Mais dis moi, c'est quoi ton histoire?
Il y a 2 ans, des bûcherons ont trouvé mon corps inanimé flottant à la dérive sur une rivière et m’ont secourue. Quand je suis revenue à moi, c’était comme si je n’avais jamais vécu. Je ne me souvenais de rien, sauf du visage d’une jeune stryge blanche pure comme le jour dont tout mon inconscient me disait que c’était ma sœur.
Peu à peu, des bribes de souvenirs me revenaient puis disparaissaient, comme si je les avais déjà oubliées. Cependant, un événement restait ancré dans ma mémoire, ma famille avait disparu, ou plutôt avait été enlevée.
Convaincue que je n’étais vivante que dans le but de retrouver la trace de mes parents et de ma sœur, je décidai de partir à leur recherche et d’arpenter tout Duralàs, de Spelunca aux Sombres Montagnes de Kanaan en passant par le Désert de Harena et d’Endorial à Baldorheim en passant par Stellaraë.
Je commençai donc mon périple là où l’on m’avait recueillie, dans la Forêt de Sylfaën et me dirigeai vers la cité d’Endorial où je tentai de trouver des informations sur mon peuple, car je ne connaissais pas leurs lieux de vie. Mais partout où j’allais, on me rejetait car, disait-on, je n’inspirais pas confiance. Je réussis tout de même à trouver un homme, dans cette ville, qui accepta d’être mon tuteur et de se charger de mon éducation. Je craignais qu’il ne me fasse apprendre la couture ou d’autres tâches réservées aux femmes car je sentais une flamme guerrière brûler dans ma poitrine. Heureusement, mon protecteur était un maître d’armes et il m’enseigna le maniement de l’épée et le tir à l’arc. Il fut agréablement surpris de voir à quel point j’étais doué dans ces disciplines et, peu à peu, nos combats devenaient de plus en plus violents. C’est d’ailleurs durant l’un d’eux que je reçus un coup d’épée dans le dos qui me blessa sévèrement et qui m’obligea à rester clouée au lit pendant de longs mois. Lorsque je fus remise, mon Maître s’excusa et me proposa de devenir mon serviteur pour que je lui pardonne. Je refusai catégoriquement et lui demandais, malgré la blessure qu’il m’avait infligée etdont je garderai à jamais la cicatrice, de devenir mon compagnon de voyage, proposition qu’il accepta avec joie.
Quelques jours après cet accord, nous partîmes vers Kastalinn, mais, en chemin, un groupe de bandits nous attaqua. Nous nous défendîmes vaillamment, mais mon maître d’armes reçut une flèche près du cœur et mourut sur le coup. Seule face à ces brigands, je redoublai d’ardeur et, malgré la douleur lancinante qui me tiraillait le dos, je me défendis avec vigueur et finis par en tuer un certain nombre et par faire fuir ceux qui restaient. Après avoir enterré cet homme qui m’avait entraînée et grâce à qui j’avais pu venir à bout de mes assaillants, je repris ma route.
J’ai tenté de tisser des liens avec d’autres hommes ou femmes, mais personne ne désirait partir avec moi à la recherche d’une famille qui est, peut-être, à jamais perdue. A présent, à la vue de tous ces gens qui ne désirent que leur petit confort et leur cercle familial, je ne peux m’empêcher d’être dégoûtée.
Et, toujours, des souvenirs me reviennent, batailles, chaleur familiale ou encore fêtes… Voire parfois des idées abstraites, des visages inconnus ou des paroles incompréhensibles.
Cela fait donc presque un an que je sillonne les terres Dùralassiennes à la recherche de renseignements et j’en apprends un peu plus chaque jour…
Mais... A-t-il un rêve?
Mon rêve peut vous paraître étrange, mais il est pour moi plus important que tout. Ce n’est pas un rêve de carrière, car je ne désire rien, sauf être guérisseuse, mais je ne le serais jamais. Non. C’est un assemblage de situations, alternant la peur et le bonheur. C’est un cauchemar angoissant mêlé à un rêve réconfortant. Je ne pourrais le retranscrire sans mentir alors, je vais vous raconter mon rêve entier, signe de mon combat intérieur entre une puissance sombre grandissante et un cœur d’or que rien n’altère. Voici donc mon rêve entier, songe récurrent :
Je vole haut, très haut. J’aperçois à peine les sommets du Baldor. Soudain, je tombe, je tombe en chute libre. J’ai peur. Je ne veux pas mourir et pourtant, je sens la mort approcher à grands pas.
Soudain, je me retrouve dans un grand lit à baldaquin. Je suis la reine. De quelle ville ? Je n’en ai aucune idée, mais je suis la reine. Je me lève et me regarde dans une psyché. Je vois mon corps nu. J’ai de belles formes et plus d’une femme serait jalouse de moi. Comme par magie, je me retrouve vêtue d’une magnifique robe rouge bordeaux. J’entends des cris, des hourras qui viennent de l’extérieur. Je m’avance sur la terrasse pour me montrer à mon peuple, mais la scène change brusquement. Dans la cour de mon palais, des centaines de corps sanglants et mutilés sont entassés. Je me cache les yeux car ce massacre me répugne.
Quand je soulève à nouveau mes paupières, je vois le visage de ma mère qui me sourit. Je ris je suis heureuse de l’avoir enfin retrouvée. J’approche ma main d’une de ses joue pour la caresser, mais je me rend compte que ce n’est qu’une sculpture. Je pleure, je pleure et, au bout d’un certain temps, une petite stryge vient me réconforter. Elle me dit qu’elle se nomme Illayna – comme moi – et qu’elle est ma conscience, mon ego. Je n’en peux plus, je veux partir, mais mes pieds restent ancrés dans le sol. Je me suis transformée en pierre.